Fraichement, à l’aide de quelques rayons de soleil et de nouveaux chants d’oiseaux, le printemps s’est réveillé, (Ouh là, on est dans les contemplations bucolique ringardos, ce matin ? –Et ben voui pourquoi pas ?) sans doute serait-il de bon aloi que je suive son initiative. Pour le réveil, j’entends… parce que pour les chants d’oiseaux, on repassera.
Donc allons-y, étudions un peu les projets printaniers que ce monde nous offre (et beeeeh… le « monde », carrément ? On flirte avec le pathos, là !)
Ben… au moins le monde rural géographiquement proche de mon atelier… ( et ben voilà, c’est le trio gagnant « ringardos/pathos/craignos » -NON MAIS TU ME LACHES ? RABAT-JOIE DE PACOTILLE ? –Vi, je me tais.)
Donc, je disais, enfin j’ESSAYAIS de dire (essayez donc de vivre avec toute une population dans votre tête en faisant en sorte que ses membres ne se battent pas (trop) entre eux, moi, ça m’épuise dès le matin, tient !) nan mais je vais y arriver, hein, il n’y a pas de raison… je vais reprendre un p’tit café, une bonne bouffée d’air et je vais écrire une phrase D’UN COUP, promis, comme ça : pfuiiit ! Allez, on se lance :
Deux évènements sont à noter sur le calendrier jurassien de La Perle Rouge.
Le premier se tient la semaine prochaine (ah ben, bien ! Bon timing de com, on voit que tu as appris à anticiper avec toutes ces années… -Chuuut !)
Les vendredi 8 et samedi 9 avril, 6 autres artisans créateurs et moi regroupons notre travail d’une façon originale. Notre point commun ? Nous sommes toutes et tous des artisans rattachés à un label qui nous tient à cœur : Répar’acteur. (Ben oui, en même temps, comment aurais-je pu résister à un tel jeu de mots, dites-moi ?) Cette dénomination permet de dresser un inventaire des artisans qui pratiquent la création écoresponsable à travers le réemploi, le détournement, la restauration ou le recyclage dans leur travail. Vous l’avez compris, ce label ne concerne pas la partie qu’occupe la pâte polymère dans mon atelier mais bien la chambre à air recyclée que j’exploite en maroquinerie.
Pour ces deux jours, nous avons décidé de nous regrouper et d’habiller le rez-de chaussée d’une maison de ville UNIQUEMENT grâce à des créations s’inscrivant dans une démarche de réemploi. L’intégralité des objets et décorations seront bien évidemment à la vente dans cet « appartement-témoin » qui a pour but de démontrer à tous ceux qui doutent encore, qu’on peut parfaitement créer des objets pratiques ET esthétiques à partir de ce qui aurait dû être des déchets dans d’autres circonstances.
Le lieu sera ouvert entre 11h et 19h sur ces deux journées et afin de nous retrouver et d’échanger avec le maximum de gens, nous organisons un vernissage le vendredi soir à 17h. (Oui parce qu’on sait bien, hein, qu’on peut vous attirer avec des mini-quiches et un peu de bulles locales. Rôôôô, ne vous vexer paaaas, on est tous pareils !)
Pour cette occasion, j’essaie de développer de nouvelles pièces qui orneront les murs d’un salon ou d’un bureau, principalement. Je vous montrerai tout ça.
Le second évènement devrait intéresser les plus fidèles lectrices et lecteurs de ce blog puisqu’il s’agit de l’ouverture d’une journée de stage au mois de mai (TADAAAAM ! On a presque failli attendre , dis donc !)
Donc voilà, j’ai choisi comme thème la technique illustrée dans le dernier article publié et comme date le
SAMEDI 21 MAI2022
Stage que j’ai décidé d’intituler « LIGNES ET CONTRASTES«
Je rappelle le protocole de la journée (tu peux, oui… depuis le temps ! -Oh bah ça va, je n’y suis pas pour grand chose, moi, d’abord !)
Une journée de travail complète à l’atelier.
On débute à 10h par la présentation de l’atelier, le choix des couleurs et on se lance dans les manipulations de pâte crue, on fait une pause repas et on poursuit tout l’après-midi jusqu’à 18h30 – 19h (il faut bien ça pour cuire, percer, poncer et monter les pièces correctement).
Nous sommes, généralement entre 5 et 9 et la décontraction est de rigueur (j’adore ce paradoxe, hi hi).
Le prix de la journée reste inchangé par rapport aux années précédentes et demeure à 50 € l’atelier. L’intégralité du matériel est fourni. Seul votre repas de midi doit être apporté avec vous.
Les inscriptions se font par courriel ou téléphone (contact.la.perle.rouge@gmail.com ou 06 86 96 59 72) et les places sont bloquées après expédition du chèque de règlement à l’ordre de La Perle Rouge à l’adresse de l’atelier (16 rue neuve 39570 Conliège)
Voilà, vous savez tout.
Après le travail sur le noir et blanc, j’ai donc décliné l’exercice sur des bleus et j’aime également beaucoup le résultat.
J’ai encore du montage de pendentifs et de boucles d’oreilles à faire mais c’est prometteur.
D’ailleurs, il est largement temps que je retourne à mon atelier.
Passez une semaine aussi bonne que possible et veillez à ne pas vous rendormir tout de suite quand la fraicheur passera vers chez vous.
Je ne vous ferai pas l’affront de vous demander comment s’est passée cette rentrée parce que… parce que c’est pénible, en fait, comme question, non ? Une rentrée c’est une rentrée, et pis voilà, hein ? On a tous nos p’tits trucs qui font plaisir et d’autres moins ; certains ont un peu de mal avec les périodes de transition et d’autres sont soulagés de revenir à un peu plus de structure. Le contraste se trouve au sein même de ma petite famille, alors… Non, vraiment, laissons la rentrée de côté sauf si on parle de la reprise de La Perle Rouge, alors là, oui oui oui, je veux bien vous en causer deux mots (non mais quel égocentrisme ! -ben t’as qu’à ouvrir un blog pour ne parler que de toi, tant que tu y es !).
Tout d’abord, c’est avec hyper beaucoup tout plein de bonheur (ben voilà… un peu de vacances et elle sait plus causer la p’tite…) que j’ai retrouvé le chemin du cours du jeudi à Lons le Saunier. Je vous montrerai un peu le travail de mes élèves, cette année, ça vaut le coup. Ensuite, j’ai décidé d’ouvrir de nouveau au moins une date de stage pour cet automne (ouaouh… mais tu sais encore faire ? -Pfff, t’inquiète, Pépette). Et enfin, j’ai terminé le montage du tutoriel que je vous avais prévu pour… les grandes vacances. (Oui mais en fait, euh… je me dis que comme cadeau de rentrée, ça le fait aussi, non ?…)
Donc, sans plus attendre et parce que je ne prendrai pas le temps de vous raconter mes vacances pluvieuses en Bretagne (ben c’est le principe, non ? T’as l’air étonnée ??? -Non mais là, même les bretons nous disaient qu’on n’avait pas de chance, quand même…) voici le sujet de ce tutoriel :
Matériel nécessaire pour la manipulation de pâte crue :
machine à pâte (map)
pains de couleurs de votre choix plus du noir et du blanc
lames
papier sulfurisé
à la rigueur, un petit emporte-pièce rond
et pis c’est tout !!!
pour les finitions et le montage :
papier de carrossier pour le ponçage, jean pour le lustrage
perceuse (électrique ou à main)
pinces et matériel de montage (chaînes, anneaux, perles métalliques au choix etc.)
mais en fait ça ne sert à rien que je vous mette ici la liste du matériel de montage puisque ça ne fait pas partie du tutoriel, (muhaha)
Je rappelle que, pour celles et ceux qui préfèrent visionner des tutoriels vidéos, le lien YouTube se trouve en bas de cet article.
Allez, go !
Préparez les triangles des couleurs de votre choix dans le but de réaliser une plaque dégradée.
Préparez le dégradé à la map au cran le plus large (ici 6 de l’imperia)
Enlevez la parie déformée et conservez le rectangle restant. Coupez-le en deux bandes, superposez-les l’une sur l’autre et passez l’ensemble à la map dans l’autre sens, cette fois, au réglage le plus fin que vous maitrisez.
Coupez proprement le bord le plus clair et roulez la bande dégradée sur elle-même en commençant par l’extrémité la plus claire afin d’obtenir une cane dégradée.
Mettez cette cane dégradée de côté, nous allons à présent nous occuper du bloc rayé noir et blanc.
Préparez deux plaques noires et blanches à l’épaisseur maximale de la map. Découpez deux rectangles égaux et superposez-les.
Repassez l’ensemble dans la map à un cran intermédiaire pour avoir des rayures plus fines (ici, cran 4 de l’imperia), coupez de nouveau en deux et superposez les deux morceaux, vous avez 4 rayures. Coupez une dernière fois en deux et superposez les deux blocs de façon à former un millefeuille (enfin, un « 8 » feuilles) noir et blanc.
votre bloc rayé est prêt.
Détaillez le bloc en tranches régulières (pas spécialement trop fines, faites en fonction de la longueur des rayures que vous voulez). Mettez-les les unes à côté des autres et soudez-les à l’aide d’un rouleau afin d’avoir une plaque épaisse rayée.
Placez la cane dégradée à une extrémité de la plaque et enroulez-la doucement. Coupez l’excédent si besoin et réduisez légèrement la cane. (rmq : si vous voulez faire des fleurs, conservez un tout petit morceau de la cane dégradée, il sera utile pour leur cœur)
Mettez-la au frigo au moins une trentaine de minutes avant d’en couper des tranches régulières.
Vous pouvez cercler de nouveau avec une couleur complémentaire si vous le désirez.
Réalisation des fleurs :
Déformez légèrement un morceau de la cane à rayures et découpez des pétales assez épais (3mm)
Placez tous les pétales possibles autour de votre tronçon de cane cœur et appuyez légèrement. L’étape suivante consiste à venir presser deux à deux les pétales de chaque côté du cœur avant de les lisser à travers du papier sulfurisé pour effacer les jonctions.
Pour voir plus en détail cette étape, rendez-vous sur la vidéo.
Utilisez les chutes de pâtes mélangées pour former une boule et recouvrez-la de fines tranches de vos chutes de canes. Roulez la boule dans le creux de vos main et réalisez une jolie perle ronde à motifs.
Utilisez également les restes de plaque rayée pour découper des perles plates.
Il vous reste des couleurs ? Réalisez les petites perles qui vous manquent pour un collier sautoir ! Afin qu’elles soient toutes identiques, découpez à l’emporte-pièce dans une plaque de pâte, ainsi, elles auront toutes la même quantité de matière, et donc, la même taille !
Vous pouvez percer les petites perles avant cuisson ; pour le reste, je vous conseille de percer après cuisson, avec une perceuse électrique type Dremel® ou bien avec une perceuse manuelle (mandrin à main sur lequel on fixe un forêt de la taille de son choix : très efficace et peu coûteux)
Après la cuisson :
Ponçage au papier de carrossier (400 puis 600, puis 800, puis 1000 ou 1200 et finition de lustrage au jean si pas de touret)
(Pour accéder directement au tuto vidéo, rendez-vous en bas de l’article)
Bonjour bonjour Vous tous qui me lisez avec la patience d’un confiné attendant l’ouverture d’un bar ! Comment sortez-vous de cet hivereintant ?
En ce qui me concerne, je me suis découverte un fabuleux pouvoir magique (?!?) SI SI, je vous assure ! Comment, vous ne me croyez pas ? Jugez vous-même : il y a une quinzaine de jours j’ai commencé à travailler sur un nouveau tutoriel vidéo. La boutique de créateurs que j’ai rejointe et dans laquelle et je vends mes pièces a choisi un thème autour duquel les artisans peuvent décider de travailler pour les prochaines semaines et le premier sujet de ce nouvel exercice est le Japon. Lasse de me geler les coudes dans cet humide hiver, j’ai décidé de m’inspirer des fleurs de cerisier (ah ben, c’est pas banal, ça, tu t’es creusé la tête au moins un moment pour trouver quelque chose d’aussi spécial, non ?). Ben oui, je sais, c’est un peu téléphoné… mais zut, quoi, une irrépréhensible envie de doux printemps coloré a eu raison de toute exploration originale et la simplicité de cette fleur reflétait tout à fait mon sentiment : un besoin de beauté sans audace. (C’est à quel moment que tu deviens magicienne ? – Attends, tu vas voir.)
J’ai donc travaillé à mon motif, puis à mes bijoux, j’ai filmé mon travail, me suis arrachée les cheveux sur mon montage et les ongles pour trouver de la musique libre de droit qui ne me donne pas trop mal au crâne (pas toujours une réussite, soit dit en passant), rédigé mon texte, que j’ai ensuite enregistré, bref, les habituelles étapes de ma nouvelle approche des tutoriels et au moment où j’ai enfin mis le point final à mon montage, et ben… et ben… BAM ! Le printemps est arrivé (genre, l’incruste) et le soleil a commencé à chasser quelques idées noires. Alors, si ce n’est pas une preuve, ça, hein? (Ben tient ! -Chuuut, laisse-moi rêver, ça ne te coûte rien).
Donc, sans plus attendre, je partage avec vous mon travail en vous proposant la version rédigée de mon tutoriel.
Matériel nécessaire pour la manipulation crue :
Une machine à pâte (map)
Pâtes polymères (blanc, noir, rose, fushia, un peu de jaune et d’autres encore si l’envie vous prend !… vous verrez au cours du tuto)
Une lame rigide et une lame souple
Papier sulfurisé, outil de lissage et rouleau
Support inox de bracelet
Pâte translucide de chez Cernit®
Une envie de printemps
Un peu de temps à soi.
Commençons par travailler les couleurs de notre fleur et pour moi, ce n’est pas une mince affaire puisque je vais manipuler une couleur que je néglige bien trop souvent : le rose.
Comme très souvent (tout le temps, en fait, presque, Marie), commencez par réaliser un dégradé à l’aide de la machine à pâte au cran large. (rappel : après avoir modelé les couleurs en triangles, passez l’ensemble dans la map au cran large, pliez la plaque en deux de bas en haut et repassez dans la map. Répétez l’opération une quinzaine de fois jusqu’à l’obtention d’un fondu des couleurs. Une fois la plaque dégradée satisfaisante, coupez-la en deux et doublez l’épaisseur puis passez-la de nouveau dans la map dans l’autre sens, cette fois, pour éloigner les couleurs les unes des autres. Faites ceci jusqu’au cran le plus fin possible afin d’obtenir un long ruban dégradé).
Ne roulez pas cette bande sur elle-même mais montez-la en accordéon en faisant des plis d’environ 1 cm de large.
Maintenant, faites parler la magie du modelage à travers vos petits doigts musclés et déformez cet accordéon progressivement jusqu’à obtenir une cane à section presque ronde, c’est la base de notre cane « pétale » :
Il lui manque quelques pistils et pour cela, nous avons besoin de quelques bandes fushia fines (de largeurs différentes, épaisseur minimales) et d’autant de fins colombins jaunes :
L’opération va consister à fendre la cane dégradée sur tout sa longueur mais pas sur toute son épaisseur à l’aide d’une lame rigide. insérer un premier boudin jaune puis une bande fushia et refermer sans insister sur la pâte.
Répétez l’opération afin d’insérer les autres pistils et réduisez enfin la cane pétale :
Étirez cette cane et coupez-la en 5 tronçons égaux :
Il nous manque encore deux éléments pour assembler notre cane « fleur ». Tout d’abord, un cœur de fleur qui sera constitué des chutes de pistils et enfin la pâte qui va venir s’intercaler entre les pétales. Préparez un prisme uni et coupez-le en autant de morceaux que de pétales (donc 5, ici). Afin de faciliter le montage de la cane, prenez chaque tronçon du prisme et pincez-le légèrement dans la machine à pâte au cran large :
Il est à présent temps de monter votre cane fleur en alternant un tronçon « pétale » et un tronçons prisme blanc autour de la mini cane cible centrale :
Réduisez légèrement, histoire de bien souder les éléments entre eux et préparez une fine bande blanche afin de venir masquer les dernières parties roses encore visibles.
Une fois tous les pétales recouverts, réduisez correctement.
Il est temps de préparer le second petit motif qui va venir contraster avec la fleur. Il est simplissime et prend littéralement 2 minutes à faire.
Afin de contraster la future composition, choisissez du noir et blanc pour ce second motif.
Les images qui suivent sont de médiocre qualité, je m’en excuse, j’ai du faire des capture d’écran de ma vidéo… j’ai oublié de prendre des photos pendant la réalisation… (T’étais trop concentrée, Marie… – Oui oui, ça doit être ça.)
Préparez un cylindre blanc ainsi que deux fines bandes noires.
Utilisez un emporte-pièce circulaire pour couper le cylindre sur toute sa hauteur
Déposez une fine bande noire au milieu et refermez.
Répétez l’opération de l’autre côté.
Cerclez la cane d’une fine bande noire et réduisez un peu le tout.
Préparez un simple cœur de fleur avec une cane cible noire et blanche.
Découpez cinq tronçons de la cane pétale.
Montez votre « fleur » en accolant vos pétales autour du cœur.
Afin de réaliser une déformation à la réduction, placez un colombin de pâte blanche à l’extrémité de chaque pétale.
Réduisez le tout.
Préparez plusieurs diamètres différents de canes et réservez-les au frais sur du papier sulfurisé avant de les trancher.
30 minutes au frigo avant de découper vos tranches.
Préparez une semelle blanche au cran intermédiaire de la map. La plaque devra être aussi longue que le bracelet que vous avez envie de recouvrir. (Oui, du coup, on fait un bracelet…)
Disposez vos fines tranches de canes selon votre inspiration puis lissez le tout à travers du papier sulfurisé.
Attention, au moment du lissage ; Commencez par utiliser un rouleau dans les deux sens afin d’aplanir le plus gros des différents niveaux puis finissez à l’aide d’un outil de lissage.
Découpez une bande de la largeur de votre bracelet, posez-la dessus et coupez les excédents à l’aide d’une lame souple.
Le fond blanc rend très bien et étant donné qu’il est de la même couleur que l’extérieur de la cane fleur, l’ensemble est cohérent. Toutefois, une fois mes deux premiers bracelets prêts pour la cusson, j’ai eu envie d’y ajouter de la couleur.
Voici donc une bifurcation de tutoriel, prenez la suite comme un bonus à développer comme vous le voulez.
Commencez par choisir un camaïeu de couleurs ou en tout cas un groupe de couleurs copines (muhaha)
Ici, j’ai choisi les verts et bleus en plus du blanc.
Modelez vos couleurs en colombins d’environ 5mm de diamètre.
Organisez-les en allant du plus foncé au plus clair et soudez-les grossièrement au rouleau.
Travaillez cette plaque rayée exactement de la même façon qu’un dégradé et obtenez une plaque à rayures floues.
Cette plaque est sensée remplacer la bande blanche du premier test.
Après la cuisson, il y aura un travail de ponçage évident et celles et ceux qui l’ont déjà expérimenté le savent : on ne ponce pas un dégradé. Cet enchaînement de couleurs visibles est constitué d’une multitude de superpositions et le risque, en ponçant, est de mettre à jour des irrégularités de surface et donc de couleurs. Pour éviter cette prise de tête, il convient de protéger sa surface dégradée à l’aide d’une fine couche de pâte translucide (pâte qui sera parfaite à poncer!). Et quelle meilleure pâte translucide que la CERNIT ? (Et bah… aucune, en fait ? -Oui, la réponse était dans la question)
Alors ne vous trompez pas, je me suis déjà fait avoir comme une débutante au bal de promo (?!?) la différence n’est pas flagrante au premier coup d’œil :
Pâte phosphorescente !
Pâte translucide qu’on veut !!!
Cette pâte est assez géniale car vraiment transparente après cuisson et très réceptive au ponçage. En revanche, elle est plus capricieuse lors des manipulations crues. Elle n’apprécie pas être malaxée et malmenée. Elle en garde des bulles d’air et des sortes de fissures dont on se passerait bien ici. Soyez donc minutieux lorsque vous vous en servez et évitez les manipulations au maximum. Commencez à aplatir votre pâte au rouleau avant de passer dans la map et de réduire progressivement les cran jusqu’au réglage le plus fin (ici 1 pour mon imperia). Une fois que c’est fait, recouvrez délicatement votre plaque dégradée en essayant de coincer le moins de bulles d’air possible.
Pour celles et ceux qui s’inquièteraient, je précise que la transparence de la pâte ne se révèle qu’après cuisson et refroidissement.
Une fois que votre plaque est prête, vous pouvez recommencer à disposer vos tranches.
Le tour blanc de la première cane fleur rose risque de poser problème à l’ensemble de la composition puisque le motif de la fleur ne se détachera pas du fond comme pour le premier bracelet :
Pour éviter ça et avoir moins de blanc, j’ai travaillé avec un reste de la cane pétale, avant qu’elle ne se transforme en cane fleur et le résultat était ce que j’en attendais :
Allez, zou, au four !!! (30 minutes environ à 110°C selon votre four)
Le support en bois a été collé à la plaque de motifs à l’aide de polymère liquide avant la cuisson. Les supports inox seront enlevés pour le ponçage et recollé ensuite à la glue.
Maintenant, et si vous n’avez pas fait la même bêtise que moi mais que Vous vous avez pensé à mettre une minuterie de cuisson, (Grrrrrr !!! Sans commentaire…) vous pouvez procéder au ponçage.
En ce qui concerne les bracelets sur support inox, détachez doucement la pâte cuite du métal et poncer le décor séparément. Vous recollerez ensuite les deux éléments ensemble à la glu.
Reste tout le boulot de perçage et de montage pour les différentes pièces (- Tu nous montres pas ? – Euh… ben… non.) :
Je n’avais pas fait de boules creuses depuis tellement longtemps, je me suis amusée comme si je découvrais ça !
Et voilà.
Si vous voulez le ton de mon accent jurassien et que vous voulez plus de détails, visionnez la version vidéo :
Et sinon, et bien je vous souhaite un doux début de printemps.
(Pour accéder directement à la vidéo, descendez en bas de l’article)
Bonjour bonjour chers Vous !
Aujourd’hui, je tente de rattraper une partie de mon retard (-Comment ?! Toi ? En retard ? Pffff… est-il seulement nécessaire de le préciser ?).
Il y a quelques semaines je partageais sur YouTube un tutoriel autour de ces pièces-là :
(Nan, mais attend, Marie, ça veut dire qu’on part direct dans le vif du sujet et qu’on fait une croix sur ton habituel et abracadabrantesque pavé introductif ?-T’inquiète, Charlotte, j’ai prévu de raconter des âneries tout au long du tuto. -Ah… On pourra suivre le tuto quand même ? -Ne pose pas de questions stupides! -Je croyais qu’il n’existait pas de questions stupides ?!? -CHUT !)
DONC, JE PARLAIS DE CES PIÈCES-LÀ : (Nan mais ça va, pas la peine de crier…)(C’est moi où elle commence à prendre un peu trop d’aisance, Charlotte ?) (-HÉ, JE T’ENTENDS!)
Pour faire toutes ces pièces, un seul outil à retenir : le claygun. (Nous on l’appelle plutôt extrudeur mais c’est la même chose).
Le claygun peut servir à énormément de choses différentes en matière de création polymère et permet notamment des effets de couleurs très intéressants oui mais voilà, aujourd’hui, nous allons l’utiliser de la façon la plus basique qu’il soit (Ha ben, bien, bravo !).
Seuls les disques à trous ronds nous intéressent pour ce tutoriel.
Petit rappel du matériel nécessaire à la réalisation de ce tutoriel :
Pâtes polymères noir, blanc et rouge,
Un claygun (ou extrudeur) avec des disques à trous ronds,
Emporte-pièces au choix,
Papier sulfurisé et outil de lissage,
Un peu de biscotos pour le début
De la délicatesse et un chouïa de précision,
Beaucoup de plaisir !
Allez, on y va.
Première étape : conditionnez votre pâte noire et blanche. Cela signifie manipuler la pâte pour la réchauffer et l’assouplir afin qu’elle puisse ensuite être extraite de l’extrudeur sans se casser ni s’effriter.
Fixez l’embout à trous de votre choix à une extrémité du claygun et vissez. Une fois la pâte assouplie, préparez un colombin de la taille de votre claygun et insérez-la dans le tube. Fermez l’autre côté en vissant le second bouchon et commencez l’épreuve de force de la manivelle. (Oui parce que sur ce point, Charlotte et moi sommes parfaitement d’accord pour une fois, il semblerait que peu importe la marque, l’exercice demeure un petit tour de force.)
Commencez par la pâte blanche pour ne pas avoir de mauvaise surprise et terminez par la pâte noire. Vous obtenez un magnifique plat de spaghettis rétro.
Préparez un petit disque central de pâte et saisissez-vous de deux brins (un noir et un blanc).
Enroulez-les délicatement autour du disque central sans trop appuyer.
Sur la capture d’écran juste au-dessus, Charlotte n’a pas fait attention à la façon dont elle a commencé à enrouler ses fils et le résultat n’est pas une spirale !!! (Ben tient, quand ça marche pas c’est toujours la faute de Charlotte, c’est un peu facile, ça !)
Donc si vous voulez une belle spirale, commencez votre assemblage comme la photo ci-dessous ! (Et là, tu vas nous dire que c’est une idée de Marie, c’est ça ?)
Lorsque vous parvenez au bout de vos fils, lissez doucement à travers du papier sulfurisé et mettez de côté. Utilisez tous les fils disponibles (ne repoussez pas ça à plus tard, les fils vont vite sécher et devenir difficilement utilisables) puis quand il ne vous reste plus que des petits morceaux, servez-vous en pour faire une plaque rayée et amusez-vous avec des emporte-pièces et une autre couleur (ici le rouge, ouaih, je sais, c’est complètement dingue) :
Lissez le tout et mettez sur le côté.
Préparez une plaque fine de noir qui constituera le dos de vos perles et placez tous vos éléments dessus.
Lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé et découpez les formes de votre choix soit à l’emporte-pièce, soit en découpant des gabarits dessinés sur du papier canson (attention, utilisez un scalpel plutôt qu’une lame pour tourner autour de ces gabarits).
Cuisez sur une forme arrondie comme un gros saladier en verre ou en inox.
Puis armez-vous de puissante délicatesse pour le ponçage au papier de verre et le lustrage au jean ou au touret.
Percez et procédez aux montages de vos choix.
Je n’ai pas encore exploité toutes les perles, occupée que je suis à un autre exercice (Quoi ? Tu enchaînes les séances dans l’atelier ?!? – Et ben Voui ! Et ne te moque pas, Charlotte, tu vas être sollicitée ! – Ben tient.).
Allez, amusez-vous bien et n’hésitez pas à me poser vos questions si besoin.
(Quoi, c’est tout ? Mais t’avais dit que tu ferais plein de blagues ? – Ben c’est à dire que… lorsqu’on se fait parasiter et interrompre continuellement par quelqu’un, on perd son humour… -Rôôô… l’autre, hé ! Hein ?! Bon. – Je me rattraperai la prochaine fois.)
Et maintenant, pour celles et ceux qui préfèrent une version vidéo :
Et voui voui voui, encore un p’tit tuto ! C’est l’effet « preskonfinement » !
Prenez un contexte d’isolement moyen, ajoutez un soupçon d’approche de Noël et mélangez avec une fermeture des magasins de jeux et vous obtiendrez de quoi justifier l’application de ce petit tutoriel tout simple mais déclinable à l’infini selon vos inspirations.
Je terminais mon précédent article en vous présentant un petit jeu d’équilibre pour enfants (ou pour adultes, d’ailleurs, ça ne fait de mal à personne de se calmer et de se concentrer deux minutes sur un exercice d’équilibre). J’ai poursuivi dans la même veine en réalisant un tangram en pâte polymère. Oui je sais, je vous vois venir, les polyméristes et autres fimoteuses expérimentées, « ben quoi, tu découpes des triangles, quoi ? « Ben… oui, en quelque sorte mais ce sont des jolis triangles, hein, avec des aimants forts, une bonne épaisseur pour être utilisés facilement par des plus jeunes et des finitions propres, le tout dans une belle boîte.
Les indications données par ce tutoriel très simple peuvent servir à développer de très nombreux autres jeux ou décorations qui raviront à coup sûr leurs destinataires. (- Et si je veux le garder pour moi ? – Tu fais comme tu veux mais ça me fait un lien avec Noël… – Ah, ok.)
Allez, on y va ?
Voici le matériel nécessaire :
Machine à pâte
Pâtes polymères (7 couleurs + un fond beurk)
Lame rigide
Gabarits de pièces de tangram en papier découpés à la taille de votre choix
Une dizaine de petits aimants cylindriques (ici 11)
Un emporte-pièce rond du diamètre des aimants (ou presque)
Polymère liquide
Papier sulfurisé
Outil de lissage
Pour les finitions : papiers de carrossier (grain 400, 600, 800 et 1000) + un morceau de jean denim
Une jolie boîte pour tout mettre dedans !
Cela faisait quelques années qu’un jolie boîte dormait dans un coin de mon meuble à trésors (Oui, parce que j’ai de nombreux coins magiques et un grand meuble à trésors dans ma caverne d’Ali Baba !). Elle était carrée, peu profonde, pratique et jolie : IMPEC !
J’ai choisi un gabarit de tangram et j’ai réduit sa taille pour l’adapter parfaitement à ma boîte :
Pas de panique, mesurez la base d’un grand triangle et comparez-la avec la longueur du côté de votre boîte, adaptez la bonne mesure à l’écran avant d’imprimer)
Commencez par découper les différentes formes puis préparez vos couleurs.
Il en faut sept différentes (vous pouvez vous amusez aussi avec des motifs). Il vous faut assez de matière pour pouvoir découper deux formes de chaque couleur.
Vous aurez également besoin d’un troisième exemplaire de la forme pour constituer le fond. J’ai choisi ici d’utiliser de la pâte beurk et de l’unifier en un gris foncé afin que les enfants n’hésitent pas sur le sens de la pièce lorsqu’ils l’attrapent.
Découpez toutes vos formes (chaque forme doit donc âtre découpée 3 fois ; deux fois en couleur et une fois en gris) :
Vous devez, à présent vous servir du petit emporte-pièce rond.
Le but du jeu est de préparer proprement l’endroit où l’on va venir coller l’aimant. Pour ce faire, percez un ou deux trous (selon la taille de la pièce) dans l’une des formes colorées puis superposez cette forme trouée à sa semelle grise et répétez l’opération en vous servant des premiers trous déjà percés (pffff… un chouïa indigeste, cette histoire de troutrous !)
Superposez enfin la dernière forme colorée (non trouée !) et lissez doucement l’ensemble afin de souder les trois épaisseurs.
Retournez maintenant la pièce et saisissez-vous de la petite bouteille de polymère liquide. (Ne faites pas comme moi, ne vous énervez pas inutilement pendant 3 minutes en braillant comme une forcenée parce que la polymère liquide NE VEUT PAS couler… non… contentez-vous simplement d’enlever le bouchon…)
Emplissez les cavités à moitié et venez y déposer votre aimant.
Lissez de nouveau légèrement histoire de vous assurer que l’aimant est bien au bon niveau de surface et redécoupez si nécessaire votre forme en réutilisant le gabarit en papier :
Une fois toutes vos pièces au même stade, cuisez-les sur une plaque la tête en bas. (le papier sulfurisé a tendance à faire jaunir ou brunir les couleurs, privilégiez un bête carreaux de carrelage bien lisse sur lequel vous pourrez coller vos formes).
Une fois vos pièces refroidies, il est temps de procéder au ponçage. Cette partie est nécessaire pour deux raisons. La première, c’est que vous avez envie de réaliser un bel objet et la seconde, c’est que les pièces d’un tangram doivent pouvoir parfaitement s’aligner les unes contre les autres pour que cela soit agréable à manipuler.
Vous aurez donc besoin de notre classique et très adoré papier de carrossier.
Et pour celles et ceux que cette étape gonfle au plus haut point, je vous suggère de chanter en rythme pendant que vous travailler :
Pour une manucure soignée,
vive le papier de carrossier !
Le 400 fait grincer des dents
et au final,
plus d’empreinte digitale !
Un petit bol d’eau froide agrémenté de quelques gouttes de liquide vaisselle, un plan de travail dégagé, un torchon sur les genoux pour ne pas complètement se crader, un peu d’huile de coude et c’est partit !
On attaque toujours au grain le plus gros (donc le nombre le plus petit, puisqu’il désigne le nombre de grains sur une surface d’1 cm2) ici le 400, puis dans l’ordre, 600, 800 et 1000. On veille à ce qu’il y ait toujours de l’eau et on frotte consciencieusement chaque côté ainsi que la surface.
Une fois que c’est terminé et pour ceux qui ne possèdent ni outil du type Dremelni touret à polir, utilisez un morceau de jean denim et frottez énergiquement votre pièce avec. Si vos précédent ponçages ont été minutieux, le rendu du jean va vous surprendre.
Et voilà !
Un bien chouette tangram (très classique ici dans ses couleurs mais faites-vous plaisir en variant tons et motifs) testé aussitôt fini et directement adopté par mes loupiots (reste plus qu’à fabriquer autre chose pour Noël…)
Voici les modèles que j’ai utilisés :
Vous pouvez retrouver ce tutoriel en vidéo sur la chaîne You tube de La Perle Rouge. En plus, cette fois-ci, j’ai veillé à ce que cela ne soit pas trop long.
Ha ha ! Vous croyiez quoi ? (ou plutôt hi hi hi (ben voui, un verbe avec 3 i… quand même… ça se remarque, non ? bon)) vous pensiez qu’à présent que je m’essayais à l’exercice de la vidéo j’allais délaisser mes articles rédigés ici ?
Et bien NON, bien sûr que NON, évidemment que NON, certainement PAS, hors de question, pas moyen…. bref, je suis bien trop attachée à ce blog pour ne songer ne serait-ce qu’une journée à m’en défaire et puis j’ai BEAUCOUP plus d’aisance à vous faire des digressions sans aucun sens entre parenthèses ICI plutôt qu’en vidéo. En plus, sur cette page, je peux vous retourner la tête en vous racontant ce que je veux et en prenant leeeeeeeeeeeeeeee temmmmmmmmmmmmps queeeeeeeeeee jeeeeeeeeeeeee veuuuuuuuuuuuuux…. sans me contraindre à respecter une durée d’affichage d’images, ou une longueur pédagogique de visionnage. MUHAHA, ici, vous êtes en MON pouvoir ! (Ouaih… enfin, si tu nous soules, on va lire le paragraphe d’après et pis voilà)… vous êtes UN PEU en mon pouvoir… (Mouaih…si ça te fait plaisir)… Bon, bah, ici je fais ce que je veux ? (Oui, c’est mieux.)
Bref, (- Tu dis toujours ça mais en fait, c’est toujours long. – Ben justement, c’est fait exprès pour qu’en fait tu ais l’impression que je fais tout mon possible pour faire court. – Ah…ben ça marche pas. – Zut… et sinon, maintenant, on fait carrément des dialogues entre parenthèses, comment ca se passe ? – Bof, de toute façon on n’est pas sûr de combien elles sont dans sa tête…) Je viens de mettre en ligne ma deuxième vidéo et je vous en présente ici la version rédigée.
Voici donc sans plus tarder les étapes détaillées à suivre afin de réaliser une plaque de texture maison.
Matériel nécessaire :
Pour la plaque de texture :
Machine à pâte
Rouleau
Pochette plastique
Lames (souple, rigide ET en zigzag)
Pâte BEURK (et oui !)
Emporte-pièces (cercles de différents diamètres, quelques formes simples et assez petites comme les étoiles ou les fleurs)
Fil alu (diamètre 2mm)
Quelques pièces métalliques de la même épaisseur (de type rondelles de bricolage)
Polymère liquide
Papier sulfurisé
Pour réaliser les motifs du bijou :
Machine à pâte
Pâtes polymère des couleurs de votre choix (ici : blanc, gris, noir et rouge cerise)
Film étirable
Lame souple
Tuto bonus : quelques pièces de duplo, légo et clippo.
Allez, c’est parti.
Votre première mission est de plonger dans votre boîte à pâte scrap ou beurk, comme je continue de l’appeler. Mais siiiii, ne faites pas les innocents genre « je n’vois vraiment pas de quoi elle parle… » cette boîte déprimante constituée d’une multitude de chutes de pâtes voire d’essais ratés tellement lamentables que la couleur issue de leur mélange vous donnerait limite mal au cœur. Vous l’avez, ça y est ? Alors prenez en un peu et achevez le processus de décomposition en miettes qui s’est enclanché en même temps que le séchage de la pâte, hi hi.
Coupez les gros morceaux et passez le tout dans la map au réglage le plus large histoire de récupérer tout un tas de copeaux.
Placez-en une bonne partie dans un sachet ou une pochette plastique et aplatissez le tout à l’aide d’un rouleau (sans fermer la pochette !).
Pas besoin d’appuyer comme une brute mais soyez tout de même fermes, il faut parvenir à re-dompter cette pâte rebelle. De temps en temps, vérifiez la malléabilité du bloc que vous êtes en train d’agglomérer et quand cela vous convient, sortez le tout du sachet. La pâte n’est pas encore conditionnée, loin de là mais elle pourra au moins passer dans la map sans s’effriter en milliers de copeaux secs.
Il faudra tout de même compter quelques passages pour obtenir une pâte homogène et utilisable.
(Je suis désolée pour les photos, comme je n’ai pas pu m’interrompre à chaque étape pour photographier (ça aurait fait un peu bizarre dans la vidéo…) j’ai fait des captures d’écran ensuite. Vous me direz si ça fonctionne et si ça aide ou si c’est juste brouillon comme images.)
Une fois fait, séparez votre pâte en deux moitiés et passez-les dans la map au réglage le plus large.
Découpez un rectangle propre et mettez-le de côté (ce sera notre base de plaque de texture) et lissez correctement la seconde plaque à travers du papier sulfurisé (elle va nous servir à dessiner nos motifs).
Préparez tous les accessoires qui vous permettront de dessiner le motif (emporte-pièces, lames à larges zigzags). Vous pouvez ajouter des éléments métalliques (s’ils n’ont pas une épaisseur trop différente de celle de votre plaque de pâte) voire en fabriquer en fil alu (oui, le fil alu supporte très bien la température de cuisson de la pâte polymère).
Les emporte-pièces utilisés ici sont à piston. Pas que je préfère spécialement les pistons mais ces emporte-pièces ont l’immense avantage de découper des disques parfaits sans marquer le p’tit défaut laissé par le chevauchement de la bande inox qui forme les emporte-pièces les plus courants.
Une fois que vous découpé un certain nombre d’éléments, il est temps de les fixer sur la plaque rectangulaire qui attend depuis un moment sur le côté de votre plan de travail. Placez-la directement sur votre plaque de cuisson afin de ne pas avoir à la redécoller de la table avant la cuisson.
Pour cela, vous avez besoin de polymère liquide. Faites-en couler sur la plaque et répartissez uniformément la colle sur toute la surface à l’aide d’un petit morceau de papier sulfurisé.
A présent, c’est le moment de disposer vos éléments. Vous pouvez faire une esquisse au préalable sur une feuille de papier ou vous pouvez improviser vos placements. Quelques conseils tout de même : Déposez en premier vos plus gros éléments et venez ensuite combler les espaces. Veillez autant que possible à conserver le même écart entre les différents éléments.
Si vous mariez d’autres matériaux que la pâte polymère, pensez à les enfoncer un peu dans votre plaque afin de s’assurer qu’ils tiendront bien à l’usage. Et s’il arrive qu’un élément métallique se décolle, un peu de super 3 glue et ce sera bon.
Allez, il est temps de passer à la cuisson (environ 110°C pendant une trentaine de minutes, à adapter selon votre four).
N’oubliez pas votre minuteur et retournez à la machine à pâte car nous allons profiter du temps de cuisson pour préparer la plaque de couleur qui sera utilisée avec notre plaque de texture.
J’ai choisi ici un dégradé noir, gris et blanc avec un cœur rouge. Je n’inclus pas mon rouge dans le dégradé parce que je veux du rouge et pas du rose, et en mélangeant avec le blanc du dégradé, j’obtiendrai forcément du rose… donc je vais commencer par faire un dégradé très rapide (même pas besoin de faire des triangles ni des tons intermédiaires !) et je vais ensuite placer un colombin rouge à la base de la large bande dégradée pour que le rouge se retrouve au cœur de la cane.
Une fois votre cane étirée, coupez-la en 6 ou 8 tronçons et posez-les les uns à côté des autres. Aplatissez grossièrement au rouleau pour souder les éléments entre eux et passez cette nouvelle plaque dans la map au cran large.
Il est temps d’utiliser la nouvelle plaque de texture (cuite et refroidie).
On utilise souvent du talc pour éviter que la pâte crue ne colle trop aux reliefs et ne se déchire. En ce qui me concerne, je n’aime pas trop manipuler le talc et je lui préfère le film étirable. Coupez en un morceau et disposez-le sur la plaque noire et rouge en essayant d’éviter les plis.
Posez à présent la plaque de texture et imprimez-en le motif en pressant à l’aide d’un outil comme le côté d’un rouleau en faisant bien attention à ne pas déplacer la plaque. Attention, assez fort pour marquer la pâte en profondeur mais pas comme un forcené non plus !
Une fois ce travail achevé, il vous suffit de retirer la plaque de texture et de décoller doucement le film étirable, laissant apparaître le motif très nettement.
Il est temps de passer au scalpage de la bête !
Armez-vous d’une lame souple et n’ayez pas peur de la tordre pour parvenir à scalper les éléments en reliefs les uns après les autres. Le but du jeu de cette technique du hidden magic est de mettre à jour les motifs en révélant les couleurs cachés dans les couches inférieures de la plaque. Les parties enfoncées resteront noires et selon votre aisance à l’exercice (c’est comme tout, entraînez-vous un peu et osez) l’intégralité du dessin s’affichera progressivement.
Une fois votre scalpage achevé (conservez les chutes proprement sur le côté, elles sont toujours intéressantes à exploiter ensuite), recouvrez d’un morceau de papier sulfurisé et lissez l’ensemble de la plaque. D’abord au rouleau, afin d’aplatir les plus grosses différences de niveaux et ensuite avec un outil de lissage de votre choix.
Et voilà votre plaque à être exploitée à la création de… ce que vous voulez !
Et maintenant… la version bis ! Ou comme je l’appelle : le moment où tu te dis que t’es vraiment une quiche tout juste bonne à perdre son temps… (Rôôô, Marie, mais pourquoi tant de dénigrement à ton égard ? Je suis sûre que tu n’es pas gourdasse, voyons…)
Ben… à vous de juger :
Je réfléchis à une plaque de texture depuis longtemps et j’ai fait un certain nombre d’essais durant ces derniers mois :
Celle-ci (au-dessus) est quand même intéressante, surtout que j’ai trouvé comment l’améliorer. Je vous montrerai peut-être ça un autre jour.
(Il m’en manque même !)
Bref… tout ça pour réaliser que j’avais juste besoin de ça :
Quelques jouets classiques d’emboitement…
Voilà voilà… Alors, vous gardez la plaque de couleurs et vous reprenez un morceau de film étirable et… vous vous amusez :
Vous pouvez ajouter des creux à l’aide des outils de modelage qui ont un embout bille ou autre chose.
Et voilà !
Simple, non ? un peu déprimant, pour ma part mais simple comme bonjour et efficace comme du savon noir ! (ça m’en a coupé l’inspiration…)
Au moins, je vous aurai montré comment reconditionner de la pâte sèche… snif.
Je n’ai même eu encore la motiv’ pour achever les pendentifs réalisés avec les chutes… Mais bon, c’est en errant qu’on finit par trouver (hein?) ou un truc comme ça (ouaih… un truc comme ça.)…
Bon… J’espère que cela vous aura quand même plu et surtout que ça vous aura donné des idées.
Vous pouvez voir ce tutoriel complètement sur YouTube et cette fois j’ai raccourci de moitié ! (presque !)
Dites-moi si les captures d’écran de cet article sont vraiment trop floues et trop désagréables à suivre, je réfléchis de mon côté.
Pour ma part, et histoire de me dire que je n’aurai pas faut tout ça pour des prunes, je me suis lancé un défi « sauvetage de couleurs sèches » cette semaine et il y a du boulot :
(et je ne montre pas tout !!!)
La plupart de ces pâtes sont là depuis… entre une et trois années… Et oui, je suis la pire élève du monde en ce qui concerne la conservation de la pâte… telle que vous la voyez, elle est à l’air libre, posé sur du papier sulfurisé qui achève de l’assécher et même parfois… couverte de poussière. J’ai un peu honte, j’avoue (surtout quand on t’entend donner des conseils à tes élèves !) Oui mais je me suis retroussé les manches et j’ai commencer par trier un peu les couleurs. (Je n’ai pas TOUT trié, la déprime n’était pas au programme !)
Et j’ai bossé des biceps et de la paume des mains !!!
Je ne savais trop quoi faire avec toute cette nouvelle pâte et je n’avais pas envie qu’elle sèche de nouveau… Donc j’en ai conservé une petite quantité pour la travailler plus tard et avec le reste, j’ai fabriqué un jeu d’équilibre vite fait pour mes loupiots :
Je le sais, depuis des mois, déjà je ne vous écris plus. Au début, ça ne devait être que temporaire et puis le temporaire s’est étalé sur des semaines… puis les semaines sont devenues mois et comme c’est le cas pour toute chose que l’on repousse, plus ça dure et plus il est difficile de se remettre au clavier pour rattraper ce temps évaporé.
Oh ne croyez pas que je vous boude, non, ça ne m’a pas une seconde traversé l’esprit mais je suis consciente de vous avoir négligé, mes très chers Vous qui me suivez depuis un moment déjà.
Ne croyez pas non plus que j’ai cessé mon activité, NON ! Toutefois, je suis bien obligée de reconnaître qu’elle a TRÈS fortement vu réduire les plages horaires qui lui sont habituellement consacrées. Pourquoi, me demandez-vous ? Et bien parce que je suis en train de passer par une étape de ma vie où se concentrer un peu sur moi est devenu nécessaire et j’ai découvert que.. ma foi, ça n’était pas si évident que ça. Bref, j’apprends, je tâtonne, je cherche un nouvel équilibre et je le trouverai mais en attendant, tenir un journal de ma créativité s’est révélé un challenge incompatible avec cet exercice personnel.
Je ne sais pas si je Vous manque mais moi, en tout cas, Vous me manquez, chers lecteurs et lectrices de tout horizon ! Alors comme nous sommes au tout début de l’année, je me suis motivée et j’ai décidé de renouer le contact avec Vous !
Pas de bilan de l’année écoulée… pas de bonnes résolutions non plus… non, cette fois, je vous offre des soldes. (Des soldes ?!? ben, t’as toujours pas été foutu de faire ta boutique en ligne ?!?) oui des soldes de tutos de canes ! Enfin… des soldes gratuites… Prenez ça comme des petites étrennes qui accompagnant tous les vœux colorés que je vous souhaite pour cette année 2020.
Bon, alors ne vous enflammez pas non plus hein, je n’ai rien inventé de nouveau… j’ai plutôt fait les fonds de tiroirs des dossiers de mon ordinateur. Vous savez, lorsque vous vous décidez enfin à trier un peu votre arborescence et que vous re-découvrez les dossiers « rangés » dans des dossiers eux-même « cachés » dans d’autres dossiers aux noms énigmatiques tels que nouveau dossier 7, canes vrac ou encore mon préféré : jfrhmezihfu(terme complexe résultant de l’écrasement de ma main droite sur mon clavier au moment de nommer le nouveau dossier créé…)
Bref, beaucoup de simplicité mais de quoi s’amuser tout de même j’espère durant les fraîches soirées d’hiver ou les après-midi pluvieux !
Allez, on y va.
Préparez 2 dégradés de trois couleurs :
Préparez deux carrés à l’emporte-pièce cran large de la Machine à pâte :
Superposez-les et repassez-les ensemble dans le cran large de la map :
Découpez les trois rectangles dans vos trois plaques et superposez-les :
Roulez ce sandwich sur lui-même pour obtenir une spirale (pour vous aider, vous pouvez insérer un fin colombin noir au début) :
Modelez cette petite cane spirale en une cane à section triangulaire :
Étirez-la et coupez-la en deux :
Assemblez les deux morceaux, soudez et étirez de nouveau :
Dupliquez une nouvelle fois le motif en coupant en deux et en assemblant, cette fois de façon à obtenir une cane carrée :
Redressez la cane si elle est plus « losange » que « carré » puis continuez à l’étirez proprement pour parvenir à en couper 4 tronçons d’au moins 2 cm de longueur chacun :
Assemblez et réduisez à votre convenance. Un p’tit tour au frigo sur un morceau de papier sulfurisé et vous elle sera prête à se faire trancher !
La deuxième petite cane que je vous propose est très proche de la première. Elle est d’ailleurs plus simple mais si je ne l’ai pas mise en premier dans cet article c’est parce que les photos sont… assez lamentables et que je ne voulais pas vous faire fuir dès le début !
Commencez (pour changer, muhaha) par réaliser un dégradé de votre choix. Pour ma part, j’avais envie d’une seule couleur en plus du noir et blanc donc ça a donné ce dégradé :
Étirez votre plaque dégradée à la map au réglage le plus fin que vous pouvez afin d’éloigner les couleurs les unes des autres puis roulez la longue bande obtenue sur elle-même afin d’obtenir une cane dégradée de base :
Aplatissez grossièrement cette cane dégradée au rouleau avant de la passer dans la map au réglage le plus large dans le sens de la largeur (le but est d’obtenir une plaque et non un long ruban) :
Roulez cette plaque sur elle-même pour dessiner une spirale :
Modelez cette cane spirale dégradée en une cane à section carrée et coupez-en 4 tronçons :
Assemblez les morceaux :
Étirez de nouveau, coupez 4 nouveaux tronçons et procédez à l’assemblage final :
Voilà ! en vrai, votre cane sera plus jolie que sur cette photo floue, j’en suis persuadée !
Allez, on continue ?
Une petite cane rose, ça vous tente, c’est un classique mais on ne se lasse pas de ses variantes :
Et pour commencer, devinez quoi ?… un petit dégradé ! (dingue, non ?)
Pensez bien à étirer votre plaque dégradée dans la map au cran le plus fin que vous pouvez sans déchirer la pâte avant de monter votre dégradé en accordéon (pli d’environ 1 cm) :
Serrez votre cane dégradée en accordéon et cerclez-la d’une fine épaisseur de noir :
Modelez cette cane en amande en veillant à étirer les couleurs du dégradé et à ne pas les écraser sur elle-mêmes :
Étirez l’ensemble et coupez cette cane en autant de tronçons de 2cm environ de large que vous pouvez :
Prenez-en un et roulez-le sur lui-même en spirale, cela formera le cœur de votre rose, puis venez plaquer un premier pétale :
Collez tous les pétales en les plaçant en quinconce les uns par rapport aux autres.
Afin de déformer un peu les pétales et de leur donner une forme plus naturelle, vous pouvez placer des fins colombins tout autour de votre cane :
Réduisez l’ensemble et réservez votre cane au frigo au moins 30 minutes avant d’en extraire des tranches :
Et voilà, un classique désormais à votre portée.
Pour finir (pas d’inquiétude, je n’ai pas encore achevé mon rangement de documents !!! On n’est donc pas à l’abri de retomber sur d’autres photos d’atelier intéressantes.)
Voici comment réaliser une cane pétale puis la fleur complète :
Tout d’abord, et là, vous n’allez pas en revenir, il faut commencer par préparer… 2 petits dégradés simples !
2 dégradés que vous étirez et que vous roulez en deux canes dégradées.
Réduisez une des deux canes plus que l’autre, elle vous servira de pistil et de cœur au montage final :
Cerclez la plus petite de vos deux canes d’une fine plaque noire et tranchez la plus grosse (vous pouvez la couper en deux si c’est plus facile à manipuler pour vous) :
Insérez la petite cane dans la fente de la grande et ajoutez une fine bande noire :
Refermez l’ensemble et cerclez de nouveau le tout avec une fine plaque noire :
Si vous le désirez, vous pouvez ajouter une plaque de couleur autour du noir.
Attention, pensez bien à entourer la cane cœur et la cane pétale qui vont aller ensemble de la même couleur ! :
Déformez légèrement votre cane pétale et réservez-la au frigo durant au moins une demi-heure avant d’en couper des tranches :
Lorsque le moment est venu de réaliser votre fleur, coupez un tronçon du cœur et autant de pétales qu’il vous faudra pour en faire le tour (tout dépendra de votre largeur/longueur de pétales et/ou de cœur) :
Placez les pétales autour du cœur et commencer à les souder avec les doigts sans les martyriser. (Saisissez vos pétales deux à deux et poussez-les doucement vers le cœur pour les souder ensemble)
Une fois votre fleur assemblée mais toute tordue, lissez doucement l’ensemble à travers du papier sulfurisé (attention, pensez à décoller régulièrement le papier de l apâte sous peine de tout déchirer à la fin!)
Et voilà le travail : à monter en collier, en bouton, ou simplement en décoration !
Je m’arrête ici et je vous laisse travailler !
Je me garderai bien de vous adresser des vœux que vous ne voulez pas pour cette nouvelle année alors je vous souhaite, sans prise de risque
tout ce que vous désirez !
En attendant que vos désirs et vos projets se réalisent, amusez-vous et surtout prenez soin de Vous !
Un GRAND Bonjour à vous tous, chers lecteurs et lectrices patients et amusés de ce blog.
Ça y est, cette fois, pour la très grande majorité d’entre nous les semaines ont repris leur rythme répétitif et organisé. Loin de moi l’idée d’y voir quelque chose de négatif ou de déprimant (du genre pfff… les vacances sont finies… pfff la routine va revenir pfff) non ! Je vais peut-être en surprendre plus d’un mais le tic tac régulier des aiguilles de ma pendule auxquelles je dois accrocher les différentes phases de mes journées a quelque chose de rassurant… voire même de réconfortant.
Plus besoin de concocter un emploi du temps imaginatif mêlant découverte, amusement et utilité à une journée de vacance qui se doit d’être remplie avec tout ce qu’on dit ne pas pouvoir faire le reste de l’année ! À moi le détachement émotionnel de la prise de risque privée ! Vive le train quotidien qui m’emporte en toute sécurité vers les étapes hebdomadaires, filant vers un weekend qui, en ce mois de septembre goûte encore un peu la douceur de l’été.
Alors, convaincu ? Est-ce que j’ai, ne serait-ce qu’un minuscule chouïa adoucit la déprime de rentrée qui envahit parfois quelques-uns d’entre-vous ?
Et si vous cherchez encore les couleurs du dépaysement, alors fimotez ! Fabriquez ! Créez (à peu près ce que vous voulez, ça marche avec tout !)
Me trouvant dans la phase de reprise qui nécessite principalement du travail de bureautique, je n’ai pas totalement réintégré mon atelier. Toutefois, avec mon retard de publication légendaire j’ai bien entendu de quoi remplir un petit article.
J’ai quelques objets à vous présenter aujourd’hui. Quelques essais que j’ai partagé sur FaceBook mais dont je ne vous ai encore rien montré.
J’ai ENFIN trouvé un peu de temps pour tester (un peu) la nouvelle pâte Fimo effet cuir et… autant dire qu’on a de quoi s’amuser !
Mes prototypes sont pour l’instant très rares mais tant d’idées me sont venues à l’esprit tandis que je les réalisais que vous n’avez certainement pas fini d’en entendre parler. Pour l’heure, j’ai décidé de ne pas fabriquer de bijoux mais d’exploiter ce « nouveau » matériau dans l’esprit du cuir, à savoir pour réaliser des pochettes.
J’ai commencé par tester les formes sur ma chambre à air et ça m’a plu :
Une résistance incroyable pour ces petite pochettes faciles à emporter partout.
Version polymère, ça donne ça :
Un travail minutieux d’approche de la pâte est nécessaire pour réaliser les dégradés tant cette matière ne se comporte absolument pas comme la pâte polymère habituelle.
Cette nouvelle matière n’est clairement pas faite pour travailler en cane ou en modelage mais plutôt en bandes ou plaques fines et souples.
Bluffées par ce rendu cuir incroyablement imité, j’ai décidé de marier les deux matériaux, à savoir celui qui se fait passer pour du cuir et celui qui demande à âtre travaillé comme si c’était du cuir :
Oui, il s’agit de deux petit sacs en chambre à air dont la bande centrale est en polymère effet cuir. Je teste différentes épaisseurs mais le résultat est extrêmement prometteur !
NB : La pastille fine qui est cousue avec la poignée est également en polymère.
Alors ? Qu’en pensez-vous ?
Je sais que ça fait un peu court mais mon atelier a été par la suite envahit par des bricolages d’enfants… (euh… deux mois, c’est quand même HYPER long… on en parle ?)
J’ai tout de même participé à quelques marchés et qui dit marché dit…. canes de démo.
Voici donc les dernières canes élevées en plein air :
À quoi vais-je m’en servir ? à moult choses mais surtout à recouvrir des objets en verre car on m’en demande de plus en plus. Voici d’ailleurs mon dernier bol :
Avant de vous quitter, je vous rappelle que le premier cours hebdo de pâte polymère a lieu jeudi 19 septembre à Lons le Saunier :
J’en profite également pour annoncer aux « locaux » que cette année, un nouveau cours de couture pour enfant s’est ouvert au même endroit le mercredi entre 17h et 18h30 :
Voilà pour aujourd’hui.
Je vous souhaite une excellente fin de semaine et vous dis à bientôt !
Alors… pas trop de jalousie ? Vous parvenez à trouver l’équilibre autour de vous ? Entre ceux qui ont déjà déserté le lieu de travail… ceux qui attendent leur tour pour les semaines à venir… ceux qui… travaillent plein pot l’été… En tout cas, j’espère que vous lisiez tout de même un peu mon blog durant cet été puisque je viens (enfin… oui je sais je ne suis pas en avance cette année!) de boucler les dates et les sujets des prochains ateliers qui se tiendront cet automne.
Quelques rappels, c’est toujours utile :
Les journées de stage se déroulent à l’atelier au 16 rue neuve 39570 Conliège.
Chaque journée est au prix de 50 €.
Le matériel est intégralement fourni, seul son repas de midi est à apporter avec soi.
Les stages sont ouverts à tous les niveaux.
Le nombre de place est limité à 8 par session.
Voilà, je crois que j’ai tout dit… Ah oui et aussi : ON S’AMUSE VRAIMENT BIEN ! (Hi hi)
Je vous laisse découvrir le contenu des 4 journées qui se tiendront durant les mois d’octobre et de novembre.
Bel été à Vous !!!
.
Samedi 19 octobre 2019
10h00 – 18h30
Parure « Jeu de formes »
(8 places)
Travail avec pochoirs et pastels secs.
Couleurs au choix.
Fabrication des perles (collier + boucles d’oreilles), cuisson, ponçage et montage des pièces.
Samedi 26 octobre 2019
10h00 – 19h00
Découverte de la Fimo « effet cuir »
(8 places)
Création d’un bracelet « boutons » et pochette à bijoux.
Découverte de la nouvelle pâte Fimo « effet cuir »
Réalisation d’une mini pochette à bijoux.
Réalisation de deux canes polymère pour le bracelet.
Couleurs au choix.
Cuisson et montage.
Samedi 9 novembre 2019
10h00 – 19h00
Bracelet rigide (et ses boucles)
(8 places)
Réalisation de plusieurs canes et fabrication d’un bracelet tout en pâte polymère et de ses boucles d’oreilles.
Couleurs au choix.
Cuisson des pièces, ponçage et montage des boucles.
Samedi 16 novembre 2019
10h00 – 19h00
Bol patchwork
(8 places)
Recouvrement d’un bol en verre de pâte polymère.
Réalisation de 3 canes différentes kaléidoscopes et géométriques
Couleurs au choix.
Cuisson et ponçage.
J’en profite pour vous dire que je serai demain sur la jolie commune de Château-Chalon pour un marché entre 15h et 22h et que je me déplace en Haute-Saône à la fin du mois pour un dimanche au château… (oui, s’il vous plait, on ne se refuse rien !) et que ça promet d’être une vraiment très chouette journée :
Bonjour Vous tous (ou presque) qui, tout comme moi, avez poussé un soupir de lassitude quelques minutes après votre réveil lorsque les insolents clapotis se sont fait entendre sur le carreau de votre fenêtre. Ce moment étrange durant lequel notre déception se trouve inéluctablement accompagnée d’un sentiment de normalité blasée (Ben voui… on s’y attendait, quand même… ça fait trop longtemps qu’il fait beau… patati patata… et dire que s’il faisait plus froid, ce serait de la neige… de toute façon c’est bien parce que les sols ont soifs… blablabli blablabla… et moi je reprendrais bien un café.).
Mon analyse météorologique aussi subtile qu’une tranche d’ananas sur une pizza étant faite, passons aux choses sérieuses.
Thème du jour : ATELIERS : (Oui… encore pour cette fois.)
La semaine passée, nous avons vécu notre journée MANGA avec les p’tits et les moyens ados (je ne maîtrise pas encore le lexique de l’univers entre 9 et 14 ans). Je fais un véritable effort afin de me retenir de vous inonder d’images de cette journée parce que je consacrerai un article entier à ce sujet sur le blog des Ateliers de la Caravelle et qu’il sera riche en illustrations. Toutefois, je ne peux résister à partager avec vous les créations qui sont sorties de cet exercices aux multiples étapes.
Alors maintenant, on connait la démarche : Découpe du jean denim, choix de l’illustration (double, cette fois-ci pour avoir un sac réversible ! Et oui, on est audacieux !), peinture, réalisation de certains détails en pâte polymère (principalement les yeux, vous verrez (hi hi)), et enfin couture.
Huit jeunes créateurs se sont prêtés à l’exercice pour ce stage de vacance et nous, nous avons relevé le challenge de ne photographier aucun de leur minois mineur, comme quoi, c’est possible ! (message à l’attention de nos très « réseaux socialement impliqués » responsables divers qui apprécient tant exposer leur bonheur et leur fierté de considérer notre futur à la face du monde entier que nos petits se retrouvent plus présents sur la toile que moi, adulte avertie et artisan communiquant). Bref.
Allons-y.
Un peu d’inspiration :
Un peu de bazar aussi (ça va avec, non ?) :
Et beaucoup de travail :
Et après tout ça, voici le résultat :
La guitare est en pâte polymère aussi !
Ah… en voyant la photo de groupe, je me rends compte qu’il m’en manque quelques uns.
Mais sinon, qu’est-ce que vous en dites ?
Pensez-y pour les prochaines vacances scolaires, on anime une journée adulte et une journée pour les plus jeunes à chaque vacances scolaires de la zone A. (Détails à retrouver progressivement sur le blog des Ateliers de la Caravelle)
À présent, restons sur le thème du stage mais changeons d’angle.
Les journées créatives de printemps que j’organise à mon atelier débutent la semaine prochaine et les stages se sont, cette fois-ci, remplis de manière très différents les uns des autres. Bref, il reste des places donc je vous communique ici le visuel des deux premiers projets :
Samedi prochain 16 mars, on s’amusera autour du torque plat qui a été longtemps ma signature avec un choix quant au motif central :
La deuxième journée de stage (samedi 6 avril) traitera également du torque mais dans une approche très fine, cette fois.
En plus de la réalisation d’une petite cane kaléidoscope (oui… j’ai bien compris que mes canes étaient ce qui vous intéressait le plus.) le but est de jouer avec les couleurs et de maîtriser le dégradé :
Je tiens à préciser pour celles qui portent peu de collier que chacun de ces projets permet de réaliser un bracelet à la place du torque.
Donc pour celles et ceux (je ne désespère jamais de voir un jour arriver mon deuxième participant masculin !) qui se tâtaient à venir passer une journée dans mon atelier, n’hésitez pas à me contacter, je vous attend. (stages printemps)
Pour l’heure, je m’en retourne à mon espace de travail (Quoi ?!? pas d’enfant à surveiller ? pas de nez à moucher ni de varicelle à contenir ?!? pas de vacance à occuper ? de température à gérer ou quoique ce soit ?!?)
Oui oui, vous avez bien lu ! Je m’en retourne à mon atelier parce que mon prochain article vous fera part (ENFIN !!!!!) d’un changement conséquent dans ma façon de travailler et donc dans les pièces qui naissent désormais depuis quelques semaines dans ma salle de création !
Alors prenez soin de vous, chaussez-vous en imperméable, armez-vous de chapeau et patientez tranquillement.