Archives de février, 2020

Bonjour chers Vous !

Je sais, je sais, c’est un titre un chouïa trop long mais avouez que si je m’étais arrêtée à :

« La Perle Rouge entre dans l’ère de la chambre » le jeu de mot aurait certes été parfait mais il serait trouvé entaché d’un second sens largement trop équivoque pour mes habitudes lexicales personnelles.

Bref, comme vous l’avez deviné, mon travail dans l’atelier ces dernières semaines s’est quelque peu détourné des manipulations polymères pour se concentrer sur la découpe et le montage de la chambre à air. Et mon Dieu, diantre, sacrebleu et mille pétouilles qu’est-ce que je m’amuse !!!

Les réseaux sociaux peuvent être sources de grandes misères et de folles galères personnelles mais ils peuvent également se révéler extrêmement efficaces pour une petite entreprise. Après avoir donc lancé à mes contacts un message de recherche de chambre à air (usées) à récupérer dans ma région, je me suis retrouvée en quelques heures à peine avec tout un tas de solutions proches de chez moi. J’ai déjà effectué deux  récupération de mon incongrue matière première et je ne compte pas m’arrêter là. Merci donc à celles et ceux qui m’ont orientée vers ces poubelles de trésors, à moi de vous montrer aujourd’hui ce qu’en ai déjà fait. 

Voici donc la première série de sacs réalisés par La Perle Rouge. Pour l’instant, la couleur se fait encore discrète mais la polymère saura palier à ça dès la seconde série. (En tout cas, c’est dans mes plans.) 

Voici tout d’abord deux petits sacs à main : 

Les anses sont détachables grâce au montage avec mousquetons et la fermeture du sac se fait par bouton aimanté. 

Vous avez remarqué les petites bandes découpés en zigzag ? Et bien il s’agit tout simplement de pâte Fimo® effet cuir utilisée avec l’alphabet à frapper. (N’y voyez ici aucune violence, bien entendu ! Les lettres se font déjà largement assez martyriser dans la vie courante. J’ai donc adopté ici la manière douce. Entendez juste que j’utilise l’alphabet sur la pâte crue plutôt que sur la pâte cuite, rendant par là-même inutile toute agressivité vengeresse au maillet mais réclamant, au contraire un peu de délicatesse et de gestes précis) Nous noterons au passage que le -E- se révèle quelque peu réfractaire à la manière douce mais tssssss, je saurai l’apprivoiser.

Les fleurs sont également en pâte effet cuir et permettent de cacher les fermoirs aimantés lorsque j’en utilise. 

J’ai également testé la petite bourse. Elle est mignonne mais il faut que je réessaie ce modèle en plus grand parce que le rapport :

« quantité de trésors absolument indispensables à la survie qu’on trouve dans un sac à main / taille du sac à main en question » n’est absolument pas aux normes exigées par… euh… moi et je suis sûre aussi, beaucoup d’entre vous. 

S’est ensuite présentée l’étape des sacs plus grands. Pas évident lorsque, comme moi, on est aussi couturière que parachutiste. 

Il a fallu dessiner mes patrons… (Heureusement que je suis plus douée pour le géométrique que pour le figuratif!)  puis tenter de les appliquer à la surface (pas plate du tout mais alors pas du tout bon sang que c’est ch…. !) puis percer les dizaines et les dizaines de petit trous (au bon diamètre par rapport au fil qui sera utilisé sinon aaaarrgh !) en essayant d’éviter la tendinite (euh… j’ai essayer de développer mon bras gauche pour économiser mon droit mais euh… comment dire… pour l’instant ça ne marche pas.) puis effectuer les coutures (en commençant au bon endroit et en alignant les trous correctement pour ne pas criser lorsqu’on arrive au bout du fil et que « Mais bon sang mais c’est pas possible, pourquoi il reste un trou tout seul, et comment je fais moi maintenant ?!? » voilà voilà) puis il a fallu découvrir les fermoirs et les apprêts de finition (après quelques bévues je suis à présent fière de gérer les pinces à pression et les pinces à œillets) trouver des astuces de décoration simple puis enfin les prendre en photo (ce qui s’est révélé une vraie galère… c’est plus facile de photographier des bijoux quand on le fait depuis des années!) 

Bref ! À vous de me dire : 

Celui-là a été conçu pour contenir une pochette A4. 

Celui-ci à un montage un peu plus compliqué : 

Les anses ont été légèrement modifiées pour être allongées et pouvoir le porter en bandoulière de manière confortable mais je n’ai pas eu le temps de reprendre une photo avant qu’il ne soit vendu. (et je ne vais pas me plaindre.) 

Si besoin, on ouvre les pressions des côtés et on élargit l’entrée du sac. 

Celui-ci se ferme grâce à une pression très efficace. 


Celui-ci mériterait d’être réalisé en plus petit, genre pochette à main car la souplesse de la chambre à air par rapport au cuir ne lui permet pas de conserver sa forme cylindrique aussi parfaitement que je le voudrais. Et il va falloir également que je trouve comment masquer l’arrière du bouton aimanté parce que je ne peux pas utiliser le même stratagème que les petits sacs du dessus. 

Voilà la première photo de famille, hi hi : 

Voilà. Je m’en retourne à mon atelier dresser un inventaire complet des bijoux que vous pourrez retrouver à la vente en même temps que tous ces sacs dès cette semaine à la boutique des artisans créateur de Nozeroy. (2B Place des Annonciades, 39250 Nozeroy)

Je vous souhaite à tous une excellente semaine ! 

à bientôt. 

MC.