Un grand bonjour chers Vous !
C’est fini, terminé, bouclé, on ne m’y reprendra plus ! N’ayez crainte et rabaissez vos sourcils étonnamment levés, je fais seulement référence à mes maintes promesses de ponctualité… Oui, c’est décidé, j’arrête. Je dirais bien « demain » mais je publie aujourd’hui, alors… quoique… entre le moment où je commence à pianoter sur mon clavier et celui de votre lecture, il se sera bien passé un « demain »… Pfff, je me donnerais presque moi-même mal à la tête, parfois ! ( Seulement parfois ? ) Disons qu’à partir de dorénavant du jour d’aujourd’hui jusqu’à un tantôt arbitrairement choisi je me laisse une fenêtre de publication qui s’étend du mercredi soir au vendredi midi ! ( Vous ne saviez pas qu’on pouvait faire autant d’erreurs de temps en une seule phrase, hein ? C’est ça, le talent !)
Certes, j’en entends d’ici s’inspirer de Gad Elmaleh et me souffler que cette tranche de publication s’apparente plus à une baie-vitrée qu’à une fenêtre mais je me trouve dans l’obligation de reconnaître mon actuelle inaptitude à gérer l’emploi du temps que je tends à m’imposer sur le papier.
Bon, les excuses désormais systématiques, c’est fait pour cette fois, poursuivons.
L’atelier de la semaine passée fut une journée bien remplie ! Aussi remplie que mon espace de travail, comme vous pouvez le constater : ( Oui, cette fois, j’ai pensé à prendre des photos ! )
Ma fidélité « approximative » à respecter mes « to do lists » ou mon emploi du temps se retrouve au sein même du déroulement de mes journées de création. Sur le papier nous étions sensées réaliser une parure pendentif et boucles d’oreilles à partir d’une cane mosaïque. Et bien de boucles… aucune ! De mosaïque… point ! et de pendentif… deux sur sept ! Ben voui, c’est ça aussi, la création en groupe, on propose un projet et puis on discute, et puis on bifurque et puis on se dit qu’autre chose serait peut-être plus intéressant à réaliser pour les filles… Enfin… j’avoue n’avoir pas été très motivée par la réalisation de la cane qui datait de quelques temps et avoir improvisé une cane en démonstration…
Bref, voici donc les créations des filles qui n’ont pas chômé durant toute la journée :
Pas mal, hein ?
Sans transition, prenons un instant pour causer un peu « météo ». ( Mmmh, quel alléchant sujet en perspective ! ) Alors d’accord, je suis tout à fait au courant que nous sommes dorénavant en automne. J’avais déjà eu de gros soupçons à l’apparition des noisettes et des champignons mais cela s’est confirmé en constatant le niveau de précipitation de ces derniers jours. ( Euh, sinon, Marie, il y a un truc qui peut aider aussi, c’est la date de l’équinoxe d’automne… au mois de septembre… – Oui nan mais d’accord, mais on a le droit d’avoir un été indien, non ? – Ben… oui mais là, on est presque en novembre, tout de même… – Rôôô, qu’est-ce que tu peux être rabat-joie quand tu t’y mets ! ) BREF ! J’ai omis d’anticiper cette sombre saison ( en luminosité, j’entends, parce que sinon, moi, je les aimes toutes ! ) et de me fabriquer une caisse à lumière comme je l’appelle ; la dernière en ma possession ayant malencontreusement rendu l’âme lors du précédent déménagement. Je me trouvai donc fort dépourvue lorsque les nuages mouillés furent venus. Et je fus obligée d’improviser sur mon sol gris carrelé. ( Sans compter que je n’ai TOUJOURS pas fait réparer mon appareil depuis sa chute ! D’ailleurs, à ce sujet, les paris quant au temps que cela me prendra sont ouverts. )
Voici donc quelques utilisations des canes vertes et turquoises ( oh là là, dis donc, c’est drôlement original, ça ! ) qui sont, il me semble, les dernières réalisées sur mon stand.
Étant donné la complexité de la cane, j’ai choisi de réaliser un torque le plus simple possible. Avec tout de même ses pitites boucles !
Puis j’ai préparé des tranches fines que j’ai poncées… poncées… pour être montées en sautoir sur une chaîne en argent :
Pas très facile à contempler… je l’avoue sans détour… déjà que je suis une quiche pour photographier les sautoirs mais alors sans lumière avec un appareil flou ! Je vous laisse imaginer la crise de nerfs que cela a provoqué : moi, à quat’pattes et dans des positions incroyables pour effacer le reflet des pièces (flash oblige) mais faire en sorte que tout tienne dans le cadre, grrr…
Bref, j’ai continué avec la cane-soeur :
J’ai eu ensuite envie de réaliser un torque inversé, j’entends par là qu’habituellement, je les ajoure avec des trous circulaires et bien cette fois, je les ai comblé avec des bosses. Le principe est vraiment sympa en revanche, j’ai commis la grosse erreur de commencer à tester avec une plaque à « rayures » dégradées ce qui, comme tous les dégradés, est très complexes à poncer si on veut conserver la fluidité du fondu de couleurs. Donc le résultat n’est pas à la hauteur de mes attentes mais néanmoins très motivant à réitérer :
Et enfin pour terminer, voici un autre échec. ( Oui, aujourd’hui, on ne peut pas dire que je vous présente le top de mon travail, je l’avoue ). Je voulais reprendre le principe de mes perles creuses ( dont j’ai publié le tutoriel ici cet été ) mais en plus gros et en utilisant un fond à motif ( Je suis toujours à la recherche d’idées originales pour exploiter les multiples canes qui s’entassent sur mon plan de travail. ) Le principe me plait mais encore une fois, le rendu est compliqué. J’ai donc décidé de refaire un essai mais en modifiant l’ordre de création. J’ai, ici, percé mes dômes après la cuisson comme je le faisais pour mes perles creuses et ça n’est vraiment pas l’idéal et ce, pour de multiples raisons. En attendant d’achever les pièces du second essai je vous montre la parure prototype bancale :
Je n’ai même pas eu le cœur de monter le pendentif…
Voilà. Je vous laisse ici et je m’en retourne à mes essais.
Passez un excellent et très long week end !
Profitez-en pour…. ben faire… ce que vous avez envie de faire, en fait… ( ben oui, je ne vais tout de même pas commencer à vous dire quoi faire de vos journées ! ) et prenez soin de vous.
À très bientôt ( je joue sur le suspense ! )
Bises
MC