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Bonjour chers Vous tous !

Que dire après tant de temps… Ah ben si ! Comment s’est donc passé l’été ? Comment, quel été ? Ben celui qui était là, juste là, sous notre nez un chouïa avant que le mois de septembre n’impose sa fraîche douche de rentrée ! C’est tout de même étonnant à quel point la météo détraquée suit drastiquement notre calendrier, 21 juin : BAM ! Début des grosses chaleurs, rentrée scolaire : BAM ! Perte de 10 degrés, histoire de ne pas confondre l’école masquée avec la plage (oui, hein, parce que sinon, y aurait eu hésitation, c’est sûr… c’est sûr)

Bon, alors, comment se sont remplies ces dernières semaines ? Entre masque et patrimoine local ? Ressources au grand air et bricolage maison ? Au boulot ? En charge de vos petits-enfants ? Quel que soient vos choix et vos contraintes, je suis sûre que ces deux mois ont été bien remplis. Et ben… tout pareil pour moi ! Mais là, Ô miracle, cette semaine à eu lieu quelque chose de surprenant, d’inouï, de tellement bouleversifiant  que je n’y ai pas vraiment cru jusqu’au jour J : LA RENTRÉE DES CLASSES !!!

Jusqu’au matin même, je vous l’avoue de tout mon scepticisme, j’ai conservé mes doutes et ma méfiance. Tant que les loupiots n’étaient pas entre les mains d’autres adultes déguisés je ne pariais rien. Si bien que lorsque cela s’est effectivement réalisé et que je suis rentrée dans ma maison/atelier/garderie… et ben, j’étais un peu perdue. Heureuse, soulagée, mais perdue… ça c’était le jour 1.

Jour 2 : Hou là là… mais ça faisait juste combien de milliers d’années qu’on n’avait pas été dérangé par cette sonnerie de réveil à la noix ?!? C’est fou comme on s’habitue à certaines choses plutôt qu’à d’autres, hein ? Allez, on se motive, on redessine un rythme quotidien, on fait la course aux dernières fournitures qui manquaient encore dans les sacs (Je crois malheureusement que si on retourne lire les articles des rentrées précédentes, on y trouvera le même professionnalisme maternel, hum) et on va chercher les loupiots en espérant  que la choupette a moins pleuré que la veille.

Jour 3 : Mais qu’est-ce qui se passe ? Un sentiment étrange m’envahit… je le reconnais vaguement… Ah si ! J’ai 2 heures de libre ! Youhouuuu !!!! Et si on se rédigeait un p’tit article, là, tranquille, hein ? Histoire de renouer avec tous mes lecteurs délaissés et de communiquer un petit peu sur cette nouvelle phase de l’année ? Alors, le dernier article date de…. FICHTRE ! 25 mai !!! Bon… va falloir trier, je ne peux pas vous infliger trois mois d’un coup.

Alors sans transition, on s’y colle :

Durant le mois de juin, de manière parfaitement non préparée comme on sait si bien le faire, les filles des Ateliers de la Caravelle et moi avons tenu le masque durant deux jours d’exposition. Alors, étant donné qu’on ne pensait absolument pas avoir l’autorisation de maintenir cette manifestation et que nous avons eu le feu vert seulement quelques jours auparavant, ce weekend des 13 et 14 juin (bah oui, j’vous avais dit qu’on allait un peu remonter le temps…) ce weekend, donc, placé sous le signe du stop-covid s’est plus approché de fenêtres entrebâillées que de portes ouvertes mais enfin c’était tout de même un chouette moment.

Pour retrouver l’article intégral rendez-vous ici.

Durant ces deux jours, j’ai travaillé avec Stéphanie Prudent, notre couturière, à la réalisation de boutons en polymère parfaitement assortis aux tissus des chapeaux qu’elle crée dans son atelier. Fabriquer librement à partir d’une contrainte définie : un exercice que j’adore :  

Sympa, hein ? En plus, ces chapeaux sont réversibles, donc il y a deux boutons différents pour chaque modèle. À l’occasion, j’essaierai de récupérer des photos de chapeaux terminés pour vous montrer quelle allure ils ont. 

Alors ensuite… il y a eu le mois de juillet et… les vacances. (oui, c’est de cette façon qu’on nomme la période qui suit les deux semaines avec 1,45 jour d’école en présentiel par semaine + 2,75 jours d’école à distance + 6,5 jours de prise de tête pour les parents, période qui suit elle-même une (trop) longue durée de confinement, nan mais je vous réexplique, hein, parce qu’on croit qu’on maîtrise des termes simples comme « vacance », « école », et pis en fait… tout change très vite)

Mon atelier s’est donc rapidement re-transformé en une garderie créative et il a fallut profiter de la bienveillance des papis et mamies qui ont libéré quelques jours la maison du bonheur et de la joie de vivre de ces chers loupiots afin que je puisse de nouveau passer un petit peu de temps dans mon atelier. 

Cela fait très longtemps que sur mes expositions et mes marchés, on cherche à m’acheter mon ÉNORME collier d’expo qui est porté par Josiane (Oui bah j’ai jamais trouvé de nom original avec un jeu de mot pour mon mannequin alors c’est Josiane).

Il est composé de chutes de canes plaquées sur de la pâte beurk, bref, il pèse juste 2 kilos. Du coup, comme mon assurance pro ne prend pas en charge les torticolis et autres blessures des trapèzes, j’ai décidé de réaliser des perles aussi grosses que celles de Josiane mais toute légères-légères. 

Avec un cœur de papier, ces perles kaléidoscopes sont vraiment très agréables à porter. 

 

Retrouvez le tuto pour ces canes à effet d’optique ici.

Et si vous voulez le tuto de celle ci-dessous, dites-le moi : 

Qu’est-ce que vous en pensez ? 

C’est tout ce que je vous montrerai aujourd’hui. J’ai conscience du retard de publication que j’ai, alors je prépare d’ores et déjà la rédaction du prochain article. Il sera plus centré sur mon travail autour de la chambre à air et vous parlera d’un chouette label sous lequel je viens de me ranger que vous connaissez peut-être déjà et qui s’appelle Répar’acteur. 

J’annonce également ici la reprise des cours hebdomadaires à l’espace des Mouillères les jeudi de 17h à 19h à partir du 17 septembre 2020. 

Pour plus d’informations, rendez-vous ici

D’ici là, prenez soin de vous, profitez des températures de septembre et… faites ce que vous voulez ! 

Bises à vous

Marie-Charlotte

Un immense BONJOUR à Vous, chers déconfinés ! 

Et oui, bien que mon le correcteur orthographique ne soit pas d’accord avec moi, nous sommes bien des déconfinés… parfois plus déconfits que fins, parfois plus finis que cons, (Quelle vulgarité !) parfois plus décontenancés que condé (???… nan…. cherchez pas… je tourne en rond dans ma tête depuis deux mois et demi et à force, j’ai même découvert qu’à l’intérieur de ma caboche il y a aussi des murs contre lesquels on peut aisément se cogner)

BREF ! Alors… Comment qu’il était à vous, vot’p’tit confinement ? (Formulé de façon péquenaud gaga, n’importe quelle sujet peut avoir l’air tout mignon mignon) Ben moi… en ce qui me concerne… je me suis totalement, intégralement et magistralement fait engloutir par les besoins de Monsieur Ouistiti et Mademoiselle Choupette… 

D’ailleurs, je ne parviens à prendre le temps de vous écrire seulement maintenant, à présent que nous sommes bien déconfits depuis deux semaines. (pardon, déconfinés… ce n’est pas de ma faute, c’est le correcteur qui n’est vraiment pas content !) 

De toute façon, que je sois franche, si (par miracle) j’avais publié un article durant les deux derniers mois, il n’aurait certainement pas parlé de création polymère mais de recette de bulles de savon maison, de bricolage en carton et de jeux à réaliser en duplos… Mon atelier s’est métamorphosé en une ÉNORME poubelle bleue (réserve de matériaux de bricolage) et ma maison en une ÉNORME exposition. Chaque surface un tantinet disponible dans ma salle de travail (rien avoir avec la maternité… sauf si tels les maïeuticiens on estime qu’on y accouche de nos idées) a été soigneusement recouverte de… TOUT, sol y compris. 

BREF ! C’est la semaine dernière, que (ô joie), je suis parvenue à offrir la si vivante compagnie de mes loustics à papi et mamie (muhaha) durant quelques jours afin de tenter de me réapproprier mon espace de travail.

Ce fut tout d’abord une déception… Après plus de deux mois à être exclusivement concentrée sur mes loupiots du matin au soir (ah ben et pis la nuit aussi…), me retrouver libre de faire ce que je veux m’a complètement déstabilisée ! Tel un animal sauvage perdu, déambulant dans les rues cherchant les humains soudainement disparus, j’ai erré durant de longues heures sans savoir ce que je devais faire, ni par quel bout entamer la masse de… je ne savais même plus quoi… allumant et navigant à l’aveugle sur mon pc en mode automatique, l’éteignant dans un soupir… pour le rallumer 25 minutes plus tard… pour chercher… rien. C’est au bout du cinquante-troisième allumage que j’ai osé aller constater la descente de fréquentation de mon petit blog tant aimé. Après un tour d’horizon, je réalise que le sujet n°1 de vues ici-même demeure le tutoriel de réalisation des perles creuses. BAM ! La voilà, la bonne idée ! 

Alors, non hein, pour les nouveaux venus, je n’ai pas réalisé ces pièces dans la semaines mais c’est à cela que sert mon tutoriel. 

Nous avons testé cette année, cette technique avec mes élèves des cours hebdomadaires de l’espace des Mouillères. C’était un peu sport, on ne s’est pas perdues en hésitant des heures quant aux couleurs et aux motifs (pour rappel, le cours ne dure que 2 heures) mais on a relevé le challenge et nous sommes parvenues à réaliser les colliers du cru aux finitions et au montage en deux fois 2 heures ! C’est beau, hein ? (Ce qui aurait été vraiment beau c’est que tu penses à prendre ces pièces en photo… histoire d’avoir des images à l’appui, mais bon…)

Je me suis donc décidée à libérer un espace sur une de mes tables et à achever quelques pièces entamées plus tôt dans l’année. 

J’ai ré-exploité exactement mon tutoriel sauf que j’ai agrandi le diamètre des perles et travaillé sur le fond des dômes. Cela donne des pendentifs très légers. 

D’abord en rouge, bien entendu (je ne m’appelle pas la perle mauve…) :

Et puis dans ce bleu que j’aime tant mais qui est si pénible à poncer : 

Je me suis amusée avec les épaisseurs de disques pour les boucles d’oreilles : 

 

À peine le rythme de travail enfin redécouvert et mon errance dans la maison terminée et il était déjà temps de récupérer mes loupiots… 

Ça m’a fait plaisir de me replonger dans mon propre tutoriel et de passer un peu de temps dans l’atelier mais soyons honnêtes, quelques heures ne suffisent pas à combler mon manque ! Cela dit, ne pensez pas que ma créativité ait été contenue durant ce confinement familial. J’ai progressé d’un cran dans le bricolage des petits et j’ai même fini par me mettre à la couture, Si ! La preuve : 

J’ai fait tout un tas de marionnettes à doigts pour mes loustics et les petits autour de moi et à chaque fois que je me piquais le doigt je me disais que je m’entraînais pour l’étape suivante de mon travail sur les sacs (Ben oui… les doublures ! Encore toute une histoire !), mais je vous en parlerai plus tard. 

Un dernier message à l’attention des stagiaires qui s’étaient inscrites aux journées de printemps : 

Tout d’abord, je vous présente à vous et à mes élèves de la Caravelle toutes mes excuses pour ne pas avoir communiqué avec vous. J’ai plongé la tête sous l’eau telle une enclume et j’ai eu un mal de chien à maintenir les échanges. Au sujet des inscrites, donc, je tenais à vous informer que les chèques de réservation des stages n’ont pas été encaissés et que, bien que les quatre journées soient annulées pour des raisons que je suis sûre, vous comprendrez sans que j’ai besoin de les énumérer, d’autres dates pourraient être proposées plus tard. À quelle échéance, je ne peux pas vous le préciser pour l’instant mais si la prochaine date vous convient, votre inscription sera toujours prise en compte. Dans le cas contraire, votre chèque vous sera restitué. 

En ce qui concerne les élèves des cours hebdomadaires : Je ne reprendrai pas les cours à l’espace Mouillère avant la fin de l’année scolaire mais j’imagine organiser une ou deux journées complètes à mon propre atelier dès que les mesures entourant les gestes barrières seront un peu plus flexibles. Je vous contacterai en message privé pour plus de détails. 

Voilà, pour l’heure, il me reste à vous souhaiter de déguster les minuscules nouveaux moments de presque liberté qu’on redécouvre d’un œil nouveau et de surtout, surtout, rester créatif, ça fait du bien au ciboulot ! 

Prenez soin de vous et à bientôt !

 

Marie-Charlotte C. 

Bonjour chers Vous tous ! 

Alors… pas trop de jalousie ? Vous parvenez à trouver l’équilibre autour de vous ? Entre ceux qui ont déjà déserté le lieu de travail… ceux qui attendent leur tour pour les semaines à venir… ceux qui… travaillent plein pot l’été… En tout cas, j’espère que vous lisiez tout de même un peu mon blog durant cet été puisque je viens (enfin… oui je sais je ne suis pas en avance cette année!) de boucler les dates et les sujets des prochains ateliers qui se tiendront cet automne. 

Quelques rappels, c’est toujours utile : 

  • Les journées de stage se déroulent à l’atelier au 16 rue neuve 39570 Conliège.
  • Chaque journée est au prix de 50 €.
  • Le matériel est intégralement fourni, seul son repas de midi est à apporter avec soi. 
  • Les stages sont ouverts à tous les niveaux. 
  • Le nombre de place est limité à 8 par session. 

Voilà, je crois que j’ai tout dit… Ah oui et aussi : ON S’AMUSE VRAIMENT BIEN ! (Hi hi)

Je vous laisse découvrir le contenu des 4 journées qui se tiendront durant les mois d’octobre et de novembre.

Bel été à Vous !!!

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Samedi 19 octobre 2019

10h00 – 18h30

Parure « Jeu de formes »

(8 places)

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Travail avec pochoirs et pastels secs. 

Couleurs au choix. 

Fabrication des perles (collier + boucles d’oreilles), cuisson, ponçage et montage des pièces.

 


Samedi 26 octobre 2019

10h00 – 19h00

Découverte de la Fimo « effet cuir »

(8 places)

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Création d’un bracelet « boutons » et pochette à bijoux. 

Découverte de la nouvelle pâte Fimo « effet cuir »

Réalisation d’une mini pochette à bijoux. 

Réalisation de deux canes polymère pour le bracelet. 

Couleurs au choix.

Cuisson et montage.


Samedi 9 novembre 2019

10h00 – 19h00

Bracelet rigide (et ses boucles)

(8 places)

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Réalisation de plusieurs canes et fabrication d’un bracelet tout en pâte polymère et de ses boucles d’oreilles.

Couleurs au choix.

Cuisson des pièces, ponçage et montage des boucles. 


Samedi 16 novembre 2019

10h00 – 19h00

Bol patchwork

(8 places)

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Recouvrement d’un  bol en verre de  pâte polymère.

Réalisation de 3 canes différentes kaléidoscopes et géométriques

Couleurs au choix.

Cuisson et ponçage. 

 

 

J’en profite pour vous dire que je serai demain sur la jolie commune de Château-Chalon pour un marché entre 15h et 22h et que je me déplace en Haute-Saône à la fin du mois pour un dimanche au château… (oui, s’il vous plait, on ne se refuse rien !) et que ça promet d’être une vraiment très chouette journée : 

Alors on se voit bientôt ? 

Prenez soin de vous. 

MC.

Bonjour – Vous – course – varicelle bis – organisation – rhino ter – déprime – atelier – kaléidoscope – caravelle – multipoche – bisous. 

 

Euh… Peut-être serait-il de bon aloi que je développe un tantinet mon propos ?… Pourtant, tout y est, je vous l’assure. 

DONC… Ben voui, vous l’avez sans doute compris… il semblerait que les éléments (pratique, ce substantif : chacun y voit ce qui lui convient) s’acharnent malicieusement contre le grand déploiement de La Perle Rouge. Et tandis que je mouche des petits nez rougis et que je lave des peaux fragiles (ben oui… j’ai deux enfants qui jouent à se renvoyer la balle des virus, snif), mes beaux projets de prototypes prennent doucement… tout doucement la poussière tels un beau bibelot (ça doit être possible…) qu’on aurait visuellement oublié sur l’étagère du haut. 

M’EN FOUT, d’abord ! J’ai quand même plein de trucs à vous dire. 

Tout d’abord, il convient de réparer une omission de la fin d’année 2018 : l’aperçu du travail réalisé durant les derniers stages à l’atelier. 

Leurs auteurs me pardonneront, j’espère, de ne pas les citer mais entre le temps qui nous éloigne déjà de ces jolies journées et ma parfaite inaptitude à inscrire scrupuleusement un nom à côté de chaque création durant le jour J, je me vois dans l’incapacité de réattribuer ces bijoux à leur créatrice respective. 

Après le projet coquille du mois d’octobre nous avons passé une journée à travailler sur la parure design qui permettait de jouer avec les épaisseurs et les multi-cuissons. Un beau projet qui a très bien été réalisé par les stagiaires : 

Je me souviens d’une seule association pièce/auteur :

L’atelier suivant était celui du bracelet tout polymère avec sa petite cane kaléidoscope. Une première en stage qui a été une parfaite réussite !

Seul bémol : cette journée avait lieu lors du premier samedi de blocage des gilets jaunes, ce qui nous a coûté trois participantes qui, malgré leurs tentatives, ne sont pas parvenues à se rapprocher de mon atelier. Par conséquent ce thème est répété lors de la date du 18 mai. 

En tout cas, pour des débutantes, le rendu est au top, jugez vous-mêmes : 

Lors de ce début d’année 2019, j’ai également passé deux agréables soirées à travailler avec un petit groupe d’assistantes maternelles d’Orgelet. Je vous faisais part, à la toute fin du dernier article des pièces brut sorties du four, je peux à présent vous présenter les pièces achevées après perçage, ponçage et montage. De bien chouettes réalisations pour des parfaites débutantes en polymère : 

De belles couleurs qui plairont aux enfants, à n’en point douter ! 

À présent, une petite énigme. 

Si j’additionne ces clichés, que puis-je obtenir ? 

+

+

+

=

???

Alors ? Non ? vous ne voyez pas ? Si, vous y êtes ? 

Ah ah ah et oui, il s’agit là de notre prototype de panneau multipoche pour la journée de création de dimanche ! (Il reste d’ailleurs des places, si ça vous dit, ce sont vraiment des bons moments !)

Allez, le voici, il est tout neuf, il est tout beau, il tout coloré et il est IMMENSE (oui, on s’est un peu lâché pour notre essai, hi hi)

Durant une soirée, mes deux acolytes et moi nous sommes retrouvées à l’atelier des doigts de Fée afin de réaliser cette première pièce très géométrique. Le figuratif nous titille, à présent et les idées foisonnent. 

Pour l’occasion, notre espiègle de peintre a décidé d’entamer une nouvelle carrière de réalisatrice en nous faisant entrer dans l’ère de la facebook communication… (Bon d’accord, on s’emballe pas, on a juste fait une mini vidéo de 6 minutes de direct et il était déjà tard…) Mais ça laisse place à des idées de challenges filmés pour l’avenir !!! 

En tout cas, le résultat est cool et pratique et on s’est vraiment amusé, ce qui ne gâche rien ! hi hi. 

Si ça vous dit, vous pouvez encore vous joindre à nous ce dimanche à l’espace des Mouillères à Lons le Saunier. Laissez-moi un commentaire et je vous dirai tout ce que vous devez savoir sur ces journées de co-création

Voilà… il est temps, pour moi de m’en retourner vers le thermomètre et le doliprane… Juste le temps de terminer mon article par une (presque) traditionnelle photo de canes : 

 

Oui, je sais… je ne parviens pas à me détacher des damiers… Je n’y peux rien, j’ADORE ça ! 

Allez, Bises à vous et à tout bientôt ! 

MC

     Bonjour chers hiverneux de mon coeur ! (Oui, aujourd’hui, j’ai choisi une en-tête maladroitement attendrie)

     Le coup du faux départ, vous connaissez ? 

     Évidemment, qui n’a pas connu ça au moins une fois. 

     Tous vos préparatifs sont en place, votre moral est accroché à votre motivation aussi solidement qu’un couvercle à son pot de confiture neuf, vous ressentez de légers fourmillements dans les membres ; c’est l’excitation de la mise en action après une longue période d’attente. Vous ne tenez pas en place ; c’est la patience qui cède doucement à l’approche du moment fatidique. C’est le grand jour, vous êtes au top, vous êtes PRÊTS et BAM ! Vous percutez l’ascenseur émotionnel en plein DANS VOTRE FACE et après un instant de complet désemparement, vous vous ressaisissez vite et vous rangez vos plans au placard pour jouer un tout autre début de course… 

     Bon… cette introduction frustrée pour vous expliquer mon manque de pouvoir face aux rhino-pharyngites et à la varicelle qui ont tétanisé mes p’tits lapins durant mes premières grandes semaines de travail tant attendues depuis… Oh… seulement deux petites années… (soupir). Alors évidemment, on se dit que ça n’est pas grave, hein, on n’est plus à quelques semaines près… on les zadore, de toute façon nos loupiots… et puis, ils n’y sont pour rien, eux, si ils ont choisi ce moment pour récupérer les virus des copains… non… ils n’y sont pour rien… mais P…. quand même… bouhouhou, j’étais à fond, moi ! 

     Bref, mes expérimentations tant attendues ont été stoppées net et mes tables de travail ont été débarrassées pour faire la place au bazar créativement bricoleux de mes enfants. Au programme, pâte à modeler maison, peintures et réalisation de robots en matériel de récup’ (on sous-estime souvent l’intérêt créatif des bouchons de lessive !). (Bon bah c’est bien tout ça mais ça ne va pas nous tenir un article, si ?)

     Heureusement, j’avais conservé quelques pièces à vous montrer. (Seulement trois ou quatre, hein, ne vous attendez pas au grand déballage du dernier article. Et en plus, il ne s’agit même pas de bijoux pfff). 

     Cela faisait un long moment que je n’en avais pas fabriqué alors voici deux nouvelles suspensions. Les photographier sans le bras concubin qui suspend habituellement mes mobiles dans une pose parfaite n’a pas été chose aisée mais je m’en suis sortie comme j’ai pu. (Ben oui… à cette période de l’année et dans ma reculée jurassienne, la photo se prend quand la lumière est là !) 

     Un jeu égal pour ces deux compositions qui marient les dégradés de couleurs et les larges rayures noires et blanches dans l’esprit des boules de Noël réalisées en novembre dernier. 

     Difficile à mettre en valeur sur ces clichés… pourtant mes petites pastilles à fines rayures et mes petites plumes argentées qui ponctuent le bas des mobiles sont à croquer, je vous jure. 

     Les deux autres pièces sont des premières pour moi. Lors du symposium FIMO de Nuremberg j’avais acheté deux stylos-plume Staedtler que je n’avais jamais pris le temps de recouvrir. (Au passage, pour ceux qui aiment me lire et qui ont raté cet article phare du symposium, je vous invite à réparer ça. Commencez d’ailleurs par l’article qui le précède de plusieurs mois et qui l’annonce : Le grand Récit de ma courte visite à la capitale. )

 

     Et bien sûr, je leur ai fait leur petit écrin : 

     Voilà… snif… ce sera tout pour aujourd’hui… sauf si vous désirez vraiment que je partage avec les dernières aventures de trotro et d’Elmer mais dans le cas contraire, il va falloir attendre que j’ai de nouveau le droit de m’asseoir pour AU MOINS quelques heures consécutives dans mon atelier. 

     D’ici là, je peux seulement partager avec vous la première étape de deux ateliers réalisées avec un groupe d’assistantes maternelles : 

     La suite au prochain épisode ! 

     Mais MON DIEU, mais BONS SANG DE BOIS, mais SACREBLEU, DIANTRE, DAMNED, quelle parfaite IDIOTE je fais ! Deux articles de 2019 déjà et je ne vous ai même pas parlé du tout nouveau tout frais tout jeune blog que j’ai ouvert pour notre association des Ateliers de la Caravelle !!!!!!!!! (Quelle gourde, non mais j’vous jure, des fois!) 

     Alors, je répare illico presto mon incommensurable erreur en vous présentant ici (avec joie et retard) la nouvelle plateforme sur laquelle je communiquerai dorénavant toutes les informations relatives aux animations et aux activités des Ateliers de la Caravelle. Les prochaines vacances de février comportent deux journées de stage créatif qui marient la peinture, la polymère et la couture. La première a lieu dimanche 17 et est destinée aux adultes et la seconde se tiendra le mercredi 27 février et sera réservée aux ados. Pour plus d’infos, rendez-vous donc vite sur ce nouveau blog et abonnez-vous ! 

     D’ici là, je vous souhaite une excellente semaine neigeuse. Que vous vous jetiez dedans tels des chiots fous ou que vous préfériez vous emmitoufler au chaud sous un bon plaid, l’essentiel et de s’y engloutir. 

     Prenez soin de vous. 

     MC

L’Année du neuf.

Publié: 10 janvier 2019 dans Pâte Fimo
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          BONJOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR CHERS VOUS !!!!!!!!!!!! 

     Lorsque je me suis assise devant mon clavier afin de rédiger mon premier article de la nouvelle année, j’ai commencé par aller parcourir ma dernière publication histoire de voir quelles étaient les photos qui y étaient alors partagées. Et là…. BAM ! 9 novembre ! non mais 9 NOVEMBRE ?!? La dernière fois que je vous ai parlé remonte à… deux mois !!! Honte sur moi ! Je me suis, à priori, intégralement fait happée par l’annuelle course de Noël sans réaliser que je vous avais totalement délaissés !!!! Et vous qui ne dites rien ?… Vous qui attendez, sagement… Il n’y a pas à dire, vous êtes vraiment sympas ! Enfin… à présent, je suis là et je vais tâcher de me rattraper. (Mouaih, ça fait plusieurs fois que tu nous fait le coup de la promesse de publications de nouveaux régulières et patati et patata et de nouvelles pièces et gnagnagni et gnagnagna…)

     Oui mais cette fois : JE SUIS LÀ ET BIEN LÀ !!! Car oui, le miracle de Noël a bel et bien eu lieu… Mademoiselle Choupette vient tout juste de commencer la crèche !!!! Oui, vous avez bien lu, la crèche ! (Notez que nous restons dans l’ambiance du miracle de Noël… ben oui, avec la crèche, quoi… ok, je sors.) 

Donc j’annonce : 2019 : grande année pour La Perle Rouge !

     Une année ENTIÈRE sans grossesse au lit, sans bébé qui hurle (toute la journée), sans création polymère réalisées au lance-pierre pendant les siestes et les soirées… NON ! Tout ça, FINI ! MUHAHA !!! (rire de contentement diabolique) !

     Une année pour mettre en route tous les projets qui trottent dans mon carnet depuis un moment déjà et qui prennent la poussière. Une année pour tester correctement la vente en ligne à travers la création d’une boutique. Une année pour développer les ateliers et les stages comme j’en ai envie. Une année pour m’exercer sur un nouveau matériau (oui, vous avez bien lu) qui viendra en complément de ma pâte polymère pour de toutes nouvelles créations. Bref, une année du FEU DE DIEU !!!! 

     Mais pour l’instant, contenons notre enthousiasme ; les convenances me poussent d’abord à vous souhaiter effectivement que cette année soit bonne. Je prends donc une grande inspiration et c’est avec mon plus grand sourire (si si, vous ne le voyez pas mais je suis heureuse derrière mon écran) que je vous souhaite les plus agréables, les plus colorés, les plus pétillants, les plus créatifs et les plus exaltés des douze prochains mois. Pour les suivants, on verra… dans un an… concentrons-nous d’abord sur ceux qui arrivent. 

     Le temps qui nous sépare du dernier article présente au moins un avantage : j’ai beaucoup de pièces à vous montrer ! Donc allons-y, alonso, on envoie les photos : 

     On commence par une série de bracelets rigides : 

     Ce type de bracelet fera d’ailleurs de nouveau l’objet d’une journée de stage au printemps. 

Pratique pour utiliser mes canes kaléidoscopes réduites. 

     Ceux-ci et les suivants en noir, rouge et blanc ont été réalisés grâce à l’aimable participation de mon ouistiti qui a consenti à me prêter (non sans un air inquiet) ses plaques de légo®. 

     Restons un moment dans le rouge, le noir et le blanc pour des pièces toutes différentes : 

     J’ai eu envie de refaire des colliers torques mais en essayant de proposer quelque chose de plus fin et de moins imposant que les torques-plastrons que j’aime tant mais qui font un tantinet peur à certaines clientes. Voici donc une série de ce que j’appelle mes « mini-torques » qui feront également l’objet d’une journée de stage ce printemps. (en version un peu plus compliquée pour le décor). Ils sont bien sûr accompagnés de leurs bracelets et de leurs boucles. 

     À présent, un peu de bleu à travers des boucles, une parure de ma collection »lamelles » et un collier… immettable… car complètement agressifs de ses angles… snif. 

     Allez, on continue (alors, j’vous ai menti à propos de la quantité de pièces à vous montrer ou bien ? (expression que j’adore, conservée de mon expérience de vie lyonnaise )) !

     Voici à présent quatre sautoirs : 

     Puis quelques boucles…

     Pour être honnête, je ne prends jamais toutes les boucles en photo et puis… je ne me souviens jamais de celles que j’ai montrées auparavant… alors il y a toujours un moment dans mes articles où il y a une série de boucles en vrac… à vous de reformer les parures. (Hi hi)

     Voici, à présent ma seconde petite boite recouverte. La première (plus haut, en rouge, noir et blanc) était en inox et celle-ci est en céramique. 

     Moi qui n’ai jamais trop aimé la cane rétro, cet exercice m’a réconciliée avec le claygun et j’en suis ravie ! 

      Cette choupi petite boite a largement inspiré le sujet du dernier stage de ce printemps 2019, un tout aussi mignon mini-vase :

Comment vous le trouvez ? 

Et enfin, un article de La Perle Rouge ne serait pas complet sans les traditionnelles canes de démonstrations de marché. 

Voici donc les dernières nées : 

Et mes préférées : 

Et voilà mon premier article de l’année achevé. 

     J’ai négligé ma traditionnelle énumération de journées de stage, de marché, d’expo et autre étourdissant comptage de pièces sorties de mon atelier qu’il est de bon ton de bilanter en cette période de résolutions. De toute façon, ces deux dernières années avaient plus l’odeur du lait maternel que de la Dremel®, elles avaient plus la couleur du liniment que des pigments, elles étaient celles de la mère et pas de la polymère. Place à un nouveau chapitre. Je vais l’écrire pour moi et avec vous.

Alors prenez soin de vous et à tout bientôt.

Marie-Charlotte C. 

          Bonjour chers Vous ! 

          Mes publications ici se font toujours aussi rares (promis, à partir du mois de janvier, je reprendrai une rigoureuse publication hebdomadaire !… Vous tiendrez jusque-là, hein?) mais moins que mes échappées dans mon atelier ! Et oui, avec le retour à l’école de mon ouistiti et les siestes régulières de Mademoiselle choupette, je parviens à me dégager un tout petit peu de temps pour faire naître quelques pièces. 

          Afin de vous faire part de mes récentes créations, il convient de faire le point sur les récentes actualités (… de La Perle Rouge, j’entends, hein… pas de… enfin pas du reste du monde qui continue plus ou moins à tourner à l’extérieur de mon atelier coloré et artistiquement rangé…).

          Au cours du mois de septembre, j’ai participé à un weekend de marché… euh, attendez une seconde… le qualificatif d’ « art » est parfaitement incongru… celui d’ « artisanal » serait quant à lui encore largement exagéré… mmmh… quoique les artisans de l’automobile sont également des artisans, après tout… non ? Vous l’avez compris, notamment ceux qui ont lu mon article sur le fait de « bien choisir ses marchés« , je me suis encore fait attraper par ma bienveillance locale et disons que… j’ai bien eu le temps de réfléchir derrière mon stand. Enfin, j’ai surtout bien eu le temps de tourner la manivelle (et c’était là sans doute le seul point commun que j’avais avec quelques modèles de véhicules antiques en exposition à l’extérieur de la salle !).

          J’ai enchaîné les démonstrations de canes histoire de moins subir le temps qui ne passait pas et d’intéresser les quelques visiteurs qui semblaient aussi désappointés que moi par la curieuse juxtaposition de stands de vide-grenier, brocanteurs et antiquaires, artisans du bois, peintres et multiples stands de matériel automobile… très vieux… euh… donc… certainement très intéressant pour les passionnés de la chose.

          Bref, du temps, j’en avais, une machine et la pâte qui va avec, j’en avais aussi. J’ai donc déroulé mes habituelles étapes de présentation du matériau ; plaques dégradées, canes débutantes puis assemblage général pour une cane plus complexe : 

Et oui, lorsqu’on n’a pas réalisé de mosaïque depuis longtemps, les gestes ne sont plus aussi précis… 

 

Celle-ci s’est largement déformée par une réduction abusive, lui conférant par là un aspect « brins de laine » loin de l’effet recherché à la base mais finalement assez plaisant. 

 

Et voici le kaléidoscope final de l’après-midi. 

          Le matin de la seconde journée s’achevais lentement et je décidai de faire un tour à l’extérieur de notre calme petite salle d’exposition. 

          Tandis que je déambulais entre les enjoliveurs des années 60 et les magasines auto de la décennie voisine, je m’interrogeais sur la cohérence de ma présence à cette manifestation. Mes yeux se posèrent sur l’entrée (payante… même pour les exposants, snif) de l’espace couvert des brocanteurs et l’idée d’exploiter mon temps le plus efficacement possible s’imposa à moi à travers une table couverte de petits pots en verres. J’avais différentes canes dans les mêmes teintes sur le plan de travail que j’avais aménagé sur mon stand, moult flacons de toutes tailles devant moi et quelques heures de disponibles encore avant de replier mes nappes ; ma décision était prise, j’allais réaliser un vase à l’extérieur de mon atelier. 

          Alors… euh… comment dire… je suis parfaitement sensible à la valeur des objets, qu’il s’agisse de leur esthétique, de leur fabrication ou de leur histoire je suis même carrément addicte des bric-à-brac et autres joyeux nids à bordels toutefois, je n’ai pu m’empêcher de froncer largement les sourcils à la vue des prix affichés sur n’importe quelle petite bouteille en verre sale flanquée d’un « RICARD » largement effacé et rayée de toutes parts. De toute évidence, la pancarte « BROCANTEURS » de l’entrée indique aux visiteurs que parmi quelques objets rares, ils pourront s’offrir le luxe d’acquérir quelques bricoles usées pour un prix défiant toute concurrence… (J’entends par-là que dans n’importe quel bric-à-brac, ces pièces auraient coûté entre 20 et 90 centimes… mais qu’un contexte, cela se paie et dès lors que le statut de « simple vieillerie » est échangé contre celui d’ « objet ancien », les ridicules étiquettes voient leur prix multipliés par… au moins 15!)

          Après avoir négocié (Et oui, j’ai bien dit « négocié » ! Ceux qui me connaissent savent à quel point cet exercice m’est étranger mais là… non mais faut pas déc… tout de même!) après avoir négocié, donc, un vase au décor décollé et sali par les successifs et soigneux déplacements de l’objet en question durant les quinze dernières années, je me suis rendue à un point d’eau afin de le nettoyer du mieux possible avant de m’asseoir de nouveau à ma table. La suite, je vous la montre en image ; un joyeux patchwork aléatoire : 

          Le plus délicat fut de le transporter cru sans trop l’abîmer dans ma voiture. Mais enfin, il est arrivé à peu près en état et j’ai pu l’achever et le cuire tranquillement. 

          J’ai eu envie de poursuivre mes recouvrements en exploitant uniquement mes canes de marchés et j’ai fait un essai de travail sur le volume. Je vous le dis tout de suite, le résultat n’est pas formidable mais je suis tout de même parvenue à utiliser un peu de mes multiples canes iris : 

          Cela dit, les petites canes dégradées que j’ai placées au col du vase m’ont beaucoup plu. C’est pourquoi, dans la lancée, j’ai réalisé une pièce qui me plait BEAUCOUP énormément plus. À vous de me confirmer cela : 

          Mon amie y a directement vu un aspect « poulpeux » tentaculaire et je suis tout à fait d’accord avec le côté organique de la chose. 

          Un peu long mais idéal pour exploiter mes canes dégradées ! 

          Dans la foulée et comme il mes restait quelques tronçons sur ma feuille de papier sulfurisé, j’ai recouvert un soliflore : 

Le côté organique est moins présent pour une structure plus équilibrée. 

          Et enfin, il fallait utiliser un peu de tout ce gris obtenu avec les chutes de confection de canes sans trop de prise de risque :

 

        Voilà pour cet automne : des vases prêts à accueillir les fleurs éternelles en polymère (ben oui parce que j’ai le chic pour fabriquer mes vases bien en dehors de la saison fleurie… en même temps, c’est à Noël, que les vends, moi !) 

          J’espère avoir le temps de travailler à quelques suspensions d’ici le prochain article. Ensuite, promis, je devrais repartir sur des bijoux. Il faut notamment que je parvienne à mettre en valeur cette cane kaléidoscope sur des nouvelles pièces : 

          Et oui, j’ai fait un effort pour changer de couleurs ! 

          À présent, il va falloir que je trouve comment la mettre en valeur… 

    Avant de vous laisser, juste un petit rappel : 

                  Les ateliers polymère du jeudi ont commencé la semaine passée à l’espace des Mouillères mais vous pouvez encore venir participer à la séance de jeudi 4 octobre (17h – 19h). En ne payant que les 15 € d’adhésion à l’association des Ateliers de la Caravelle, vous avez la possibilité de faire une séance d’essai à l’issue de laquelle vous pourrez choisir si vous prenez une inscription (au trimestre ou à l’année). 

  Cette fois, je vous laisse à votre semaine en cours. 

          Ne vous faites pas avoir par la soudaine mais néanmoins logique arrivée de l’automne et couvrez-vous bien. 

          À bientôt ! 

          MC.

 

          Bonjouuuuuur chers Vouuuus ! 

          Ouh là, pardonnez mon enthousiasme de rentrée mais moi, les périodes de changement ça me fait toujours cet effet là. 

          Ben oui, c’était bien les vacances, c’était… différent du reste de l’année… on a fait d’autres choses, vu d’autres lieux, on a plus profité de nos enfants… eux aussi, d’ailleurs, en ont bien profité… de nous, j’entends… On a essayé de s’organiser comme on a pu… de tout faire rentrer dans la voiture… avec plus ou moins d’efficacité… on a essayé de se reposer quand même… avec plus ou moins de réussite… et puis, on est rentré, et on a essayé de ranger la maison avant l’annuelle migration de septembre et puis le jour de la rentrée est finalement arrivé, et pour ma part, j’ai essayé de faire une photo de mon grand en tenue de rentrée pour faire aussi bien que ma sœur qui m’envoie rigoureusement chaque année la photo de mes neveux qui posent sur leur 31 mais il était tout fou, et puis l’appareil ne voulait pas faire la mise au point, et puis j’ai fini par comprendre qu’il n’avait plus de batterie depuis les vacances… et… on a été en retard… et lorsque la porte de l’école s’est refermé et qu’on a fait demi-tour… et bien on s’est tout de même autorisé à souffler une seconde. Et ne vous gaussez pas, je sais que je suis loin d’être la seule, en ont témoigné les regards de tous les parents que j’ai croisé dans les magasins la semaine dernière à la recherche des « chaussons à la bonne taille qui tiennent au pieds » (ça n’a pourtant rien d’effrayant comme consigne, non ? Et bien essayez seulement de trouver le chausson gauche dans un rayon de grand magasin de chaussures la dernière semaine d’août !)

    Bon, blagues à part, presque deux mois sans vous donner de nouvelles et j’ai l’impression qu’une année s’est écoulée. Mon ouistiti m’a montré à quel point il grandissait à toute allure en se lançant dans les jeux de mots et les charades (Autant vous dire que tout un univers s’ouvre devant nous !) et Mademoiselle Choupette marche comme une grande, m’obligeant, par là-même à accélérer encore un peu ma vitesse de réactivité (exercice rendu encore plus intéressant par la conception multi-niveaux de notre demeure restaurée…)

    La seule chose qui n’a pas vraiment changé, c’est mon indisponibilité à la démarche créative et ça… ça va commencer à me démanger les doigts et les poignets, je le sens. Le système de garde de mademoiselle Choupette ne sera effectif que dans quelques mois, donc il va falloir que je ronge encore mon frein un moment avant de pouvoir de nouveau m’asseoir sans contrainte d’efficacité productive à ma table de travail et permettre à mon imagination de se promener sans stress dans les méandres des couleurs qui jonchent mon poste de pâte crue.

          L’idéal serait de mettre à profit ce temps pour pondre un joli concept bien étudié, bien préparé que je n’aurais plus qu’à tester une fois mes bras temporellement libérés de mes bouts de chou mais voilà… je ne fonctionne pas comme ça. Ceux qui me suivent depuis longtemps savent très bien que l’intégralité de mes préparations papier et autres ébauches théoriques se sont révélées de formidables échecs frustrants. J’ai besoin de tester pour chercher, j’ai besoin de manipuler pour comprendre et j’ai besoin de voir pour avoir des idées. Autant vous dire que je ne suis pas prête de révolutionner mes collections. (Ah ben, bien, Marie.. tu vends hyper bien ton boulot pour cet automne, rien çà dire…)

          Mais qu’importe, il me reste tant d’autres choses à faire en attendant cette prochaine période. Les journées de stage de cet automne se remplissent et d’ici trois semaines, La Perle Rouge (j’adore parler de moi à la troisième personne de temps en temps, ça fait tellement… euh… bizarre…(?)…) animera son premier atelier hebdomadaire à l’espace Mouillère de la Maison Commune de Lons le Saunier. Je profite de ce moment pour signaler aux locaux que la dite Maison Commune tiendra ses portes ouvertes demain entre 15h et 19h et qu’à cette occasion, vous pourrez venir m’y rencontrer et vous inscrire aux cours de polymère. 

Durant cet été, l’association des artisans créateurs jurassiens a tout de même tenu son exposition d’un mois et pour l’occasion, j’avais mis les bouchées doubles pour refaire quelques pièces durant les trois siestes qui ont été gracieusement mises à ma disposition par mes très dynamiques rejetons. Je vous montre donc ça aujourd’hui, histoire de profiter de cette rentrée scolaire afin de relancer la machine à polymère. 

Tout d’abord, j’ai réitéré un torque rigide comme le prototype que j’avais réalisé pour moi-même et pour préparer l’atelier bracelet du mois de novembre : 

J’ai refait une pièce issue de ma collection Stalactites que j’aime tant mais en plus épurée : 

  J’ai exploité quelques canes pour une nouvelle pièce patchwork : 

Cinq colliers sans fermoirs grâce au très pratique fil mémoire : 

          Une pièce de la collection Pétales

Quelques bracelets breloques toujours prisés : 

Un tout petit collier au mini kaléidoscope : 

  Quelques sautoirs : 

Et pour rester dans les pièces fleuries, deux colliers simples : 

Et bien sûr, avec tout ça, quelques boucles : 

  Durant le mois de juillet, j’ai été également présente sur une journée de marché artisanal et comme je ne manque jamais d’effectuer quelques démonstrations sur mon stand, je vous montre à présent les canes qu’ont découvert les néophytes du jour, bien étonnés qu’ils étaient (comme d’habitude) de constater qu’on pouvait faire autre choses que des petites boules ou des macarons en pâte polymère et que cela pouvait aussi passionner des gens âgés de plus de 8 ans. 

  (Pourquoi est-ce que je prends toujours mes photos de cane kaléidoscope avant la réduction finale… je ne saurai jamais.) 

Bon, je dois déjà vous laisser, je file préparer mon matériel pour mes démos de demain à l’espace Mouillère et mon premier marché de la saison qui se tiendra tout le weekend à Bletterans. 

    Je vous envoie tout le punch, toute la clarté d’esprit et toute l’organisation dont ces périodes de rentrées sont friandes et je vous souhaite de profiter comme il se doit des douceurs de fin d’été. 

          Prenez soin de vous et à très bientôt.

           MC.

     Bonjour chers Vous ! 

     Comment vous portez-vous ? 

 Avez-vous déjà mis en place votre ventilateur et son sac de glaçons ? Ou bien gardez vous les meilleurs astuces pour plus tard dans l’été, vous savez, au moment où « vraiment c’est plus possible !!! » ?

     Et bien pour l’heure, saisissez vous d’une boisson fraiche et étendez vos jambes car il est temps pour moi de vous faire un reportage/résumé du weekend de communication que notre association des Ateliers de la Caravelle a vécu il y a déjà près de deux semaines. (Ouh là là, il faut ajouter encore une semaine entre le début de rédaction de l’article et le moment de sa relecture avant publication… pfff pardonnez ce décalage mais mon attention était toute entière prise par l’organisation du premier ouragan, euh… pardon, du premier anniversaire avec les copains de mon ouistiti!) 

     Je suis consciente que mes capacités rédactionnelles relèvent plus du reportage que du résumé, néanmoins je vais tenter aujourd’hui de ne pas vous noyer sous le flot de paroles qui est devenu dernièrement monnaie courante dans mes articles. 

     Tout d’abord, ce furent deux jours superbes ! Tant au niveau de la météo nouvellement estivale que de l’effervescence qui a régné autour de nous. Alors que le grand hall du CARCOM exposait les créations picturales que les élèves d’Urwana Debouclans ont réalisé durant toute l’année, colorant par là, l’intégralité des murs et des portants mis à notre disposition, la rue de Ronde voisine accueillait, quant à elle toute une série de peintres amateurs venus présenter leur approche personnelle de la toile. 

     C’est dans ce contexte passant qu’une fresque manga a commencé à voir le jour sous les feutres, crayons et pinceaux de ceux qui avaient envie de se prêter à l’exercice : 

Graff réalisé par l’artiste KREMA

     La présence de ce soleil de juin ainsi que le foisonnement de tous ces artistes a permis à un public nombreux de se déplacer et de venir constater l’avancée de l’aventure de la Caravelle. 

     Pour ma part, j’ai particulièrement aimé les murs des plus jeunes. Entre les œuvres des enfants et des adolescents se créait un dialogue de rythmes et de couleurs qui m’a, comme vous le verrez par la suite, largement inspiré. 

 J’adore l’air perplexe de la femme de gauche coincée dans son cadre… derrière son apparente incertitude semble se dissimuler une jalousie face aux couleurs des personnages exposés devant elle. 

     L’espace consacré à la pâte polymère (oui, parce que c’était tout de même bien pour cela aussi que j’étais présente et que je vous parle de tout ça !) était idéalement situé à gauche de l’entrée, derrière la vitrine passante mais surtout, juste à côté de l’arbre des enfants et ça… c’était trop beau. Durant ces deux jours, je ne me suis pas lassée de contempler ce mouvement et ces couleurs mis en forme par tant de petites mains différentes pour être ensuite assemblés les uns avec les autres et permettre la naissance de cet arbre plein de vie : 

   On était bien, hein ? 

Un lieu idéal pour découvrir la pâte polymère, comme l’ont fait Déborah et Rose qui n’avaient JAMAIS touché à cette pâte magique : 

Du bon boulot pour une première, non ? (C’est normâââl, quand on a une bonne prof ! Muhaha) 

     Après toute la journée du samedi à discuter, à présenter, à expliquer, à faire tourner un peu de manivelles et à… manger (aaah… j’adôôre les vernissages !), nous sommes finalement rentrés dans nos bercails respectifs (on dit bercaux ?!? non… on dit rien, en fait, normalement…) se reposer afin de revenir chargées d’énergie créative le lendemain. 

 Tout ceux qui ont un peu l’habitude des weekends de marché ou d’exposition le savent ; le dimanche est un jour assez… calme. C’est pourquoi, dès le matin j’ai eu envie de chausser mes gants (on dit « chausser » même pour des mains ?) et de faire un peu chauffer ma machine à pâte. Après tout, je n’avais pas rencontré de contexte plus idéal que celui-ci depuis de très nombreuses semaines.

     Mon matériel était là, MAP, pains de couleurs, papier sulfurisé, gants, lames et emporte-pièces en tout genre, même mon petit four électrique était installé en extérieur, prêt à recevoir quelques plaques de cuisson colorées. La fréquentation du dimanche se montrerait à coup sûr plus timide que la veille et tout autour de moi se dressait des toiles et des affiches colorées aux personnages vivants. Les enfants étaient gardés par papis et mamies… tout était en place pour que je m’adonne à quelques fimotesques réflexions. 

     Lors de mes allées et venues dans ce hall, je m’arrêtais constamment devant le mur des mangas ado et mon regard se baladait invariablement entre trois dessins de visages. Moi qui n’ai jamais su dessiner quoique ce soit de réaliste ou même de figuratif, l’aisance avec laquelle certains yeux étaient matérialisés de quelques simples traits me fascina et je décidai d’apporter ma contribution à la fresque manga. 

J’ai choisi trois regards qui me plaisaient et je les ai combiné entre eux à l’aide de nombreux allers-retours entre ma table de travail et ce mur coloré afin de créer les miens : 

 Vous avez besoin d’une échelle ? Pas de problème, j’ai rarement été autant à mon avantage alors je m’empresse de vous partager ce cliché : 

 En voyant cela, mon acolyte de peintre a décidé de s’embarquer avec moi sur le bateau de l’improvisation (ben oui… la caravelle, tout ça tout ça… on reste dans le thème, quoi.) et comme le thème manga semblait s’imposer à ce weekend créatif, nous avons mis quelques heures à marier acrylique et polymère afin de donner vie à deux sympathiques personnages : 

 À vous de retrouver l’intégralité des éléments en pâte polymère ! 

     Entre-temps rejointes par notre associée couturière séduite par notre toile originale, nous avons décidé de réaliser le prototype des prochaines journées de stage des Ateliers de la Caravelle, le sac piscine (ou baluchon) manga : 

 Le principe reste le même, peinture sur jean denim, puis réalisation des yeux en pâte polymère et enfin montage couture. 

     Qu’est-ce que vous en pensez ? Les types de personnages manga seront à choisir par les participants mais le principe du visage et du monstre resteront pour donner un sac à deux couleurs : 

     Moi, j’adore ! 

     Allez, je vous communiquerai les dates dès que je les aurai pour que vous puissiez venir créer le sac de plage qui vous distinguera des autres et qui fera dire « Ouaouh ! Sans dec’ ?! C’est toi qui l’a fait ? C’est ouf ! »

     En attendant, je m’en vais préparer mon petit marché qui se tiendra sur ma commune (Conliège) à 17h ce soir (cour de l’école). 

     Pour ceux qui le peuvent, rester au frais (enfin… après être venu me voir sur mon stand, bien entendu !) et pour les autres, buvez frais !

     Bonne fin de semaine à Vous !

     MC

 Vous êtes déjà sous l’eau par ce printemps débordant ? (muhaha) Vous sentez, au fond de vous-même l’inexorable besoin de canaliser cette énergie freinée par l’attente de l’été ? Votre tête doit apprendre à se déconnecter pour laisser s’exprimer vos mains et faire enfin naître cette nouvelle couleur dont vous avez secrètement besoin ? Non, ceci n’est pas une publicité pour un éventuel groupe étrange de partage d’émotions… quoique… l’art, c’est un peu ça, non ? 

 

Les Ateliers de la Caravelle osent les ateliers spontanés !

Oserez-vous apprendre à créer ? 

 

     Venez nous rencontrer les samedi 16 et dimanche 17 juin au CARCOM (Carrefour de la communication) au centre-ville de Lons-le-Saunier entre 10h et 18h. 

 

     A l’occasion de cette journée de présentation du travail de notre association des Ateliers de la Caravelle, notamment des créations picturales de l’année en cours, nous vous proposons de venir laisser parler votre créativité en peinture acrylique ou en pâte polymère en étant encadré par Urwana Debouclans et moi-même à travers des ateliers de découverte. (Oui oui, peintures, supports, machines à pâte, pâte polymère, four et tout ce qui va bien seront sur place, à n’attendre que vos mains impatientes ! )

La rue de Ronde verra naître, grâce à votre participation, une fresque libre de mangas japonais et les ateliers de découverte de la polymère seront accessibles au sein du hall du CARCOM. 
     Les tarifs seront réduits (25 € les deux heures d’atelier pour la polymère) et le matériel fourni. Quand à une éventuelle contrainte organisationnelle, (hé hé, je vous vois d’ici) les horaires sont libres afin de permettre à tous de venir s’échapper lorsque c’est possible (entre 10h00 et 18h00, toutefois…) alors vous n’avez plus d’excuse pour ne pas vous laisser entraîner dans le monde des couleurs ! (et TOC)

     Vous trouverez également sur place toutes les informations relatives aux ateliers de l’année 2018-19. 

     Prenez soin de vous et à bientôt !

   Marie-Charlotte C. 

Et si des questions vous dévorent, alors n’hésitez pas à me contacter en privé par courriel : contact.la.perle.rouge@gmail.com