Articles Tagués ‘collier’

Bonjour chers Vous !

Je me sens obligée, en cette mini introduction de vous préciser que je ne ferai référence ici à aucun sujet d’actualité, aussi prenant et brûlant soit-il. Durant mes publications passées, je n’ai jamais mentionné la pandémie (mise à part peut-être à travers l’article qui donnait des recettes de bricolages afin de survivre avec les enfants en confinement… mais z’enfin… niveau prise de position, on a vu mieux…) et il en sera de même, (je pense, j’espère, je verrai) pour tout autre thématique actuelle. J’ai envie de voir ce blog comme une bulle, une belle bulle confortable et sécurisée qui ne fait que grossir avec les images, les formes, les couleurs et les mots qui le constituent et qui le rend réel pour moi et pour celles et ceux qui le parcourent.

Dans cet espace protégé, dans cet extrait de mon atelier, au cœur de ces bribes de mon cerveau et de ses multiples personnages complètement barrés, j’ai décidé de ne conserver que de la beauté, de la douceur et de l’hilarité… et un peu de technique aussi !

Alors prenez cinq minutes, suivez-moi et découvrez un peu de mon travail.

Sans plus de transition, je vous montre ici un petit exercice auquel je me suis prêtée il y a plusieurs semaines lors d’une journée de démonstration des savoir-faire.

Au sein du collectif d’artisans dont je fais partie depuis plus d’un an se trouvent des créateurs de coussins de méditation et de décorations appelés Zafu et Makura. (Les coussins, pas les créateurs !) En manque d’inspiration de motif pour ma démonstration ce jour-là, j’avais décidé d’en choisir un dans les bleus et or et de me pencher sur la réalisation de quelques uns des éléments de son tissu.

Il est chouette, hein ?

Voici ce que l’association de mes yeux et de mes mains ont donné :

Je trouve que ça reste toujours difficile de conserver des arrondis lors des réductions. Toutefois, j’aime assez l’effet mosaïque d’été, ça m’a rappelé des canes que je faisais il y a trèèèèèèèèès longtemps dans des teintes complètement différentes.

Le motif du milieu est assez réussi, je trouve, par rapport à son modèle. Cela étant dit, je redoute la phase de réduction qui va, à coup sûr, voir se déformer les lignes droites sous mes paumes.

Je n’ai pas détaillé de tutoriel pas à pas afin de réaliser ces canes géométriques chez vous mais je peux tout même vous partager les étapes de réalisation que j’ai photographiées sur ma table de travail avant de tout mettre en boule (rôôôô) :

Cela reste lisible, non ?

Alors on ne peut pas dire que j’ai beaucoup exploité ces canes, encore…

Besoin de faire un p’tit tour ailleurs avant. (Tu trouves que tu t’éternises un peu trop par ici, peut-être ?!?) Envie de chercher un motif de surface plaisant à faire et à l’effet moins géométrique (?!? vraiment ?!?) et ben Oui ! Et j’ai rapidement trouvé un jeu qui me détend et qui me satisfait (c’est là un des intérêts majeurs de la polymère, pour moi.) Je suis tout simplement retournée aux bon vieux hidden magic fait maison et je me suis amusée comme une gosse.

Ne sachant pas trop quoi faire encore de ces p’tites têtes, je suis retournée un temps aux bijoux :

(ça va, pas trop loin tout de même, la prise de risque !)

Boucles d’oreilles clous (Je n’en fais pas si souvent et pourtant je trouve ça très esthétique) :

Et comme à chaque fois, à présent, j’utilise mes chutes afin de fabriquer les perles rondes d’un collier que j’appelle sans originalité aucune (mais en pertinence totale, et c’est ce qui me plait) : un collier de chutes !

J’ai ensuite tenté de répondre à un défi « animaux » qu’on m’avait « lancé » sans me défaire de cette technique mais… le résultat est un peu décevant.

Si le renard reste identifiable, c’est beaucoup moins le cas pour mon panda :

Pas eu vraiment envie de renouveler l’exercice, même si j’avais dessiné un hibou marrant… (Le figuratif c’est quand même pô mon truc…)

Un petit plan sur le dos de mes pièces :

Et voilà pour cette série.

C’est vraiment une technique très agréable et je pense qu’elle fera l’objet d’un des deux stages de printemps. (je détaillerai tout ça dans le prochain article)

J’ai décidé de la décliner dans les bleus. (y a pu qu’à !)

Je vous laisse ici pour aujourd’hui.

Je suis ravie de vous retrouver.

N’oubliez pas de continuer à jouer avec la couleur.

à bientôt (on parie?)

MC

Salut les gens ! Comment va ?

Je ne vous ferai pas l’affront de vous demander comment s’est passée cette rentrée parce que… parce que c’est pénible, en fait, comme question, non ? Une rentrée c’est une rentrée, et pis voilà, hein ? On a tous nos p’tits trucs qui font plaisir et d’autres moins ; certains ont un peu de mal avec les périodes de transition et d’autres sont soulagés de revenir à un peu plus de structure. Le contraste se trouve au sein même de ma petite famille, alors… Non, vraiment, laissons la rentrée de côté sauf si on parle de la reprise de La Perle Rouge, alors là, oui oui oui, je veux bien vous en causer deux mots (non mais quel égocentrisme ! -ben t’as qu’à ouvrir un blog pour ne parler que de toi, tant que tu y es !).

Tout d’abord, c’est avec hyper beaucoup tout plein de bonheur (ben voilà… un peu de vacances et elle sait plus causer la p’tite…) que j’ai retrouvé le chemin du cours du jeudi à Lons le Saunier. Je vous montrerai un peu le travail de mes élèves, cette année, ça vaut le coup. Ensuite, j’ai décidé d’ouvrir de nouveau au moins une date de stage pour cet automne (ouaouh… mais tu sais encore faire ? -Pfff, t’inquiète, Pépette). Et enfin, j’ai terminé le montage du tutoriel que je vous avais prévu pour… les grandes vacances. (Oui mais en fait, euh… je me dis que comme cadeau de rentrée, ça le fait aussi, non ?…)

Donc, sans plus attendre et parce que je ne prendrai pas le temps de vous raconter mes vacances pluvieuses en Bretagne (ben c’est le principe, non ? T’as l’air étonnée ??? -Non mais là, même les bretons nous disaient qu’on n’avait pas de chance, quand même…) voici le sujet de ce tutoriel :

Matériel nécessaire pour la manipulation de pâte crue :

  • machine à pâte (map)
  • pains de couleurs de votre choix plus du noir et du blanc
  • lames
  • papier sulfurisé
  • à la rigueur, un petit emporte-pièce rond
  • et pis c’est tout !!!

pour les finitions et le montage :

  • papier de carrossier pour le ponçage, jean pour le lustrage
  • perceuse (électrique ou à main)
  • pinces et matériel de montage (chaînes, anneaux, perles métalliques au choix etc.)
  • mais en fait ça ne sert à rien que je vous mette ici la liste du matériel de montage puisque ça ne fait pas partie du tutoriel, (muhaha)

Je rappelle que, pour celles et ceux qui préfèrent visionner des tutoriels vidéos, le lien YouTube se trouve en bas de cet article.

Allez, go !

Préparez les triangles des couleurs de votre choix dans le but de réaliser une plaque dégradée.
Préparez le dégradé à la map au cran le plus large (ici 6 de l’imperia)

Pour celles et ceux qui souhaitent revoir les étapes détaillées du dégradé, cet ancien article vous aidera : https://laperlerouge.blog/category/pate-fimo/tutos-polymere/cane-degradee-et-cane-spirale/

Enlevez la parie déformée et conservez le rectangle restant. Coupez-le en deux bandes, superposez-les l’une sur l’autre et passez l’ensemble à la map dans l’autre sens, cette fois, au réglage le plus fin que vous maitrisez.
Coupez proprement le bord le plus clair et roulez la bande dégradée sur elle-même en commençant par l’extrémité la plus claire afin d’obtenir une cane dégradée.

Mettez cette cane dégradée de côté, nous allons à présent nous occuper du bloc rayé noir et blanc.

Préparez deux plaques noires et blanches à l’épaisseur maximale de la map. Découpez deux rectangles égaux et superposez-les.
Repassez l’ensemble dans la map à un cran intermédiaire pour avoir des rayures plus fines (ici, cran 4 de l’imperia), coupez de nouveau en deux et superposez les deux morceaux, vous avez 4 rayures. Coupez une dernière fois en deux et superposez les deux blocs de façon à former un millefeuille (enfin, un « 8 » feuilles) noir et blanc.
votre bloc rayé est prêt.
Détaillez le bloc en tranches régulières (pas spécialement trop fines, faites en fonction de la longueur des rayures que vous voulez). Mettez-les les unes à côté des autres et soudez-les à l’aide d’un rouleau afin d’avoir une plaque épaisse rayée.
Placez la cane dégradée à une extrémité de la plaque et enroulez-la doucement. Coupez l’excédent si besoin et réduisez légèrement la cane. (rmq : si vous voulez faire des fleurs, conservez un tout petit morceau de la cane dégradée, il sera utile pour leur cœur)
Mettez-la au frigo au moins une trentaine de minutes avant d’en couper des tranches régulières.
Vous pouvez cercler de nouveau avec une couleur complémentaire si vous le désirez.

Réalisation des fleurs :

Déformez légèrement un morceau de la cane à rayures et découpez des pétales assez épais (3mm)
Placez tous les pétales possibles autour de votre tronçon de cane cœur et appuyez légèrement. L’étape suivante consiste à venir presser deux à deux les pétales de chaque côté du cœur avant de les lisser à travers du papier sulfurisé pour effacer les jonctions.

Pour voir plus en détail cette étape, rendez-vous sur la vidéo.

Pour plus de tutos sur les fleurs : https://laperlerouge.blog/category/pate-fimo/tutos-polymere/fleurs-tutos-fimo/

et aussi : https://laperlerouge.blog/category/pate-fimo/tutos-polymere/fleurs-decoratives/

Utilisez tout de suite vos chutes :

Utilisez les chutes de pâtes mélangées pour former une boule et recouvrez-la de fines tranches de vos chutes de canes. Roulez la boule dans le creux de vos main et réalisez une jolie perle ronde à motifs.
Utilisez également les restes de plaque rayée pour découper des perles plates.
Il vous reste des couleurs ? Réalisez les petites perles qui vous manquent pour un collier sautoir ! Afin qu’elles soient toutes identiques, découpez à l’emporte-pièce dans une plaque de pâte, ainsi, elles auront toutes la même quantité de matière, et donc, la même taille !
Vous pouvez percer les petites perles avant cuisson ; pour le reste, je vous conseille de percer après cuisson, avec une perceuse électrique type Dremel® ou bien avec une perceuse manuelle (mandrin à main sur lequel on fixe un forêt de la taille de son choix : très efficace et peu coûteux)

Après la cuisson :

Ponçage au papier de carrossier (400 puis 600, puis 800, puis 1000 ou 1200 et finition de lustrage au jean si pas de touret)

Pour plus de précisions sur le ponçage, visionnez le tutoriel suivant (ponçage des pièces à 3 min 48 sec) : https://www.youtube.com/watch?v=YytrMBwig9Y

Il n’y a plus qu’à procéder aux montages de votre choix.

Voilà, maintenant, c’est à vous de jouer !

Voici le lien vidéo de mon tutoriel commenté par ma jolie voix enrhumée de septembre :

Je vous laisse ici pour aujourd’hui.

N’hésitez pas à me soumettre les questions où les soucis que vous rencontrez au cours de la réalisation de ce tutoriel.

Prenez soin de vous et à bientôt !

MC

PS : Bonne rentrée ! (hi hi)

(Pour accéder directement à la vidéo, descendez en bas de l’article)

Bonjour bonjour chers Vous !

Aujourd’hui, je tente de rattraper une partie de mon retard (-Comment ?! Toi ? En retard ? Pffff… est-il seulement nécessaire de le préciser ?).

Il y a quelques semaines je partageais sur YouTube un tutoriel autour de ces pièces-là :

(Nan, mais attend, Marie, ça veut dire qu’on part direct dans le vif du sujet et qu’on fait une croix sur ton habituel et abracadabrantesque pavé introductif ?-T’inquiète, Charlotte, j’ai prévu de raconter des âneries tout au long du tuto. -Ah… On pourra suivre le tuto quand même ? -Ne pose pas de questions stupides! -Je croyais qu’il n’existait pas de questions stupides ?!? -CHUT !)

DONC, JE PARLAIS DE CES PIÈCES-LÀ : (Nan mais ça va, pas la peine de crier…) (C’est moi où elle commence à prendre un peu trop d’aisance, Charlotte ?) (-HÉ, JE T’ENTENDS!)

Pour faire toutes ces pièces, un seul outil à retenir : le claygun. (Nous on l’appelle plutôt extrudeur mais c’est la même chose).

Le claygun peut servir à énormément de choses différentes en matière de création polymère et permet notamment des effets de couleurs très intéressants oui mais voilà, aujourd’hui, nous allons l’utiliser de la façon la plus basique qu’il soit (Ha ben, bien, bravo !).

Seuls les disques à trous ronds nous intéressent pour ce tutoriel.

Petit rappel du matériel nécessaire à la réalisation de ce tutoriel :

  • Pâtes polymères noir, blanc et rouge,
  • Un claygun (ou extrudeur) avec des disques à trous ronds,
  • Emporte-pièces au choix,
  • Papier sulfurisé et outil de lissage,
  • Un peu de biscotos pour le début
  • De la délicatesse et un chouïa de précision,
  • Beaucoup de plaisir !

Allez, on y va.

Première étape : conditionnez votre pâte noire et blanche. Cela signifie manipuler la pâte pour la réchauffer et l’assouplir afin qu’elle puisse ensuite être extraite de l’extrudeur sans se casser ni s’effriter.

Fixez l’embout à trous de votre choix à une extrémité du claygun et vissez. Une fois la pâte assouplie, préparez un colombin de la taille de votre claygun et insérez-la dans le tube. Fermez l’autre côté en vissant le second bouchon et commencez l’épreuve de force de la manivelle. (Oui parce que sur ce point, Charlotte et moi sommes parfaitement d’accord pour une fois, il semblerait que peu importe la marque, l’exercice demeure un petit tour de force.)

Commencez par la pâte blanche pour ne pas avoir de mauvaise surprise et terminez par la pâte noire. Vous obtenez un magnifique plat de spaghettis rétro.

Préparez un petit disque central de pâte et saisissez-vous de deux brins (un noir et un blanc).

Enroulez-les délicatement autour du disque central sans trop appuyer.

Sur la capture d’écran juste au-dessus, Charlotte n’a pas fait attention à la façon dont elle a commencé à enrouler ses fils et le résultat n’est pas une spirale !!! (Ben tient, quand ça marche pas c’est toujours la faute de Charlotte, c’est un peu facile, ça !)

Donc si vous voulez une belle spirale, commencez votre assemblage comme la photo ci-dessous ! (Et là, tu vas nous dire que c’est une idée de Marie, c’est ça ?)

Lorsque vous parvenez au bout de vos fils, lissez doucement à travers du papier sulfurisé et mettez de côté. Utilisez tous les fils disponibles (ne repoussez pas ça à plus tard, les fils vont vite sécher et devenir difficilement utilisables) puis quand il ne vous reste plus que des petits morceaux, servez-vous en pour faire une plaque rayée et amusez-vous avec des emporte-pièces et une autre couleur (ici le rouge, ouaih, je sais, c’est complètement dingue) :

Lissez le tout et mettez sur le côté.

Préparez une plaque fine de noir qui constituera le dos de vos perles et placez tous vos éléments dessus.

Lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé et découpez les formes de votre choix soit à l’emporte-pièce, soit en découpant des gabarits dessinés sur du papier canson (attention, utilisez un scalpel plutôt qu’une lame pour tourner autour de ces gabarits).

Cuisez sur une forme arrondie comme un gros saladier en verre ou en inox.

Puis armez-vous de puissante délicatesse pour le ponçage au papier de verre et le lustrage au jean ou au touret.

Percez et procédez aux montages de vos choix.

Je n’ai pas encore exploité toutes les perles, occupée que je suis à un autre exercice (Quoi ? Tu enchaînes les séances dans l’atelier ?!? – Et ben Voui ! Et ne te moque pas, Charlotte, tu vas être sollicitée ! – Ben tient.).

Allez, amusez-vous bien et n’hésitez pas à me poser vos questions si besoin.

(Quoi, c’est tout ? Mais t’avais dit que tu ferais plein de blagues ? – Ben c’est à dire que… lorsqu’on se fait parasiter et interrompre continuellement par quelqu’un, on perd son humour… -Rôôô… l’autre, hé ! Hein ?! Bon. – Je me rattraperai la prochaine fois.)

Et maintenant, pour celles et ceux qui préfèrent une version vidéo :

Allez, bonne patouille à vous !

Prenez soin de vous et à bientôt !

Bonjour chers Vous tous !

Que dire après tant de temps… Ah ben si ! Comment s’est donc passé l’été ? Comment, quel été ? Ben celui qui était là, juste là, sous notre nez un chouïa avant que le mois de septembre n’impose sa fraîche douche de rentrée ! C’est tout de même étonnant à quel point la météo détraquée suit drastiquement notre calendrier, 21 juin : BAM ! Début des grosses chaleurs, rentrée scolaire : BAM ! Perte de 10 degrés, histoire de ne pas confondre l’école masquée avec la plage (oui, hein, parce que sinon, y aurait eu hésitation, c’est sûr… c’est sûr)

Bon, alors, comment se sont remplies ces dernières semaines ? Entre masque et patrimoine local ? Ressources au grand air et bricolage maison ? Au boulot ? En charge de vos petits-enfants ? Quel que soient vos choix et vos contraintes, je suis sûre que ces deux mois ont été bien remplis. Et ben… tout pareil pour moi ! Mais là, Ô miracle, cette semaine à eu lieu quelque chose de surprenant, d’inouï, de tellement bouleversifiant  que je n’y ai pas vraiment cru jusqu’au jour J : LA RENTRÉE DES CLASSES !!!

Jusqu’au matin même, je vous l’avoue de tout mon scepticisme, j’ai conservé mes doutes et ma méfiance. Tant que les loupiots n’étaient pas entre les mains d’autres adultes déguisés je ne pariais rien. Si bien que lorsque cela s’est effectivement réalisé et que je suis rentrée dans ma maison/atelier/garderie… et ben, j’étais un peu perdue. Heureuse, soulagée, mais perdue… ça c’était le jour 1.

Jour 2 : Hou là là… mais ça faisait juste combien de milliers d’années qu’on n’avait pas été dérangé par cette sonnerie de réveil à la noix ?!? C’est fou comme on s’habitue à certaines choses plutôt qu’à d’autres, hein ? Allez, on se motive, on redessine un rythme quotidien, on fait la course aux dernières fournitures qui manquaient encore dans les sacs (Je crois malheureusement que si on retourne lire les articles des rentrées précédentes, on y trouvera le même professionnalisme maternel, hum) et on va chercher les loupiots en espérant  que la choupette a moins pleuré que la veille.

Jour 3 : Mais qu’est-ce qui se passe ? Un sentiment étrange m’envahit… je le reconnais vaguement… Ah si ! J’ai 2 heures de libre ! Youhouuuu !!!! Et si on se rédigeait un p’tit article, là, tranquille, hein ? Histoire de renouer avec tous mes lecteurs délaissés et de communiquer un petit peu sur cette nouvelle phase de l’année ? Alors, le dernier article date de…. FICHTRE ! 25 mai !!! Bon… va falloir trier, je ne peux pas vous infliger trois mois d’un coup.

Alors sans transition, on s’y colle :

Durant le mois de juin, de manière parfaitement non préparée comme on sait si bien le faire, les filles des Ateliers de la Caravelle et moi avons tenu le masque durant deux jours d’exposition. Alors, étant donné qu’on ne pensait absolument pas avoir l’autorisation de maintenir cette manifestation et que nous avons eu le feu vert seulement quelques jours auparavant, ce weekend des 13 et 14 juin (bah oui, j’vous avais dit qu’on allait un peu remonter le temps…) ce weekend, donc, placé sous le signe du stop-covid s’est plus approché de fenêtres entrebâillées que de portes ouvertes mais enfin c’était tout de même un chouette moment.

Pour retrouver l’article intégral rendez-vous ici.

Durant ces deux jours, j’ai travaillé avec Stéphanie Prudent, notre couturière, à la réalisation de boutons en polymère parfaitement assortis aux tissus des chapeaux qu’elle crée dans son atelier. Fabriquer librement à partir d’une contrainte définie : un exercice que j’adore :  

Sympa, hein ? En plus, ces chapeaux sont réversibles, donc il y a deux boutons différents pour chaque modèle. À l’occasion, j’essaierai de récupérer des photos de chapeaux terminés pour vous montrer quelle allure ils ont. 

Alors ensuite… il y a eu le mois de juillet et… les vacances. (oui, c’est de cette façon qu’on nomme la période qui suit les deux semaines avec 1,45 jour d’école en présentiel par semaine + 2,75 jours d’école à distance + 6,5 jours de prise de tête pour les parents, période qui suit elle-même une (trop) longue durée de confinement, nan mais je vous réexplique, hein, parce qu’on croit qu’on maîtrise des termes simples comme « vacance », « école », et pis en fait… tout change très vite)

Mon atelier s’est donc rapidement re-transformé en une garderie créative et il a fallut profiter de la bienveillance des papis et mamies qui ont libéré quelques jours la maison du bonheur et de la joie de vivre de ces chers loupiots afin que je puisse de nouveau passer un petit peu de temps dans mon atelier. 

Cela fait très longtemps que sur mes expositions et mes marchés, on cherche à m’acheter mon ÉNORME collier d’expo qui est porté par Josiane (Oui bah j’ai jamais trouvé de nom original avec un jeu de mot pour mon mannequin alors c’est Josiane).

Il est composé de chutes de canes plaquées sur de la pâte beurk, bref, il pèse juste 2 kilos. Du coup, comme mon assurance pro ne prend pas en charge les torticolis et autres blessures des trapèzes, j’ai décidé de réaliser des perles aussi grosses que celles de Josiane mais toute légères-légères. 

Avec un cœur de papier, ces perles kaléidoscopes sont vraiment très agréables à porter. 

 

Retrouvez le tuto pour ces canes à effet d’optique ici.

Et si vous voulez le tuto de celle ci-dessous, dites-le moi : 

Qu’est-ce que vous en pensez ? 

C’est tout ce que je vous montrerai aujourd’hui. J’ai conscience du retard de publication que j’ai, alors je prépare d’ores et déjà la rédaction du prochain article. Il sera plus centré sur mon travail autour de la chambre à air et vous parlera d’un chouette label sous lequel je viens de me ranger que vous connaissez peut-être déjà et qui s’appelle Répar’acteur. 

J’annonce également ici la reprise des cours hebdomadaires à l’espace des Mouillères les jeudi de 17h à 19h à partir du 17 septembre 2020. 

Pour plus d’informations, rendez-vous ici

D’ici là, prenez soin de vous, profitez des températures de septembre et… faites ce que vous voulez ! 

Bises à vous

Marie-Charlotte

Un immense BONJOUR à Vous, chers déconfinés ! 

Et oui, bien que mon le correcteur orthographique ne soit pas d’accord avec moi, nous sommes bien des déconfinés… parfois plus déconfits que fins, parfois plus finis que cons, (Quelle vulgarité !) parfois plus décontenancés que condé (???… nan…. cherchez pas… je tourne en rond dans ma tête depuis deux mois et demi et à force, j’ai même découvert qu’à l’intérieur de ma caboche il y a aussi des murs contre lesquels on peut aisément se cogner)

BREF ! Alors… Comment qu’il était à vous, vot’p’tit confinement ? (Formulé de façon péquenaud gaga, n’importe quelle sujet peut avoir l’air tout mignon mignon) Ben moi… en ce qui me concerne… je me suis totalement, intégralement et magistralement fait engloutir par les besoins de Monsieur Ouistiti et Mademoiselle Choupette… 

D’ailleurs, je ne parviens à prendre le temps de vous écrire seulement maintenant, à présent que nous sommes bien déconfits depuis deux semaines. (pardon, déconfinés… ce n’est pas de ma faute, c’est le correcteur qui n’est vraiment pas content !) 

De toute façon, que je sois franche, si (par miracle) j’avais publié un article durant les deux derniers mois, il n’aurait certainement pas parlé de création polymère mais de recette de bulles de savon maison, de bricolage en carton et de jeux à réaliser en duplos… Mon atelier s’est métamorphosé en une ÉNORME poubelle bleue (réserve de matériaux de bricolage) et ma maison en une ÉNORME exposition. Chaque surface un tantinet disponible dans ma salle de travail (rien avoir avec la maternité… sauf si tels les maïeuticiens on estime qu’on y accouche de nos idées) a été soigneusement recouverte de… TOUT, sol y compris. 

BREF ! C’est la semaine dernière, que (ô joie), je suis parvenue à offrir la si vivante compagnie de mes loustics à papi et mamie (muhaha) durant quelques jours afin de tenter de me réapproprier mon espace de travail.

Ce fut tout d’abord une déception… Après plus de deux mois à être exclusivement concentrée sur mes loupiots du matin au soir (ah ben et pis la nuit aussi…), me retrouver libre de faire ce que je veux m’a complètement déstabilisée ! Tel un animal sauvage perdu, déambulant dans les rues cherchant les humains soudainement disparus, j’ai erré durant de longues heures sans savoir ce que je devais faire, ni par quel bout entamer la masse de… je ne savais même plus quoi… allumant et navigant à l’aveugle sur mon pc en mode automatique, l’éteignant dans un soupir… pour le rallumer 25 minutes plus tard… pour chercher… rien. C’est au bout du cinquante-troisième allumage que j’ai osé aller constater la descente de fréquentation de mon petit blog tant aimé. Après un tour d’horizon, je réalise que le sujet n°1 de vues ici-même demeure le tutoriel de réalisation des perles creuses. BAM ! La voilà, la bonne idée ! 

Alors, non hein, pour les nouveaux venus, je n’ai pas réalisé ces pièces dans la semaines mais c’est à cela que sert mon tutoriel. 

Nous avons testé cette année, cette technique avec mes élèves des cours hebdomadaires de l’espace des Mouillères. C’était un peu sport, on ne s’est pas perdues en hésitant des heures quant aux couleurs et aux motifs (pour rappel, le cours ne dure que 2 heures) mais on a relevé le challenge et nous sommes parvenues à réaliser les colliers du cru aux finitions et au montage en deux fois 2 heures ! C’est beau, hein ? (Ce qui aurait été vraiment beau c’est que tu penses à prendre ces pièces en photo… histoire d’avoir des images à l’appui, mais bon…)

Je me suis donc décidée à libérer un espace sur une de mes tables et à achever quelques pièces entamées plus tôt dans l’année. 

J’ai ré-exploité exactement mon tutoriel sauf que j’ai agrandi le diamètre des perles et travaillé sur le fond des dômes. Cela donne des pendentifs très légers. 

D’abord en rouge, bien entendu (je ne m’appelle pas la perle mauve…) :

Et puis dans ce bleu que j’aime tant mais qui est si pénible à poncer : 

Je me suis amusée avec les épaisseurs de disques pour les boucles d’oreilles : 

 

À peine le rythme de travail enfin redécouvert et mon errance dans la maison terminée et il était déjà temps de récupérer mes loupiots… 

Ça m’a fait plaisir de me replonger dans mon propre tutoriel et de passer un peu de temps dans l’atelier mais soyons honnêtes, quelques heures ne suffisent pas à combler mon manque ! Cela dit, ne pensez pas que ma créativité ait été contenue durant ce confinement familial. J’ai progressé d’un cran dans le bricolage des petits et j’ai même fini par me mettre à la couture, Si ! La preuve : 

J’ai fait tout un tas de marionnettes à doigts pour mes loustics et les petits autour de moi et à chaque fois que je me piquais le doigt je me disais que je m’entraînais pour l’étape suivante de mon travail sur les sacs (Ben oui… les doublures ! Encore toute une histoire !), mais je vous en parlerai plus tard. 

Un dernier message à l’attention des stagiaires qui s’étaient inscrites aux journées de printemps : 

Tout d’abord, je vous présente à vous et à mes élèves de la Caravelle toutes mes excuses pour ne pas avoir communiqué avec vous. J’ai plongé la tête sous l’eau telle une enclume et j’ai eu un mal de chien à maintenir les échanges. Au sujet des inscrites, donc, je tenais à vous informer que les chèques de réservation des stages n’ont pas été encaissés et que, bien que les quatre journées soient annulées pour des raisons que je suis sûre, vous comprendrez sans que j’ai besoin de les énumérer, d’autres dates pourraient être proposées plus tard. À quelle échéance, je ne peux pas vous le préciser pour l’instant mais si la prochaine date vous convient, votre inscription sera toujours prise en compte. Dans le cas contraire, votre chèque vous sera restitué. 

En ce qui concerne les élèves des cours hebdomadaires : Je ne reprendrai pas les cours à l’espace Mouillère avant la fin de l’année scolaire mais j’imagine organiser une ou deux journées complètes à mon propre atelier dès que les mesures entourant les gestes barrières seront un peu plus flexibles. Je vous contacterai en message privé pour plus de détails. 

Voilà, pour l’heure, il me reste à vous souhaiter de déguster les minuscules nouveaux moments de presque liberté qu’on redécouvre d’un œil nouveau et de surtout, surtout, rester créatif, ça fait du bien au ciboulot ! 

Prenez soin de vous et à bientôt !

 

Marie-Charlotte C. 

Bonjour chers Vous ! 

Les quatre (non, il n’y a pas de S, j’ai vérifié) dernières semaines n’ont pas vu la publication de nouvel article et il évident que c’était absolument entièrement voulu (ben tient !).

Je voulais vous laisser le temps de digérer votre chocolat pascal et de profiter (Ô joie, il y en a tant !) des vacances scolaires comme il se doit. Bon, à présent que tout est plus ou moins rentré dans la normale, je suis en mesure de vous montrer la suite de mes chambre-à-airesques expérimentations. 

Au programme, du collier, du collier… et encore du collier. Pour l’instant, c’est ce qui sort de l’atelier… je n’y suis pour rien. Cette phrase peut vous paraître saugrenue (j’adore ce mot, il n’est pas assez exploité, à mon goût) mais elle n’en demeure pas moins vraie. Les véritables concepts de boucles et d’oreilles et de bracelets (j’ai toujours eu plus de mal, avec les bracelets) viendront sans doute plus tard, sans crier gare et s’imposeront à mes mains sans que je ne leur demande rien, comme d’habitude. (Oui… mon désir d’autonomie s’étend même à mes propres membres… c’est un tantinet flippant…) 

Mais pour l’heure, c’est le cou qui s’habille de couleurs et de noir et je vous présente sans plus tarder les pièces dernièrement achevées. 

Entamons par une petite série en rouge.

Un Hidden magic raté bien poncé qui contraste avec le mat du caoutchouc pour deux montages très différents : 

Je ne suis pas du tout satisfaite de ces résultats mais comme d’habitude, les bonnes idées naissent des contraintes alors ces pièces restent importantes par l’affluence de pistes qu’elles m’ont offertes. 

Le collier suivant est bien plus à mon goût. Plus classique, certes, mais trop marrant à toucher, comme son copain vert qui suit. 

Toutes les rondelles noires de ces deux colliers sont en chambre à air de tracteur. 

Les deux pièces à venir en noir et blanc seront les seules de ce genre-là. J’ai voulu tester une technique qu’on exploite plutôt en papier ou en tissu mais je ne suis pas assez minutieuse pour obtenir le rendu que je visai en polymère. 

Le plastron articulé (directement né après les essais que vous venez de voir) à venir me plait énormément et me donne bien envie de réitérer et de décliner le genre : 

 

Voilà. 

J’ai encore deux ou trois pièces à vous montrer mais cela fait déjà trois jours que j’attends une éclaircie pour les photographier correctement et que la lumière me fuit donc ce sera pour un prochain article. 

Allez, imperméabilisez vos chaussures et passez une bonne semaine ! 

À bientôt

MC

 

 

Un grand bonjour à vous ! 

Aujourd’hui, pas de blabla intempestif ni de digressions frôlant l’indigestion de parenthèses et d’italique, non ! 

Comme l’énonce son titre sans trop de mystère ni aucun jeu de mot, l’article du jour est un tutoriel pas à pas de création d’un collier psyché (ici en noir et blanc mais libre à vous d’adapter deux autres contrastes) qui passe par la réalisation de deux motifs simples mais efficaces. 

Alors sortez votre papier sulfurisé, munissez-vous d’une lame et attachez bien la machine, c’est parti ! 


Matériel requis

Travail de la pâte crue :

Pâte noire et blanche

Machine à pâte

Papier sulfurisé

Lame de découpe

Emporte-pièce rond (diamètre …)

Ampoules usées

Matériel de perçage (une aiguille simple pour la pâte crue, une perceuse manuelle ou électrique avec le forêt adéquat sur la pâte cuite)

Matériel de ponçage (papier de carrossier + eau savonneuse et jean)

Matériel de montage :

Pinces coniques et pince coupante

 8 Anneaux ouverts diamètre (6 pour les perles + 2 pour le fermoir)

Fil de cuir 1 mm

2 pinces serres-lacets

Un fermoir

 

Premier type de perles : Le kaléidoscope du damier

Photos 1 et 2 : Découpez 4 carrés dans une plaque de pâte blanche et 4 carrés dans une plaque de pâte noire de l’épaisseur maximum de la machine à pâte (cran 6 sur mon imperia) et superposez-les. 

Photos 3 et 4 : À l’aide de votre lame, découpez votre bloc en 8 tranches et ré-assemblez-les en inversant une bande sur deux afin de constituer un bloc à damier. (Vos carrés ne sont pas carrés mais rectangulaires et de tailles inégales ? Pas de panique, le but du jeu est de déformer un damier en dupliquant le motif, par conséquent : une irrégularité répétée devient une régularité, c’est d’ailleurs là un intérêt majeur des canes géométriques !) 

Photos 5, 6 et 7 : En vous servant de votre plan de travail et de votre main, modelez ce bloc pour lui donner une section carrée puis posez-le sur une arête et écrasez l’ensemble sur la table afin de le transformer en un bloc triangulaire. 

Photos 8, 9 et 10 : Étirez cette cane à damier et coupez-la en deux tronçons égaux. (Pensez à couper les extrémités déformes de votre cane avant chaque duplication) Assemblez-les comme sur l’image et si besoin, redressez l’ensemble en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée. 

Photos 11 et 12 : Étirez votre cane jusqu’à pouvoir la couper en 4 morceaux, cette fois. Choisissez votre assemblage et soudez les éléments entre eux. 

Photos 13 et 14 : Découpez autant de tranches que vous voulez de perles pour votre projet et lissez-les à l’aide d’un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé. (attention à deux choses lors du lissage : pensez à décoller régulièrement le papier de la pâte dessus ET dessous entre deux phases de lissage et veillez à ne JAMAIS ré-appliquer le morceau de papier sali sur votre tranche de cane à lisser, retournez-le puis changez de morceau de papier sulfurisé). Une fois le lissage satisfaisant, découpez vos perles à l’emporte-pièce. 

Photo 15 : Afin de donner un effet bombé à vos perles, cuisez-les sur des supports I-Tech  constitués d’une ampoule (usée, bien sûr, mais est-il seulement nécessaire de la préciser ?!?) tenue sur un bloc de pâte beurk. (très longue durée de vie pour ce genre de supports. NON ça ne casse pas à la cuisson, et pour ma part, mes ampoules me servent déjà depuis 6 ans !) 


Secondes perles : Les spirales simples

Photos 16 et 17 : Utilisez un clay gun en choisissant l’embout d’une douzaine de trous avec de la pâte blanche puis noire. Si vous ne possédez pas un extrudeur de ce type réalisez les fins colombins à la main. 

Photo 18 : Dans une petite plaque noire d’épaisseur max (cran 6), découpez un disque aussi petit que possible. 

Photos 19, 20 et 21 : Saisissez un colombin noir et un colombin blanc et posez-les côte à côte. Avec votre lame, biseautez l’extrémité des colombins afin de faciliter le début de la spirale. Posez les morceaux de pâte comme sur la photo 20 et tournez doucement. Le premier tour est le plus délicat à réaliser. (Astuce : posez un doigt sur le disque central tandis que vous tournez autour avec votre le colombin.) 

Photos 22 et 23 : Une fois la taille voulue atteinte, lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé. (Attention, vous travaillez sur une fine épaisseur, pensez très régulièrement à décoller le papier de la pâte et manipulez avec précaution.) Une fois la surface lisse et décollée du papier, emporte-piècez et cuisez sur le même support à ampoule que les premières perles. 

Vous pouvez en réaliser de plus petites pour les côtés de votre collier et d’autres que vous cuirez à plat afin de réaliser des boucles d’oreilles.

Si vous ne possédez ni perceuse électrique ni perceuse manuelle (Il s’agit d’un mandrin manuel à se procurer pour moins de 10 €), pensez à percer vos perles AVANT de les enfourner. 


TRAVAIL POST-CUISSON

Percez vos perles dans le tiers supérieur de façon à ce qu’elles ne se retournent pas lorsque vous porterez le collier.

Poncez avec application la surface en utilisant du papier de carrossier. (sorte de papier de verre très fin qui s’utilise avec de l’EAU très légèrement savonneuse)

Commencez au grain 400 et appliquez-vous (la qualité de la première étape est primordiale  pour le rendu final). Passez ensuite à deux autres numéros. (ici, j’ai utilisé du 800 et du 1000) 

Pour la finition, l’idéal demeure le touret à polir (touret dont les meules ont été remplacées par des disques de lustrage) mais si vous ne possédez pas un tel matériel il existe deux alternatives. 

La première se trouve dans les accessoires des perceuses électriques classiques. Utilisez le petit disque de feutre pour lustrer (Servez-vous du côté plat ! Et pas de la tranche qui va marquer obligatoirement la surface de vos perles consciencieusement poncées…) 

La seconde se trouve dans votre garde-robe usée : le jean. Il est évident que cette astuce ne permet pas la même brillance qu’une finition au touret mais si vous avez été minutieux et appliqué sur le ponçage au papier de carrossier, alors vous serez surpris par la qualité du rendu final. (Il est toutefois conseillé de multiplier les étapes de ponçage en passant par les grains : 400, 600, 800, 1000 et 1200. Là, vous approcherez réellement du résultat « machine »)

Une fois vos perles percées et poncées, vous pouvez enfin procéder au montage.

Munissez-vous de pinces coniques afin d’ouvrir et fermer correctement vos anneaux. Utilisez une pince plate afin de fermer la pince serre-lacet qui se rabat en portefeuille, emprisonnant les cordons et permettant d’attacher un anneau pour le fermoir et ajoutez ce dernier.

Votre collier est fini, laissez libre court à votre imagination pour le montage des boucles assorties ! 

Avant de vous laisser, laissez-moi vous montrer les canes « sœurs » de celle que vous venez d’apprendre à réaliser.

La première est une simple duplication de la cane de l’article. Après l’avoir de nouveau étire et coupée en 4 tronçons ré-assemblés ensuite, on obtient un motif bien plus psychédélique (qui, personnellement demande de sacrés efforts à mon léger strabisme…) :

Pour la seconde, je me suis contentée d’ajouter une petite cane dégradée dans le cœur supérieur du premier triangle à damier au début de la réalisation de la cane : 

Les variations paraissent alors infinies !

Alors ? à vous ! Et si besoin, laissez vos questions en commentaire. 

Amusez-vous bien, prenez soin de vous et à bientôt ! 

Marie-Charlotte C.

L’Année du neuf.

Publié: 10 janvier 2019 dans Pâte Fimo
Tags:, , , , ,

          BONJOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR CHERS VOUS !!!!!!!!!!!! 

     Lorsque je me suis assise devant mon clavier afin de rédiger mon premier article de la nouvelle année, j’ai commencé par aller parcourir ma dernière publication histoire de voir quelles étaient les photos qui y étaient alors partagées. Et là…. BAM ! 9 novembre ! non mais 9 NOVEMBRE ?!? La dernière fois que je vous ai parlé remonte à… deux mois !!! Honte sur moi ! Je me suis, à priori, intégralement fait happée par l’annuelle course de Noël sans réaliser que je vous avais totalement délaissés !!!! Et vous qui ne dites rien ?… Vous qui attendez, sagement… Il n’y a pas à dire, vous êtes vraiment sympas ! Enfin… à présent, je suis là et je vais tâcher de me rattraper. (Mouaih, ça fait plusieurs fois que tu nous fait le coup de la promesse de publications de nouveaux régulières et patati et patata et de nouvelles pièces et gnagnagni et gnagnagna…)

     Oui mais cette fois : JE SUIS LÀ ET BIEN LÀ !!! Car oui, le miracle de Noël a bel et bien eu lieu… Mademoiselle Choupette vient tout juste de commencer la crèche !!!! Oui, vous avez bien lu, la crèche ! (Notez que nous restons dans l’ambiance du miracle de Noël… ben oui, avec la crèche, quoi… ok, je sors.) 

Donc j’annonce : 2019 : grande année pour La Perle Rouge !

     Une année ENTIÈRE sans grossesse au lit, sans bébé qui hurle (toute la journée), sans création polymère réalisées au lance-pierre pendant les siestes et les soirées… NON ! Tout ça, FINI ! MUHAHA !!! (rire de contentement diabolique) !

     Une année pour mettre en route tous les projets qui trottent dans mon carnet depuis un moment déjà et qui prennent la poussière. Une année pour tester correctement la vente en ligne à travers la création d’une boutique. Une année pour développer les ateliers et les stages comme j’en ai envie. Une année pour m’exercer sur un nouveau matériau (oui, vous avez bien lu) qui viendra en complément de ma pâte polymère pour de toutes nouvelles créations. Bref, une année du FEU DE DIEU !!!! 

     Mais pour l’instant, contenons notre enthousiasme ; les convenances me poussent d’abord à vous souhaiter effectivement que cette année soit bonne. Je prends donc une grande inspiration et c’est avec mon plus grand sourire (si si, vous ne le voyez pas mais je suis heureuse derrière mon écran) que je vous souhaite les plus agréables, les plus colorés, les plus pétillants, les plus créatifs et les plus exaltés des douze prochains mois. Pour les suivants, on verra… dans un an… concentrons-nous d’abord sur ceux qui arrivent. 

     Le temps qui nous sépare du dernier article présente au moins un avantage : j’ai beaucoup de pièces à vous montrer ! Donc allons-y, alonso, on envoie les photos : 

     On commence par une série de bracelets rigides : 

     Ce type de bracelet fera d’ailleurs de nouveau l’objet d’une journée de stage au printemps. 

Pratique pour utiliser mes canes kaléidoscopes réduites. 

     Ceux-ci et les suivants en noir, rouge et blanc ont été réalisés grâce à l’aimable participation de mon ouistiti qui a consenti à me prêter (non sans un air inquiet) ses plaques de légo®. 

     Restons un moment dans le rouge, le noir et le blanc pour des pièces toutes différentes : 

     J’ai eu envie de refaire des colliers torques mais en essayant de proposer quelque chose de plus fin et de moins imposant que les torques-plastrons que j’aime tant mais qui font un tantinet peur à certaines clientes. Voici donc une série de ce que j’appelle mes « mini-torques » qui feront également l’objet d’une journée de stage ce printemps. (en version un peu plus compliquée pour le décor). Ils sont bien sûr accompagnés de leurs bracelets et de leurs boucles. 

     À présent, un peu de bleu à travers des boucles, une parure de ma collection »lamelles » et un collier… immettable… car complètement agressifs de ses angles… snif. 

     Allez, on continue (alors, j’vous ai menti à propos de la quantité de pièces à vous montrer ou bien ? (expression que j’adore, conservée de mon expérience de vie lyonnaise )) !

     Voici à présent quatre sautoirs : 

     Puis quelques boucles…

     Pour être honnête, je ne prends jamais toutes les boucles en photo et puis… je ne me souviens jamais de celles que j’ai montrées auparavant… alors il y a toujours un moment dans mes articles où il y a une série de boucles en vrac… à vous de reformer les parures. (Hi hi)

     Voici, à présent ma seconde petite boite recouverte. La première (plus haut, en rouge, noir et blanc) était en inox et celle-ci est en céramique. 

     Moi qui n’ai jamais trop aimé la cane rétro, cet exercice m’a réconciliée avec le claygun et j’en suis ravie ! 

      Cette choupi petite boite a largement inspiré le sujet du dernier stage de ce printemps 2019, un tout aussi mignon mini-vase :

Comment vous le trouvez ? 

Et enfin, un article de La Perle Rouge ne serait pas complet sans les traditionnelles canes de démonstrations de marché. 

Voici donc les dernières nées : 

Et mes préférées : 

Et voilà mon premier article de l’année achevé. 

     J’ai négligé ma traditionnelle énumération de journées de stage, de marché, d’expo et autre étourdissant comptage de pièces sorties de mon atelier qu’il est de bon ton de bilanter en cette période de résolutions. De toute façon, ces deux dernières années avaient plus l’odeur du lait maternel que de la Dremel®, elles avaient plus la couleur du liniment que des pigments, elles étaient celles de la mère et pas de la polymère. Place à un nouveau chapitre. Je vais l’écrire pour moi et avec vous.

Alors prenez soin de vous et à tout bientôt.

Marie-Charlotte C. 

Bonjour chers Vous ! 

Chaque début d’année ouvre la porte à une foule de résolutions organisationnelles et il en est de même qu’il s’agisse du début d’année civile ou du début d’année scolaire, nous offrant par là même deux occasions annuelles de mettre un peu d’ordre dans nos foyers. 

Que nous soyons encore (ou « de nouveau », puisque cette époque « débordante » d’opportunités d’emplois replonge de plus en plus de gens dans l’univers des études) sur le chemin des bancs de l’école ou pas, ce début d’automne nous pousse à faire le tri dans notre armoire, à nettoyer quelques endroits improbables de la cuisine ou du jardin voire même à ré-arranger notre placard à bazar… ou tout du moins à essayer.

Pour ma part, le grand ménage de l’atelier ou de la maison n’a pas encore eu lieu (il sera fait comme d’habitude, la veille du premier atelier de la saison !) mais les résolutions vont bon train et parmi la liste de tâches et de réflexes à adopter que je me suis fixée, un maître-mot se dégage : l’EFFICACITÉ ! 

Comment être particulièrement efficace et optimiser le temps de création qui est à ma disposition ? Et bien il s’agit d’anticiper au maximum mes pièces pour qu’au moment où je m’installe à ma table, je puisse directement me lancer dans la réalisation de ce à quoi j’ai réfléchit auparavant. Quand ça ? Et bien à chaque fois que cela est permis : pendant le biberon du plus grand ou la tétée de la plus petite, pendant le feu rouge, l’attente à la caisse du supermarché ou mieux encore, sous la douche ! Et oui, aucun temps mort… fini le temps où je rêvassais, déambulant d’une pièce à l’autre, un café à la main en me demandant dans quel nouveau projet j’allais bien pouvoir me lancer… Mais je suis sûre que vous connaissez déjà tout ça.  

Afin de parvenir à réussir la parfaite rentabilisation du peu de temps qui vous est imparti, il est essentiel de condamner tout comportement favorable à la procrastination créative et par là, j’entends principalement toute activité chronophage telle que la navigation internet (ou plutôt devrais-je dire, la web-errance !). Ainsi,  il est nécessaire de bannir la spirale de la contemplation de l’enchaînement d’images sur Pinterest. Enchaînement qui nous entraîne redoutablement de colliers en pâte polymère en décoration d’intérieur en passant par d’improbables recettes de cuisine et des « Oh mais c’est vraiment trop mignon, ce poncho pour bébé ! »… inutiles à l’accomplissement de notre défi. 

Rassurez-vous, ce type d’approche ne doit durer qu’un temps et ces périodes de productivité efficace doivent, bien entendu s’alterner avec les inspirantes sessions de repos libre… pour autant qu’on puisse en avoir, bien sûr.

Bref, (toujours amusant de ponctuer un indigeste pavé introductif par un « bref » effronté), tout ça pour vous annoncer qu’il n’ y a rien de nouveau sous le soleil… ni sous les nuages non plus, d’ailleurs. Je fabrique en ce moment les pièces qui seront exposées au CARCOM de Lons le Saunier durant la semaine du 20 au 26 novembre et j’ai tout un stand à refaire donc l’efficacité sera mon mot d’ordre durant quelques temps encore. 

Voici donc les dernières pièces :  

Des bracelets-breloques réglables : 

Quelques colliers toupies : 

Et enfin deux sautoirs qui vont appartenir à une série plus importante : 

Voilà.

Je vous montre également le bracelet tel qu’on le réalisera durant le troisième et dernier atelier qui aura lieu le 11 novembre (n’hésitez pas à vous inscrire par mail à contact.la.perle.rouge@gmail.com) dans les couleurs de votre choix, bien sûr. 

Je m’en retourne à mon organisation… enfin… à ma tentative d’organisation… parce que pour être efficace, il faudrait déjà que je parvienne à rédiger mes articles à l’heure sans empiéter, justement, sur le temps qui est doit être consacré à la création… Vous connaissez l’adage, « faites ce que je dis… »

Allez, Passez un excellent weekend et à la semaine prochaine ! 

Bises à vous ! 

MC

Bonjour chers Vous !

J’espère que cette semaine empreinte de doux prémices printaniers s’est bien déroulée pour vous et que vous vous apprêtez à passer un tout aussi bon week end.

En ce qui me concerne, ces nouvelles journées dépourvues d’humidité m’ont fait renouer avec l’attrayante activité du… parc. N’y voyez pas là une mauvaise foi de mère, il est toujours très amusant d’aider son bambin à conquérir un nouveau toboggan, de le contempler tandis qu’il prépare une fabuleuse salade de cailloux ou de le déchausser pour la vingt-cinquième fois de l’heure afin d’enlever de son soulier incroyablement poreux « un cruc qui fait mal ». Toutefois, et je suis sûre que les mamans qui me lisent ici ne me contrediront pas (toutes) il arrive parfois qu’on trouve le temps un peu (beaucoup) long et qu’on regrette sincèrement de ne pas avoir de copine-maman assise sur le banc à côté de nous ou de copine tout court, d’ailleurs.

« – Ben oui mais elles travaillent, les autres.

-Ben et alors, moi aussi je travaille non ?

 – ben oui mais toi, c’est pas pareil…

– Ah bon ? Et comment est-ce qu’on appelle ça lorsqu’on essaie de faire fonctionner une entreprise individuelle de créations, de vente et d’ateliers ?

– Ben oui, non mais  faut pas le prendre comme ça… toi, si tu veux, tu peux décider de ne pas travailler une journée si t’en n’a pas envie.

– Oui, c’est vrai, d‘ailleurs je peux tout aussi bien décider d’arrêter de manger, aussi… de toute façon, ça me prenait un temps fou.

– Rôôô… mais tu vois ce que je veux dire. »

Oui, je vois. Un peu trop même. Sauf que dans ces cas-là, les journées où on ne travaille pas ne sont pas choisies mais subies. Et il y a véritablement une quantité effroyable de choses qui peuvent vous faire sauter le temps créatif dont vous auriez aimé disposer pour construire correctement vos projets. Ben oui, c’est normal, c’est ce qui va avec l’avantage d’avoir autant de souplesse dans ses disponibilités. C’est vrai que quand petit chat est malade, je ne me pose pas la question et je le garde avec moi et ça, c’est un vrai plus. Seulement en ce moment, c’est sa nounou qui est malade et comme j’exerce ce fabuleux métier aussi souple qu’un roseau, j’ai déserté mon espace de travail  pour remettre ma casquette de maman à temps plein.

Voilà, tout ce récit pour justifier le peu de pièces que j’ai pu réaliser cette quinzaine. (Et oui…)

Heureusement, petit chat a pu passer un petit peu de temps chez papi et mamie ( MERCI ! ) et de mon côté j’ai pu patouiller une journée et mettre en place une nouvelle expo.

J’ai donc le plaisir de vous annoncer un nouveau point de ventes des dernières créations de La Perle Rouge à Arbois, dans la boutique de chaussures Aux Pieds des vignes (70 grande rue 39600 ARBOIS).

( Est-il utile de préciser que rien que l’idée d’exposer dans la boutique de quelqu’un qui aime autant les jeux de mots que moi me fait plaisir ? Non, ne répondez pas, c’est rhétorique. )

J’avais pris quelques clichés des pièces en installation dans la  vitrine mais étant donné que les données de mon ordinateurs sont aussi bien rangées que mes vêtements dans mon armoire, vous êtes obligés de vous rendre sur place dans le magasin d’Aurélie pour voir de quoi il retourne. (hi hi)

Durant l’autre journée de libre, j’ai fabriqué trois nouvelles parures toupies dans des tons qui m’ont été commandés. Je ne travaille jamais mais alors JAMAIS les marrons, et je dois bien reconnaître qu’après avoir terminé ces pièces, je me demande bien pourquoi parce que le rendu me plait beaucoup. (merci Isabelle !)

Trois pièces pour trois tailles de perles. 

Le petit : 

Le moyen : 

Et le gros : 

Et bien sûr, les boucles d’oreilles montées sur argent qui les accompagnent : 

Et pour finir, j’avais commencé ( pfff, ça me fait toujours rire ce genre de paradoxe langagier ) une recherche avec le translucide mais pour l’instant, mes essais se sont stoppés… au premier. 

Retour sur mes colliers « triangles sur tranches » ( Moui… toujours pas trouvé de titre… dès que je demande à quelqu’un à quoi est-ce qu’il pense si je lui dit « triangle », après les pyramides j’obtiens une réponse en rapport avec le fromage ou les club-sandwichs…) 

Voilà… Il est bien tard tandis que termine ces lignes alors je ne vais pas m’éterniser et je vais vous poster ce article afin que vous puissiez lire tout ça durant votre pause du jeudi ! 

La semaine prochaine j’aurai des choses à vous montrer puisque ce samedi a lieu mon deuxième atelier autour des perles creuses. 

D’ailleurs, il reste une ou deux places. 

Passez une bonne fin de semaine ! 

Bises ! 

MC

PS : Désolée pour les titres pourris que je vous sers en ce moment, à ces heures tardives je n’ai pas l’once d’un iota d’un début d’inspiration…