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Bonjour !

Bienvenue sur cette page. Vous y trouverez les descriptifs des trois différentes journées à l’atelier organisées à l’automne 2024.

Alors, peut-être à bientôt !

Les journées de stage se déroulent à l’atelier de La Perle Rouge au 16 rue neuve 39570 Conliège (Jura).

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Informations complémentaires et inscriptions par mail à l’adresse suivante :

ou par téléphone au 06 86 96 59 72

Réservation définitive après envoi du chèque de règlement de 55 € à l’ordre de La Perle Rouge à l’adresse de l’atelier :

(places limitées)

Pensez aux cartes cadeau et offrez à la personne de votre choix une journée de création dans les ateliers de La Perle Rouge

À bientôt !

Marie-Charlotte Chaillon


Un grand bonjour chers Vous !

Ça y est, le compte à rebours est lancé !

Aucun rapport en vue avec un quelconque lancement dans l’espace ( je plane déjà bien assez haut ! ) ni avec une hypothétique sortie au cinéma ( pfff ! Le cinéma ! un concept devenu complètement flou depus deux ans et demi ! ) et encore moins avec un angoissant changement d’année ! Non, je veux bien sûr parler de l’inévitable course aux cadeaux, aux menus originaux et autres décorations en tout genre qui feront des fêtes de fin d’années ce magnifique moment qui filera aussi vite que le vent d’hiver.

Et oui, le 1er décembre est dans quelques heures ( CAR OUI ! JE PUBLIE TÔT ! Enfin… avec une semaine de retard mais tôt par rapport à l’horaire habituel… enfin vous m’avez comprise, quoi. ) et ce dernier mois de l’année s’ouvre avec la première fenêtre du calendrier de l’avent qui marque le top départ du marathon festif ! ( Enfin, pas pour moi, parce qu’avec ma maman lorraine, petits et grands sont obligés d’attendre la St Nicolas du 6 décembre avant d’avoir le droit d’entamer leur calendrier. Le bon côté des choses c’est que le premier jour, on peut s’enfiler 6 chocolats d’un coup, muhaha ! ) Bref, La Perle Rouge actionne son diesel afin de passer enfin (mieux vaut tard que jamais) en mode « lutin de Noël ». La vitesse de croisière ne sera atteinte que dans quelques jours mais le départ est prometteur. 

Pour commencer et fidèlement à mon habitude, voici tout d’abord quelques commandes de clientes : 

Deux parures bracelets montés sur élastiques et bagues en hidden magic tout polymère (façon La Perle Rouge) en noir, blanc et rouge : 

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Suivi par quelques bagues, toujours tout en polymère : 

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Elles me plaisent beaucoup, et même s’il est difficile pour moi de multiplier les tailles, j’espère avoir un peu de temps pour en fabriquer dans d’autres couleurs avant la fin des marchés de Noël. 

J’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser la commande qui vient ensuite.

Les nouveau-nés ont une vision encore approximative de leur tout nouvel univers. La distance, les différents plans, la netteté et les couleurs ne sont pas encore au point. Les yeux d’un tout-petit distinguent leur environnement en noir et blanc ou plutôt en contrastes composés de lumières claires et foncées. Voici donc un mobile spécial tout-petit ! La largeur des disques permet à la pièce d’être contemplée depuis le dessous et les grands motifs géométriques sont en noir et blanc. Mais comme bébé ne verra pas toujours de cette façon, les perles centrales apportent une touche de couleur afin de découvrir en douceur les merveilles de l’arc-en-ciel. Le dessus des disques est entièrement coloré pour apporter gaieté à la chambre. Je l’aime beaucoup ! Qu’est-ce que vous en pensez ? ( Et pour les mauvaises langues, NON le but n’est pas d’hypnotiser bébé avec les motifs noirs et blancs car les pièces ne sont pas sensées tournées sur elles-mêmes comme des toupies folles ! )

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( Oh le beau ponçage ! )

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Viennent ensuite les pièces nouvellement créées pour venir enrichir mon stand.

Je suis, cette semaine, repartie dans mes perles creuses et je vous en présente mes trois nouvelles parures.

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Et pour finir, voici deux petites boîtes en bois ornées de mes motifs kaléidoscopes : 

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(Ah ben c’était une bonne idée ça, que de prendre la photo sous l’angle du raccord noir et blanc ! (Ben c’est malin, ils n’avaient peut-être rien vu ! ) )

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Ah et puis au fait, je me suis enfin gardée une paire de boucles d’oreilles rien que pour moi ! ( Ben oui, avec mon retard de fabrication, cette année, je ne vais pas abuser mais il est tout de même nécessaire que je me fasse un peu de pub de temps en temps ! Je connais des clientes qui ont plus de pièces de La Perle Rouge que moi !!! ) 

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Et voilà… maintenant il ne me reste plus qu’à trouver un titre pas trop cul cul et j’aurai réussi à publier à l’heure cette semaine ! 

N’oubliez pas que la saison des marchés de Noël est entamée et que vous pourrez me retrouver sous ma « cabane » ( selon l’expression de mon petit garçon ) tout le week end au marché de Noël qui se tient dans la magnifique abbaye de Baume-les-Messieurs (samedi de 10h00 à 22h00 !!! et dimanche de10h00 à 20h00). 

Alors peut-être à très bientôt ! 

Bonne semaine à vous ! 

Bises

MC

Bonjour chers Vous tous ! 

Hé oui, les publications toutes les deux semaines seulement, ça va bien un moment mais je n’ai pas envie que vous pensiez que La Perle Rouge ne travaille plus !

Il est vrai que ma productivité a connu des périodes plus prolifiques et il est également exact que s’il y a bien un moment durant l’année où je dois être efficace, c’est MAINTENANT ! Et pourtant… croyez-le ou non, j’ai, en ce moment l’énergie d’un gros chat paresseux ( Ah parce qu’il en existe d’autres types ? ! ? ) et lorsque je me traîne en dehors de mon lit (« poussée hors du lit par un chaton d’un peu plus de deux ans qui réclame ses tartines matinales en scandant sur ma couette » serait plus exact ) j’éprouve un mal fou à me concentrer.

Pourtant je vous assure que je cherche à convertir le froid extérieur en un vent revigorant, à transformer ces précipitations en un arrosage des idées laissées en germe, bref, à traduire tout ce qui m’ennuie en moteur créatif. Et ben… des jours ça paie… et des jours, moins. En tout cas, je ne me laisse pas abattre, soyez-en sûre ! J’ai même acheté une cargaison de chocolat ! ( quel rapport ? ) il parait que c’est anti-dépressif, ça re-boostera donc l’originalité de la création et ça m’apportera les sucres rapides nécessaires au ponçage… et puis surtout… c’est bon ! ( Ben ça suffisait comme argument ! ) Et comme le premier marché de Noël de La Perle Rouge se tient ce dimanche-ci ( Salle commune de la Marjorie à Lons le Saunier de 11h à 18h ), je déclare officiellement OUVERTE la période de gavage de chocolat qui ne prendra fin qu’à la fin du mois de janvier lorsqu’on se parvenu à achever les résidus des fêtes !!! (enfin… si je n’ai pas fait une crise de foie avant, du coup…) 

( Ah oui, et au fait, désolée si vous avez cru que le titre de l’article faisait référence à quelque chose de grave… )

Allez, voici à présent ce qui a été réalisé durant les journées chocolatées : 

Pour commencer, voici une commande qui m’avait été faite d’un collier plastron articulé pour aller avec les petites boucles d’oreilles rouge, orange et vert : 

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Vient ensuite un collier asymétrique un peu différent de ceux que je fais d’habitude puisque j’ai essayé de changer un peu de mes formes habituelles. Je ne suis pas totalement convaincue par les deux perles désaxées qui reprennent le motif central en plus petit. Vous me direz ce que vous en pensez. 

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Les boucles sont montées sur des clous en argent : 

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J’ai d’ailleurs fait les boucles pour aller avec le collier de la semaine dernière : 

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Collier dont je vous remets ici une photo un chouïa moins moche et AVEC le fermoir : 

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Ensuite, comme chaque année à cette période, j’ai commencé à refaire quelques suspensions en essayant au maximum d’utiliser les canes de démonstrations réalisées sur mon stand durant l’été avant qu’elles ne sèchent. Ces fois-ci, j’ai opté pour des montages fixes en triangles et j’ai choisi des perles estampes pour aérer et alléger encore un peu plus les compositions. 

Voici le premier en orange et violet : 

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Toujours très facile de photographier ce genre de pièces… 

Et voici le second en rouge et turquoise avec les petites canes iris : 

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Enfin, voici quelques boucles montées sur argent puisqu’il s’agit aussi de pièces de la nouvelle gamme : 

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J’adore cette nouvelle forme de boucles et j’avais soigneusement préparé toute une série de triangles, seulement arrivée à ma table de montage, j’ai réalisé que je n’avais plus de ces grands anneaux puisqu’ils faisaient partie d’apprêts que j’avais pris en petit nombre afin de les tester… je n’ai plus qu’à refaire une ultime commande avant les fêtes… 

Voilà, qu’avez-vous préféré dans cette hétéroclite série ? Comment ? l’histoire du chocolat ? Ah ben je vous reconnais bien là ! 

Allez, passez un bon week end et prenez soin de vous. 

De mon côté, je fais mon possible pour créer à fond (crunch crunch…)

Bises à Vous ! 

MC

Bonjour chers Vous ! 

Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour mon flagrant manque d’inspiration en ce qui concerne mes titres… Espérons que ma créativité dans ce domaine se réveille avant Noël ! 

Samedi dernier a eu lieu le dernier atelier de La Perle Rouge ( de la saison ! Le dernier de la saison, rassurez-vous ! On s’y amuse bien trop pour ne pas recommencer au printemps ! ) et je crois que c’était une bonne chose… parce qu’à chaque séance, nous avons modifié de plus en plus les projets initiaux et grignoté des morceaux de pendule de plus en plus gros. Cette fois-ci, nous avons en quelques sorte atteint un record puisque nous sommes passés de 7 ou 8 heures d’atelier prévues pour réaliser un photophore à 10h30 de patouille pour fabriquer des colliers torques ( ben oui… décidément, ils plaisent beaucoup ! Et le comble, c’est que lorsque je propose un atelier torque, j’ai peu d’inscriptions car les gens trouvent le projet un peu trop ambitieux… ).

Mais cette ultime séance d’atelier pour l’année 2016 m’a apporté une autre surprise… Les zaméricains n’ont peut-être pas eu leur première femme présidente mais La Perle Rouge a eu son premier stagiaire masculin !!!! ENFIN ! ( Ouaouh… la petite référence à l’actualité, l’air de rien, en passant… N’en attendez pas une autre, hein, on n’est pas là pour avoir mal au ventre ) Cherchez pas, il n ‘y en avait qu’un en France, et c’est moi qui l’ai eu ! Na ! Alors un grand merci à Mathieu qui est venu patouiller en couple avec Laura et qui est le seul à avoir bien voulu faire un photophore… ( Bouhou… je vais devoir rester avec tous les autres ramequins en verres rescapés de mes crises de crème chocolat sur les bras… comme de tristes témoins de ma boulimie ponctuelle… ) De plus, le garçon aime le travail précis et remplace à merveille les  trancheuses de cane pour une économie parfaite de la matière, la preuve en image : 

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Voilà, si jamais ça pouvait motiver d’autres hommes à s’essayer à la manipulation des couleurs et à la géométrie de cane, ce serait formidable ! Car, NON, nous ne sommes pas obligés d’utiliser la cane que nous travaillons en atelier UNIQUEMENT pour créer des bijoux ! Et quand bien même vous réalisez des colliers ou des boucles, soyez assurés qu’il s’agit là du cadeau PARFAIT à offrir si vous cherchez à marquer des points ( « Oh dis donc il est vraiment chouette ton collier ! – T’as vu, c’est mon homme qui me l’a fait ! – NOOOOOOOOOOON J’te crois pas ! C’est pas possible, c’est trop ouf ! Le mien il ne sait même pas me préparer un repas ! « ) Enfin bref… 

Voici tout de même les canes réalisées par tout le monde en cette humide journée du 5 novembre ( Il manque celle en rouge et turquoise de Dom mais son collier torque est en photo tandis qu’il manque celui de Marie-Thé alors on s’y retrouve à peu près… oui bah c’était un peu la course au bout de 10 heures… )

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Et voici quelques créations : 

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( Pas facile de prendre cette pièce en photo, pourtant on vous jure qu’avec la bougie à l’intérieur et les lumières éteintes, c’était top ! )

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Voici la parure qui avait été faite en démo pour la journée : 

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Ils ont bien bossé, hein ? 

De mon côté, j’ai beaucoup de mal à assurer les fabrications que je dois faire. N’y voyez aucun jeu de mots en rapport avec la météo dégoulinante de ces jours-ci mais les marchés de Noël n’ont pas encore débuté que j’ai déjà la tête sous l’eau ! C’est d’ailleurs une des raisons qui m’empêche de vous raconter mes fimotesques aventures toutes les semaines comme je devrais normalement le faire. Les microbes ont, semble-t-il décidé de rester au chaud dans ma maison, quant à mon nez, il s’est mis au diapason du ciel et semble ne plus vouloir s’arrêter de couler… ( si c’est pas poétique, ça. )

Voici donc les quelques pièces qui sont récemment sorties de l’atelier : 

J’ai décidé de refaire une production de colliers asymétriques comme l’hiver dernier en fignolant plus les finitions de perles et en les montant avec des fermoirs argent ( ça vous fait une belle jambe vu qu’on ne voit pas le fermoir sur ma photo moche ! ) :

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Mes derniers colliers lamelles ne m’ont pas encore lassée : 

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Une série de pendentifs avec un hidden magic en orange en utilisant les gabarits et l’inspiration de Dan Cormier : 

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Et seulement deux petites paires de boucles commandées pour s’assortir avec leurs colliers : 

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Voilà ma maigre production, vous vous doutez bien qu’il n’ y avait donc pas matière à rédiger quelques bafouille que ce soit la semaine passée. 

J’espère que je pourrai travailler correctement cette semaine. 

Je vous laisse ici, profitez bien de ce long week end pour rester au chaud en famille ou entre ami et ré-attaquer la semaine en meilleure forme que moi. 

Prenez soin de vous et à très bientôt ! 

MC

Un grand bonjour chers Vous !

C’est fini, terminé, bouclé, on ne m’y reprendra plus ! N’ayez crainte et rabaissez vos sourcils étonnamment levés, je fais seulement référence à mes maintes promesses de ponctualité… Oui, c’est décidé, j’arrête. Je dirais bien « demain » mais je publie aujourd’hui, alors… quoique… entre le moment où je commence à pianoter sur mon clavier et celui de votre lecture, il se sera bien passé un « demain »… Pfff, je me donnerais presque moi-même mal à la tête, parfois ! ( Seulement parfois ? ) Disons qu’à partir de dorénavant du jour d’aujourd’hui jusqu’à un tantôt arbitrairement choisi je me laisse une fenêtre de publication qui s’étend du mercredi soir au vendredi midi ! ( Vous ne saviez pas qu’on pouvait faire autant d’erreurs de temps en une seule phrase, hein ? C’est ça, le talent !)

Certes, j’en entends d’ici s’inspirer de Gad Elmaleh et me souffler que cette tranche de publication s’apparente plus à une baie-vitrée qu’à une fenêtre mais je me trouve dans l’obligation de reconnaître mon actuelle inaptitude à gérer l’emploi du temps que je tends à m’imposer sur le papier. 

Bon, les excuses désormais systématiques, c’est fait pour cette fois, poursuivons. 

L’atelier de la semaine passée fut une journée bien remplie ! Aussi remplie que mon espace de travail, comme vous pouvez le constater : ( Oui, cette fois, j’ai pensé à prendre des photos ! )

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Ma fidélité « approximative » à respecter mes « to do lists » ou mon emploi du temps se retrouve au sein même du déroulement de mes journées de création. Sur le papier nous étions sensées réaliser une parure pendentif et boucles d’oreilles à partir d’une cane mosaïque. Et bien de boucles… aucune ! De mosaïque… point ! et de pendentif… deux sur sept ! Ben voui, c’est ça aussi, la création en groupe, on propose un projet et puis on discute, et puis on bifurque et puis on se dit qu’autre chose serait peut-être plus intéressant à réaliser pour les filles… Enfin… j’avoue n’avoir pas été très motivée par la réalisation de la cane qui datait de quelques temps et avoir improvisé une cane en démonstration… 

Bref, voici donc les créations des filles qui n’ont pas chômé durant toute la journée : 

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Pas mal, hein ? 

Sans transition, prenons un instant pour causer un peu « météo ». ( Mmmh, quel alléchant sujet en perspective ! ) Alors d’accord, je suis tout à fait au courant que nous sommes dorénavant en automne. J’avais déjà eu de gros soupçons à l’apparition des noisettes et des champignons mais cela s’est confirmé en constatant le niveau de précipitation de ces derniers jours. ( Euh, sinon, Marie, il y a un truc qui peut aider aussi, c’est la date de l’équinoxe d’automne… au mois de septembre… – Oui nan mais d’accord, mais on a le droit d’avoir un été indien, non ? – Ben… oui mais là, on est presque en novembre, tout de même… – Rôôô, qu’est-ce que tu peux être rabat-joie quand tu t’y mets ! ) BREF ! J’ai omis d’anticiper cette sombre saison ( en luminosité, j’entends, parce que sinon, moi, je les aimes toutes ! ) et de me fabriquer une caisse à lumière comme je l’appelle ; la dernière en ma possession ayant malencontreusement rendu l’âme lors du précédent déménagement. Je me trouvai donc fort dépourvue lorsque les nuages mouillés furent venus. Et je fus obligée d’improviser sur mon sol gris carrelé. ( Sans compter que je n’ai TOUJOURS pas fait réparer mon appareil depuis sa chute ! D’ailleurs, à ce sujet, les paris quant au temps que cela me prendra sont ouverts. )

Voici donc quelques utilisations des canes vertes et turquoises ( oh là là, dis donc, c’est drôlement original, ça ! ) qui sont, il me semble, les dernières réalisées sur mon stand. 

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Étant donné la complexité de la cane, j’ai choisi de réaliser un torque le plus simple possible. Avec tout de même ses pitites boucles ! 

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Puis j’ai préparé des tranches fines que j’ai poncées… poncées… pour être montées en sautoir sur une chaîne en argent : 

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Pas très facile à contempler… je l’avoue sans détour… déjà que je suis une quiche pour photographier les sautoirs mais alors sans lumière avec un appareil flou ! Je vous laisse imaginer la crise de nerfs que cela a provoqué : moi, à quat’pattes et dans des positions incroyables pour effacer le reflet des pièces (flash oblige) mais faire en sorte que tout tienne dans le cadre, grrr… 

Bref, j’ai continué avec la cane-soeur : 

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J’ai eu ensuite envie de réaliser un torque inversé, j’entends par là qu’habituellement, je les ajoure avec des trous circulaires et bien cette fois, je les ai comblé avec des bosses. Le principe est vraiment sympa en revanche, j’ai commis la grosse erreur de commencer à tester avec une plaque à « rayures » dégradées ce qui, comme tous les dégradés, est très complexes à poncer si on veut conserver la fluidité du fondu de couleurs. Donc le résultat n’est pas à la hauteur de mes attentes mais néanmoins très motivant à réitérer : 

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Et enfin pour terminer, voici un autre échec. ( Oui, aujourd’hui, on ne peut pas dire que je vous présente le top de mon travail, je l’avoue ). Je voulais reprendre le principe de mes perles creuses ( dont j’ai publié le tutoriel ici cet été ) mais en plus gros et en utilisant un fond à motif ( Je suis toujours à la recherche d’idées originales pour exploiter les multiples canes qui s’entassent sur mon plan de travail. ) Le principe me plait mais encore une fois, le rendu est compliqué. J’ai donc décidé de refaire un essai mais en modifiant l’ordre de création. J’ai, ici, percé mes dômes après la cuisson comme je le faisais pour mes perles creuses et ça n’est vraiment pas l’idéal et ce, pour de multiples raisons. En attendant d’achever les pièces du second essai je vous montre la parure prototype bancale : 

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Je n’ai même pas eu le cœur de monter le pendentif… 

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Voilà. Je vous laisse ici et je m’en retourne à mes essais. 

Passez un excellent et très long week end ! 

Profitez-en pour…. ben faire… ce que vous avez envie de faire, en fait… ( ben oui, je ne vais tout de même pas commencer à vous dire quoi faire de vos journées ! ) et prenez soin de vous. 

À très bientôt ( je joue sur le suspense ! ) 

Bises

MC

MON DIEU ! PARBLEU ! DIANTRE ! DAMNED ! FICHTRE ! As-tu donc une bonne raison pour te justifier de tant de retard de publication ?

  « – Ben… j’étais en journée chantier pour poser mon parquet dans mon salon… 

   – Et alors ? Tu ne le sais que depuis ce matin, sans doute ?

   – Euh… ben non… enfin… pas depuis des semaines non plus… 

   – Donc tu aurais largement pu t’organiser (une fois n’est pas coutume) et écrire ton article en avance, non ?

   – Ben… oui mais il fallait tout de même que je finisse les quelques pièces que j’ai fabriquées cette semaine pour avoir quelque chose à présenter, et puis que je les prenne en photos… tout ça tout ça…

   – Et tu n’aurais pas pu fabriquer lundi et mardi pour rédiger ton article mercredi ?

   – Mais… euh… j’ai beaucoup travaillé ce week end alors je me suis pris mon lundi de congé, en fait…

   – Ah ben d’accord ! Quand tu auras tout dit ! Alors comme ça tu t’offres des jours de vacance, l’air de rien, juste parce que tu en as besoin,  donc ça peut être n’importe quand, quoi ! ? !

   – Euh… ben non… et puis de toute façon j’avais bien besoin d’une journée pour soigner les engelures que je m’étais faite durant les ateliers plein air de dimanche…

   – Ben tient, ma pauv’ fifille… il est vraiment trop dur ton métier ! Tu les entends se plaindre les enfants que tu as fait travailler toute la journée dans ce vent de plateau jurassien ? Et tu en as encore beaucoup d’autres, des excuses comme ça ?

   – Et bien… disons que si je ne m’étais pas aussi tardivement lancée dans la rédaction de mon billet hebdomadaire, on aurait été privé de cette superbe introduction…

   – Mouaih… peut mieux faire. 

   – Euh… je n’ai plus d’idée… » 


Bon, tout dit, allons-y sans transition ! 

Je vous ai confié mon sentiment, il y a deux semaines, je crois, sur la transition qu’amorçait tranquillement La Perle Rouge pour devenir une grande. Cette métamorphose devait nécessairement passer par un déménagement et une nouvelle harmonisation de mon espace de travail. ( Comme c’est joliment dit pour parler de l’incroyable bordel qui en découlé ! )

Et bien j’ai à présent l’immense fierté de vous faire part de la réussite de la mue de mon cocon créatif ! 

Pour bien saisir l’importance de la nouvelle, je me permets de vous rafraîchir la mémoire en vous remontrant l’organisation de ma fabrication en m’appuyant sur une image de poids : 

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Je vous présente notre « salon/salle à manger/atelier/ chambre d’amis/bureau ( oui parce que Ben travaille AUSSI dans cette pièce ! )

Table rouge pour le cru, table grise pour le perçage, le ponçage et le montage ( mais j’avoue avoir aussi largement occupé la table à manger/bureau qui se trouve dans votre angle mort de droite… ) et matériel de marché éparpillé un peu partout… 

Comment ? Je n’entends pas très bien, d’ici ?

Vous voulez un petit aperçu rapproché de mon plan de travail de la pâte crue ?

Mais bien sûr, on ne saurait rater ça !  : 

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On note la petite zone propre et  visiblement privilégiée qui limite grandement la dimension de l’expérience créative mais qui a le mérite d’être là… ( On se croirait dans c’est du propre ! ) 

BREF !!! 

Et bien à présent, Assistez à l’avènement de l’ordre et de l’espace libre !!! ( Ouh là, je m’enflamme sans doute légèrement… je suis désolée, je n’ai pas l’habitude de rédiger mes articles le JEUDI soir… pfff… vas-y, rappelle bien à tout le monde que tu es à la bourre ! )  

TA TA TA DAM  !  ( Je ne sais pas comment on fait pour faire la super musique triomphale de ciné… ) 

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Et, au passage, on dit MERCI à la boite du coin qui a changé son mobilier de bureau et qui a laissé un méga stock au bric-à-brac vers chez moi ! 

J’ai, dorénavant, un plan de travail distinct pour chaque étape de réalisation d’une pièce et un espace plus adéquat à l’organisation de mes ateliers. Celui de samedi dernier a d’ailleurs baptisé cette salle pour une journée « fleurie » mais ( et quelque part pour mon plus grand désespoir ) le temps a filé si vite devant notre application que j’en ai omis de saisir l’instant pour le fixer sur une photo… Je ne manquerai pas de me rattraper la semaine prochaine. 

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( Oui, je sais, il manque encore la déco mais quand même ! je partais de loin ! Vous imaginez bien. ) 

Le lendemain de cette journée d’atelier se déroulait le dimanche de présentation de notre toute jeune association de La Caravelle ( que vous pouvez d’ailleurs dorénavant saisir avant qu’elle ne parte au grand large en suivant son actualité sur notre nouvelle page FaceBook ) durant la fête anniversaire de la commune de La Chailleuse (Par pitié… que ceux qui connaissent mon nom de femme mariée ne voient pas ici un motif de rire.) 

La température du ciel avait choisit, pour cette journée, d’adopter la même fraîcheur que celle de notre mouvement mais heureusement pour nous, les enfants (à qui s’adressaient nos ateliers) sont finalement bien plus tolérants que nous. 

Entre la pâte qui se craquelle rien qu’à sortir le bout de son nez de son emballage et le four acheté la veille dans le sien ( d’emballage ! Vous suivez, ou bien ? ) je m’attendais à quelques expériences. J’ai commencé par effectuer quelques tests de cuisson et finalement tout s’est très bien passé. Les enfants ont été au top et ont réalisé des superbes pochettes, toutes différentes  ! 

En voici un échantillon : 

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Une animation que La Caravelle ne manquera pas de refaire ! 

Durant les quelques heures qui restaient après le décompte effectué des derniers jours, j’ai pris le temps de refaire trois nouveaux colliers de la série commencée jeudi dernier. 

J’ai tout d’abord monté les boucles qui allaient avec le dernier collier sur des montures argent : 

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Et dans la foulée de ces couleurs, j’ai réalisé le petit frère en modifiant le motif des lamelles noires et blanches : ( ouh ! Diantre qu’elle est étrange, cette phrase ! )

( Ça y est, vous l’avez relue ? on peut continuer ? )

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Avec ses petites boucles « griffues » : 

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Il fallait ensuite, BIEN SÛR que je le teste avec du rouge !

Et ben… c’est dur à poncer, le rouge.

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Et enfin, évidemment, le « MAGIC MIX » des deux !

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Je l’adore !

En revanche, j’aime moins les boucles…

Je pense que devrais ré-équilibrer la longueur des lamelles ( Pour l’instant, cela me fait penser à un insecte mal proportionné qui, malgré tous ses efforts, ne parviendrait pas à s’envoler… ) :

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Voilà, il me semble que je suis arrivée au bout de ce que je voulais vous raconter de ces derniers jours.

Je suis navrée pour tous ceux qui préfèrent se changer les idées en lisant mon post durant la pause café du jeudi et à vrai, dire, j’espère sincèrement que la ponctualité de mes publications fera partie du nouvel élan organisationnel de mon petit univers ( pfff… tu nous achèves, là… ) 

Allez, à tout bientôt 

Bises ! 

MC

 

 

 

 

Les herbes, ce matin revêtaient la pâleur

d’un automne décidé à chasser la chaleur. 

Mes pieds dans le jardin découvrirent la fraîcheur

et la perméabilité de mes souliers. 

Les frêles feuilles de thym affichaient leur pudeur, 

chastement recouvertes d’un manteau givré. 

Il n’y a aucun doute, on change de saison, 

et à cette occasion, aussi de collection ! 

 

Bonjour tout le monde ! 

Quelle bucolique entrée en matière… Un peu trop ? C’était ça où je pestais d’avance contre toute l’humidité que risquent de nous apporter les semaines à venir. Alors au lieu d’envisager la gouillasse (oui, c’est comme ça qu’on parle de la gadoue, chez moi), la chair de poule et les satanés limaces qui continuent d’envahir mon petit terrain, je préfère voir la nouvelle fraîcheur propice à une constructive créativité. Bon… sur le papier, cet entrain de motivation est tout à fait séduisant mais qu’en est-il sur mon plan de travail ? 

Et bien c’est un peu lent, mais ça commence à se mettre doucement en place. 

Voici tout d’abord une parure qui utilise un peu de la cane rose et grise qui a tant plu à tout le monde. Il s’agit d’un pièce classique dans le sens où c’est encore un collier torque mais différent car monté sur une semelle blanche avec une seconde cuisson, ce qui lui apporte plus de confort et plus de rigidité. Les boucles ne sont pas mes habituels pendants mais sont montées sur des clous (supports que j’apprécie de plus en plus) avec la même semelle blanche très légèrement texturée. 

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J’ai poursuivi mes essais de parures fraisées mais je n’ai pas obtenu (pour l’instant) l’effet que je recherchais. Peut-être une fulgurante idée me traversera-t-elle l’esprit sans crier gare (expression qui, selon mon mari, provient de jadis, (c’est précis, hein ?) lorsqu’un train approchait d’une gare et qu’un bonhomme avait comme mission de le crier très fort dans le train !) en tout cas, pour l’instant, je vais mettre en pause ces pièces fraisées, je crois. 

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Il me restait des bandes noires et blanches « pointillées » comme je les appelle, et que j’utilise régulièrement sur mes torques, de chaque côté de mes tranches de canes kaléidoscopes. J’ai eu envie de les utiliser seules, juste parce qu’elles plaisaient. Et bien… quelle bonne idée ! Fidèle à mes habitudes, j’ai adoré les petites pièces qui sont nées de cette improvisation : 

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J’attends une commande d’apprêts en argent qui aurait du arriver avant que je ne publie cet article et qui permettra d’autres montages mais je tenais tout de même à vous montrer mon travail de la semaine. 

Je me suis bien adoucie les mains en ponçant chaque petit élément et les supports de boucles sont argent 925. 

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Je trouve un côté un peu aérien à ces pièces et mine de rien assez « allégé » par rapport à mes plastrons ou torques plus courants et j’aime beaucoup le mouvement ondulatoire que prennent ces petites lamelles lorsqu’elles bougent (bon, bah là, c’est pas flagrant, j’avoue mais faites un peu preuve d’imagination…)

Vous êtes d’accord ? Qu’est-ce que vous en pensez ? 

Allez, dans un tout autre genre avant de partir, je vous montre un vase que j’avais terminé cet été et que j’avais oublié de vous présenter ici : 

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Il est beau, hein ? 

Le voici maintenant : 

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Je profite de cette fin d’article pour vous annoncer la création d’une nouvelle association dont je fais partie et qui se nomme joliment La Caravelle. Ce vaisseau créatif est sous le commandement (pour l’instant) de trois artistes et artisanes que sont mes amies Urwana Debouclans (peintre), Stéphanie Prudent (couturière, chapelière) et moi même. Le but de ce navire est d’embarquer beaucoup d’autres créateurs qui souhaitent partir avec nous afin de se déplacer au sein des communes et de proposer des ateliers créatifs à leurs habitants. Cette nouvelle association sera présentée au public dimanche 9 dans la salle de la commune d’Arthenas à l’occasion du premier anniversaire de cette nouvelle commune et pour ce faire, mes deux acolytes et moi proposeront une série d’ateliers découvertes gratuits afin de fabriquer UNE pochette née du mariage de nos TROIS techniques. 

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Voilà, cette fois je vous laisse ici. 

Passez une bonne fin de semaine ! Pour ma part, elle sera divisée entre cette journée de présentation et le lancement (la veille) des ateliers d’automne dans mon tout nouvel espace. Je retourne donc à mes préparatifs. 

À jeudi prochain ! 

Bises à vous ! 

MC

Bon… Au moment où je commence à rédiger ce texte, cela fait une semaine que je suis rentrée… il serait temps que je partage avec vous ma fabuleuse expérience du Symposium Fimo de Nuremberg !

Déjà une semaine… chaque jours qui a suivi l’atterrissage de retour je me suis posée la même question  : « Par où, diable, vais-je commencer cet article fleuve ? » Et bien après mûre réflexion, je vais finalement entamer mon récit par son début (muhaha… et oui, je suis toujours aussi spirituelle !) 

Débutons donc cette narration par un bref rappel de la situation (pour ceux qui ne suivent pas encore mes fimotesques pérégrinations.) Cette année 2016 marque le 50ème anniversaire de la marque FIMO produite par l’entreprise allemande Staedtler. À cette occasion, le distributeur français Graine créative a organisé un concours sur le territoire en offrant des fabuleux premiers prix aux vainqueurs des quatre catégories (enfants, ados, amateurs et experts). J’ai eu l’immense bonheur de remporter la première place de la dernière catégorie ( le jour de mon anniversaire, même que ! ) et donc de gagner deux places pour participer au Symposium Fimo de cette année qui se tenait pour l’occasion à Nuremberg, lieu du siège de l’entreprise. 

Embarquant mon interprète de mari (Ben) dans mes valises, me voici donc en route pour l’événement. 

Le petit chat est sous bonne garde chez les mamies et les papis, ma valise d’atelier est aussi pleine qu’un cartable neuf une veille de rentrée des classes et mon anglais est toujours aussi approximatif… on peut y aller.

Tandis que je grimpai dans l’avion à Lyon, je m’interrogeais sur ce que j’allais bien pouvoir trouver en arrivant dans cette réunion annuelle de passionnés de tous les continents. J’étais impatiente, impressionnée et d’avance exaltée pourtant, ce fut encore plus incroyable que ce que j’aurais pu anticiper. Tout d’abord, une organisation du TONNERRE ! Durant quatre journées complètes, pas un temps mort ni une fausse note… de la précision allemande de pointe, quoi ! 

Allez, GO ! 

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Jour 1 : En Visite ! 

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Lorsque nous étions petits et qu’on se trouvait parfois en vacance avec la famille, une chose était unanimement redoutée : le moment fatidique de l’exclamation parentale enthousiaste : « Ah tient, cet après-midi, si on allait visiter… le trucmuche de machinchose … » oui, vous le savez bien, à cet âge-là, les oreilles se bouchaient à peine le mot « visite » prononcé. Heureusement pour moi, je ne suis plus une enfant ( enfin… physiquement, en tout cas ! ) et lorsque sur le programme du déroulement de la semaine j’avais lu « visite des usines de fabrication de la pâte Fimo » j’étais excitée comme une puce ( ça se dit encore cette expression ? ) et évidemment, je ne fus pas déçue ! 

Tout commença dans le bus lorsque, armés de nos badges nominatifs Staedtler, nous reçûmes la répartition des participants en trois groupes. Je consulte machinalement la liste du nôtre et plus je parcoure les lignes plus j’ouvre des yeux ahuris… Dan Cormier, Christine Dumont, Maggie Maggio, Izabela Nowak, Daniel Torres, Carol Blackburn… « TONNERRE DE BREST DE SACREBLEU ! » ( avec la surprise, je perds souvent ma créativité de jurons… ) « MAIS DITES MOI PAS QUE C’EST PAS POSSIBLE !!!  » ( oui, j’en perds également ma syntaxe… ) Bon, restons calme, la journée s’annonce parfaite. 

Parvenus aux usines Staedtler, une première photo de groupe est prise puis les trois groupes se séparent. Mmmh… comment vous décrire en une seule phrase la visite des ateliers de fabrication de la pâte polymère Fimo… voyons… ça y est : imaginez un groupe d’enfants lâché en plein cœur d’une usine de fabrication de bonbons ! Voir les ingrédients de départ, les machines de mélange ainsi que les multiples chaînes de montages automatisées jusqu’à la sortie tout au bout du petit paquet de Fimo Pro de 85 g était véritablement passionnant tant pour moi, ( petite fille dans l’atelier du Père Noël ) que pour les artistes ( j’ai bien cru qu’on allait perdre la grande spécialiste de la couleur Maggie Maggio dans la salle des pigments purs ! ) que pour mon ingé méca de mari ! Je n’ai, bien sûr, aucune photo à vous montrer de cette extraordinaire visite et vous le comprenez. Après la pâte polymère, nous avons pu suivre la fabrication des crayons de papiers, vous savez, les fameux jaunes et noirs à rayures et je dois bien avouer que c’était tout aussi fascinant. 

Une fois la visite achevée, retour en bus en direction du centre de Nuremberg où nous attendaient des guides pour une petite visite du cœur médiéval de la cité. Je ne sais pas si vous vous en rendez-compte mais à ce moment-là, je crois que j’avais déjà accumulé plus d’heures de concentration en anglais que je n’avais jamais eu à le faire jusque là dans ma vie… et ça n’était que le premier jour. 

Allez, après un petit tour au magasin Staedtler histoire de faire quelques emplettes ( moui… à ce moment-là, je ne savais pas encore que j’allais avoir un mal fou à boucler mes bagages… ) on achève cette ( exténuante ) journée dans une magnifique salle de réception au sein même du siège de Staetdler pour un premier dîner à … 18 h ! Bon, bah ça fait bizarre au début ( nous qui mangeons le plus souvent après le coucher de notre petit chat ) mais finalement, on mange, hein…

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De retour enfin à l’hôtel, nous découvrons que durant notre absence, l’entrée de l’établissement s’est garnie de quatre vitrines à l’intérieur desquelles nous pouvons contempler le travail des quatre artistes qui assureront les workshops à savoir Bettina Welker, Izabela Nowak, Maggie Maggio et Dan Cormier. Dans le coin, la dernière vitrine pose question aux gens qui la contemple alors je m’approche et qu’est-ce que je vois ? Mon petit carré 10 x 10 sous sa vitrine avec quelques créations des concours organisés en Italie et en Espagne. Evidemment, la cruche que je suis n’a pris aucune photo mais croyez-moi sur parole, c’était top classe ! En tout cas, je n’étais pas peu fière ! 

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(photo provenant de ce site)

À minuit passé… la fatigue pris finalement le pas sur toute cette effervescence et j’allai enfin me coucher pour attaquer en forme les ateliers du lendemain. 

Jour 2 

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07h30 : réveil mou… « Mon Dieu que ce lit est confortable… mmmh, où est-ce que je suis, là ?… AU SYMPOSIUM, C’EST VRAI ! C’est le début des ateliers ! «  Boum, je me dépêche tout excitée, je descends fébrilement avec ma valise de matériel prendre un méga p’tit dèj à l’allemande, c’est à dire avec TOUT et je me dirige vers la salle attribuée à notre groupe d’atelier. Je m’installe à une place, ni trop devant, ni trop au fond et je sors ma machine, attendant de voir comment se passent les choses. Un gros carton est posé sur la table, j’entreprends de l’ouvrir et y découvre une importante quantité de paquets de FIMO Professional ainsi que quelques accessoires comme des emporte-pièces, de la Fimo liquide etc… Je ne me pose pas plus de question et je me concentre, mon premier atelier en anglais vient de débuter. 

Premier workshop : Les Boucles d’oreilles de Bettina Welker 

Les craintes que j’éprouvais quant à la compréhension des ateliers en anglais se sont rapidement (partiellement) dissipées pour deux raisons. La première c’est que je ne m’étais même pas imaginée que le « prof » allait nous faire la démonstration en direct pas à pas ( oui ben ne vous moquez pas, je vous avais prévenu que les premiers ateliers que j’ai suivi étaient ceux de la journée de remise de prix au mois de juin et ils duraient 2h !) , et la seconde, c’est que je n’avais qu’une seule autre française dans mon groupe mais pas n’importe qui, Christine Dumont ! Muhaha, comme interprète personnelle, ça envoie, hein ? 

Allez, je me concentre, je suis toutes les étapes très bien, je fais les plus beaux dégradés de ma vie, je suis studieuse comme jamais et les quatre heures de cet atelier filent comme le vent. Il est temps de retrouver les autres pour une photo de groupe avant de poursuivre : 

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(photo provenant de ce site)

Elle vous plait, cette photo ? Ben j’espère ! Parce qu’elle m’a fait perdre la notion du temps et tandis que je posais en plein milieu avec un grand sourire niais il s’est passé exactement ce que vous imaginez… mes boucles ont brûlé dans le four… 

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Moui, parce qu’en fait, moi, le marron, c’est pas vraiment mon truc… c’était turquoise et violet, à l’origine… C’est dommage parce que j’avais réussi à les terminer : 

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Mais j’ai du avoir une bonne inspiration puisque juste avant la photo, j’en avais commencé une seconde paire : 

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On était sensé voir un dégradé complet qui passe d’une oreille à l’autre en partant du vert pomme pour arriver au violet mais j’ai du mettre trop d’épaisseur de la cane translucide… En tout cas j’ai poncé mes boucles comme jamais ! Même les brûlées brillent de mille feux  ! ( En même temps… ça se tient. Hi hi )

Ah oui, au fait… Il m’a fallu 4 heures et 3 confirmations de personnes différentes pour admettre que l’intégralité de ce que contient cette boîte en carton était pour moi et mes fébriles petites mains : 

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(oui oui, il y a quatre pains de Fimo pro dans chacune des petites boîtes !)

Pause déjeuner (express) et retour en salle pour le second atelier de la journée : 

Deuxième workshop : Le Bracelet magique d’Izabella Nowak

De la patience, de la régularité et de la délicatesse. Ce sont les trois qualités qui permettent de réaliser ce bracelet qui demande peu de connaissances en pâte polymère mais qui tient tout son secret à son astucieux montage, croisement entre une technique de tressage maya et les bijoux papier : 

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La première journée d’atelier en anglais s’achève et tout le monde se retrouve pour aller dîner dans un restaurant qu’on aurait cru alsacien. Je me précipite ( j’avoue ) vers mes deux acolytes françaises, Florence Babando et Béatrice Picq( j’avais cherché les voix françaises le tout premier matin et j’ai été plus qu’heureuse de les rencontrer !!! ) et avec mon mari ( Ben oui, vous aviez oublié qu’il était là ? C’est parce qu’il travaille depuis sa chambre d’hôtel mais ne vous inquiétez pas, on le verra quand même. ) nous avons donc passé la deuxième soirée anglaise en Allemagne. 

Retour à l’hôtel – vite vite on essaie de prendre une photo et de publier quelque chose sur FaceBook parce qu’on a promis de faire partager un peu les événements de cette semaine… vite vite…. la connection est leeeeeeeeente… vite viiite je veux aller au dodoooooo…. zzzzzzzzzzzzzzzzzz…….

Jour 3 : 50 nuances de vert ! (ou presque)

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6h30 : Aïe… J’ai les yeux qui piquent… aujourd’hui les ateliers commencent une heure plus tôt car ce soir, c’est soirée de gala et on aura bien besoin d’une petite heure en fin de journée pour prendre une douche et se transformer en princesse Fimo. 

Je l’ai déjà formulé sur Facebook le jour même de cet atelier mais celles et ceux qui pensent maîtriser leur approche de la couleur n’ont jamais vu la grande Maggie Maggio en action ! 

Troisième Workshop : Les Bracelets sauvages de Maggie Maggio !

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Les quatre premières heures de la journée ont été intégralement consacrées à la réalisation de 42 nuances de verts qui ne sont qu’une partie des verts à obtenir à partir de la Fimo profesionnal !!! ( ça calme, hein ? ). J’ai été énormément frustrée de cette matinée et ce pour une bonne raison : Je suis complètement fascinée par la couleur, par LES couleurs, par leur alchimie, leurs effets, leurs rendus, leur magie, c’est d’ailleurs ça qui m’a donné envie de patouiller au tout début : jouer avec des couleurs dans mes mains ! Et là, je me retrouve en face d’une conférencière internationale qui m’explique son approche et ses théorie sur le sujet et… je ne pige pas un broc ! J’avoue, mon niveau d’anglais est encore plus lamentable que je l’imaginais et c’est une des choses sur lesquelles il va falloir que je travaille dur à l’avenir… Bref, après des heures de frustration langagière, le moment est venu de réaliser le projet de Maggie Maggio : deux bracelets reptiliens aux verts changeants… Et bien mes zamis, je savais que je n’étais absolument pas douée pour le modelage et cela se confirme complètement. J’ai bien failli envoyer valser les heures de boulot à travers la pièce tant je suis gauche à modeler quoique ce soit ! Faites-moi faire des canes, de la géométrie et du ponçage mais le modelage demeurera un mystère pour moi ! 

Enfin… je vous montre tout de même ( n’hésitez pas à aller jeter un œil sur le travail de Maggie Maggio pour voir à quoi ressemble SES bracelets… je n’ai pas le cœur de mettre sa photo ici… ) : 

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À eux deux, les bracelets utilisent le dégradé complet. 

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Je le préfère comme ça mais ça risque d’être plus difficile à porter… 

Ah oui, j’oubliais…  Durant la matinée de cette troisième journée, j’ai vécu, au détail près, une situation qui m’angoissait et qui, selon mon adorable petit mari était « absolument improbable ! Arrête de flipper, Marie, ça va se passer tout seul ! » Je fais bien sûr référence à mon incapacité à communiquer en anglais… C’était déjà difficile le premier jour d’expliquer qui j’étais et d’où je venais ( surtout quand on n’habite ni à Paris ni à Lyon ni à Marseille mais là où il n’y a que des vaches et des vignes… je n’ai tenté les mimes qu’une seule fois, je vous rassure ) mais mon véritable moment de solitude s’est produit tandis que j’étais concentrée ( à mort ! ) sur mes mélanges précis de verts afin de confectionner mon nuancier et que Maggie Maggio déambulait entre les rangs tout en parlant. Ça n’est qu’après que j’ai compris sa question… juste après en fait, au moment où une vingtaine de participants a pointé son doigt sur moi en disant un grand « HER ! » ! Et oui, la question était quelque chose du style « Est-ce que quelqu’un parmi vous a des difficultés à comprendre tout ce que j’explique en anglais ? »… Bon, j’exagère peut-être un poil sur le nombre de doigts impliqués mais je vous jure que c’était vraiment très gênant d’être la seule. Le bon côté c’est que Maggie Maggio m’a assuré qu’il ne fallait pas que j’hésite à aller voir Christine Dumont… « yes, I know, thank you… she helps me for two days… » pfff ok, bon, ça… c’est fait… arrête de rougir et repars dans le vert. 

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Enfin… la journée s’acheva et la soirée commença ! 

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J’ai réalisé deux exploits en préparant cette soirée. Le premier est que je suis parvenue à rentrer dans la robe que ma mère m’avait cousue il y a une douzaine d’années et que j’avais porté à la remise de diplôme de Ben ! ( En revanche, elle limite un peu la quantité de nourriture qu’on peut ingurgiter… ) Le second c’est que je n’avais qu’un peu moins de deux heures pour me confectionner une parure assortie à la dite robe avant de boucler mes bagages : 

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Et c’est parti pour le show ! 

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Elle est pas belle la french team ? ! ( ah ah, c’est quasiment la seule chose que j’ai écrite en anglais dans cet article, un comble ! )

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La soirée s’est déroulée dans un immense bâtiment loué pour l’occasion et qui abritait quelques collections privées. Oh rien de très encombrant non, juste une collection de voitures… 

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…et de motos. ( si si tout là-haut, elles font le tour de l’espace de réception ! )

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Bref, jolies tables ( avec centres de tables en vraies fleurs, s’il vous plait ), scène avec groupe de musique, voiles tendus avec le logo qui tourne et tout :

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Et quelque chose qui m’intrigue tout au fond et qui, visiblement rend Ben aussi perplexe que moi : 

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Vous savez ce que c’est ? C’est une oeuvre du génial et complètement fou Georg Dinkel et c’est… sa TV ! ( le boitier en dessous de l’écran accueille la box et le socle, les télécommandes ) J’en vois qui se posent la question alors je vous réponds tout de suite, OUI, pour ceux qui, comme moi ne connaissaient pas le personnage, c’est une réalisation en pâte polymère !!! Tandis que j’ouvrais des billes comme des boules de pétanque ( je sais que c’est impossible mais rien que l’image cartoon me fait hurler de rire ), Mr Georg s’approche de moi et m’explique en toute simplicité : « I didn’t want just a black screen, you know… » ah bon, d’accord… pas de problème monsieur… je ne sais même pas comment vous parvenez à faire ça mais effectivement, c’est un peu plus original qu’un simple écran noir. J’adore ! 

Dîner brillamment orchestré par notre parfait duo Nils et Susanne ( qui a d’ailleurs splendidement rythmé toute la semaine …et dont je ne retrouve plus des noms, j’en suis toute désolée, ce sont juste des pointures Staedtler… ), tout ça tout ça… musique, tout ça tout ça… feux d’artifice tout ça tout ça ( Rôôô comment elle se la joue blasée, la fille ! ) et retour en salle pour la présentation des deux associations dans lesquelles Staedtler s’est investit, un centre pédiatrique américain ( Center for Pediatric Therapies in the USA) ainsi qu’une association de femmes népalaises. (Samunnat Community in Nepal ). Moments émotions… 

Mais au fait, qu’est-ce que c’est que ce gros cube blanc en plein milieu de la salle et en face de la scène depuis le début ? 

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C’est… rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ( non je n’ai pas quelque chose de coincé dans la gorge, c’est un roulement de tambour ! ) le GLOBE des 50 ans, bien entendu ! Dévoilé en toute modestie avec grande musique de ciné, extinction des lumières, brouillard énigmatique, éclairs rouges et autres effets spéciaux ! 

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J’étais toute déçue que le mien ne s’y trouve pas… en même temps, il était sous une vitrine dans le hall de l’hôtel… mais c’était sans compter la fabuleuse organisation de l’équipe allemande Staedtler et le regard aiguisé de Florence Babando qui le repéra rapidement pour mon plus grand bonheur ! 

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Bon d’accord, il est un peu coincé mais il a le mérite d’y être et j’en suis vraiment contente. L’équipe Staedtler a finalement décidé de conserver ce méga globe constitué d’environ 660 carrés de 10 cm sur 10 de pâte Fimo envoyés du monde entier dans le hall de l’entreprise et je les comprends. ( Retrouvez le petit film Staedtler ici)

La soirée s’est donc poursuivie en musique et en photos puisqu’un endroit un peu à l’écart y était dédié et permettait de garder une trace des rencontres ou/et des retrouvailles qui se sont faites durant le gala. Pour ma part, j’ai été plus qu’enchantée de retrouver Delphine Roth ( la dirigeante de Graine Créative ) ainsi qu’une responsable Staedtler avec qui j’ai sympathisée et dont je ne parviens pas à retrouver le nom, même sur internet ( Je voudrais retrouver son contact, donc si quelqu’un peut m’aider, je suis preneuse ! )  toutes deux rencontrées lors de la remise des prix du concours à Paris le 7 juin. 

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Ah oui au fait, j’allais oublier le détail qui tue : 

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Vers 1h ou 2h du matin, nous sommes rentrés à l’hôtel histoire de dormir quelques heures avant d’affronter la dernière journée d’atelier !

Jour 4 : La Précision dans toute sa splendeur. 

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Quatrième (et dernier) workshop : Le pendentif design de Dan Cormier ! 

Ouh lààààààààààààà… les paupières sont louuuuurdes le matin du dernier jour. Pourtant, pas le temps de rechigner car c’est le jour d’un atelier que j’attendais tout particulièrement, celui de Dan Cormier et de son fascinant perfectionnisme. Nous sommes samedi et Ben choisit donc de s’essayer ( quand même ! ) à la pâte Fimo en s’attaquant à ce workshop à côté de moi. La preuve en images : 

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Pas mal, hein ? pour une première patouille ! 

J’avais trouvé fascinant de voir Maggie Maggio manipuler les couleurs mais il était hypnotisant d’observer Dan Cormier procéder à la réalisation de son bijou avec autant de minutie, d’anticipation et de réflexion de chaque geste. On sent vraiment l’approche design de l’objet. 

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Mes blocs  : 

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Et les pendentifs achevés à la maison : 

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Pour ma part, c’était vraiment une belle rencontre ! 

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Et voilà, la journée touchait à sa fin et le symposium avec… 

Un dernier moment de partage fut organisé pour remettre à chaque participant son certificat de participation au symposium et les prendre en photo avec. ( Retour aux photos scolaires… vous savez, celles où on pose très « adroitement » et durant lesquelles on se mord les doigts d’avoir oublié, en s’habillant ce matin, que c’était justement LE jour de la photo…) Même Ben en a eu un ! Au grand dam de Christine Dumont ( parfaitement d’accord, non mais ! De nos jours on donne vraiment des diplômes à n’importe qui ! )

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Le dernier challenge à relever fut de parvenir à faire rentrer le contenu du carton d’atelier et les cadeaux Staedtler dans notre valise.

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(C’est la place qu’occupait le matériel Staedtler ramené une fois les vêtements enlevés… Noté l’indice échelle de mon pied en 40 !)

Et voilà… cet article touche lui aussi à sa fin. 

Quatre jours, quatre artiste, environ 75 participants et 26 heures d’ateliers réparties sur 3 journées…

C’était une incroyable expérience qui m’a permis de considérer mon propre travail d’une manière différente. J’y ai rencontré des personnalités très diverses ainsi que des multiples approches de la matière et je pense sérieusement que ces quelques jours me feront gagner au moins une voire deux années de réflexions personnelles sur certaines questions précises. 

Les quatre artistes intervenants m’ont chacun intéressée à leur façon et m’ont permis de comprendre que dans ce domaine, il existe autant de façon de travailler ce matériau qu’il existe de créateurs et ça, c’était sans doute la plus belle découverte de ce symposium.

J’ai donc envie de remercier très très chaleureusement Delphine Roth et toute l’équipe de Graine Créative qui a mis en place ce concours à l’occasion des 50 ans de Fimo ( et tous ceux qui ont voté pour ma pièce, bien entendu ! ) car c’était un véritable bonheur pour moi que de participer à cet événement !!! 

Et pour ne pas terminer ce texte sur un ton trop sérieux ( ça ne me ressemblerait pas ! ) voici quelques réflexions personnelle que je partage avec vous : 

ÊTRE UN BOULET, C’EST : 

  • Participer au 5ème Symposium Fimo, amener une valise de matériels demandés pour les ateliers et oublier l’intégralité de ses lames… ( oui… je me suis bien gardée de vous en faire part durant l’article de celle-là… d’ailleurs, un grand merci à Ariane Freisleben ! )
  • Répondre 3 fois de suite « no » à la question « Are you french ? » parce qu’on a compris « Have you friends who… » ( en l’occurrence, la question concernait le naturisme apparemment typiquement français… je trouvais plus prudent de rester sur le « no »… et à ma décharge, il y avait vraiment beaucoup de bruit !!! )
  • Croire naïvement, à 15h, que ce qui se trouve à côté de la cafetière sont des minis croissants nature alors qu’il s’agit de jambon et de fromage enroulés dans une pâte feuilletée. ( Et ben avec le café, c’est pas ce qu’on fait de mieux… )
  • Préparer sa valise tellement vite qu’on manque de vêtements et qu’on oblige son mari à faire de la lessive dans la chambre d’hôtel pendant qu’on patouille en bas ! 
  • … Et d’autres encore mais je tiens à ne pas vous présenter une image TROP affligeante de moi tout de même… 

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Notes personnelles à garder en mémoire pour une prochaine manifestation de ce type :

  • Préparer son sac de matériel AVANT la veille du départ.
  • Travailler son anglais de manière un peu plus constructive qu’en regardant des séries tv en vost…
  • Prendre des valises plus grandes !
  • Ne pas hésiter à bombarder sa carte de visite et à en pêcher un maximum. 
  • Se détendre, bon sang ! 

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Ça y est, vous êtes arrivés au bout ! Félicitations et merci à vous de m’avoir lue jusqu’ici ! 

Prenez soin de vous et à très bientôt ! 

Marie-Charlotte

fin

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Bonjour chers Vous !

Me voici enfin de retour ! 

Croire ne serait-ce qu’une seconde qu’on va assurer tranquillement sa publication hebdomadaire tandis qu’on part en congés durant presque trois semaines (et c’est en toute humilité que je me fais cette réflexion) est une pure utopie. « Utopie » est sans un doute un peu fort… « illusoire » est largement plus approprié.

Ma capacité à procrastiner, déjà largement développée chez moi, s’est quelque peu aggravée lorsque je contemplais les glaciers des Alpes puis s’est carrément imposée tandis que je me frottais au soleil du sud.

Pourtant, du travail, j’en avais emmené avec moi sur la route des vacances. Ma petite perceuse, son flexible, ses fraises et ses forêts voyageaient sagement entre un bon nombre de perles brutes en vrac et un paquet de papier de carrossier. J’ai percé des fleurs et des tranche de canes le premier jour, poncé des perles creuses le second (quoi de plus approprié que de poncer des perles creuses en plein air à 2000 mètres d’altitude ?) et puis… ma route a pris la direction du sud, la petite voix qui me disait de rédiger un billet estival s’est fait de plus en plus discrète et ma motivation a finit par s’envoler avec le fou mistral. 

Pas d’article depuis un mois donc… je ne suis même pas sûre d’avoir traversé un tel désert de publication auparavant.

Entre les inscriptions des marchés de fin d’été et d’automne à finaliser, la fabrication des pièces à accélérer pour que mon stand ne soit pas ridicule et les bagages à boucler (affaires de neige (oui, quand on fait de l’astro, là-haut, on est en combinaison de ski…), affaires de chaud (et tout le bazar nécessaire au confort à un enfant de deux ans), j’ai seulement pris le temps de mettre en ligne les thématiques des trois journées à l’ateliers avant de grimper me coincer dans le peu de place qu’il restait dans la voiture. (Ne croyez pas que je me cherche des excuses… bon, si, d’accord, c’est un fait flagrant et j’en suis d’ailleurs un peu honteuse…) 

Je n’ai rien écrit ici depuis un mois tout rond tout pile mais je ne me suis pas arrêtée de travailler pour autant ! 

Le bon côté de cette absence c’est que j’ai des choses à vous montrer aujourd’hui.

Commençons par une commande de pendentifs assortis à des tenues précises toutes en bleus. Le motif ci-dessous est directement inspiré du dessin du tissu en question :

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J’aime beaucoup ce montage épuré de pétales simples. Je crois que je vais garder et développer l’idée. 

Depuis le mois de mai, j’ai monté mon stand sur 11 journées de marché et qui dit marché dit démonstrations de canes, puis fabrications pour le marché suivant… puis re-démonstrations de canes etc… 

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Voici donc les petites élevées au plein air du mois de juillet : 

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Les manipulations publiques de la pâte polymère suscitent toujours autant l’intérêt du public présent. Il suffit que je choisisse une couleur et que j’actionne la manivelle de ma machine à pâte pour voir des curieux approcher de mon stand. Après avoir salué les premiers arrivés, je déroule mes explications le plus souvent la tête baissée durant un bon moment, concentrée sur mes réductions et mes assemblages, consciente que l’attention des gens présents sur un marché (aussi créatif soit-il) ne peut pas excéder beaucoup plus d’une demi-heure. Lorsque je me redresse enfin, c’est pour constater avec un plaisir toujours surpris que le nombre de spectateurs a considérablement augmenté. Des femmes de tout âge, passionnées de création en générale ou amatrices de bijoux et de couleurs ; des hommes, intrigués par la technique et hypnotisés par les enchaînements géométriques de la naissance d’une cane kaléidoscope et bien sûr, les enfants, subjugués par ces magiques manipulations qui transforment quelques boules de pâte un peu bizarre en un très très zoli dessin. 

Durant un marché du mois de juillet, tandis que je me prêtais de nouveau à cet exercice public, j’avais, en spectatrice attentive une toute petite fille de 3 ans, peut-être 4 à peine. Totalement fascinée et d’un sérieux absolu, elle ne quitta pas mes mains des yeux une seconde et, une fois la démonstration terminée, rechigna un moment à suivre sa maman pour aller vers un autre stand. Je jetai un regard attendri à cette petite minette et retournai à mon farfouillage. Une vingtaine de minutes plus tard, tandis que je prenais mon temps pour choisir les prochaines couleurs à exploiter, un petit bruit sur ma gauche attira mon attention « clip clap, clip clap ». C’était le son des petits souliers de la fillette qui avait fauché compagnie à sa mère (qui la suivait de loin) et qui revenait en courant vers mon stand. Intriguée, je la regardai, m’attendant à une requête, une question ou que sais-je encore mais non… La petite poupée attrapa une de mes cartes de visite, me lança un « méci » et repartit calmement, cette fois, en serrant le petit morceau de bristol de ses deux mains devant l’air éberlué des gens présents. La maman arriva à sa hauteur et considèra sa fille : « Ça y est, tu as sa carte, on peut y aller, maintenant ? – Oui, c’est bon. » Ce jour là, j’ai rencontré ma plus jeune admiratrice ! 

Laissez-moi à présent vous présenter les pièces que j’ai fabriquées entre deux démontages de stand : Du torque, des perles creuses, un peu de patchwork et des bracelets breloques… les classiques de La Perle Rouge, quoi (il ne manque que les asymétriques). 

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Et oui, ce sont des colliers breloques ! J’en avais fait quelques uns au tout début et puis j’ai oublié…

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Des colliers boules ! C’est suffisamment rare chez moi pour que je le souligne. 

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Le marché du mois d’Août à vu naître ces trois canes là : (encore inexploitées)

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Oui, du multicolore… je n’ai absolument aucune idée de la façon dont je vais les utiliser… 

Le week end dernier, je me trouvais à Gevingey (toujours dans le Jura, bien sûr) au festival « Chahut au château » qui s’est révélé être une magnifique découverte pour moi. J’en ai donc ramené 3 nouvelles canes à exploiter AVANT qu’elles ne sèchent (sans commentaire… vous verrez ça dans un prochain article… grrr…)

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Il va falloir que je me calme un peu parce que j’ai une fâcheuse tendeuse à augmenter la taille de mes canes au fur et à mesure de mes marchés…

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Et voilà… J’arrive au terme de cet article. J’ai longuement hésité à savoir si je devais le voir comme un article de retour de vacances ou bien un article de rentrée et j’en suis arrivée à la conclusion que je n’en avais aucune idée… ça n’est pas mon genre d’être nostalgique des semaines à peines passées ni non plus d’être anxieuse face au mois de septembre et des nouveautés qu’il apporte dans son cartable. Je vous laisse donc le soin de l’appréhender comme bon vous semble. 

Je ne serai pas en mesure de publier la semaine prochaine parce que… JE SERAI PARTIE À NUREMBERG au SYMPOSIUM FIMO !!!!!! 

  En revanche, évidemment, attendez-vous à un article fleuve lorsque j’en serai revenue !

Pour l’instant, je suis tiraillée entre l’excitation la plus totale, l’angoisse de ne pas piger un broc des ateliers en anglais et l’amertume de laisser mon petit chat pour la semaine… Ce qui est sûre, c’est qu’il y aura des choses à en dire et que je vous ferai suivre cette aventure et ses rencontres autant que possible. D’ailleurs, n’hésitez pas à consulter la page FB durant la semaine prochaine, faute d’article ici, je partagerai avec vous quelques moments du symposium. 

Oups, j’oubliais de vous dire que vous pouvez retrouver un de mes tutoriels dans l’édition papier du mois de septembre du magazine « Créative » : 

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Et que les locaux pourront me retrouver tout le week end au festival des arts créatifs d’Arbois .

Allez, prenez soin de vous et à très bientôt !!! 

MC

Bonjour tout le monde ! 

Je suis navrée pour celles et ceux qui attendaient leur jupitérienne lecture récréative matinale mais j’avais pris un chouïa de retard dans mon traitement photo car j’étais occupée à vous concocter un petit tutoriel ! Celui-ci m’a été demandé par plusieurs d’entre vous alors le voilà, tout frais tout neuf, au couleurs de l’été. C’est mon petit cadeau pour fêter dignement le début des vacances. (Je sais bien que tout le monde… (loin de là !) n’est pas en vacance mais pour ma part, j’ai décidé qu’à partir du moment où le soleil réchauffait mon jardin plus de 2 jours consécutifs il se répandait dans ma maison un véritable parfum de vacances !) 

Comme d’habitude à chaque article tutoriel, ne nous perdons dans mes habituelles tergiversations et rentrons tout de suite dans le vif du sujet. 

Je vous présente le TUTORIEL COMPLET pour réaliser un collier aux PERLES CREUSES : 

Matériel requis :

  • Machine à pâte
  • Pâtes des couleurs de votre choix. (Ici : turquoise, turquoise clair, vert pomme (une pointe de vert tropical dans beaucoup de jaune), vert pomme clair et blanc)
  • Une lame
  • Un outil de lissage
  • Deux emporte-pièces ronds : un de la taille finale de vos perles et un autre un peu plus grand.
  • Du papier sulfurisé
  • Un rouleau
  • De quoi percer (avant ou après la cuisson)
  • Du matériel de ponçage ou de vernissage (papier de carrossier, touret, vernis…)
  • Du matériel de montage (pinces rondes et pince coupante, fil câblé, 2 anneaux, deux perles cache-nœud, une chaîne, un fermoir, des perles intercalaires de votre choix).

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Réalisation du dégradé et de la cane à motif 

Photos 1 et 2 : Après avoir choisi vos couleurs, réalisez une plaque dégradée (si un voisinage de couleurs vous semble risqué, intercalez du blanc entre les deux). Préparez autant de colombins que vous voulez de couleurs dans votre plaque dégradée, soudez-les et aplatissez-les grossièrement au rouleau pour les faire passer dans la machine à pâte dans le sens des rayures au plus gros réglage.

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Photos 3, 4, 5 et 6 : Réalisez votre dégradé habituel en pliant la plaque rayée en deux et en repassant (le pli toujours en premier) votre pâte toujours au même réglage au moins une 15aine de fois. 

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Photos 7, 8 et 9 : Réservez un bon tiers de votre plaque et passez-la dans la machine à un réglage fin (n°2 sur mon imperia) et roulez la bande obtenue sur elle-même. Passez le grand morceau de plaque qui reste au réglage intermédiaire n°4 dans le sens des rayures pour ne pas élargir le dégradé.

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Photos 10 et 11 : Cerclez la cane dégradée d’une fine épaisseur de noir (n°1 ou 2) et d’une plaque plus épaisse de blanc (n°4). Étirez cette cane cible jusqu’à en couper 4 tronçons égaux. 

Photos 12 et 13 : Assemblez-les comme sur la photo 12 et formez des côtés en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée.

Photo 14 : Étirez de nouveau cette cane et répétez l’opération. Allez placez votre cane au frigo sur un petit morceau de papier sulfurisé avant de continuer. 

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Réalisation des perles bombées

Vous avez besoin de deux emporte-pièces. Le premier doit être de la taille de vos perles et le second plus grand.

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Photos 15, 16, 17 et 18 : Utilisez le plus GROS emporte-pièce pour découper un disque dans la plaque dégradée. Placez-le ensuite du côté tranchant du plus petit emporte-pièce et faites-le rentrer dans le cercle afin de constituer un dôme en tapotant doucement pour ne pas déchirer la pâte. 

Photos 19, 20, 21 et 22 : Lorsque le bombage vous convient, placez le tout sur une plaque de la même épaisseur (n°4) que la plaque dégradée et découpez enfin votre demi-sphère. Si vous ne parvenez pas à l’extraire, soufflez d’un coup sur la partie bombée et recueillez la perle.

Photos 23, 24 et 25 : Pour réaliser des perles à motifs, préparez une plaque très fine (n°2 ou 1 si possible) et déposez vos tranches de cane très finement découpées à la lame les unes à côté des autres.

La pâte refroidie par son séjour au frigo se tranche plus facilement et par conséquent, le motif se déforme moins. Pour une jolie plaque, veillez à ce que vos tranches de canes aient toutes la même épaisseur.

Lissez le tout à l’aide d’un outil de lissage et d’un rouleau à travers un morceau de papier sulfurisé propre.

Veillez à décoller régulièrement votre plaque du plan de travail durant son lissage. 

Procédez de la même façon que pour les perles dégradées.

 

Vous pouvez vous préparer quelques perles intermédiaires pour votre montage. Ici, j’ai découpé des petits disques de fine épaisseur à l’emporte-pièce.

J’ai percé mes petits disques au cure-dent AVANT la cuisson. Cela permet d’économiser du temps (et des morceaux de doigts) au moment du perçage et c’est possible car mes perles seront montées sur un fil câblé de petit diamètre. 

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Après la cuisson 

Photos 26 et 27 : Marquez l’emplacement du perçage en prenant garde de vous situer sur la coque et non sur le fond (ici en bleu). Veillez également à percer votre perle en anticipant le trajet du fil de montage. Le fil câblé utilisé pour ce collier étant souple, vous risquez d’avoir du mal à le faire ressortir de votre perle si vous trous ne sont pas bien orientés. Bref, il risque de vous donner du fil à retordre (hi hi !)

Si vous souhaitez percer des trous dans la coque, utilisez des petites meules.

Après l’étape du perçage, accédez à la finition de votre choix. Pour ma part, j’ai poncé les perles au papier de carrossier du grain 400 au 1200 puis j’ai achevé leur lustrage au touret.

Si vous lustrez vos perles trouées au touret, prenez garde à ne pas déformer les trous réalisés avec les petites meules.

 Réalisez votre montage sur du fil câblé que vous terminerez à chaque extrémité par une perle cache-nœud à laquelle vous pourrez accrocher anneau, chaîne et fermoir. 

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Et voilà, un collier vitaminé plein de douceur estivale et extrêmement léger.

À vous ! 

Amusez-vous bien et à bientôt ! 

MC