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Bonjour chers Vous ! Je reviens enfin vers vous avec pleins de nouvelles choses…

Si j’ai fait l’impasse sur les rédactions d’article des derniers jeudis c’est parce que je ne pouvais physiquement pas le faire…

D’abord en terme de disponibilité dans l’atelier ou bien devant mon clavier, ce fut un chouïa compliqué étant donné qu’il s’est produit quelque chose de puissant, quelque chose qui revient à intervalles réguliers tout au long de l’année et qui procure autant de joie que de fatigue : les vacances scolaires !

Ben oui, même après toutes ces années, je ne suis jamais trop au point sur leurs dates, j’avoue…  ce qui fait que lorsqu’elles arrivent, je me retrouve systématiquement mi-heureuse, mi-déstabilisée du genre : « Ha bon, déjà ??? Ah bah, c’est bien, vous allez pouvoir vous reposer et puis on va faire pleins de trucs ensemble ! et puis moi… ben il me reste les nuits ! Ha ben non… votre petite soeur ne dort toujours pas très bien… Et bah… on verra bien, hein ! »

Mais ça, ce n’est que la première raison.

La seconde explication de mon absence ici réside dans le fait que j’étais… perdue, oui perdue, vraiment, complètement perdue quelque part au beau milieu d’un tas de… pleins de choses… égarée dans un labyrinthe de… trucs multiples… assommée par tout un… bordel… je n’ai pas les mots, c’est trop gros, trop violent ; je vais plutôt vous donner l’image :

Voilà voilà…

Donc, après tant et tant de mois à soupirer à chaque fois que je poussais la porte de cet espace, après avoir repoussé le plus longtemps possible le moment où j’allais devoir m’y coller, après être venue à bout de mes excuses pour ne pas « pouvoir » le faire, j’ai pris une grande inspiration, un litre de café, un sac poubelle 100L, une collection de boîtes de chaussures vides, j’ai mis une playliste de musique à fond les ballons et je m’y suis finalement attelée.

Le moins que je puisse dire est que ce ne fut pas chose aisée. Chaque phase de rangement connaît son épisode de « chantier » durant lequel il semble que le bazar est ENCORE plus important qu’au départ, (et oui, c’est toujours possible…) vous savez, cette phase de CHAOS indescriptible qui met nos nerfs en tensions et qui teste véritablement notre aptitude à mener ce projet à terme ou bien qui révèle au contraire notre abattement le plus profond et le fait qu’on avait placé la barre trop haut.

J’ai erré de longs jours au coeur de cette phase déstabilisante, au beau milieu d’un paysage apocalyptique…

Je n’ai pas baissé les bras, j’ai trié, jeté, trié, réparé, rangé, nettoyé, demandé de l’aide pour construire un nouveau mur de rangements et ça a doucement commencé à prendre forme.

Je suis allée jusqu’à trier les papiers de carrossier à moitié usés pour ne conserver que ceux qui sont encore utiles :

J’ai trié chaque perles non poncée et je les ai rangé par couleurs et style pour faciliter leur exploitation :

(Heureusement que mes enfants mangent beaucoup de fromage blanc !)

Et j’ai retrouvé, au passage quelques canes délaissées…

Ensuite j’ai récupéré un vieux meuble sur le bon coin qui était destiné à la vente de coquetiers personnalisés.

Légèrement sale… à peine :

Et après UNE SEMAINE d’acharnement, c’est avec un festival d’émotions dans lequel se mêlent la fierté, la joie, la tranquillité, l’excitation et l’enthousiasme que je vous présente mon nouvel espace de travail et de création :

TADAM !

J’en suis encore toute émue à chaque fois que j’entre dans la pièce !

Ce que je préfère, c’est mon murs de rangements :

Tout est trié, rangé à sa place et SURTOUT étiqueté !

Voilà !

J’ai déjà réalisé deux journées de stage dans mon nouveau p’tit paradis et il n’a pas fini de s’améliorer. Le challenge, à présent, est de le conserver autant que possible dans cet état !

Les mois en -BRE annoncent un passage de fabrication en mode « lutin de Noël » et on va voir si cette dense activité ne mettra pas tout en l’air… De toute façon, cela ne pourra jamais récupérer le niveau d’avant.

D’ailleurs, mon mode de fabrication intensive a débuté et maintenant que je vous ai montré mon nouvel atelier, il est temps de vous montré les premières pièces qui en sont sorties :

Je demande simplement votre indulgence pour la qualité des photos, je vais devoir me pencher sur la prise de cliché en intérieur et sans lumière avec un appareil cassé… snif… fini la saison des photos faciles sur les pierres extérieures par une douce lumière naturelle.

J’ai enfin achevé le montage des boules réalisées durant ma phase « imitation de matières ».

Il s’agit de pendentifs assez simples et assez longs :

J’ai fait un peu de montage avec des perles retrouvées (qui étaient déjà poncées !!!) :

J’ai fini d’utiliser mes perles spirales arc-en-ciel :

Et je suis partie dans un délire de petits pois !

Oui, vous avez bien vu, pour la première fois, les parures ont parfois une bague !!!

Et enfin, deux dernières parures issues du travail autour du dernier stage, les autres ne sont pas encore montées :

Alors, que pensez-vous de tout ça ?

Et dites-moi tout : comment sont rangés vos espaces créatifs, à vous ?

Vous sentez-vous capable de relever le défi de faire du large et d’organiser votre espace pour plus de tranquillité d’esprit ?

Ou bien êtes-vous déjà un modèle d’organisation à faire pâlir les autres ?

Allez, Prenez soin de vous et à tout bientôt !

MC C.

Moi, je dis que le jeudi c’est bien. Jeudi ça parce que c’est un bon jour pour lire un p’tit article ; on a passé le milieu de la semaine, on peut se dire que (pour la plupart) le weekend, c’est déjà demain soir et qu’on pourra profiter d’une douce fin de semaine avec du soleil juste comme il faut et tout ce qu’il faut pour se sentir détendu et inspiré.

Oui, j’aime bien le jeudi… surtout que la tribu est à la cantine (ça y est, elle nous reparle déjà de ses marmots…) et que je peux organiser mon travail COMME JE LE VEUX ! Genre, si j’ai décidé d’écrire un article pendant une heure et ben JE LE FAIS !

HUM ! SI JE VOUS DÉRANGE, DITES-LE MOI, HEIN !

Donc, je reprends, pour les deux du fond ; DONC… donc, euh… ben je ne sais plus où j’en étais…

BREF ! JE FAIS (à peu près) CE QUE JE VEUX ! Et là, tout de suite, j’ai furieusement envie d’ouvrir ma tête, pour donner quelques taloches appliquées, histoire de mettre un peu d’ordre dans tout ça parce que pour l’instant… ben je suis toujours en processus de rentrée.

Vous savez, cette période de transition durant laquelle on reprend des nouveaux repères pour l’année ; celle où on décide de changer quelques habitudes, où on prend (pourquoi pas) des nouvelles résolutions plus ou moins faciles à tenir. Et bien pour ma part, j’ai l’impression que cette transition va être un peu plus longue que pour les autres années parce que pour l’instant, je ne parviens ABSOLUMENT pas à faire entrer tout ce que je suis sensée faire dans une journée. Donc à partir de là, deux possibilités s’offrent à moi : soit, je parviens par je ne sais quel moyen à ajouter 3, 4 heures à l’horloge de ma journée, (mais si je ne le fais en même temps sur l’horloge des autres, ça va être un de ces foutoirs !….) soit je supprime 3 ou 4 trucs de mon effroyable « to do list » en dégageant les priorités des choses qui peuvent attendre…

Et la priorité de cette semaine, par conséquent, ce n’est pas de fabriquer de nouvelles bôôôôôtés,

mais plutôt de lancer la reprise des cours et des stages et de trouver des nouveaux élèves et pour cela, je me suis rendue, dimanche dernier, au forum des associations de la ville de Lons le Saunier.

Mon acolyte Urwana (l’artiste peintre des Ateliers de la Caravelle) et moi-même y avons tenu notre stand durant toute la journée et si la température était brulante, le cadre, il faut le reconnaître était plus qu’agréable :

Alors… au départ, ma table de démonstration n’était pas perdue au milieu des feuilles mortes au bord de l’eau mais tout au long de la journée, j’ai fui le soleil qui se rapprochait inexorablement de moi et j’ai fini tranquillement sous un arbre, derrière les tables à dessin qu’Urwana avait installées.

Après pfff… je ne sais combien de temps… une éternité… plus d’un an et demi ! Je me suis de nouveau prêtée à l’exercice de la démonstration improvisée en public. Et ben… c’est un peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas…et en même temps… j’ai roulé vachement de travers et je me suis pris quelques nids de poule !

J’ai recommencé par la base de la base pour me remettre en jambes, cane dégradée, cane iris, c’est rapide et efficace, les gens visualisent et captent bien le concept et on ne peut pas se tromper :

On varie les couleurs pour le plaisir et ça intéresse toujours autant les spectateurs sans aucune catégorie d’âge !

Et puis vient le midi, les visiteurs se font plus rares et je décide de préparer un peu la suite. Habituellement, je m’amuse à préparer tout un tas de petits éléments durant les démos du matin pour assembler le tout et faire une grosse cane complexe l’après-midi. Je choisis de changer les couleurs que je manipule la plupart du temps et d’utiliser les teintes douces que Fimo avait sorti l’an passé :

-Parce que c’est flou »

Marrant, hein, ces cercles concentriques à partir d’une bande.

Alors à ce moment-là, j’étais confiante, j’étais bien, je laissais pousser mes idées tranquillement dans différents coins de ma tête en attendant le moment déclic où je pourrais les rassembler et puis j’ai levé la tête de mon plan de travail et là… stupeur ! Ils étaient une dizaine à me regarder silencieusement !!! Je ne les avais pas vu venir, toute concentrée que j’étais à me replonger dans l’exercice ! Ils étaient là, devant moi, les yeux tantôt ronds tantôt froncés,

– pfff, je ne réponds même pas… »)

en tout cas attentifs, curieux et guettant la suite, assurément. Et c’est là que j’ai cafouillé. J’ai paniqué, même ! J’ai réagi comme une débutante de démo, je n’ai pas pris mon temps, je n’ai pas réfléchi et je me suis juste dit « Mince, il faut que je sorte quelque chose, là, tout de suite ! », bref, complètement prise de court, quoi… et du coup, bah, je déteste la cane qui est apparu entre mes mains :

Trop déçue… Le joli arc-en-ciel pastel est perdu, on ne comprend pas l’enchaînement des couleurs et il y a trop peu de motifs différents à mon goût. Bref, un vrai retour aux bases, quoi.

Bien entendu, j’ai gardé la tête haute, argumenté comme une cheffe pour détourner l’attention et ne pas montrer ma déception et j’ai enchaîné sur une pause en prétextant avoir très envie de sortir d mes gants (ce qui était tout à fait vrai, soit dit en passant, manipuler la pâte avec des gants de latex sous 32 degrés… c’est pénible.)

Par la suite, J’ai testé quelques éléments pour les stages d’automne dont je vous ai parlé la dernière fois et c’était plus satisfaisant.

Après avoir pesté un moment sur le manque de propreté de mon plan de travail (y avait des p’tits bouts de noir partout, c’était cracra !!!) je me suis rendue compte que c’était l’arbre au-dessus de moi qui perdait des trucs… Le temps était venu pour moi de boucler ma première démo depuis plus de 18 mois.

J’ai donc tranquillement remballé le bazar que j’avais étalé sur ma table (incroyable ma capacité à coloniser un espace vide en un clin d’oeil ! Cela dit, je ne me vante pas trop, je sais qu’on est de nombreuses créatrices à partager ce fabuleux pouvoir !) et remis mes flyers en pile.

J’en profite pour remercier toutes celles et ceux qui se sont arrêtés sur mon stand.

Les cours du mardi reprennent la semaine prochaine ; pour toute question, n’hésitez pas à me joindre ici en me laissant un commentaire ou bien par courriel : contact.la.perle.rouge@gmail.com

Je vous donne rendez-vous dans 15 jours pour vous montrer ce qui sera peut-être en fin sorti de mon atelier et pour vous parler de nos journées portes ouvertes qui se dérouleront au CARCOM de Lons le Saunier à al fin du mois.

Prenez soin de vous, profitez du soleil de septembre et à bientôt !

MC

PS : Je vous remets ici un peu de documentation sur les cours et les 2 journées de stage :

Bonjour chers Vous !

Je sais, je sais, c’est un titre un chouïa trop long mais avouez que si je m’étais arrêtée à :

« La Perle Rouge entre dans l’ère de la chambre » le jeu de mot aurait certes été parfait mais il serait trouvé entaché d’un second sens largement trop équivoque pour mes habitudes lexicales personnelles.

Bref, comme vous l’avez deviné, mon travail dans l’atelier ces dernières semaines s’est quelque peu détourné des manipulations polymères pour se concentrer sur la découpe et le montage de la chambre à air. Et mon Dieu, diantre, sacrebleu et mille pétouilles qu’est-ce que je m’amuse !!!

Les réseaux sociaux peuvent être sources de grandes misères et de folles galères personnelles mais ils peuvent également se révéler extrêmement efficaces pour une petite entreprise. Après avoir donc lancé à mes contacts un message de recherche de chambre à air (usées) à récupérer dans ma région, je me suis retrouvée en quelques heures à peine avec tout un tas de solutions proches de chez moi. J’ai déjà effectué deux  récupération de mon incongrue matière première et je ne compte pas m’arrêter là. Merci donc à celles et ceux qui m’ont orientée vers ces poubelles de trésors, à moi de vous montrer aujourd’hui ce qu’en ai déjà fait. 

Voici donc la première série de sacs réalisés par La Perle Rouge. Pour l’instant, la couleur se fait encore discrète mais la polymère saura palier à ça dès la seconde série. (En tout cas, c’est dans mes plans.) 

Voici tout d’abord deux petits sacs à main : 

Les anses sont détachables grâce au montage avec mousquetons et la fermeture du sac se fait par bouton aimanté. 

Vous avez remarqué les petites bandes découpés en zigzag ? Et bien il s’agit tout simplement de pâte Fimo® effet cuir utilisée avec l’alphabet à frapper. (N’y voyez ici aucune violence, bien entendu ! Les lettres se font déjà largement assez martyriser dans la vie courante. J’ai donc adopté ici la manière douce. Entendez juste que j’utilise l’alphabet sur la pâte crue plutôt que sur la pâte cuite, rendant par là-même inutile toute agressivité vengeresse au maillet mais réclamant, au contraire un peu de délicatesse et de gestes précis) Nous noterons au passage que le -E- se révèle quelque peu réfractaire à la manière douce mais tssssss, je saurai l’apprivoiser.

Les fleurs sont également en pâte effet cuir et permettent de cacher les fermoirs aimantés lorsque j’en utilise. 

J’ai également testé la petite bourse. Elle est mignonne mais il faut que je réessaie ce modèle en plus grand parce que le rapport :

« quantité de trésors absolument indispensables à la survie qu’on trouve dans un sac à main / taille du sac à main en question » n’est absolument pas aux normes exigées par… euh… moi et je suis sûre aussi, beaucoup d’entre vous. 

S’est ensuite présentée l’étape des sacs plus grands. Pas évident lorsque, comme moi, on est aussi couturière que parachutiste. 

Il a fallu dessiner mes patrons… (Heureusement que je suis plus douée pour le géométrique que pour le figuratif!)  puis tenter de les appliquer à la surface (pas plate du tout mais alors pas du tout bon sang que c’est ch…. !) puis percer les dizaines et les dizaines de petit trous (au bon diamètre par rapport au fil qui sera utilisé sinon aaaarrgh !) en essayant d’éviter la tendinite (euh… j’ai essayer de développer mon bras gauche pour économiser mon droit mais euh… comment dire… pour l’instant ça ne marche pas.) puis effectuer les coutures (en commençant au bon endroit et en alignant les trous correctement pour ne pas criser lorsqu’on arrive au bout du fil et que « Mais bon sang mais c’est pas possible, pourquoi il reste un trou tout seul, et comment je fais moi maintenant ?!? » voilà voilà) puis il a fallu découvrir les fermoirs et les apprêts de finition (après quelques bévues je suis à présent fière de gérer les pinces à pression et les pinces à œillets) trouver des astuces de décoration simple puis enfin les prendre en photo (ce qui s’est révélé une vraie galère… c’est plus facile de photographier des bijoux quand on le fait depuis des années!) 

Bref ! À vous de me dire : 

Celui-là a été conçu pour contenir une pochette A4. 

Celui-ci à un montage un peu plus compliqué : 

Les anses ont été légèrement modifiées pour être allongées et pouvoir le porter en bandoulière de manière confortable mais je n’ai pas eu le temps de reprendre une photo avant qu’il ne soit vendu. (et je ne vais pas me plaindre.) 

Si besoin, on ouvre les pressions des côtés et on élargit l’entrée du sac. 

Celui-ci se ferme grâce à une pression très efficace. 


Celui-ci mériterait d’être réalisé en plus petit, genre pochette à main car la souplesse de la chambre à air par rapport au cuir ne lui permet pas de conserver sa forme cylindrique aussi parfaitement que je le voudrais. Et il va falloir également que je trouve comment masquer l’arrière du bouton aimanté parce que je ne peux pas utiliser le même stratagème que les petits sacs du dessus. 

Voilà la première photo de famille, hi hi : 

Voilà. Je m’en retourne à mon atelier dresser un inventaire complet des bijoux que vous pourrez retrouver à la vente en même temps que tous ces sacs dès cette semaine à la boutique des artisans créateur de Nozeroy. (2B Place des Annonciades, 39250 Nozeroy)

Je vous souhaite à tous une excellente semaine ! 

à bientôt. 

MC.

Bonjour – Vous – course – varicelle bis – organisation – rhino ter – déprime – atelier – kaléidoscope – caravelle – multipoche – bisous. 

 

Euh… Peut-être serait-il de bon aloi que je développe un tantinet mon propos ?… Pourtant, tout y est, je vous l’assure. 

DONC… Ben voui, vous l’avez sans doute compris… il semblerait que les éléments (pratique, ce substantif : chacun y voit ce qui lui convient) s’acharnent malicieusement contre le grand déploiement de La Perle Rouge. Et tandis que je mouche des petits nez rougis et que je lave des peaux fragiles (ben oui… j’ai deux enfants qui jouent à se renvoyer la balle des virus, snif), mes beaux projets de prototypes prennent doucement… tout doucement la poussière tels un beau bibelot (ça doit être possible…) qu’on aurait visuellement oublié sur l’étagère du haut. 

M’EN FOUT, d’abord ! J’ai quand même plein de trucs à vous dire. 

Tout d’abord, il convient de réparer une omission de la fin d’année 2018 : l’aperçu du travail réalisé durant les derniers stages à l’atelier. 

Leurs auteurs me pardonneront, j’espère, de ne pas les citer mais entre le temps qui nous éloigne déjà de ces jolies journées et ma parfaite inaptitude à inscrire scrupuleusement un nom à côté de chaque création durant le jour J, je me vois dans l’incapacité de réattribuer ces bijoux à leur créatrice respective. 

Après le projet coquille du mois d’octobre nous avons passé une journée à travailler sur la parure design qui permettait de jouer avec les épaisseurs et les multi-cuissons. Un beau projet qui a très bien été réalisé par les stagiaires : 

Je me souviens d’une seule association pièce/auteur :

L’atelier suivant était celui du bracelet tout polymère avec sa petite cane kaléidoscope. Une première en stage qui a été une parfaite réussite !

Seul bémol : cette journée avait lieu lors du premier samedi de blocage des gilets jaunes, ce qui nous a coûté trois participantes qui, malgré leurs tentatives, ne sont pas parvenues à se rapprocher de mon atelier. Par conséquent ce thème est répété lors de la date du 18 mai. 

En tout cas, pour des débutantes, le rendu est au top, jugez vous-mêmes : 

Lors de ce début d’année 2019, j’ai également passé deux agréables soirées à travailler avec un petit groupe d’assistantes maternelles d’Orgelet. Je vous faisais part, à la toute fin du dernier article des pièces brut sorties du four, je peux à présent vous présenter les pièces achevées après perçage, ponçage et montage. De bien chouettes réalisations pour des parfaites débutantes en polymère : 

De belles couleurs qui plairont aux enfants, à n’en point douter ! 

À présent, une petite énigme. 

Si j’additionne ces clichés, que puis-je obtenir ? 

+

+

+

=

???

Alors ? Non ? vous ne voyez pas ? Si, vous y êtes ? 

Ah ah ah et oui, il s’agit là de notre prototype de panneau multipoche pour la journée de création de dimanche ! (Il reste d’ailleurs des places, si ça vous dit, ce sont vraiment des bons moments !)

Allez, le voici, il est tout neuf, il est tout beau, il tout coloré et il est IMMENSE (oui, on s’est un peu lâché pour notre essai, hi hi)

Durant une soirée, mes deux acolytes et moi nous sommes retrouvées à l’atelier des doigts de Fée afin de réaliser cette première pièce très géométrique. Le figuratif nous titille, à présent et les idées foisonnent. 

Pour l’occasion, notre espiègle de peintre a décidé d’entamer une nouvelle carrière de réalisatrice en nous faisant entrer dans l’ère de la facebook communication… (Bon d’accord, on s’emballe pas, on a juste fait une mini vidéo de 6 minutes de direct et il était déjà tard…) Mais ça laisse place à des idées de challenges filmés pour l’avenir !!! 

En tout cas, le résultat est cool et pratique et on s’est vraiment amusé, ce qui ne gâche rien ! hi hi. 

Si ça vous dit, vous pouvez encore vous joindre à nous ce dimanche à l’espace des Mouillères à Lons le Saunier. Laissez-moi un commentaire et je vous dirai tout ce que vous devez savoir sur ces journées de co-création

Voilà… il est temps, pour moi de m’en retourner vers le thermomètre et le doliprane… Juste le temps de terminer mon article par une (presque) traditionnelle photo de canes : 

 

Oui, je sais… je ne parviens pas à me détacher des damiers… Je n’y peux rien, j’ADORE ça ! 

Allez, Bises à vous et à tout bientôt ! 

MC

Un grand bonjour à Vous !

Chacune des saisons ouvre un nouveau terrain créatif. Les douces odeurs d’un printemps fraîchement coloré m’inspirent ; le calme blanc d’un hiver cotonneux me pousse à la sereine réflexion quant à la lumière d’un chaleureux été, elle éveille en moi la recherche de l’originalité et de la fantaisie. Et bien j’ai beau chercher depuis plusieurs jours, l’humidité et la baisse subite de la température associée à la diminution de la luminosité ne stimule qu’un besoin de me goinfrer sous une couette devant une bonne série… 

Pourtant, l’automne aussi possède ses atouts ! Mais où sont ses couleurs chaudes et ses feuilles aux découpes multiples ? Que sont devenues les saveurs des fruits de saison et l’odeur des bois reverdis ?

– Ben… tout est là, Marie, il faut seulement sortir de chez toi pour parvenir à les saisir, en fait !

– Aaaah… c’était donc ça…. c’est vrai que les couleurs du placo, la musique du clavier d’ordinateur et l’odeur des couches de bébé c’est un tout petit peu moins inspirant… (J’abuse seulement pour les couches, on a une bonne poubelle mais on reste tout de même loin de la carte postale sensée réveiller mon imagination ! ).

Mais qu’à cela ne tienne, je tente tout de même quelques essais ! Bon… tout n’est pas à garder mais c’est en patouillant qu’on devient patouilleur… non ? 

J’ai commencé par contempler ma table de travail (un jour, je vous montrerai mon monde mais je préfère vous préparer avant… cela risque d’être trop choquant.) et une évidence me sauta alors aux yeux :

« P…. ! Mais quel Bordel ! C’est pas permis d’avoir autant de morceaux de canes et de pâte beurk !!! ».

J’ai immédiatement eu envie de recouvrir de nouveau un vase (mmmh… enfin… juste après avoir eu envie de tout balancer dans un coin pour faire table rase.) J’ai donc décidé d’utiliser ma pâte beurk afin de modifier la forme initiale du petit vase récupéré dans un vide-grenier. Voici le vase au départ : 

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Et le voici lors de son premier passage au four : 

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Commença donc la (assez) lente recouverte avec… de nouvelles canes simples (ben oui… ça aurait vraiment été trop pratique d’utiliser toutes celles à ma disposition… je suis incorrigible ! ) J’aime beaucoup l’idée mais le résultat n’est pas vraiment aussi fluide que je le voulais ; il y a un côté « mastoc » qui me gène un petit peu. Cela dit, ça m’a donné d’autres idées. Je vous montre : 

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J’aime bien celle-ci, on dirait qu’il est « normal ». Allez, on pivote : 

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(Celle-ci est ma préférée, et en même temps, elle me montre qu’il faut que je contraste bien plus les deux côtés pour un effet plus original.) 

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Voilà, c’était mon « sculptu-vase »… très agaçant à poncer. 

Il fallait tout de même utiliser un peu des canes existantes (j’ai de nouveau un marché ce week end… durant lequel je vais sans doute de nouveau faire des démonstrations… je ne sais pas si je m’en sortir…) j’ai donc fabriqué quelques pièces : 

Deux bracelets rigides (ça faisait une éternité !) :

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Et trois colliers : 

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Et le dernier, comme souvent, mon favori de la semaine : 

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Je n’ai pas eu le temps de terminer les boucles qui vont avec ces colliers et bracelets alors je vous les montrerai la semaine prochaine. 

Il me restait un petit morceau de cane dégradée noire et blanche du vase alors j’ai fait une paire de boucles toutes simples et je les adore ! Comme quoi, je suis bien plus souvent satisfaite de mes bricolages à l’arrache que de mes créations trop réfléchies… (la preuve juste après !)

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Dans mon introduction, je vous parlais de tentatives infructueuses. Certes mon vase n’est pas la gracieuse pièce que j’espérais mais il m’amuse tout de même. Le torque que j’ai tenté de faire, en revanche, c’est une autre histoire. Non content de ne correspondre en rien à ce que j’avais prévu sur le papier, (et là, j’avais fait un CROQUIS !) cet insolent et disgracieux collier s’est cassé durant la cuisson ! Je suspecte un genre de suicide polymérique certainement provoqué dans le but de m’empêcher de m’entêter dans cette voie… Pourtant le principe était enfantin ; réaliser un long boudin carré (désolée, je n’ai pas de terme… ça n’est pas une cane.) dont chacune des 4 faces aurait été ornée d’un motif différent. Une fois le tout lissé convenablement, saisir chaque extrémité et tourner le tout afin de réaliser une jolie torsade qui nous permettrait de voir tous les côtés travaillés. C’ÉTAIT PAS SORCIER, POURTANT ! 

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Pas eu envie de percer, de polir, ni de re-coller… 

Le constat de cette semaine est (de nouveau) que j’obtiens des résultats plus satisfaisants quand j’improvise plutôt que lorsque je tente d’anticiper en préparant mon design sur le papier. Après réflexion, la conclusion que j’en tire c’est qu’au moment où je dessine (c’est un bien grand mot !), je ne prends pas en compte la façon qu’a la matière de se comporter ce qui m’amène, au cours de la réalisation à réagir à des contraintes que je n’avais pas prévues. Tandis que dans le cas d’une création spontanée, la matière est déjà entre mes mains, et je n’ai plus qu’à décider si l’esthétique me plaît ou si je dois continuer à la manipuler…

En gros, POLYMÈRE = 1 / Marie-Charlotte = 0

Vous me suivez ? Dans le cas contraire, ben… ça n’a aucune espèce d’importance. 

Bon allez, assez blablaté pour aujourd’hui ! 

Je vous souhaite une douce fin de semaine et vous dit à très bientôt ! 

BIZ !