Bonjour Vous !
Et oui, nous sommes un vendredi et vous n’avez pas lu de bafouille rédigée de ma part depuis plus de deux semaines… ah là là… mais où va-t-on ? Ben… à vrai dire, je ne sais pas exactement.
Est-ce à cause de la panique nationale du weekend dernier ? De la météo soudainement réfractaire à toute douceur ? Ou bien de l’énergie que je dépense à faire comme si tout cela ne me touchait pas ? Je ne sais pas,mais mon bébé semble éprouver le même désir de râler haut et fort que sa maman et cherche à pointer l’élégant bout de son museau un peu trop en avance à mon goût. C’est donc depuis un lit que je tapote à présent cet article sur mon clavier et que je vous annonce que le temps des patouilles est à présent mis entre parenthèses pour une durée indéterminée.
Cet arrêt précoce me laisse la première frustrée, soyez-en convaincus mais il me reste encore des quantités de choses à vous raconter à propos de notre fabuleux matériau et de l’univers de la création qui tourne autour. Je suis déjà en train de préparer une série de sujets qui devraient vous amuser durant les mois à venir mais pour l’heure, il me reste quelques pièces fabriquées durant ces deux dernières semaines à vous présenter.
Commençons tout d’abord par la dernière journée d’atelier de La Perle Rouge qui s’est déroulé samedi 22 (ouh… quel nez fin j’ai eu d’annuler celui du mois de mai !). Un comité de fimoteuses restreint pour une agréable journée autour de la cane iris :
Bravo à elles !
Les prochaines journées ne se dérouleront pas avant cet automne.
Les bijoux que je vais à présent vous montrer sont nés (ceux-là en avaient le droit!) après le stage que j’ai suivi avec Olga Nicolas.
Vous connaissez peut-être ma réticence à utiliser des nouveaux matériaux ou des nouvelles techniques qui nécessitent un autre matériel que celui que je possède déjà. Non que je ne trouve pas extrêmement intéressant les multiples possibilités qu’offre la création polymère et les nombreux croisements qu’elle peut faire avec les autres disciplines et ce n’est pas non plus une histoire d’avarice quelconque mais je suis ici obligée de reconnaître un certain manque d’audace de ma part.
Par crainte de m’éparpiller peut-être, ou par peur de ne pas savoir quoi choisir ni comment exploiter intelligemment, je ne saurais dire exactement ce qui me freine mais j’ai toujours ressenti le besoin d’avoir fait un peu le tour de quelque chose avant de passer à la suite. Autant dire que cette approche est piégeuse lorsqu’elle concerne notre magique pâte car prétendre chercher à en faire le tour risque, ironiquement, de nous enfermer.
Et bien après avoir rencontré Olga Nicolas, je sens que je suis en train de me fasciner de plus en plus pour les pigments, ces fameux brushos plus classiquement exploité sur le papier comme dans la pratique du scrapbooking ouvrent à mes yeux et à mes doigts un tout nouveau terrain d’exploration qui me plait au plus haut point. Moi qui ai commencé à travailler la pâte polymère parce que j’aime manipuler les couleurs, je peux, grâce à ces pigments et aux poudres de craies sèches, m’amuser avec les teintes et les fondre en jeux impressionnistes.
Je suis vraiment déçue de ne pas avoir eu la possibilité de réaliser des jolis clichés en extérieur avec une belle lumière car les couleurs et les contrastes ne ressortent absolument pas sur les images que vous allez voir mais comme je n’ai aucune idée du moment où je pourrai refaire des photos, je préfère les publier maintenant. Je compte sur vous pour leur ajouter mentalement le raffinement qui leur fait présentement défaut.
Commençons tout d’abord par une série de boucles à chaînettes.
Lorsque les températures s’adoucissent et que les cous se dévoilent à nouveaux après leurs longs mois blottis sous les écharpes et les foulards, j’ai toujours une envie de fabriquer de longues boucles d’oreilles qui viendraient presque chatouiller le creux de l’épaule.
Cette dernière paire a été réalisée avec le pochoir à spirales d’Olga. Avec ces couleurs bleues et blanches, elles proposent un aspect « porcelaine » qui me plait toujours autant. C’est également le cas pour les suivantes :
Les pièces qui viennent à présent s’inscrivent dans la continuité des boucles pétales que je vous ai présentées dans le dernier article. Toute une série aux différentes couleurs attend d’être poncée mais il faudra désormais s’armer de patience pour la voir achevée.
En attendant, quelques pétales pigmentés :
Je suis particulièrement déçue des photos des deux colliers que je trouvais vraiment très fins mais bon… il faudrait que j’arrête de radoter.
Toutes ces pièces sont d’une incroyable légèreté car chaque pétale est de l’épaisseur la plus fine de ma machine à pâte.
Voilà… je crains que ceci ne soit les derniers bijoux que vous pourrez voir avant un moment. En revanche, comme je vous l’expliquais au début de cet article, il en faudra plus pour me couper la chique alors rendez-vous dans une quinzaine de jours !
D’ici là, ne vous vexez pas si je ne réponds pas aussi promptement à vos commentaires qu’à l’accoutumée mais je ne dispose pas d’une quotidienne connexion internet.
Prenez soin de vous, j’en ferai de même.
à très bientôt !
Marie-Charlotte