Bon… Au moment où je commence à rédiger ce texte, cela fait une semaine que je suis rentrée… il serait temps que je partage avec vous ma fabuleuse expérience du Symposium Fimo de Nuremberg !
Déjà une semaine… chaque jours qui a suivi l’atterrissage de retour je me suis posée la même question : « Par où, diable, vais-je commencer cet article fleuve ? » Et bien après mûre réflexion, je vais finalement entamer mon récit par son début (muhaha… et oui, je suis toujours aussi spirituelle !)
Débutons donc cette narration par un bref rappel de la situation (pour ceux qui ne suivent pas encore mes fimotesques pérégrinations.) Cette année 2016 marque le 50ème anniversaire de la marque FIMO produite par l’entreprise allemande Staedtler. À cette occasion, le distributeur français Graine créative a organisé un concours sur le territoire en offrant des fabuleux premiers prix aux vainqueurs des quatre catégories (enfants, ados, amateurs et experts). J’ai eu l’immense bonheur de remporter la première place de la dernière catégorie ( le jour de mon anniversaire, même que ! ) et donc de gagner deux places pour participer au Symposium Fimo de cette année qui se tenait pour l’occasion à Nuremberg, lieu du siège de l’entreprise.
Embarquant mon interprète de mari (Ben) dans mes valises, me voici donc en route pour l’événement.
Le petit chat est sous bonne garde chez les mamies et les papis, ma valise d’atelier est aussi pleine qu’un cartable neuf une veille de rentrée des classes et mon anglais est toujours aussi approximatif… on peut y aller.
Tandis que je grimpai dans l’avion à Lyon, je m’interrogeais sur ce que j’allais bien pouvoir trouver en arrivant dans cette réunion annuelle de passionnés de tous les continents. J’étais impatiente, impressionnée et d’avance exaltée pourtant, ce fut encore plus incroyable que ce que j’aurais pu anticiper. Tout d’abord, une organisation du TONNERRE ! Durant quatre journées complètes, pas un temps mort ni une fausse note… de la précision allemande de pointe, quoi !
Allez, GO !

Jour 1 : En Visite !
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Lorsque nous étions petits et qu’on se trouvait parfois en vacance avec la famille, une chose était unanimement redoutée : le moment fatidique de l’exclamation parentale enthousiaste : « Ah tient, cet après-midi, si on allait visiter… le trucmuche de machinchose … » oui, vous le savez bien, à cet âge-là, les oreilles se bouchaient à peine le mot « visite » prononcé. Heureusement pour moi, je ne suis plus une enfant ( enfin… physiquement, en tout cas ! ) et lorsque sur le programme du déroulement de la semaine j’avais lu « visite des usines de fabrication de la pâte Fimo » j’étais excitée comme une puce ( ça se dit encore cette expression ? ) et évidemment, je ne fus pas déçue !
Tout commença dans le bus lorsque, armés de nos badges nominatifs Staedtler, nous reçûmes la répartition des participants en trois groupes. Je consulte machinalement la liste du nôtre et plus je parcoure les lignes plus j’ouvre des yeux ahuris… Dan Cormier, Christine Dumont, Maggie Maggio, Izabela Nowak, Daniel Torres, Carol Blackburn… « TONNERRE DE BREST DE SACREBLEU ! » ( avec la surprise, je perds souvent ma créativité de jurons… ) « MAIS DITES MOI PAS QUE C’EST PAS POSSIBLE !!! » ( oui, j’en perds également ma syntaxe… ) Bon, restons calme, la journée s’annonce parfaite.
Parvenus aux usines Staedtler, une première photo de groupe est prise puis les trois groupes se séparent. Mmmh… comment vous décrire en une seule phrase la visite des ateliers de fabrication de la pâte polymère Fimo… voyons… ça y est : imaginez un groupe d’enfants lâché en plein cœur d’une usine de fabrication de bonbons ! Voir les ingrédients de départ, les machines de mélange ainsi que les multiples chaînes de montages automatisées jusqu’à la sortie tout au bout du petit paquet de Fimo Pro de 85 g était véritablement passionnant tant pour moi, ( petite fille dans l’atelier du Père Noël ) que pour les artistes ( j’ai bien cru qu’on allait perdre la grande spécialiste de la couleur Maggie Maggio dans la salle des pigments purs ! ) que pour mon ingé méca de mari ! Je n’ai, bien sûr, aucune photo à vous montrer de cette extraordinaire visite et vous le comprenez. Après la pâte polymère, nous avons pu suivre la fabrication des crayons de papiers, vous savez, les fameux jaunes et noirs à rayures et je dois bien avouer que c’était tout aussi fascinant.
Une fois la visite achevée, retour en bus en direction du centre de Nuremberg où nous attendaient des guides pour une petite visite du cœur médiéval de la cité. Je ne sais pas si vous vous en rendez-compte mais à ce moment-là, je crois que j’avais déjà accumulé plus d’heures de concentration en anglais que je n’avais jamais eu à le faire jusque là dans ma vie… et ça n’était que le premier jour.
Allez, après un petit tour au magasin Staedtler histoire de faire quelques emplettes ( moui… à ce moment-là, je ne savais pas encore que j’allais avoir un mal fou à boucler mes bagages… ) on achève cette ( exténuante ) journée dans une magnifique salle de réception au sein même du siège de Staetdler pour un premier dîner à … 18 h ! Bon, bah ça fait bizarre au début ( nous qui mangeons le plus souvent après le coucher de notre petit chat ) mais finalement, on mange, hein…

De retour enfin à l’hôtel, nous découvrons que durant notre absence, l’entrée de l’établissement s’est garnie de quatre vitrines à l’intérieur desquelles nous pouvons contempler le travail des quatre artistes qui assureront les workshops à savoir Bettina Welker, Izabela Nowak, Maggie Maggio et Dan Cormier. Dans le coin, la dernière vitrine pose question aux gens qui la contemple alors je m’approche et qu’est-ce que je vois ? Mon petit carré 10 x 10 sous sa vitrine avec quelques créations des concours organisés en Italie et en Espagne. Evidemment, la cruche que je suis n’a pris aucune photo mais croyez-moi sur parole, c’était top classe ! En tout cas, je n’étais pas peu fière !

(photo provenant de ce site)
À minuit passé… la fatigue pris finalement le pas sur toute cette effervescence et j’allai enfin me coucher pour attaquer en forme les ateliers du lendemain.
Jour 2
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07h30 : réveil mou… « Mon Dieu que ce lit est confortable… mmmh, où est-ce que je suis, là ?… AU SYMPOSIUM, C’EST VRAI ! C’est le début des ateliers ! « Boum, je me dépêche tout excitée, je descends fébrilement avec ma valise de matériel prendre un méga p’tit dèj à l’allemande, c’est à dire avec TOUT et je me dirige vers la salle attribuée à notre groupe d’atelier. Je m’installe à une place, ni trop devant, ni trop au fond et je sors ma machine, attendant de voir comment se passent les choses. Un gros carton est posé sur la table, j’entreprends de l’ouvrir et y découvre une importante quantité de paquets de FIMO Professional ainsi que quelques accessoires comme des emporte-pièces, de la Fimo liquide etc… Je ne me pose pas plus de question et je me concentre, mon premier atelier en anglais vient de débuter.
Premier workshop : Les Boucles d’oreilles de Bettina Welker
Les craintes que j’éprouvais quant à la compréhension des ateliers en anglais se sont rapidement (partiellement) dissipées pour deux raisons. La première c’est que je ne m’étais même pas imaginée que le « prof » allait nous faire la démonstration en direct pas à pas ( oui ben ne vous moquez pas, je vous avais prévenu que les premiers ateliers que j’ai suivi étaient ceux de la journée de remise de prix au mois de juin et ils duraient 2h !) , et la seconde, c’est que je n’avais qu’une seule autre française dans mon groupe mais pas n’importe qui, Christine Dumont ! Muhaha, comme interprète personnelle, ça envoie, hein ?
Allez, je me concentre, je suis toutes les étapes très bien, je fais les plus beaux dégradés de ma vie, je suis studieuse comme jamais et les quatre heures de cet atelier filent comme le vent. Il est temps de retrouver les autres pour une photo de groupe avant de poursuivre :

(photo provenant de ce site)
Elle vous plait, cette photo ? Ben j’espère ! Parce qu’elle m’a fait perdre la notion du temps et tandis que je posais en plein milieu avec un grand sourire niais il s’est passé exactement ce que vous imaginez… mes boucles ont brûlé dans le four…

Moui, parce qu’en fait, moi, le marron, c’est pas vraiment mon truc… c’était turquoise et violet, à l’origine… C’est dommage parce que j’avais réussi à les terminer :

Mais j’ai du avoir une bonne inspiration puisque juste avant la photo, j’en avais commencé une seconde paire :

On était sensé voir un dégradé complet qui passe d’une oreille à l’autre en partant du vert pomme pour arriver au violet mais j’ai du mettre trop d’épaisseur de la cane translucide… En tout cas j’ai poncé mes boucles comme jamais ! Même les brûlées brillent de mille feux ! ( En même temps… ça se tient. Hi hi )
Ah oui, au fait… Il m’a fallu 4 heures et 3 confirmations de personnes différentes pour admettre que l’intégralité de ce que contient cette boîte en carton était pour moi et mes fébriles petites mains :

(oui oui, il y a quatre pains de Fimo pro dans chacune des petites boîtes !)
Pause déjeuner (express) et retour en salle pour le second atelier de la journée :
Deuxième workshop : Le Bracelet magique d’Izabella Nowak.
De la patience, de la régularité et de la délicatesse. Ce sont les trois qualités qui permettent de réaliser ce bracelet qui demande peu de connaissances en pâte polymère mais qui tient tout son secret à son astucieux montage, croisement entre une technique de tressage maya et les bijoux papier :


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La première journée d’atelier en anglais s’achève et tout le monde se retrouve pour aller dîner dans un restaurant qu’on aurait cru alsacien. Je me précipite ( j’avoue ) vers mes deux acolytes françaises, Florence Babando et Béatrice Picq, ( j’avais cherché les voix françaises le tout premier matin et j’ai été plus qu’heureuse de les rencontrer !!! ) et avec mon mari ( Ben oui, vous aviez oublié qu’il était là ? C’est parce qu’il travaille depuis sa chambre d’hôtel mais ne vous inquiétez pas, on le verra quand même. ) nous avons donc passé la deuxième soirée anglaise en Allemagne.
Retour à l’hôtel – vite vite on essaie de prendre une photo et de publier quelque chose sur FaceBook parce qu’on a promis de faire partager un peu les événements de cette semaine… vite vite…. la connection est leeeeeeeeente… vite viiite je veux aller au dodoooooo…. zzzzzzzzzzzzzzzzzz…….
Jour 3 : 50 nuances de vert ! (ou presque)
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6h30 : Aïe… J’ai les yeux qui piquent… aujourd’hui les ateliers commencent une heure plus tôt car ce soir, c’est soirée de gala et on aura bien besoin d’une petite heure en fin de journée pour prendre une douche et se transformer en princesse Fimo.
Je l’ai déjà formulé sur Facebook le jour même de cet atelier mais celles et ceux qui pensent maîtriser leur approche de la couleur n’ont jamais vu la grande Maggie Maggio en action !
Troisième Workshop : Les Bracelets sauvages de Maggie Maggio !

Les quatre premières heures de la journée ont été intégralement consacrées à la réalisation de 42 nuances de verts qui ne sont qu’une partie des verts à obtenir à partir de la Fimo profesionnal !!! ( ça calme, hein ? ). J’ai été énormément frustrée de cette matinée et ce pour une bonne raison : Je suis complètement fascinée par la couleur, par LES couleurs, par leur alchimie, leurs effets, leurs rendus, leur magie, c’est d’ailleurs ça qui m’a donné envie de patouiller au tout début : jouer avec des couleurs dans mes mains ! Et là, je me retrouve en face d’une conférencière internationale qui m’explique son approche et ses théorie sur le sujet et… je ne pige pas un broc ! J’avoue, mon niveau d’anglais est encore plus lamentable que je l’imaginais et c’est une des choses sur lesquelles il va falloir que je travaille dur à l’avenir… Bref, après des heures de frustration langagière, le moment est venu de réaliser le projet de Maggie Maggio : deux bracelets reptiliens aux verts changeants… Et bien mes zamis, je savais que je n’étais absolument pas douée pour le modelage et cela se confirme complètement. J’ai bien failli envoyer valser les heures de boulot à travers la pièce tant je suis gauche à modeler quoique ce soit ! Faites-moi faire des canes, de la géométrie et du ponçage mais le modelage demeurera un mystère pour moi !
Enfin… je vous montre tout de même ( n’hésitez pas à aller jeter un œil sur le travail de Maggie Maggio pour voir à quoi ressemble SES bracelets… je n’ai pas le cœur de mettre sa photo ici… ) :


À eux deux, les bracelets utilisent le dégradé complet.

Je le préfère comme ça mais ça risque d’être plus difficile à porter…
Ah oui, j’oubliais… Durant la matinée de cette troisième journée, j’ai vécu, au détail près, une situation qui m’angoissait et qui, selon mon adorable petit mari était « absolument improbable ! Arrête de flipper, Marie, ça va se passer tout seul ! » Je fais bien sûr référence à mon incapacité à communiquer en anglais… C’était déjà difficile le premier jour d’expliquer qui j’étais et d’où je venais ( surtout quand on n’habite ni à Paris ni à Lyon ni à Marseille mais là où il n’y a que des vaches et des vignes… je n’ai tenté les mimes qu’une seule fois, je vous rassure ) mais mon véritable moment de solitude s’est produit tandis que j’étais concentrée ( à mort ! ) sur mes mélanges précis de verts afin de confectionner mon nuancier et que Maggie Maggio déambulait entre les rangs tout en parlant. Ça n’est qu’après que j’ai compris sa question… juste après en fait, au moment où une vingtaine de participants a pointé son doigt sur moi en disant un grand « HER ! » ! Et oui, la question était quelque chose du style « Est-ce que quelqu’un parmi vous a des difficultés à comprendre tout ce que j’explique en anglais ? »… Bon, j’exagère peut-être un poil sur le nombre de doigts impliqués mais je vous jure que c’était vraiment très gênant d’être la seule. Le bon côté c’est que Maggie Maggio m’a assuré qu’il ne fallait pas que j’hésite à aller voir Christine Dumont… « yes, I know, thank you… she helps me for two days… » pfff ok, bon, ça… c’est fait… arrête de rougir et repars dans le vert.

Enfin… la journée s’acheva et la soirée commença !

J’ai réalisé deux exploits en préparant cette soirée. Le premier est que je suis parvenue à rentrer dans la robe que ma mère m’avait cousue il y a une douzaine d’années et que j’avais porté à la remise de diplôme de Ben ! ( En revanche, elle limite un peu la quantité de nourriture qu’on peut ingurgiter… ) Le second c’est que je n’avais qu’un peu moins de deux heures pour me confectionner une parure assortie à la dite robe avant de boucler mes bagages :

Et c’est parti pour le show !


Elle est pas belle la french team ? ! ( ah ah, c’est quasiment la seule chose que j’ai écrite en anglais dans cet article, un comble ! )

La soirée s’est déroulée dans un immense bâtiment loué pour l’occasion et qui abritait quelques collections privées. Oh rien de très encombrant non, juste une collection de voitures…

…et de motos. ( si si tout là-haut, elles font le tour de l’espace de réception ! )

Bref, jolies tables ( avec centres de tables en vraies fleurs, s’il vous plait ), scène avec groupe de musique, voiles tendus avec le logo qui tourne et tout :

Et quelque chose qui m’intrigue tout au fond et qui, visiblement rend Ben aussi perplexe que moi :

Vous savez ce que c’est ? C’est une oeuvre du génial et complètement fou Georg Dinkel et c’est… sa TV ! ( le boitier en dessous de l’écran accueille la box et le socle, les télécommandes ) J’en vois qui se posent la question alors je vous réponds tout de suite, OUI, pour ceux qui, comme moi ne connaissaient pas le personnage, c’est une réalisation en pâte polymère !!! Tandis que j’ouvrais des billes comme des boules de pétanque ( je sais que c’est impossible mais rien que l’image cartoon me fait hurler de rire ), Mr Georg s’approche de moi et m’explique en toute simplicité : « I didn’t want just a black screen, you know… » ah bon, d’accord… pas de problème monsieur… je ne sais même pas comment vous parvenez à faire ça mais effectivement, c’est un peu plus original qu’un simple écran noir. J’adore !
Dîner brillamment orchestré par notre parfait duo Nils et Susanne ( qui a d’ailleurs splendidement rythmé toute la semaine …et dont je ne retrouve plus des noms, j’en suis toute désolée, ce sont juste des pointures Staedtler… ), tout ça tout ça… musique, tout ça tout ça… feux d’artifice tout ça tout ça ( Rôôô comment elle se la joue blasée, la fille ! ) et retour en salle pour la présentation des deux associations dans lesquelles Staedtler s’est investit, un centre pédiatrique américain ( Center for Pediatric Therapies in the USA) ainsi qu’une association de femmes népalaises. (Samunnat Community in Nepal ). Moments émotions…
Mais au fait, qu’est-ce que c’est que ce gros cube blanc en plein milieu de la salle et en face de la scène depuis le début ?

C’est… rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ( non je n’ai pas quelque chose de coincé dans la gorge, c’est un roulement de tambour ! ) le GLOBE des 50 ans, bien entendu ! Dévoilé en toute modestie avec grande musique de ciné, extinction des lumières, brouillard énigmatique, éclairs rouges et autres effets spéciaux !


J’étais toute déçue que le mien ne s’y trouve pas… en même temps, il était sous une vitrine dans le hall de l’hôtel… mais c’était sans compter la fabuleuse organisation de l’équipe allemande Staedtler et le regard aiguisé de Florence Babando qui le repéra rapidement pour mon plus grand bonheur !

Bon d’accord, il est un peu coincé mais il a le mérite d’y être et j’en suis vraiment contente. L’équipe Staedtler a finalement décidé de conserver ce méga globe constitué d’environ 660 carrés de 10 cm sur 10 de pâte Fimo envoyés du monde entier dans le hall de l’entreprise et je les comprends. ( Retrouvez le petit film Staedtler ici)
La soirée s’est donc poursuivie en musique et en photos puisqu’un endroit un peu à l’écart y était dédié et permettait de garder une trace des rencontres ou/et des retrouvailles qui se sont faites durant le gala. Pour ma part, j’ai été plus qu’enchantée de retrouver Delphine Roth ( la dirigeante de Graine Créative ) ainsi qu’une responsable Staedtler avec qui j’ai sympathisée et dont je ne parviens pas à retrouver le nom, même sur internet ( Je voudrais retrouver son contact, donc si quelqu’un peut m’aider, je suis preneuse ! ) toutes deux rencontrées lors de la remise des prix du concours à Paris le 7 juin.


Ah oui au fait, j’allais oublier le détail qui tue :

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Vers 1h ou 2h du matin, nous sommes rentrés à l’hôtel histoire de dormir quelques heures avant d’affronter la dernière journée d’atelier !
Jour 4 : La Précision dans toute sa splendeur.
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Quatrième (et dernier) workshop : Le pendentif design de Dan Cormier !
Ouh lààààààààààààà… les paupières sont louuuuurdes le matin du dernier jour. Pourtant, pas le temps de rechigner car c’est le jour d’un atelier que j’attendais tout particulièrement, celui de Dan Cormier et de son fascinant perfectionnisme. Nous sommes samedi et Ben choisit donc de s’essayer ( quand même ! ) à la pâte Fimo en s’attaquant à ce workshop à côté de moi. La preuve en images :


Pas mal, hein ? pour une première patouille !
J’avais trouvé fascinant de voir Maggie Maggio manipuler les couleurs mais il était hypnotisant d’observer Dan Cormier procéder à la réalisation de son bijou avec autant de minutie, d’anticipation et de réflexion de chaque geste. On sent vraiment l’approche design de l’objet.

Mes blocs :

Et les pendentifs achevés à la maison :


Pour ma part, c’était vraiment une belle rencontre !

Et voilà, la journée touchait à sa fin et le symposium avec…
Un dernier moment de partage fut organisé pour remettre à chaque participant son certificat de participation au symposium et les prendre en photo avec. ( Retour aux photos scolaires… vous savez, celles où on pose très « adroitement » et durant lesquelles on se mord les doigts d’avoir oublié, en s’habillant ce matin, que c’était justement LE jour de la photo…) Même Ben en a eu un ! Au grand dam de Christine Dumont ( parfaitement d’accord, non mais ! De nos jours on donne vraiment des diplômes à n’importe qui ! )

Le dernier challenge à relever fut de parvenir à faire rentrer le contenu du carton d’atelier et les cadeaux Staedtler dans notre valise.

(C’est la place qu’occupait le matériel Staedtler ramené une fois les vêtements enlevés… Noté l’indice échelle de mon pied en 40 !)
Et voilà… cet article touche lui aussi à sa fin.
Quatre jours, quatre artiste, environ 75 participants et 26 heures d’ateliers réparties sur 3 journées…
C’était une incroyable expérience qui m’a permis de considérer mon propre travail d’une manière différente. J’y ai rencontré des personnalités très diverses ainsi que des multiples approches de la matière et je pense sérieusement que ces quelques jours me feront gagner au moins une voire deux années de réflexions personnelles sur certaines questions précises.
Les quatre artistes intervenants m’ont chacun intéressée à leur façon et m’ont permis de comprendre que dans ce domaine, il existe autant de façon de travailler ce matériau qu’il existe de créateurs et ça, c’était sans doute la plus belle découverte de ce symposium.
J’ai donc envie de remercier très très chaleureusement Delphine Roth et toute l’équipe de Graine Créative qui a mis en place ce concours à l’occasion des 50 ans de Fimo ( et tous ceux qui ont voté pour ma pièce, bien entendu ! ) car c’était un véritable bonheur pour moi que de participer à cet événement !!!
Et pour ne pas terminer ce texte sur un ton trop sérieux ( ça ne me ressemblerait pas ! ) voici quelques réflexions personnelle que je partage avec vous :
ÊTRE UN BOULET, C’EST :
- Participer au 5ème Symposium Fimo, amener une valise de matériels demandés pour les ateliers et oublier l’intégralité de ses lames… ( oui… je me suis bien gardée de vous en faire part durant l’article de celle-là… d’ailleurs, un grand merci à Ariane Freisleben ! )
- Répondre 3 fois de suite « no » à la question « Are you french ? » parce qu’on a compris « Have you friends who… » ( en l’occurrence, la question concernait le naturisme apparemment typiquement français… je trouvais plus prudent de rester sur le « no »… et à ma décharge, il y avait vraiment beaucoup de bruit !!! )
- Croire naïvement, à 15h, que ce qui se trouve à côté de la cafetière sont des minis croissants nature alors qu’il s’agit de jambon et de fromage enroulés dans une pâte feuilletée. ( Et ben avec le café, c’est pas ce qu’on fait de mieux… )
- Préparer sa valise tellement vite qu’on manque de vêtements et qu’on oblige son mari à faire de la lessive dans la chambre d’hôtel pendant qu’on patouille en bas !
- … Et d’autres encore mais je tiens à ne pas vous présenter une image TROP affligeante de moi tout de même…
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Notes personnelles à garder en mémoire pour une prochaine manifestation de ce type :
- Préparer son sac de matériel AVANT la veille du départ.
- Travailler son anglais de manière un peu plus constructive qu’en regardant des séries tv en vost…
- Prendre des valises plus grandes !
- Ne pas hésiter à bombarder sa carte de visite et à en pêcher un maximum.
- Se détendre, bon sang !
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Ça y est, vous êtes arrivés au bout ! Félicitations et merci à vous de m’avoir lue jusqu’ici !
Prenez soin de vous et à très bientôt !
Marie-Charlotte

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