Articles Tagués ‘bijoux’

Bonjour chers Vous !

Je me sens obligée, en cette mini introduction de vous préciser que je ne ferai référence ici à aucun sujet d’actualité, aussi prenant et brûlant soit-il. Durant mes publications passées, je n’ai jamais mentionné la pandémie (mise à part peut-être à travers l’article qui donnait des recettes de bricolages afin de survivre avec les enfants en confinement… mais z’enfin… niveau prise de position, on a vu mieux…) et il en sera de même, (je pense, j’espère, je verrai) pour tout autre thématique actuelle. J’ai envie de voir ce blog comme une bulle, une belle bulle confortable et sécurisée qui ne fait que grossir avec les images, les formes, les couleurs et les mots qui le constituent et qui le rend réel pour moi et pour celles et ceux qui le parcourent.

Dans cet espace protégé, dans cet extrait de mon atelier, au cœur de ces bribes de mon cerveau et de ses multiples personnages complètement barrés, j’ai décidé de ne conserver que de la beauté, de la douceur et de l’hilarité… et un peu de technique aussi !

Alors prenez cinq minutes, suivez-moi et découvrez un peu de mon travail.

Sans plus de transition, je vous montre ici un petit exercice auquel je me suis prêtée il y a plusieurs semaines lors d’une journée de démonstration des savoir-faire.

Au sein du collectif d’artisans dont je fais partie depuis plus d’un an se trouvent des créateurs de coussins de méditation et de décorations appelés Zafu et Makura. (Les coussins, pas les créateurs !) En manque d’inspiration de motif pour ma démonstration ce jour-là, j’avais décidé d’en choisir un dans les bleus et or et de me pencher sur la réalisation de quelques uns des éléments de son tissu.

Il est chouette, hein ?

Voici ce que l’association de mes yeux et de mes mains ont donné :

Je trouve que ça reste toujours difficile de conserver des arrondis lors des réductions. Toutefois, j’aime assez l’effet mosaïque d’été, ça m’a rappelé des canes que je faisais il y a trèèèèèèèèès longtemps dans des teintes complètement différentes.

Le motif du milieu est assez réussi, je trouve, par rapport à son modèle. Cela étant dit, je redoute la phase de réduction qui va, à coup sûr, voir se déformer les lignes droites sous mes paumes.

Je n’ai pas détaillé de tutoriel pas à pas afin de réaliser ces canes géométriques chez vous mais je peux tout même vous partager les étapes de réalisation que j’ai photographiées sur ma table de travail avant de tout mettre en boule (rôôôô) :

Cela reste lisible, non ?

Alors on ne peut pas dire que j’ai beaucoup exploité ces canes, encore…

Besoin de faire un p’tit tour ailleurs avant. (Tu trouves que tu t’éternises un peu trop par ici, peut-être ?!?) Envie de chercher un motif de surface plaisant à faire et à l’effet moins géométrique (?!? vraiment ?!?) et ben Oui ! Et j’ai rapidement trouvé un jeu qui me détend et qui me satisfait (c’est là un des intérêts majeurs de la polymère, pour moi.) Je suis tout simplement retournée aux bon vieux hidden magic fait maison et je me suis amusée comme une gosse.

Ne sachant pas trop quoi faire encore de ces p’tites têtes, je suis retournée un temps aux bijoux :

(ça va, pas trop loin tout de même, la prise de risque !)

Boucles d’oreilles clous (Je n’en fais pas si souvent et pourtant je trouve ça très esthétique) :

Et comme à chaque fois, à présent, j’utilise mes chutes afin de fabriquer les perles rondes d’un collier que j’appelle sans originalité aucune (mais en pertinence totale, et c’est ce qui me plait) : un collier de chutes !

J’ai ensuite tenté de répondre à un défi « animaux » qu’on m’avait « lancé » sans me défaire de cette technique mais… le résultat est un peu décevant.

Si le renard reste identifiable, c’est beaucoup moins le cas pour mon panda :

Pas eu vraiment envie de renouveler l’exercice, même si j’avais dessiné un hibou marrant… (Le figuratif c’est quand même pô mon truc…)

Un petit plan sur le dos de mes pièces :

Et voilà pour cette série.

C’est vraiment une technique très agréable et je pense qu’elle fera l’objet d’un des deux stages de printemps. (je détaillerai tout ça dans le prochain article)

J’ai décidé de la décliner dans les bleus. (y a pu qu’à !)

Je vous laisse ici pour aujourd’hui.

Je suis ravie de vous retrouver.

N’oubliez pas de continuer à jouer avec la couleur.

à bientôt (on parie?)

MC

Coucou Vous !

Publié: 14 janvier 2022 dans Pâte Fimo
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Bonjour Vous !!!!

Aaaargh… Comment bien entamer un article après une aussi longue absence de ma part ???  

Le challenge est d’autant plus ardu que ce premier mois d’année civile requiert traditionnellement une formule entraînante voire motivée regroupant tout ce qu’on nous souhaite, tout ce qu’on ne nous souhaite pas, ce qu’on souhaiterait qu’on nous souhaite et qu’on ne nous souhaite pas et puis aussi ce qu’on nous souhaite très fort alors qu’on ne le souhaite pas… Quoi ? Vous êtes perdus ? Ben voilà… moi aussi.

Et si on se contentait de se souhaiter un… bon mois ? (trop vague)

Bon alors une bonne semaine ? (trop court, je n’écris pas toutes les semaines…)

Euh… d’aller bien ? (oui, c’est pas mal, ça, pas de repère temporel, pas de pression, juste de la bienveillance.)

Oui mais alors comment formuler ça ?… « Allez bien ! » (un peu autoritaire comme tentative de bienveillance, non ?)

« J’espère que vous irez bien » (trop bizarre…) bon… alors peut-être quelque chose comme

« J’espère que ça ira » (non non… limite flippant…)

BON MAIS ALORS QUOI À LA FIN ? (nan mais commence pas à nous crier dessus, bon sang, on avait dit BIENVEILLANCE !)

Chers vous toutes et tous, soyons nous-mêmes et ce sera déjà pas mal, qu’est-ce que vous en pensez ?

C’est bon, je la tiens, la voici ma phrase d’accroche : (euh… une phrase d’accroche qui arrive après la quinzième ligne, ça relève plus de l’accroche-remorque que de l’accroche-cœur, non ? –Chuuut bon sang, je vais perdre le fil! –Ouh là, au temps pour moi ! )

Donc voilà : « Soyons nous-mêmes et tout ira ! » (Ça reste une injonction… et puis tout ira où ? –J’me mouille pas… ça ira où bon vous semble de la façon qui vous correspond)

ET PIS ZUUUUT ! (Et ben ça commence bien cette nouvelle année, tient ! Encore plus timbrée que les années précédentes…)

Bon allez, on dit que mon pavé introductif est fini, hein ? Ça vous va ? De toute façon, vous le savez que je vous aime tous et pis qu’ici il n’y a pas de place pour les sujets pénibles parce qu’ici, on ne parle que de couleurs, hein ? Voilà. Allez, on cause polymère, maintenant ?

Étant donné que je ne vous ai pas donné de nouvelles régulières de mon travail, j’ai choisi un thème de travail que j’ai réalisé durant l’automne pour vous le montrer ici :

Durant l’automne, j’ai renoué avec les pochoirs et les pastels secs :

Et bien sûr, les boucles d’oreilles assorties :

Les chutes du travail avec les pastels sont compliquées à réexploiter donc je m’en suis tout de suite servi(es?) (c’est pas de l’écriture inclusive… c’est de l’hésitation de conjugaison…) avec une petite plaque de verre pour réaliser des perles swirl :

On peut percer ces perles dans ce sens ou bien dans l’autre pour un tout autre effet :

Poursuivons avec quelques objets.

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas travaillé sur des petits pots et vases, j’y ai remédié :

Et voilà pour cette reprise en douceur.

Je vous laisse ici pour aujourd’hui.

À bientôt et prenez soin de vous !

MC

Bonjour chers Vous tous !

Que dire après tant de temps… Ah ben si ! Comment s’est donc passé l’été ? Comment, quel été ? Ben celui qui était là, juste là, sous notre nez un chouïa avant que le mois de septembre n’impose sa fraîche douche de rentrée ! C’est tout de même étonnant à quel point la météo détraquée suit drastiquement notre calendrier, 21 juin : BAM ! Début des grosses chaleurs, rentrée scolaire : BAM ! Perte de 10 degrés, histoire de ne pas confondre l’école masquée avec la plage (oui, hein, parce que sinon, y aurait eu hésitation, c’est sûr… c’est sûr)

Bon, alors, comment se sont remplies ces dernières semaines ? Entre masque et patrimoine local ? Ressources au grand air et bricolage maison ? Au boulot ? En charge de vos petits-enfants ? Quel que soient vos choix et vos contraintes, je suis sûre que ces deux mois ont été bien remplis. Et ben… tout pareil pour moi ! Mais là, Ô miracle, cette semaine à eu lieu quelque chose de surprenant, d’inouï, de tellement bouleversifiant  que je n’y ai pas vraiment cru jusqu’au jour J : LA RENTRÉE DES CLASSES !!!

Jusqu’au matin même, je vous l’avoue de tout mon scepticisme, j’ai conservé mes doutes et ma méfiance. Tant que les loupiots n’étaient pas entre les mains d’autres adultes déguisés je ne pariais rien. Si bien que lorsque cela s’est effectivement réalisé et que je suis rentrée dans ma maison/atelier/garderie… et ben, j’étais un peu perdue. Heureuse, soulagée, mais perdue… ça c’était le jour 1.

Jour 2 : Hou là là… mais ça faisait juste combien de milliers d’années qu’on n’avait pas été dérangé par cette sonnerie de réveil à la noix ?!? C’est fou comme on s’habitue à certaines choses plutôt qu’à d’autres, hein ? Allez, on se motive, on redessine un rythme quotidien, on fait la course aux dernières fournitures qui manquaient encore dans les sacs (Je crois malheureusement que si on retourne lire les articles des rentrées précédentes, on y trouvera le même professionnalisme maternel, hum) et on va chercher les loupiots en espérant  que la choupette a moins pleuré que la veille.

Jour 3 : Mais qu’est-ce qui se passe ? Un sentiment étrange m’envahit… je le reconnais vaguement… Ah si ! J’ai 2 heures de libre ! Youhouuuu !!!! Et si on se rédigeait un p’tit article, là, tranquille, hein ? Histoire de renouer avec tous mes lecteurs délaissés et de communiquer un petit peu sur cette nouvelle phase de l’année ? Alors, le dernier article date de…. FICHTRE ! 25 mai !!! Bon… va falloir trier, je ne peux pas vous infliger trois mois d’un coup.

Alors sans transition, on s’y colle :

Durant le mois de juin, de manière parfaitement non préparée comme on sait si bien le faire, les filles des Ateliers de la Caravelle et moi avons tenu le masque durant deux jours d’exposition. Alors, étant donné qu’on ne pensait absolument pas avoir l’autorisation de maintenir cette manifestation et que nous avons eu le feu vert seulement quelques jours auparavant, ce weekend des 13 et 14 juin (bah oui, j’vous avais dit qu’on allait un peu remonter le temps…) ce weekend, donc, placé sous le signe du stop-covid s’est plus approché de fenêtres entrebâillées que de portes ouvertes mais enfin c’était tout de même un chouette moment.

Pour retrouver l’article intégral rendez-vous ici.

Durant ces deux jours, j’ai travaillé avec Stéphanie Prudent, notre couturière, à la réalisation de boutons en polymère parfaitement assortis aux tissus des chapeaux qu’elle crée dans son atelier. Fabriquer librement à partir d’une contrainte définie : un exercice que j’adore :  

Sympa, hein ? En plus, ces chapeaux sont réversibles, donc il y a deux boutons différents pour chaque modèle. À l’occasion, j’essaierai de récupérer des photos de chapeaux terminés pour vous montrer quelle allure ils ont. 

Alors ensuite… il y a eu le mois de juillet et… les vacances. (oui, c’est de cette façon qu’on nomme la période qui suit les deux semaines avec 1,45 jour d’école en présentiel par semaine + 2,75 jours d’école à distance + 6,5 jours de prise de tête pour les parents, période qui suit elle-même une (trop) longue durée de confinement, nan mais je vous réexplique, hein, parce qu’on croit qu’on maîtrise des termes simples comme « vacance », « école », et pis en fait… tout change très vite)

Mon atelier s’est donc rapidement re-transformé en une garderie créative et il a fallut profiter de la bienveillance des papis et mamies qui ont libéré quelques jours la maison du bonheur et de la joie de vivre de ces chers loupiots afin que je puisse de nouveau passer un petit peu de temps dans mon atelier. 

Cela fait très longtemps que sur mes expositions et mes marchés, on cherche à m’acheter mon ÉNORME collier d’expo qui est porté par Josiane (Oui bah j’ai jamais trouvé de nom original avec un jeu de mot pour mon mannequin alors c’est Josiane).

Il est composé de chutes de canes plaquées sur de la pâte beurk, bref, il pèse juste 2 kilos. Du coup, comme mon assurance pro ne prend pas en charge les torticolis et autres blessures des trapèzes, j’ai décidé de réaliser des perles aussi grosses que celles de Josiane mais toute légères-légères. 

Avec un cœur de papier, ces perles kaléidoscopes sont vraiment très agréables à porter. 

 

Retrouvez le tuto pour ces canes à effet d’optique ici.

Et si vous voulez le tuto de celle ci-dessous, dites-le moi : 

Qu’est-ce que vous en pensez ? 

C’est tout ce que je vous montrerai aujourd’hui. J’ai conscience du retard de publication que j’ai, alors je prépare d’ores et déjà la rédaction du prochain article. Il sera plus centré sur mon travail autour de la chambre à air et vous parlera d’un chouette label sous lequel je viens de me ranger que vous connaissez peut-être déjà et qui s’appelle Répar’acteur. 

J’annonce également ici la reprise des cours hebdomadaires à l’espace des Mouillères les jeudi de 17h à 19h à partir du 17 septembre 2020. 

Pour plus d’informations, rendez-vous ici

D’ici là, prenez soin de vous, profitez des températures de septembre et… faites ce que vous voulez ! 

Bises à vous

Marie-Charlotte

Un immense BONJOUR à Vous, chers déconfinés ! 

Et oui, bien que mon le correcteur orthographique ne soit pas d’accord avec moi, nous sommes bien des déconfinés… parfois plus déconfits que fins, parfois plus finis que cons, (Quelle vulgarité !) parfois plus décontenancés que condé (???… nan…. cherchez pas… je tourne en rond dans ma tête depuis deux mois et demi et à force, j’ai même découvert qu’à l’intérieur de ma caboche il y a aussi des murs contre lesquels on peut aisément se cogner)

BREF ! Alors… Comment qu’il était à vous, vot’p’tit confinement ? (Formulé de façon péquenaud gaga, n’importe quelle sujet peut avoir l’air tout mignon mignon) Ben moi… en ce qui me concerne… je me suis totalement, intégralement et magistralement fait engloutir par les besoins de Monsieur Ouistiti et Mademoiselle Choupette… 

D’ailleurs, je ne parviens à prendre le temps de vous écrire seulement maintenant, à présent que nous sommes bien déconfits depuis deux semaines. (pardon, déconfinés… ce n’est pas de ma faute, c’est le correcteur qui n’est vraiment pas content !) 

De toute façon, que je sois franche, si (par miracle) j’avais publié un article durant les deux derniers mois, il n’aurait certainement pas parlé de création polymère mais de recette de bulles de savon maison, de bricolage en carton et de jeux à réaliser en duplos… Mon atelier s’est métamorphosé en une ÉNORME poubelle bleue (réserve de matériaux de bricolage) et ma maison en une ÉNORME exposition. Chaque surface un tantinet disponible dans ma salle de travail (rien avoir avec la maternité… sauf si tels les maïeuticiens on estime qu’on y accouche de nos idées) a été soigneusement recouverte de… TOUT, sol y compris. 

BREF ! C’est la semaine dernière, que (ô joie), je suis parvenue à offrir la si vivante compagnie de mes loustics à papi et mamie (muhaha) durant quelques jours afin de tenter de me réapproprier mon espace de travail.

Ce fut tout d’abord une déception… Après plus de deux mois à être exclusivement concentrée sur mes loupiots du matin au soir (ah ben et pis la nuit aussi…), me retrouver libre de faire ce que je veux m’a complètement déstabilisée ! Tel un animal sauvage perdu, déambulant dans les rues cherchant les humains soudainement disparus, j’ai erré durant de longues heures sans savoir ce que je devais faire, ni par quel bout entamer la masse de… je ne savais même plus quoi… allumant et navigant à l’aveugle sur mon pc en mode automatique, l’éteignant dans un soupir… pour le rallumer 25 minutes plus tard… pour chercher… rien. C’est au bout du cinquante-troisième allumage que j’ai osé aller constater la descente de fréquentation de mon petit blog tant aimé. Après un tour d’horizon, je réalise que le sujet n°1 de vues ici-même demeure le tutoriel de réalisation des perles creuses. BAM ! La voilà, la bonne idée ! 

Alors, non hein, pour les nouveaux venus, je n’ai pas réalisé ces pièces dans la semaines mais c’est à cela que sert mon tutoriel. 

Nous avons testé cette année, cette technique avec mes élèves des cours hebdomadaires de l’espace des Mouillères. C’était un peu sport, on ne s’est pas perdues en hésitant des heures quant aux couleurs et aux motifs (pour rappel, le cours ne dure que 2 heures) mais on a relevé le challenge et nous sommes parvenues à réaliser les colliers du cru aux finitions et au montage en deux fois 2 heures ! C’est beau, hein ? (Ce qui aurait été vraiment beau c’est que tu penses à prendre ces pièces en photo… histoire d’avoir des images à l’appui, mais bon…)

Je me suis donc décidée à libérer un espace sur une de mes tables et à achever quelques pièces entamées plus tôt dans l’année. 

J’ai ré-exploité exactement mon tutoriel sauf que j’ai agrandi le diamètre des perles et travaillé sur le fond des dômes. Cela donne des pendentifs très légers. 

D’abord en rouge, bien entendu (je ne m’appelle pas la perle mauve…) :

Et puis dans ce bleu que j’aime tant mais qui est si pénible à poncer : 

Je me suis amusée avec les épaisseurs de disques pour les boucles d’oreilles : 

 

À peine le rythme de travail enfin redécouvert et mon errance dans la maison terminée et il était déjà temps de récupérer mes loupiots… 

Ça m’a fait plaisir de me replonger dans mon propre tutoriel et de passer un peu de temps dans l’atelier mais soyons honnêtes, quelques heures ne suffisent pas à combler mon manque ! Cela dit, ne pensez pas que ma créativité ait été contenue durant ce confinement familial. J’ai progressé d’un cran dans le bricolage des petits et j’ai même fini par me mettre à la couture, Si ! La preuve : 

J’ai fait tout un tas de marionnettes à doigts pour mes loustics et les petits autour de moi et à chaque fois que je me piquais le doigt je me disais que je m’entraînais pour l’étape suivante de mon travail sur les sacs (Ben oui… les doublures ! Encore toute une histoire !), mais je vous en parlerai plus tard. 

Un dernier message à l’attention des stagiaires qui s’étaient inscrites aux journées de printemps : 

Tout d’abord, je vous présente à vous et à mes élèves de la Caravelle toutes mes excuses pour ne pas avoir communiqué avec vous. J’ai plongé la tête sous l’eau telle une enclume et j’ai eu un mal de chien à maintenir les échanges. Au sujet des inscrites, donc, je tenais à vous informer que les chèques de réservation des stages n’ont pas été encaissés et que, bien que les quatre journées soient annulées pour des raisons que je suis sûre, vous comprendrez sans que j’ai besoin de les énumérer, d’autres dates pourraient être proposées plus tard. À quelle échéance, je ne peux pas vous le préciser pour l’instant mais si la prochaine date vous convient, votre inscription sera toujours prise en compte. Dans le cas contraire, votre chèque vous sera restitué. 

En ce qui concerne les élèves des cours hebdomadaires : Je ne reprendrai pas les cours à l’espace Mouillère avant la fin de l’année scolaire mais j’imagine organiser une ou deux journées complètes à mon propre atelier dès que les mesures entourant les gestes barrières seront un peu plus flexibles. Je vous contacterai en message privé pour plus de détails. 

Voilà, pour l’heure, il me reste à vous souhaiter de déguster les minuscules nouveaux moments de presque liberté qu’on redécouvre d’un œil nouveau et de surtout, surtout, rester créatif, ça fait du bien au ciboulot ! 

Prenez soin de vous et à bientôt !

 

Marie-Charlotte C. 

Un immense et estival BONJOUR à Vous !

Vous avez remarqué ? Non ? L’été s’est formellement installé de la même façon que l’an passé : il a piétiné… attendu….fait des blagues… et puis le jour du solstice, il a entendu les premiers airs de musique annonçant la saison chaude et BAM il s’est imposé en plein dans nos sandales !

Et depuis, on se précipite à ressortir nos astuces « fraîcheur » de l’édition 2018 en espérant être plus au point cette année.

Voici une météo que nous aurions largement aimé connaître lors de notre journée des Ateliers de la Caravelle. Heureusement que les artisans présents étaient incroyablement sympathiques et intéressants et qu’un courageux public  soit parvenu à se frayer un chemin à travers les seaux d’eaux qui nous sont tombés sur la tête durant des heures…

Tant pis pour nous… il est toujours rageant et déprimant de travailler autant en amont pour voir ses attentes noyées par un ciel non-coopératif mais de belles choses que vous pourrez consulter sur le blog de la Caravelle sont tout de même à retenir de cette humide journée.

Mais revenons à notre chère polymère et à mes dernières pièces.

J’ai travaillé, ces dernières semaines autour de deux axes différents.

Je me suis tout d’abord amusée avec des pochoirs et des poudres de pastel (sans doute besoin de douceur à un moment où le printemps pleureur me fendait le cœur…) et j’ai ensuite poursuivi mes jeux avec la chambre à air. 

Mon envie de soleil m’a d’abord poussée vers les couleurs chaudes et mon désir de plage a enchaîné avec les bleus : 

Avec les chutes de plaques roses, j’ai modelé des perles toupies : 

Deux bracelets dans les mêmes teintes ont exploités des petites canes de stage : 

Et quelques boucles d’oreilles sont venues accompagner l’ensemble : 

La paire de boucles d’oreilles qui suit assure la transition de style puisque ses lamelles de polymère sont maintenues entre elles par des lamelles de chambre à air : 

Quelques autres prototypes se sont empressés d’accompagner celles-ci : 

Un problème de commande (rapport à l’échelle des fermoirs mousqueton que je voulais… moi et ma fichue lecture à moitié des détails de la fiche de produit) et hop, on fait des porte-clefs ! 

J’ai réalisé également des sautoirs ainsi que des sous-verre top mais je me bats depuis DES SEMAINES avec mes photos qui ne veulent PAS être importées sur mon blog… Une véritable prise de tête qui m’a valu de rejeter la publication de cet article durant longtemps. (Oui, maintenant, vous saisissez mieux le décalage entre l’introduction qui vous souhaite un bon début d’été et l’heure à laquelle je partage, effectivement ce texte.) Alors si vous voulez les voir, je vous invite à vous rendre sur ma page FaceBook (moins farouche, visiblement en ce qui concerne la chambre à air recyclée… snif.) 

En attendant, je partage avec vous deux dernières pièces ; un petit vase estival ainsi que ma parure coup de cœur (Oui, parce que j’ai mes propres coups de cœur ! Comme si ça n’était pas moi qui en était l’auteur… bizarre, non ?) 

Qu’est-ce que vous pensez de ces plumes/feuilles ? Moi, je les zadore ! 

Je profite de cet article pour communiquer aux « locaux » que j’ai une vitrine durant tout le mois de juillet à la FABRIK à ARBOIS, n’hésitez pas à y faire un tour, les artisans qui se regroupent là-bas sont vraiment de qualité ! 

J’ai peu de temps devant moi alors je m’arrête ici pour pouvoir retourner un peu dans mon atelier… Je suis ENFIN en train de m’amuser un peu avec la nouvelle pâte FIMO effet cuir et je suis pressée d’y retourner avant que la fenêtre de mon emploi du temps se referme. 

Bon weekend à tous et à bientôt ! 

MC. 

 

 

Bonjour chers Vous ! 

Comment allez-vous ? 

ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIN le printemps a décidé de pousser un peu le frais de ses rayons et s’est installé dans mon jardin… dans le vôtre aussi, j’imagine, ou tout du moins sur votre balcon… ou sur le rond-point d’en bas mais en tout cas, les couleurs autour de nous sont enfin à la hauteur de la saison, et ça, diantre, ça fait du bien ! 

Dans mon précédent article je ne vous avais présenté que des colliers en promettant de faire différent à la prochaine publication. Nous y voilà donc et je vais m’empresser de vous montrer ça tout de suite car j’ai un MAXIMUM de choses à faire cette semaine. Ce n’est pas que je m’ennuie ici, avec vous et maintenant (FICHTRE NON !) mais mes acolytes et moi préparons notre grande journée des Ateliers de la Caravelle qui se tiendra dimanche prochain : 

Au programme, une dizaine d’artisans éclectiques qui offriront des démonstrations sur leur stand (parmi lesquels nous trois, évidemment), une exposition de présentation du travail des élèves et stagiaires de l’année, histoire de donner envie de s’inscrire pour l’année 2019-20, une buvette, une petite restauration et une grande ambiance ! 

Nous profiterons de cette journée pour tenir l’Assemblée Générale de notre association à 11h dans la salle polyvalente. 

Bref, nous vous attendons au frais de nos forêts, sur la commune nouvelle de la Chailleuse, près de Lons le Saunier. 

Mais pour l’heure, et parce que mes meringues ne cuiront pas encore longtemps (pour les goûter, il faudra venir dimanche !), voici les pièces de la semaine : 

J’ai eu du mal à me sortir de mes rayures noires et blanches mais que voulez-vous…c’est tellement top!

(Celles-ci sont en polymère blanche et chambre à air recyclée de vélo.) 

J’ai ensuite fait un (petit) détour au pays du hidden magic mais je vous parlerai plus longuement dans un autre article. 

Et j’ai ensuite replongé dans le travail des brushos et des pastels. Ce sera d’ailleurs l’objet de mon prochain article. 

Il fallait bien quelques bracelets, tout de même ! Donc voici trois modèles assorties à la série asymétrique équilibrée du dernier article : 

Un peu de bleu simple : 

Et enfin, une fois n’est pas coutume, deux bagues (parce que j’ai confiance dans ces gros support argent !)

Voilà. Je vous laisse seulement un petit aperçu des couleurs que j’ai travaillé la semaine passé et dont je vous ferai part la prochaine fois : 

Je vous laisse ici et m’en retourne à mes meringues. 

J’espère croiser certains d’entre vous dimanche ! 

En attendant, prenez soin de vous et bonne semaine ! 

MC

Bonjour chers Vous ! 

Les quatre (non, il n’y a pas de S, j’ai vérifié) dernières semaines n’ont pas vu la publication de nouvel article et il évident que c’était absolument entièrement voulu (ben tient !).

Je voulais vous laisser le temps de digérer votre chocolat pascal et de profiter (Ô joie, il y en a tant !) des vacances scolaires comme il se doit. Bon, à présent que tout est plus ou moins rentré dans la normale, je suis en mesure de vous montrer la suite de mes chambre-à-airesques expérimentations. 

Au programme, du collier, du collier… et encore du collier. Pour l’instant, c’est ce qui sort de l’atelier… je n’y suis pour rien. Cette phrase peut vous paraître saugrenue (j’adore ce mot, il n’est pas assez exploité, à mon goût) mais elle n’en demeure pas moins vraie. Les véritables concepts de boucles et d’oreilles et de bracelets (j’ai toujours eu plus de mal, avec les bracelets) viendront sans doute plus tard, sans crier gare et s’imposeront à mes mains sans que je ne leur demande rien, comme d’habitude. (Oui… mon désir d’autonomie s’étend même à mes propres membres… c’est un tantinet flippant…) 

Mais pour l’heure, c’est le cou qui s’habille de couleurs et de noir et je vous présente sans plus tarder les pièces dernièrement achevées. 

Entamons par une petite série en rouge.

Un Hidden magic raté bien poncé qui contraste avec le mat du caoutchouc pour deux montages très différents : 

Je ne suis pas du tout satisfaite de ces résultats mais comme d’habitude, les bonnes idées naissent des contraintes alors ces pièces restent importantes par l’affluence de pistes qu’elles m’ont offertes. 

Le collier suivant est bien plus à mon goût. Plus classique, certes, mais trop marrant à toucher, comme son copain vert qui suit. 

Toutes les rondelles noires de ces deux colliers sont en chambre à air de tracteur. 

Les deux pièces à venir en noir et blanc seront les seules de ce genre-là. J’ai voulu tester une technique qu’on exploite plutôt en papier ou en tissu mais je ne suis pas assez minutieuse pour obtenir le rendu que je visai en polymère. 

Le plastron articulé (directement né après les essais que vous venez de voir) à venir me plait énormément et me donne bien envie de réitérer et de décliner le genre : 

 

Voilà. 

J’ai encore deux ou trois pièces à vous montrer mais cela fait déjà trois jours que j’attends une éclaircie pour les photographier correctement et que la lumière me fuit donc ce sera pour un prochain article. 

Allez, imperméabilisez vos chaussures et passez une bonne semaine ! 

À bientôt

MC

 

 

Un grand bonjour à vous ! 

Aujourd’hui, pas de blabla intempestif ni de digressions frôlant l’indigestion de parenthèses et d’italique, non ! 

Comme l’énonce son titre sans trop de mystère ni aucun jeu de mot, l’article du jour est un tutoriel pas à pas de création d’un collier psyché (ici en noir et blanc mais libre à vous d’adapter deux autres contrastes) qui passe par la réalisation de deux motifs simples mais efficaces. 

Alors sortez votre papier sulfurisé, munissez-vous d’une lame et attachez bien la machine, c’est parti ! 


Matériel requis

Travail de la pâte crue :

Pâte noire et blanche

Machine à pâte

Papier sulfurisé

Lame de découpe

Emporte-pièce rond (diamètre …)

Ampoules usées

Matériel de perçage (une aiguille simple pour la pâte crue, une perceuse manuelle ou électrique avec le forêt adéquat sur la pâte cuite)

Matériel de ponçage (papier de carrossier + eau savonneuse et jean)

Matériel de montage :

Pinces coniques et pince coupante

 8 Anneaux ouverts diamètre (6 pour les perles + 2 pour le fermoir)

Fil de cuir 1 mm

2 pinces serres-lacets

Un fermoir

 

Premier type de perles : Le kaléidoscope du damier

Photos 1 et 2 : Découpez 4 carrés dans une plaque de pâte blanche et 4 carrés dans une plaque de pâte noire de l’épaisseur maximum de la machine à pâte (cran 6 sur mon imperia) et superposez-les. 

Photos 3 et 4 : À l’aide de votre lame, découpez votre bloc en 8 tranches et ré-assemblez-les en inversant une bande sur deux afin de constituer un bloc à damier. (Vos carrés ne sont pas carrés mais rectangulaires et de tailles inégales ? Pas de panique, le but du jeu est de déformer un damier en dupliquant le motif, par conséquent : une irrégularité répétée devient une régularité, c’est d’ailleurs là un intérêt majeur des canes géométriques !) 

Photos 5, 6 et 7 : En vous servant de votre plan de travail et de votre main, modelez ce bloc pour lui donner une section carrée puis posez-le sur une arête et écrasez l’ensemble sur la table afin de le transformer en un bloc triangulaire. 

Photos 8, 9 et 10 : Étirez cette cane à damier et coupez-la en deux tronçons égaux. (Pensez à couper les extrémités déformes de votre cane avant chaque duplication) Assemblez-les comme sur l’image et si besoin, redressez l’ensemble en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée. 

Photos 11 et 12 : Étirez votre cane jusqu’à pouvoir la couper en 4 morceaux, cette fois. Choisissez votre assemblage et soudez les éléments entre eux. 

Photos 13 et 14 : Découpez autant de tranches que vous voulez de perles pour votre projet et lissez-les à l’aide d’un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé. (attention à deux choses lors du lissage : pensez à décoller régulièrement le papier de la pâte dessus ET dessous entre deux phases de lissage et veillez à ne JAMAIS ré-appliquer le morceau de papier sali sur votre tranche de cane à lisser, retournez-le puis changez de morceau de papier sulfurisé). Une fois le lissage satisfaisant, découpez vos perles à l’emporte-pièce. 

Photo 15 : Afin de donner un effet bombé à vos perles, cuisez-les sur des supports I-Tech  constitués d’une ampoule (usée, bien sûr, mais est-il seulement nécessaire de la préciser ?!?) tenue sur un bloc de pâte beurk. (très longue durée de vie pour ce genre de supports. NON ça ne casse pas à la cuisson, et pour ma part, mes ampoules me servent déjà depuis 6 ans !) 


Secondes perles : Les spirales simples

Photos 16 et 17 : Utilisez un clay gun en choisissant l’embout d’une douzaine de trous avec de la pâte blanche puis noire. Si vous ne possédez pas un extrudeur de ce type réalisez les fins colombins à la main. 

Photo 18 : Dans une petite plaque noire d’épaisseur max (cran 6), découpez un disque aussi petit que possible. 

Photos 19, 20 et 21 : Saisissez un colombin noir et un colombin blanc et posez-les côte à côte. Avec votre lame, biseautez l’extrémité des colombins afin de faciliter le début de la spirale. Posez les morceaux de pâte comme sur la photo 20 et tournez doucement. Le premier tour est le plus délicat à réaliser. (Astuce : posez un doigt sur le disque central tandis que vous tournez autour avec votre le colombin.) 

Photos 22 et 23 : Une fois la taille voulue atteinte, lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé. (Attention, vous travaillez sur une fine épaisseur, pensez très régulièrement à décoller le papier de la pâte et manipulez avec précaution.) Une fois la surface lisse et décollée du papier, emporte-piècez et cuisez sur le même support à ampoule que les premières perles. 

Vous pouvez en réaliser de plus petites pour les côtés de votre collier et d’autres que vous cuirez à plat afin de réaliser des boucles d’oreilles.

Si vous ne possédez ni perceuse électrique ni perceuse manuelle (Il s’agit d’un mandrin manuel à se procurer pour moins de 10 €), pensez à percer vos perles AVANT de les enfourner. 


TRAVAIL POST-CUISSON

Percez vos perles dans le tiers supérieur de façon à ce qu’elles ne se retournent pas lorsque vous porterez le collier.

Poncez avec application la surface en utilisant du papier de carrossier. (sorte de papier de verre très fin qui s’utilise avec de l’EAU très légèrement savonneuse)

Commencez au grain 400 et appliquez-vous (la qualité de la première étape est primordiale  pour le rendu final). Passez ensuite à deux autres numéros. (ici, j’ai utilisé du 800 et du 1000) 

Pour la finition, l’idéal demeure le touret à polir (touret dont les meules ont été remplacées par des disques de lustrage) mais si vous ne possédez pas un tel matériel il existe deux alternatives. 

La première se trouve dans les accessoires des perceuses électriques classiques. Utilisez le petit disque de feutre pour lustrer (Servez-vous du côté plat ! Et pas de la tranche qui va marquer obligatoirement la surface de vos perles consciencieusement poncées…) 

La seconde se trouve dans votre garde-robe usée : le jean. Il est évident que cette astuce ne permet pas la même brillance qu’une finition au touret mais si vous avez été minutieux et appliqué sur le ponçage au papier de carrossier, alors vous serez surpris par la qualité du rendu final. (Il est toutefois conseillé de multiplier les étapes de ponçage en passant par les grains : 400, 600, 800, 1000 et 1200. Là, vous approcherez réellement du résultat « machine »)

Une fois vos perles percées et poncées, vous pouvez enfin procéder au montage.

Munissez-vous de pinces coniques afin d’ouvrir et fermer correctement vos anneaux. Utilisez une pince plate afin de fermer la pince serre-lacet qui se rabat en portefeuille, emprisonnant les cordons et permettant d’attacher un anneau pour le fermoir et ajoutez ce dernier.

Votre collier est fini, laissez libre court à votre imagination pour le montage des boucles assorties ! 

Avant de vous laisser, laissez-moi vous montrer les canes « sœurs » de celle que vous venez d’apprendre à réaliser.

La première est une simple duplication de la cane de l’article. Après l’avoir de nouveau étire et coupée en 4 tronçons ré-assemblés ensuite, on obtient un motif bien plus psychédélique (qui, personnellement demande de sacrés efforts à mon léger strabisme…) :

Pour la seconde, je me suis contentée d’ajouter une petite cane dégradée dans le cœur supérieur du premier triangle à damier au début de la réalisation de la cane : 

Les variations paraissent alors infinies !

Alors ? à vous ! Et si besoin, laissez vos questions en commentaire. 

Amusez-vous bien, prenez soin de vous et à bientôt ! 

Marie-Charlotte C.

Bonjour chers Vous toutes et tous ! 

L’insolent soleil de cet après-midi d’équinoxe de printemps me conforte dans l’idée de rédiger un article du renouveau. Quelle meilleure occasion que ce basculement annuel pour vous faire part des expériences que La Perle Rouge connait dans son atelier… (expérimentations menées en pointillés lors des moments durant lesquels je parviens à m’y isoler.) 

Ce dont je voudrais vous parler aujourd’hui me trotte dans la tête depuis un long moment déjà mais entre l’idée d’une chose et sa concrétisation, il peut y avoir, comme vous le savez tous, tout un monde… voire même un univers. 

Le travail que je vais vous présenter n’est en aucun cas aboutit (ben vas-y, Marie, prépare le terrain aux critiques sans trop te mouiller) mais revêt plutôt les intéressants aspects d’un balbutiement créatif prometteur. (mouaih… bien rattrapé)

J’arrête ici de tourner autour du pot et je vous explique.

J’ai décidé de coupler, à mon travail sur la polymère, un second matériau et mon choix s’est porté pour de nombreuses raisons (que je ne détaillerai pas aujourd’hui sous peine de vous voir décrocher avant la fin du paragraphe) sur la chambre à air recyclée ! (de la chambre à air ? c’est à dire ?!? / Ah oui, j’ai déjà vu des trucs, on peut faire pleins de choses avec ça ! mais avec la polymère ?..) 

Afin de parvenir à vous faire plus aisément le récit du lancement de mon épopée chambre à airesque (mon Dieu ! Tout un univers de mots-valises s’ouvrent devant moi !), j’ai décidé de vous le présenter sous forme de la déclinaison des numéros d’étapes que j’ai connues, le tout agrémenté de mes habituels commentaires entre parenthèses (oui ! j’ai re-craqué à ma tendance aux digressions en italique…)

étape 1 : Récupérer la matière première. (ben oui, je sais ça parait plutôt évident mais après tout, ça reste tout de même le point de départ. Heureusement que les papas ont tout un trésor dans leur garage pour commencer ! Pour la suite, ma foi, je tiens un intéressant système de troc entre chambres à air de vélo et bijoux réalisés à partir du dit matériau.)

étape 2 : Mettre au point son protocole de nettoyage. (Ce qui a permis de perfectionner également le nettoyage de l’artiste…)

étape 3 : Parvenir à couper ce fichu matériau élastique. Échouer et se rendre à l’étape suivante. 

étape 4 : Trouver de nouveaux outils. (Ben oui, nouveau matériau, nouveaux outils… Je garde quelques souvenirs émus de ces achats en magasins de fournitures pour les professionnels… c’est toujours un grand moment de venir commander un emporte pièce et un cutter rotatif en déposant son grand bébé sur le comptoir entre les perceuses et les forêts… hé hé.)

étape 5 : Essayer de ne pas emporte-piécer sa table. (suis-je vraiment obligée d’ajouter un commentaire ?)

étape 6 : Éviter la crampe de la main et se maudire de son idée qui nécessite 200 trous en utilisant un emporte-pièce rotatif. (Mais si, vous savez ce que c’est : c’est ce qu’on utilise pour percer les trous dans une ceinture.) 

étape 7 : Tester des montages et vivre l’étape 8. 

étape 8 : Se rendre compte du fossé abyssal qui sépare l’idée esthétique et conceptuelle au départ de sa création et la réalité concrète de ses capacités à la servir. → réviser ses ambitions à la baisse. 

étape 9: Faire ENFIN quelques prototypes et les porter afin de vérifier leur confort et leu solidité. (Aucun soucis de ce côté-là, j’ai rarement vu un matériau aussi résistant…) 

étape 10 : Se rapprocher un peu plus du but initial consistant à marier ce nouveau matériau de recyclage à la pâte polymère. 

étape 11 : Avoir envie de partager ça avant d’aller plus loin et trouver un fichu titre avec un bon jeu de mot. (un simple jeu de mot tout court suffira… ne pas se mettre la pression) 

étape 12 : Vous montrer les photos dans l’ordre d’exécution. 

Allez, c’est partit ! je vous présente les tout premiers prototypes (y en’a t-il vraiment d’autres ?) de bijoux travaillés à partir de chambres à air recyclées : 

(Naaaan, ça c’est le matériau brut ! M’enfin !)

(Ah oui, au passage, je vous présente mon nouveau cou ! Il mériterait de voir un peu le soleil, vu sa pâleur mais il moins bavard que mon précédent qui avait une tête !)

Le principe des morceaux découpés, percés et enfilés permettent déjà à eux seuls un certain nombre de créations. 

Sa version aérée par des perles plus grosses que les petits disques en polymère : 

Une bonne centaine de lamelles à percer (→ crampe) et bien sûr les boucles. (qui rendent bien mieux portées mais bon… pas de tête, donc pas d’oreilles, quoi…) 

Tandis que je montais mes lamelles, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander ce que donnerait le montage de Carol Blackburn. Et bien il rend évidemment super bien, avec une petite tendance au comportement du cuir dans sa souplesse rigide. (sans doute rapport au « tressage »)

Une paire de boucles avec le reste des lamelles ; montage « feuille » comme je l’appelle : 

J’ai poursuivi mes essais avec le seul outil alors à ma disposition en plus de mon emporte-pièce rotatif ; mes ciseaux.

J’adore son côté « hérisson » mais je vais être honnête avec vous, je ne l’ai pas encore porté pour vérifier que le côté « épineux » n’ait de piquant que son visuel. 

Mes emporte-pièces à frapper étant enfin arrivés dans mon atelier et s’étant synchronisés avec un peu de temps sans enfant malade, j’ai pu m’attaquer à cette chambre à air de tracteur histoire de voir ce que je pouvais bien faire avec une telle épaisseur. 

(pas ma plus grande fierté…mais m’a donné des idées !)

Je me suis même payée le luxe de tester un petit sac (sourire  narquois de mon amie qui m’a susurrée : « tu vois que tu vas y venir, à la couture !)

(tentative d’exploiter le pli de certaine chambres à air de vélo… à améliorer.)

Mes emporte-pièces à frapper m’ont permis de réaliser des trous d’un diamètre un peu plus grand que je pouvais faire jusqu’à présent et j’ai donc réalisé quelques bracelets manchettes très confortables à porter : 

Et avec les disques découpés, j’ai testé un montage de boucles qui m’a inspiré pour l’avant-dernier collier de cet article. 

Voici enfin mes deux derniers colliers et bien évidemment, il s’agit de mes préférés.

Ce sont les premières pièces qui marient les deux matériaux d’une manière un peu plus proche de ce que j’imagine. 

Celui-là me séduit des deux côtés et je ne parviens pas à opter pour un sens… 

Ses boucles simples : 

Durant mes tests de montages, je me suis légèrement arraché les cheveux (étrange paradoxe…) et je suis parvenue à réaliser la spirale que j’avais en tête : 

Trouvant que c’était, en tout cas de cette taille, un peu complexe à porter en collier, je l’ai décliné en suspension : 

Je l’adore, surtout quand elle tourne (je ferai une courte vidéo sur FB… dans le bon sens parce que pour l’heure, j’ai joué en amateur…) 

Voilà. Je m’arrête ici. J’aurais des centaines de choses à vous montrer… quand elles seront passées de ma tête à mes mains ! 

Pensez (un peu, pas de pression inutile, là non plus, hein) au changement d’heure et accueillez ce printemps du mieux possible, le pauvre, il trépigne. 

Prenez soin de vous et à bientôt ! 

Marie-Charlotte

 

L’Année du neuf.

Publié: 10 janvier 2019 dans Pâte Fimo
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          BONJOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR CHERS VOUS !!!!!!!!!!!! 

     Lorsque je me suis assise devant mon clavier afin de rédiger mon premier article de la nouvelle année, j’ai commencé par aller parcourir ma dernière publication histoire de voir quelles étaient les photos qui y étaient alors partagées. Et là…. BAM ! 9 novembre ! non mais 9 NOVEMBRE ?!? La dernière fois que je vous ai parlé remonte à… deux mois !!! Honte sur moi ! Je me suis, à priori, intégralement fait happée par l’annuelle course de Noël sans réaliser que je vous avais totalement délaissés !!!! Et vous qui ne dites rien ?… Vous qui attendez, sagement… Il n’y a pas à dire, vous êtes vraiment sympas ! Enfin… à présent, je suis là et je vais tâcher de me rattraper. (Mouaih, ça fait plusieurs fois que tu nous fait le coup de la promesse de publications de nouveaux régulières et patati et patata et de nouvelles pièces et gnagnagni et gnagnagna…)

     Oui mais cette fois : JE SUIS LÀ ET BIEN LÀ !!! Car oui, le miracle de Noël a bel et bien eu lieu… Mademoiselle Choupette vient tout juste de commencer la crèche !!!! Oui, vous avez bien lu, la crèche ! (Notez que nous restons dans l’ambiance du miracle de Noël… ben oui, avec la crèche, quoi… ok, je sors.) 

Donc j’annonce : 2019 : grande année pour La Perle Rouge !

     Une année ENTIÈRE sans grossesse au lit, sans bébé qui hurle (toute la journée), sans création polymère réalisées au lance-pierre pendant les siestes et les soirées… NON ! Tout ça, FINI ! MUHAHA !!! (rire de contentement diabolique) !

     Une année pour mettre en route tous les projets qui trottent dans mon carnet depuis un moment déjà et qui prennent la poussière. Une année pour tester correctement la vente en ligne à travers la création d’une boutique. Une année pour développer les ateliers et les stages comme j’en ai envie. Une année pour m’exercer sur un nouveau matériau (oui, vous avez bien lu) qui viendra en complément de ma pâte polymère pour de toutes nouvelles créations. Bref, une année du FEU DE DIEU !!!! 

     Mais pour l’instant, contenons notre enthousiasme ; les convenances me poussent d’abord à vous souhaiter effectivement que cette année soit bonne. Je prends donc une grande inspiration et c’est avec mon plus grand sourire (si si, vous ne le voyez pas mais je suis heureuse derrière mon écran) que je vous souhaite les plus agréables, les plus colorés, les plus pétillants, les plus créatifs et les plus exaltés des douze prochains mois. Pour les suivants, on verra… dans un an… concentrons-nous d’abord sur ceux qui arrivent. 

     Le temps qui nous sépare du dernier article présente au moins un avantage : j’ai beaucoup de pièces à vous montrer ! Donc allons-y, alonso, on envoie les photos : 

     On commence par une série de bracelets rigides : 

     Ce type de bracelet fera d’ailleurs de nouveau l’objet d’une journée de stage au printemps. 

Pratique pour utiliser mes canes kaléidoscopes réduites. 

     Ceux-ci et les suivants en noir, rouge et blanc ont été réalisés grâce à l’aimable participation de mon ouistiti qui a consenti à me prêter (non sans un air inquiet) ses plaques de légo®. 

     Restons un moment dans le rouge, le noir et le blanc pour des pièces toutes différentes : 

     J’ai eu envie de refaire des colliers torques mais en essayant de proposer quelque chose de plus fin et de moins imposant que les torques-plastrons que j’aime tant mais qui font un tantinet peur à certaines clientes. Voici donc une série de ce que j’appelle mes « mini-torques » qui feront également l’objet d’une journée de stage ce printemps. (en version un peu plus compliquée pour le décor). Ils sont bien sûr accompagnés de leurs bracelets et de leurs boucles. 

     À présent, un peu de bleu à travers des boucles, une parure de ma collection »lamelles » et un collier… immettable… car complètement agressifs de ses angles… snif. 

     Allez, on continue (alors, j’vous ai menti à propos de la quantité de pièces à vous montrer ou bien ? (expression que j’adore, conservée de mon expérience de vie lyonnaise )) !

     Voici à présent quatre sautoirs : 

     Puis quelques boucles…

     Pour être honnête, je ne prends jamais toutes les boucles en photo et puis… je ne me souviens jamais de celles que j’ai montrées auparavant… alors il y a toujours un moment dans mes articles où il y a une série de boucles en vrac… à vous de reformer les parures. (Hi hi)

     Voici, à présent ma seconde petite boite recouverte. La première (plus haut, en rouge, noir et blanc) était en inox et celle-ci est en céramique. 

     Moi qui n’ai jamais trop aimé la cane rétro, cet exercice m’a réconciliée avec le claygun et j’en suis ravie ! 

      Cette choupi petite boite a largement inspiré le sujet du dernier stage de ce printemps 2019, un tout aussi mignon mini-vase :

Comment vous le trouvez ? 

Et enfin, un article de La Perle Rouge ne serait pas complet sans les traditionnelles canes de démonstrations de marché. 

Voici donc les dernières nées : 

Et mes préférées : 

Et voilà mon premier article de l’année achevé. 

     J’ai négligé ma traditionnelle énumération de journées de stage, de marché, d’expo et autre étourdissant comptage de pièces sorties de mon atelier qu’il est de bon ton de bilanter en cette période de résolutions. De toute façon, ces deux dernières années avaient plus l’odeur du lait maternel que de la Dremel®, elles avaient plus la couleur du liniment que des pigments, elles étaient celles de la mère et pas de la polymère. Place à un nouveau chapitre. Je vais l’écrire pour moi et avec vous.

Alors prenez soin de vous et à tout bientôt.

Marie-Charlotte C.