Archives de la catégorie ‘TUTOS Polymère’

(Pour accéder directement au tuto vidéo, rendez-vous en bas de l’article)

Bonjour bonjour Vous tous qui me lisez avec la patience d’un confiné attendant l’ouverture d’un bar ! Comment sortez-vous de cet hivereintant ?

En ce qui me concerne, je me suis découverte un fabuleux pouvoir magique (?!?) SI SI, je vous assure ! Comment, vous ne me croyez pas ? Jugez vous-même : il y a une quinzaine de jours j’ai commencé à travailler sur un nouveau tutoriel vidéo. La boutique de créateurs que j’ai rejointe et dans laquelle et je vends mes pièces a choisi un thème autour duquel les artisans peuvent décider de travailler pour les prochaines semaines et le premier sujet de ce nouvel exercice est le Japon. Lasse de me geler les coudes dans cet humide hiver, j’ai décidé de m’inspirer des fleurs de cerisier (ah ben, c’est pas banal, ça, tu t’es creusé la tête au moins un moment pour trouver quelque chose d’aussi spécial, non ?). Ben oui, je sais, c’est un peu téléphoné… mais zut, quoi, une irrépréhensible envie de doux printemps coloré a eu raison de toute exploration originale et la simplicité de cette fleur reflétait tout à fait mon sentiment : un besoin de beauté sans audace. (C’est à quel moment que tu deviens magicienne ? – Attends, tu vas voir.)

J’ai donc travaillé à mon motif, puis à mes bijoux, j’ai filmé mon travail, me suis arrachée les cheveux sur mon montage et les ongles pour trouver de la musique libre de droit qui ne me donne pas trop mal au crâne (pas toujours une réussite, soit dit en passant), rédigé mon texte, que j’ai ensuite enregistré, bref, les habituelles étapes de ma nouvelle approche des tutoriels et au moment où j’ai enfin mis le point final à mon montage, et ben… et ben… BAM ! Le printemps est arrivé (genre, l’incruste) et le soleil a commencé à chasser quelques idées noires. Alors, si ce n’est pas une preuve, ça, hein? (Ben tient ! -Chuuut, laisse-moi rêver, ça ne te coûte rien).

Donc, sans plus attendre, je partage avec vous mon travail en vous proposant la version rédigée de mon tutoriel.

Matériel nécessaire pour la manipulation crue :

  • Une machine à pâte (map)
  • Pâtes polymères (blanc, noir, rose, fushia, un peu de jaune et d’autres encore si l’envie vous prend !… vous verrez au cours du tuto)
  • Une lame rigide et une lame souple
  • Papier sulfurisé, outil de lissage et rouleau
  • Support inox de bracelet
  • Pâte translucide de chez Cernit®
  • Une envie de printemps
  • Un peu de temps à soi. 

Commençons par travailler les couleurs de notre fleur et pour moi, ce n’est pas une mince affaire puisque je vais manipuler une couleur que je néglige bien trop souvent : le rose.

Comme très souvent (tout le temps, en fait, presque, Marie), commencez par réaliser un dégradé à l’aide de la machine à pâte au cran large. (rappel : après avoir modelé les couleurs en triangles, passez l’ensemble dans la map au cran large, pliez la plaque en deux de bas en haut et repassez dans la map. Répétez l’opération une quinzaine de fois jusqu’à l’obtention d’un fondu des couleurs. Une fois la plaque dégradée satisfaisante, coupez-la en deux et doublez l’épaisseur puis passez-la de nouveau dans la map dans l’autre sens, cette fois, pour éloigner les couleurs les unes des autres. Faites ceci jusqu’au cran le plus fin possible afin d’obtenir un long ruban dégradé).

Ne roulez pas cette bande sur elle-même mais montez-la en accordéon en faisant des plis d’environ 1 cm de large.

Maintenant, faites parler la magie du modelage à travers vos petits doigts musclés et déformez cet accordéon progressivement jusqu’à obtenir une cane à section presque ronde, c’est la base de notre cane « pétale » :

Il lui manque quelques pistils et pour cela, nous avons besoin de quelques bandes fushia fines (de largeurs différentes, épaisseur minimales) et d’autant de fins colombins jaunes :

L’opération va consister à fendre la cane dégradée sur tout sa longueur mais pas sur toute son épaisseur à l’aide d’une lame rigide. insérer un premier boudin jaune puis une bande fushia et refermer sans insister sur la pâte.

Répétez l’opération afin d’insérer les autres pistils et réduisez enfin la cane pétale :

Étirez cette cane et coupez-la en 5 tronçons égaux :

Il nous manque encore deux éléments pour assembler notre cane « fleur ». Tout d’abord, un cœur de fleur qui sera constitué des chutes de pistils et enfin la pâte qui va venir s’intercaler entre les pétales. Préparez un prisme uni et coupez-le en autant de morceaux que de pétales (donc 5, ici). Afin de faciliter le montage de la cane, prenez chaque tronçon du prisme et pincez-le légèrement dans la machine à pâte au cran large :

Il est à présent temps de monter votre cane fleur en alternant un tronçon « pétale » et un tronçons prisme blanc autour de la mini cane cible centrale :

Réduisez légèrement, histoire de bien souder les éléments entre eux et préparez une fine bande blanche afin de venir masquer les dernières parties roses encore visibles.

Une fois tous les pétales recouverts, réduisez correctement.

Il est temps de préparer le second petit motif qui va venir contraster avec la fleur. Il est simplissime et prend littéralement 2 minutes à faire.

Afin de contraster la future composition, choisissez du noir et blanc pour ce second motif.

Les images qui suivent sont de médiocre qualité, je m’en excuse, j’ai du faire des capture d’écran de ma vidéo… j’ai oublié de prendre des photos pendant la réalisation… (T’étais trop concentrée, Marie… – Oui oui, ça doit être ça.)

Préparez un cylindre blanc ainsi que deux fines bandes noires.
Utilisez un emporte-pièce circulaire pour couper le cylindre sur toute sa hauteur
Déposez une fine bande noire au milieu et refermez.
Répétez l’opération de l’autre côté.
Cerclez la cane d’une fine bande noire et réduisez un peu le tout.
Préparez un simple cœur de fleur avec une cane cible noire et blanche.
Découpez cinq tronçons de la cane pétale.
Montez votre « fleur » en accolant vos pétales autour du cœur.
Afin de réaliser une déformation à la réduction, placez un colombin de pâte blanche à l’extrémité de chaque pétale.
Réduisez le tout.
Préparez plusieurs diamètres différents de canes et réservez-les au frais sur du papier sulfurisé avant de les trancher.
30 minutes au frigo avant de découper vos tranches.

Préparez une semelle blanche au cran intermédiaire de la map. La plaque devra être aussi longue que le bracelet que vous avez envie de recouvrir. (Oui, du coup, on fait un bracelet…)

Disposez vos fines tranches de canes selon votre inspiration puis lissez le tout à travers du papier sulfurisé.

Attention, au moment du lissage ; Commencez par utiliser un rouleau dans les deux sens afin d’aplanir le plus gros des différents niveaux puis finissez à l’aide d’un outil de lissage.

Découpez une bande de la largeur de votre bracelet, posez-la dessus et coupez les excédents à l’aide d’une lame souple.

Le fond blanc rend très bien et étant donné qu’il est de la même couleur que l’extérieur de la cane fleur, l’ensemble est cohérent. Toutefois, une fois mes deux premiers bracelets prêts pour la cusson, j’ai eu envie d’y ajouter de la couleur.

Voici donc une bifurcation de tutoriel, prenez la suite comme un bonus à développer comme vous le voulez.

Commencez par choisir un camaïeu de couleurs ou en tout cas un groupe de couleurs copines (muhaha)

Ici, j’ai choisi les verts et bleus en plus du blanc.
Modelez vos couleurs en colombins d’environ 5mm de diamètre.
Organisez-les en allant du plus foncé au plus clair et soudez-les grossièrement au rouleau.
Travaillez cette plaque rayée exactement de la même façon qu’un dégradé et obtenez une plaque à rayures floues.

Cette plaque est sensée remplacer la bande blanche du premier test.

Après la cuisson, il y aura un travail de ponçage évident et celles et ceux qui l’ont déjà expérimenté le savent : on ne ponce pas un dégradé. Cet enchaînement de couleurs visibles est constitué d’une multitude de superpositions et le risque, en ponçant, est de mettre à jour des irrégularités de surface et donc de couleurs. Pour éviter cette prise de tête, il convient de protéger sa surface dégradée à l’aide d’une fine couche de pâte translucide (pâte qui sera parfaite à poncer!). Et quelle meilleure pâte translucide que la CERNIT ? (Et bah… aucune, en fait ? -Oui, la réponse était dans la question)

Alors ne vous trompez pas, je me suis déjà fait avoir comme une débutante au bal de promo (?!?) la différence n’est pas flagrante au premier coup d’œil :

Pâte phosphorescente !
Pâte translucide qu’on veut !!!

Cette pâte est assez géniale car vraiment transparente après cuisson et très réceptive au ponçage. En revanche, elle est plus capricieuse lors des manipulations crues. Elle n’apprécie pas être malaxée et malmenée. Elle en garde des bulles d’air et des sortes de fissures dont on se passerait bien ici. Soyez donc minutieux lorsque vous vous en servez et évitez les manipulations au maximum. Commencez à aplatir votre pâte au rouleau avant de passer dans la map et de réduire progressivement les cran jusqu’au réglage le plus fin (ici 1 pour mon imperia). Une fois que c’est fait, recouvrez délicatement votre plaque dégradée en essayant de coincer le moins de bulles d’air possible.

Pour celles et ceux qui s’inquièteraient, je précise que la transparence de la pâte ne se révèle qu’après cuisson et refroidissement.

Une fois que votre plaque est prête, vous pouvez recommencer à disposer vos tranches.

Le tour blanc de la première cane fleur rose risque de poser problème à l’ensemble de la composition puisque le motif de la fleur ne se détachera pas du fond comme pour le premier bracelet :

Pour éviter ça et avoir moins de blanc, j’ai travaillé avec un reste de la cane pétale, avant qu’elle ne se transforme en cane fleur et le résultat était ce que j’en attendais :

Allez, zou, au four !!! (30 minutes environ à 110°C selon votre four)

Le support en bois a été collé à la plaque de motifs à l’aide de polymère liquide avant la cuisson. Les supports inox seront enlevés pour le ponçage et recollé ensuite à la glue.

Maintenant, et si vous n’avez pas fait la même bêtise que moi mais que Vous vous avez pensé à mettre une minuterie de cuisson, (Grrrrrr !!! Sans commentaire…) vous pouvez procéder au ponçage.

En ce qui concerne les bracelets sur support inox, détachez doucement la pâte cuite du métal et poncer le décor séparément. Vous recollerez ensuite les deux éléments ensemble à la glu.

Reste tout le boulot de perçage et de montage pour les différentes pièces (- Tu nous montres pas ? – Euh… ben… non.) :

Je n’avais pas fait de boules creuses depuis tellement longtemps, je me suis amusée comme si je découvrais ça !

Et voilà.

Si vous voulez le ton de mon accent jurassien et que vous voulez plus de détails, visionnez la version vidéo :

Et sinon, et bien je vous souhaite un doux début de printemps.

J’espère que ça vous a plu !

Amusez-vous bien et à bientôt !

MC

(Pour accéder directement à la vidéo, descendez en bas de l’article)

Bonjour bonjour chers Vous !

Aujourd’hui, je tente de rattraper une partie de mon retard (-Comment ?! Toi ? En retard ? Pffff… est-il seulement nécessaire de le préciser ?).

Il y a quelques semaines je partageais sur YouTube un tutoriel autour de ces pièces-là :

(Nan, mais attend, Marie, ça veut dire qu’on part direct dans le vif du sujet et qu’on fait une croix sur ton habituel et abracadabrantesque pavé introductif ?-T’inquiète, Charlotte, j’ai prévu de raconter des âneries tout au long du tuto. -Ah… On pourra suivre le tuto quand même ? -Ne pose pas de questions stupides! -Je croyais qu’il n’existait pas de questions stupides ?!? -CHUT !)

DONC, JE PARLAIS DE CES PIÈCES-LÀ : (Nan mais ça va, pas la peine de crier…) (C’est moi où elle commence à prendre un peu trop d’aisance, Charlotte ?) (-HÉ, JE T’ENTENDS!)

Pour faire toutes ces pièces, un seul outil à retenir : le claygun. (Nous on l’appelle plutôt extrudeur mais c’est la même chose).

Le claygun peut servir à énormément de choses différentes en matière de création polymère et permet notamment des effets de couleurs très intéressants oui mais voilà, aujourd’hui, nous allons l’utiliser de la façon la plus basique qu’il soit (Ha ben, bien, bravo !).

Seuls les disques à trous ronds nous intéressent pour ce tutoriel.

Petit rappel du matériel nécessaire à la réalisation de ce tutoriel :

  • Pâtes polymères noir, blanc et rouge,
  • Un claygun (ou extrudeur) avec des disques à trous ronds,
  • Emporte-pièces au choix,
  • Papier sulfurisé et outil de lissage,
  • Un peu de biscotos pour le début
  • De la délicatesse et un chouïa de précision,
  • Beaucoup de plaisir !

Allez, on y va.

Première étape : conditionnez votre pâte noire et blanche. Cela signifie manipuler la pâte pour la réchauffer et l’assouplir afin qu’elle puisse ensuite être extraite de l’extrudeur sans se casser ni s’effriter.

Fixez l’embout à trous de votre choix à une extrémité du claygun et vissez. Une fois la pâte assouplie, préparez un colombin de la taille de votre claygun et insérez-la dans le tube. Fermez l’autre côté en vissant le second bouchon et commencez l’épreuve de force de la manivelle. (Oui parce que sur ce point, Charlotte et moi sommes parfaitement d’accord pour une fois, il semblerait que peu importe la marque, l’exercice demeure un petit tour de force.)

Commencez par la pâte blanche pour ne pas avoir de mauvaise surprise et terminez par la pâte noire. Vous obtenez un magnifique plat de spaghettis rétro.

Préparez un petit disque central de pâte et saisissez-vous de deux brins (un noir et un blanc).

Enroulez-les délicatement autour du disque central sans trop appuyer.

Sur la capture d’écran juste au-dessus, Charlotte n’a pas fait attention à la façon dont elle a commencé à enrouler ses fils et le résultat n’est pas une spirale !!! (Ben tient, quand ça marche pas c’est toujours la faute de Charlotte, c’est un peu facile, ça !)

Donc si vous voulez une belle spirale, commencez votre assemblage comme la photo ci-dessous ! (Et là, tu vas nous dire que c’est une idée de Marie, c’est ça ?)

Lorsque vous parvenez au bout de vos fils, lissez doucement à travers du papier sulfurisé et mettez de côté. Utilisez tous les fils disponibles (ne repoussez pas ça à plus tard, les fils vont vite sécher et devenir difficilement utilisables) puis quand il ne vous reste plus que des petits morceaux, servez-vous en pour faire une plaque rayée et amusez-vous avec des emporte-pièces et une autre couleur (ici le rouge, ouaih, je sais, c’est complètement dingue) :

Lissez le tout et mettez sur le côté.

Préparez une plaque fine de noir qui constituera le dos de vos perles et placez tous vos éléments dessus.

Lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé et découpez les formes de votre choix soit à l’emporte-pièce, soit en découpant des gabarits dessinés sur du papier canson (attention, utilisez un scalpel plutôt qu’une lame pour tourner autour de ces gabarits).

Cuisez sur une forme arrondie comme un gros saladier en verre ou en inox.

Puis armez-vous de puissante délicatesse pour le ponçage au papier de verre et le lustrage au jean ou au touret.

Percez et procédez aux montages de vos choix.

Je n’ai pas encore exploité toutes les perles, occupée que je suis à un autre exercice (Quoi ? Tu enchaînes les séances dans l’atelier ?!? – Et ben Voui ! Et ne te moque pas, Charlotte, tu vas être sollicitée ! – Ben tient.).

Allez, amusez-vous bien et n’hésitez pas à me poser vos questions si besoin.

(Quoi, c’est tout ? Mais t’avais dit que tu ferais plein de blagues ? – Ben c’est à dire que… lorsqu’on se fait parasiter et interrompre continuellement par quelqu’un, on perd son humour… -Rôôô… l’autre, hé ! Hein ?! Bon. – Je me rattraperai la prochaine fois.)

Et maintenant, pour celles et ceux qui préfèrent une version vidéo :

Allez, bonne patouille à vous !

Prenez soin de vous et à bientôt !

Chers Vous tous ! 

Je le sais, depuis des mois, déjà je ne vous écris plus. Au début, ça ne devait être que temporaire et puis le temporaire s’est étalé sur des semaines… puis les semaines sont devenues mois et comme c’est le cas pour toute chose que l’on repousse, plus ça dure et plus il est difficile de se remettre au clavier pour rattraper ce temps évaporé. 

Oh ne croyez pas que je vous boude, non, ça ne m’a pas une seconde traversé l’esprit mais je suis consciente de vous avoir négligé, mes très chers Vous qui me suivez depuis un moment déjà. 

Ne croyez pas non plus que j’ai cessé mon activité, NON ! Toutefois, je suis bien obligée de reconnaître qu’elle a TRÈS fortement vu réduire les plages horaires qui lui sont habituellement consacrées. Pourquoi, me demandez-vous ? Et bien parce que je suis en train de passer par une étape de ma vie où se concentrer un peu sur moi est devenu nécessaire et j’ai découvert que.. ma foi, ça n’était pas si évident que ça. Bref, j’apprends, je tâtonne, je cherche un nouvel équilibre et je le trouverai mais en attendant, tenir un journal de ma créativité s’est révélé un challenge incompatible avec cet exercice personnel. 

Je ne sais pas si je Vous manque mais moi, en tout cas, Vous me manquez, chers lecteurs et lectrices de tout horizon ! Alors comme nous sommes au tout début de l’année, je me suis motivée et j’ai décidé de renouer le contact avec Vous ! 

Pas de bilan de l’année écoulée… pas de bonnes résolutions non plus… non, cette fois, je vous offre des soldes. (Des soldes ?!? ben, t’as toujours pas été foutu de faire ta boutique en ligne ?!?) oui des soldes de tutos de canes ! Enfin… des soldes gratuites… Prenez ça comme des petites étrennes  qui accompagnant tous les vœux colorés que je vous souhaite pour cette année 2020. 

Bon, alors ne vous enflammez pas non plus hein, je n’ai rien inventé de nouveau… j’ai plutôt fait les fonds de tiroirs des dossiers de mon ordinateur. Vous savez, lorsque vous vous décidez enfin à trier un peu votre arborescence et que vous re-découvrez les dossiers « rangés » dans des dossiers eux-même « cachés » dans d’autres dossiers aux noms énigmatiques tels que nouveau dossier 7, canes vrac ou encore mon préféré : jfrhmezihfu (terme complexe résultant de l’écrasement de ma main droite sur mon clavier au moment de nommer le nouveau dossier créé…) 

Bref, beaucoup de simplicité mais de quoi s’amuser tout de même j’espère durant les fraîches soirées d’hiver ou les après-midi pluvieux ! 

Allez, on y va. 

 

Préparez 2 dégradés de trois couleurs : 


 

Préparez deux carrés à l’emporte-pièce cran large de la Machine à pâte : 

 

Superposez-les et repassez-les ensemble dans le cran large de la map : 

 

Découpez les trois rectangles dans vos trois plaques et superposez-les :  

 

Roulez ce sandwich sur lui-même pour obtenir une spirale (pour vous aider, vous pouvez insérer un fin colombin noir au début) : 

 

Modelez cette petite cane spirale en une cane à section triangulaire : 

 

Étirez-la et coupez-la en deux : 

 

Assemblez les deux morceaux, soudez et étirez de nouveau : 


 

Dupliquez une nouvelle fois le motif en coupant en deux et en assemblant, cette fois de façon à obtenir une cane carrée : 

 

Redressez la cane si elle est plus « losange » que « carré » puis continuez à l’étirez proprement pour parvenir à en couper 4 tronçons d’au moins 2 cm de longueur chacun :

 

Assemblez et réduisez à votre convenance. Un p’tit tour au frigo sur un morceau de papier sulfurisé et vous elle sera prête à se faire trancher ! 

 

La deuxième petite cane que je vous propose est très proche de la première. Elle est d’ailleurs plus simple mais si je ne l’ai pas mise en premier dans cet article c’est parce que les photos sont… assez lamentables et que je ne voulais pas vous faire fuir dès le début ! 

 

Commencez (pour changer, muhaha) par réaliser un dégradé de votre choix. Pour ma part, j’avais envie d’une seule couleur en plus du noir et blanc donc ça a donné ce dégradé : 

 

Étirez votre plaque dégradée à la map au réglage le plus fin que vous pouvez afin d’éloigner les couleurs les unes des autres puis roulez la longue bande obtenue sur elle-même afin d’obtenir une cane dégradée de base : 

 

Aplatissez grossièrement cette cane dégradée au rouleau avant de la passer dans la map au réglage le plus large dans le sens de la largeur (le but est d’obtenir une plaque et non un long ruban)

 

Roulez cette plaque sur elle-même pour dessiner une spirale : 

 

Modelez cette cane spirale dégradée en une cane à section carrée et coupez-en 4 tronçons : 

 

Assemblez les morceaux : 

 

Étirez de nouveau, coupez 4 nouveaux tronçons et procédez à l’assemblage final : 

 

Voilà ! en vrai, votre cane sera plus jolie que sur cette photo floue, j’en suis persuadée ! 

 

Allez, on continue ?

Une petite cane rose, ça vous tente, c’est un classique mais on ne se lasse pas de ses variantes : 

 

Et pour commencer, devinez quoi ?… un petit dégradé ! (dingue, non ?) 

 

Pensez bien à étirer votre plaque dégradée dans la map au cran le plus fin que vous pouvez sans déchirer la pâte avant de monter votre dégradé en accordéon (pli d’environ 1 cm) : 

 

Serrez votre cane dégradée en accordéon et cerclez-la d’une fine épaisseur de noir : 

 

Modelez cette cane en amande en veillant à étirer les couleurs du dégradé et à ne pas les écraser sur elle-mêmes : 

 

Étirez l’ensemble et coupez cette cane en autant de tronçons de 2cm environ de large que vous pouvez : 

 

Prenez-en un et roulez-le sur lui-même en spirale, cela formera le cœur de votre rose, puis venez plaquer un premier pétale : 

 

Collez tous les pétales en les plaçant en quinconce les uns par rapport aux autres. 

Afin de déformer un peu les pétales et de leur donner une forme plus naturelle, vous pouvez placer des fins colombins tout autour de votre cane : 

 

Réduisez l’ensemble et réservez votre cane au frigo au moins 30 minutes avant d’en extraire des tranches : 

Et voilà, un classique désormais à votre portée. 

Pour finir (pas d’inquiétude, je n’ai pas encore achevé mon rangement de documents !!! On n’est donc pas à l’abri de retomber sur d’autres photos d’atelier intéressantes.)

Voici comment réaliser une cane pétale puis la fleur complète : 

 

Tout d’abord, et là, vous n’allez pas en revenir, il faut commencer par préparer… 2 petits dégradés simples ! 

 

2 dégradés que vous étirez et que vous roulez en deux canes dégradées. 

Réduisez une des deux canes plus que l’autre, elle vous servira de pistil et de cœur au montage final : 

 

Cerclez la plus petite de vos deux canes d’une fine plaque noire et tranchez la plus grosse (vous pouvez la couper en deux si c’est plus facile à manipuler pour vous) : 

 

Insérez la petite cane dans la fente de la grande et ajoutez une fine bande noire  : 

 

Refermez l’ensemble et cerclez de nouveau le tout avec une fine plaque noire :

 

Si vous le désirez, vous pouvez ajouter une plaque de couleur autour du noir.

Attention, pensez bien à entourer la cane cœur et la cane pétale qui vont aller ensemble de la même couleur ! : 

 

Déformez légèrement votre cane pétale et réservez-la au frigo durant au moins une demi-heure avant d’en couper des tranches : 

 

Lorsque le moment est venu de réaliser votre fleur, coupez un tronçon du cœur et autant de pétales qu’il vous faudra pour en faire le tour (tout dépendra de votre largeur/longueur de pétales et/ou de cœur) : 

Placez les pétales autour du cœur et commencer à les souder avec les doigts sans les martyriser. (Saisissez vos pétales deux à deux et poussez-les doucement vers le cœur pour les souder ensemble)

Une fois votre fleur assemblée mais toute tordue, lissez doucement l’ensemble à travers du papier sulfurisé (attention, pensez à décoller régulièrement le papier de l apâte sous peine de tout déchirer à la fin!)

 

Et voilà le travail : à monter en collier, en bouton, ou simplement en décoration ! 

 

Je m’arrête ici et je vous laisse travailler ! 

Je me garderai bien de vous adresser des vœux que vous ne voulez pas pour cette nouvelle année alors je vous souhaite, sans prise de risque 

tout ce que vous désirez ! 

En attendant que vos désirs et vos projets se réalisent, amusez-vous et surtout prenez soin de Vous ! 

À bientôt. 

Marie-Charlotte C.

Un grand bonjour à vous ! 

Aujourd’hui, pas de blabla intempestif ni de digressions frôlant l’indigestion de parenthèses et d’italique, non ! 

Comme l’énonce son titre sans trop de mystère ni aucun jeu de mot, l’article du jour est un tutoriel pas à pas de création d’un collier psyché (ici en noir et blanc mais libre à vous d’adapter deux autres contrastes) qui passe par la réalisation de deux motifs simples mais efficaces. 

Alors sortez votre papier sulfurisé, munissez-vous d’une lame et attachez bien la machine, c’est parti ! 


Matériel requis

Travail de la pâte crue :

Pâte noire et blanche

Machine à pâte

Papier sulfurisé

Lame de découpe

Emporte-pièce rond (diamètre …)

Ampoules usées

Matériel de perçage (une aiguille simple pour la pâte crue, une perceuse manuelle ou électrique avec le forêt adéquat sur la pâte cuite)

Matériel de ponçage (papier de carrossier + eau savonneuse et jean)

Matériel de montage :

Pinces coniques et pince coupante

 8 Anneaux ouverts diamètre (6 pour les perles + 2 pour le fermoir)

Fil de cuir 1 mm

2 pinces serres-lacets

Un fermoir

 

Premier type de perles : Le kaléidoscope du damier

Photos 1 et 2 : Découpez 4 carrés dans une plaque de pâte blanche et 4 carrés dans une plaque de pâte noire de l’épaisseur maximum de la machine à pâte (cran 6 sur mon imperia) et superposez-les. 

Photos 3 et 4 : À l’aide de votre lame, découpez votre bloc en 8 tranches et ré-assemblez-les en inversant une bande sur deux afin de constituer un bloc à damier. (Vos carrés ne sont pas carrés mais rectangulaires et de tailles inégales ? Pas de panique, le but du jeu est de déformer un damier en dupliquant le motif, par conséquent : une irrégularité répétée devient une régularité, c’est d’ailleurs là un intérêt majeur des canes géométriques !) 

Photos 5, 6 et 7 : En vous servant de votre plan de travail et de votre main, modelez ce bloc pour lui donner une section carrée puis posez-le sur une arête et écrasez l’ensemble sur la table afin de le transformer en un bloc triangulaire. 

Photos 8, 9 et 10 : Étirez cette cane à damier et coupez-la en deux tronçons égaux. (Pensez à couper les extrémités déformes de votre cane avant chaque duplication) Assemblez-les comme sur l’image et si besoin, redressez l’ensemble en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée. 

Photos 11 et 12 : Étirez votre cane jusqu’à pouvoir la couper en 4 morceaux, cette fois. Choisissez votre assemblage et soudez les éléments entre eux. 

Photos 13 et 14 : Découpez autant de tranches que vous voulez de perles pour votre projet et lissez-les à l’aide d’un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé. (attention à deux choses lors du lissage : pensez à décoller régulièrement le papier de la pâte dessus ET dessous entre deux phases de lissage et veillez à ne JAMAIS ré-appliquer le morceau de papier sali sur votre tranche de cane à lisser, retournez-le puis changez de morceau de papier sulfurisé). Une fois le lissage satisfaisant, découpez vos perles à l’emporte-pièce. 

Photo 15 : Afin de donner un effet bombé à vos perles, cuisez-les sur des supports I-Tech  constitués d’une ampoule (usée, bien sûr, mais est-il seulement nécessaire de la préciser ?!?) tenue sur un bloc de pâte beurk. (très longue durée de vie pour ce genre de supports. NON ça ne casse pas à la cuisson, et pour ma part, mes ampoules me servent déjà depuis 6 ans !) 


Secondes perles : Les spirales simples

Photos 16 et 17 : Utilisez un clay gun en choisissant l’embout d’une douzaine de trous avec de la pâte blanche puis noire. Si vous ne possédez pas un extrudeur de ce type réalisez les fins colombins à la main. 

Photo 18 : Dans une petite plaque noire d’épaisseur max (cran 6), découpez un disque aussi petit que possible. 

Photos 19, 20 et 21 : Saisissez un colombin noir et un colombin blanc et posez-les côte à côte. Avec votre lame, biseautez l’extrémité des colombins afin de faciliter le début de la spirale. Posez les morceaux de pâte comme sur la photo 20 et tournez doucement. Le premier tour est le plus délicat à réaliser. (Astuce : posez un doigt sur le disque central tandis que vous tournez autour avec votre le colombin.) 

Photos 22 et 23 : Une fois la taille voulue atteinte, lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé. (Attention, vous travaillez sur une fine épaisseur, pensez très régulièrement à décoller le papier de la pâte et manipulez avec précaution.) Une fois la surface lisse et décollée du papier, emporte-piècez et cuisez sur le même support à ampoule que les premières perles. 

Vous pouvez en réaliser de plus petites pour les côtés de votre collier et d’autres que vous cuirez à plat afin de réaliser des boucles d’oreilles.

Si vous ne possédez ni perceuse électrique ni perceuse manuelle (Il s’agit d’un mandrin manuel à se procurer pour moins de 10 €), pensez à percer vos perles AVANT de les enfourner. 


TRAVAIL POST-CUISSON

Percez vos perles dans le tiers supérieur de façon à ce qu’elles ne se retournent pas lorsque vous porterez le collier.

Poncez avec application la surface en utilisant du papier de carrossier. (sorte de papier de verre très fin qui s’utilise avec de l’EAU très légèrement savonneuse)

Commencez au grain 400 et appliquez-vous (la qualité de la première étape est primordiale  pour le rendu final). Passez ensuite à deux autres numéros. (ici, j’ai utilisé du 800 et du 1000) 

Pour la finition, l’idéal demeure le touret à polir (touret dont les meules ont été remplacées par des disques de lustrage) mais si vous ne possédez pas un tel matériel il existe deux alternatives. 

La première se trouve dans les accessoires des perceuses électriques classiques. Utilisez le petit disque de feutre pour lustrer (Servez-vous du côté plat ! Et pas de la tranche qui va marquer obligatoirement la surface de vos perles consciencieusement poncées…) 

La seconde se trouve dans votre garde-robe usée : le jean. Il est évident que cette astuce ne permet pas la même brillance qu’une finition au touret mais si vous avez été minutieux et appliqué sur le ponçage au papier de carrossier, alors vous serez surpris par la qualité du rendu final. (Il est toutefois conseillé de multiplier les étapes de ponçage en passant par les grains : 400, 600, 800, 1000 et 1200. Là, vous approcherez réellement du résultat « machine »)

Une fois vos perles percées et poncées, vous pouvez enfin procéder au montage.

Munissez-vous de pinces coniques afin d’ouvrir et fermer correctement vos anneaux. Utilisez une pince plate afin de fermer la pince serre-lacet qui se rabat en portefeuille, emprisonnant les cordons et permettant d’attacher un anneau pour le fermoir et ajoutez ce dernier.

Votre collier est fini, laissez libre court à votre imagination pour le montage des boucles assorties ! 

Avant de vous laisser, laissez-moi vous montrer les canes « sœurs » de celle que vous venez d’apprendre à réaliser.

La première est une simple duplication de la cane de l’article. Après l’avoir de nouveau étire et coupée en 4 tronçons ré-assemblés ensuite, on obtient un motif bien plus psychédélique (qui, personnellement demande de sacrés efforts à mon léger strabisme…) :

Pour la seconde, je me suis contentée d’ajouter une petite cane dégradée dans le cœur supérieur du premier triangle à damier au début de la réalisation de la cane : 

Les variations paraissent alors infinies !

Alors ? à vous ! Et si besoin, laissez vos questions en commentaire. 

Amusez-vous bien, prenez soin de vous et à bientôt ! 

Marie-Charlotte C.

Bonjour bonjour tout le monde ! 

Aujourd’hui, je suis un petit peu en retard mais j’ai une EXCELLENTE raison à cela ! Je me devais de trouver des branches en bois et des petits œufs en chocolat emballés afin de terminer ce nouveau tutoriel concocté par mes soins juste à temps pour que vous puissiez réaliser cet arbre de Pâques ! 

Moui… j’ai bien sentit le peu d’emballement qu’a suscité le tutoriel à réaliser avec les enfants publié il y a peu. (Ben alors, c’était si moche que ça ou vous n’avez pas envie de patouiller avec es enfants ?) Alors, j’ai négligé la fabrication de nouveaux bijoux pour vous préparer ce tuto amusant et tellement archi simple que c’en est presque déconcertant. Le seul impératif est de posséder (ou d’emprunter à une copine) un clay gun (= pistolet extruder pour la pâte polymère)

Vous êtes prêts ? Alors c’est parti ! 

Matériel requis :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix (ici, turquoise, vert pomme, blanc, oranges)
  • Clay gun
  • Disque « spaghettis » (12 trous) pour le clay gun
  • Supports de cuisson arrondis. (Ici, supports maison réalisés avec des ampoules usées fixées sur de la pâte beurk (= pâte scrap))
  • Papier sulfurisé
  • Outil de lissage
  • 2 Petits emporte-pièces ronds (facultatifs)
  • Carreau de carrelage lisse (pour la cuisson)
  • Rubans ou fils de couleurs
  • Branches d’arbustes avec ramifications
  • vase


Réalisation des petits bols. 

(Oui, parce que vous ne l’avez pas vu sur la première photo, mais il y AUSSI des mignons petits bols posés sur la table…)

Photos  1 et 2 : Une fois vos couleurs choisies, modelez-les en boudins d’un diamètre plus petit que celui de votre clay gun. Coupez des tronçons et assemblez-les comme sur la photo 2.

Photos 3 et 4 : Insérez le tout dans le tube de clay gun sur lequel vous montez le disque « spaghettis ».

Photo 5 : Tournez la manivelle de votre clay gun jusqu’à faire sortir l’intégralité de la pâte sur votre plan de travail.

Photos 6, 7, 8 et 9 : Saisissez un premier spaghetti et roulez-le en une petite spirale très serrée. Arrêtez-vous à une spirale d’un diamètre de moins de 2 cm et lissez la légèrement afin qu’elle ne se défasse pas tandis que vous la manipulerez pour aller la poser sur le support-ampoule comme sur la photo 8. Utilisez au moins 3 spaghettis pour recouvrir une bonne surface de votre support mais ATTENTION, n’allez pas jusque en bas de la sphère de l’ampoule car vous ne parviendrez pas à l’en décoller après la cuisson. 

Photos 10 et 11 : À l’aide votre paume et de vos doigts, appuyez doucement sur l’ensemble du petit bol formé afin de souder les spaghettis les uns aux autres. Ajoutez un petit disque de pâte de la plus grosse épaisseur de votre MAP afin de constituer le pied. (astuce : une fois  le disque placé, retournez le petit bol sur la table comme il sera une fois la cuisson achevée afin qu’il soit bien droit et stable)


Réalisation des nids.

Photo 12 : Préparez-vous de nouveau un tas de spaghettis colorés.

Photos 13 et 14 : Commencez par former une petite spirale serrée sur le dessus de votre ampoule et élargissez rapidement la spirale jusqu’à utiliser l’ensemble du spaghetti. Cette première étape vous montre les dimensions finales de votre nid. 

Photos 15, 16, 17 et 18 : Saisissez les spaghettis suivants en commençant toujours par en fixer la première extrémité à un autre spaghetti. Croisez les fils autant que vous voulez afin de recouvrir la plus grande surface de votre ampoule mais SURTOUT assurez-vous bien d’appuyer le spaghetti que vous être en train de manipuler à CHAQUE intersection qu’il rencontre afin que l’ensemble de la structure se tienne correctement une fois que vous la séparerez de son support de cuisson. 


Réalisation des disques de décoration : 

Photos 19, 20, 21, 22 et 23 : Préparez-vous de nouveau des fils de couleurs et commencez à monter une spirale serrée autour d’un petit disque de la même couleur que l’extrémité du premier spaghetti utilisé. En fonction de la taille que vous cherchez à atteindre, utilisez 1, 2 ou 3 spaghettis. 

Photos 24, 25, 26 et 27 : Prenez un petit morceau de papier sulfurisé et lissez correctement la spirale achevée. Décollez la feuille du DESSOUS et venez placer votre disque sur un carreau de carrelage lisse. Faites bien adhérer et retirez le papier du DESSUS. À l’aide d’un petit emporte-pièce rond, vous pouvez découper le passage du ruban. Retirez le disque découpé en utilisant un cure-dent. 

Et voilà !!! Tous vos éléments sont prêts ! 

Après la cuisson (une trentaine de minutes à 110 °C environ : consultez les recommandations du fabricant sur le plastique d’emballage de votre pâte), munissez-vous d’un torchon pour ne pas vous brûler et ôter immédiatement les bols et les nids de leurs supports. Surtout N’ATTENDEZ PAS que la pâte ait refroidi car vous avez besoin que les fils des nids soient encore un peu souples afin de parvenir à les détacher correctement de leur ampoule.

Il ne vous reste plus qu’à les attacher comme vous voulez à des branches d’arbustes (et essayez d’en trouver des plus jolies que moi parce que je n’avais pas grand choix autour de ma maison…) et de décorer votre table.

Les petits nids peuvent être posés sur la table parmi les petits bols ou être suspendus avec les disques colorés.

Prenez une belle photo et montrez-la-moi ! 

 

Qu’est-ce que vous en pensez ? C’est facile, non ? 

Amusez-vous bien et passez de très joyeuses Pâques ! 

À tout bientôt ! 

Marie-Charlotte C.

Bonjour tout le monde ! 

Parce que je sais que vous êtes tous incroyablement bien organisés et prévoyants… et parce que je sais aussi que cela ne dure jamais tout un mois ( muhaha ), cette année, je m’y suis prise bien à l’heure pour vous préparer un tuto de Pâques que vous pourrez prendre le temps de réaliser tranquillement d’ici la mi-avril. 

Ce tutoriel est spécialement destiné aux tout-débutants et ne demande que très peu de temps de fabrication pour un minimum de matériel. Il est idéal à réaliser avec des enfants. La machine elle-même n’est pas obligatoire si vous avez un bon rouleau et les poignets qui vont avec.

Je vous montre ? 

Allez, c’est parti ! 

Liste du matériel :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix. (Ici, jaune, blanc, turquoise clair et deux toutes petites crottes de noir pour les yeux)
  • Machine à pâte (ou rouleau !)
  • 2 emporte-pièces ronds (diamètres 3 et 4 cm)
  • 1 emporte-pièce amande d’une longueur de 5 cm (ou un grand rond)
  • 1 emporte-pièce carré (si vous désirez réaliser la seconde forme de coquille)
  • Une lame zig-zag
  • Un petit rectangle de papier Canson (5,5 cm x 3,5 cm)
  • Papier sulfurisé
  • Un outil de lissage (type outil de modelage)

.

Photos 1 et 2 : Réalisez la coquille du poussin dans les tons de votre choix. Pour cela, découpez deux ronds à l’emporte-pièce (diamètre 4 cm) dans une plaque obtenue à la machine à pâte (MAP) au cran 4. (Si vous ne possédez qu’un rouleau, travaillez votre pâte afin d’obtenir une plaque d’une épaisseur de 2 mm maximum.) Découpez les chapeaux à l’aide d’une lame zig-zag (appelée parfois lame dentelée ou lame striée).


Photos 3, 4 et 5 : Préparez le corps du poussin à l’aide d’un emporte-pièce rond de 3 cm de diamètre et d’un emporte-pièce en amande de 5 cm de long (si vous n’en possédez pas, utilisez un grand emporte-pièce rond afin de découper votre amande en deux fois). Découpez vos formes dans une plaque de jaune de la plus grande épaisseur de votre machine à pâte (2 à 3 mm pour les rouleaux) comme sur les photos.


Photos 6 et 7 : Assemblez les deux éléments du poussin comme sur la photo 6 et lissez la jonction en utilisant un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé.


Photo 8 : Placez la coquille du fond correctement par rapport à la taille de votre poussin et déposez le dit poussin dessus.


Photo 9 : Déposez à son tour la seconde coquille « chapeau » et venez placer le carton qui recevra le nom de votre convive en laissant bien de la pâte visible en bas. Le morceau de papier Canson découpé mesure ici, 5,5 cm de long sur 3,5 cm de large.


Photo 10 : Déposez le dernier morceau de coquille et lissez les deux morceaux de coquille visibles toujours à travers un morceau de papier sulfurisé afin de souder ensemble les éléments.


Photo 11 : Ajoutez enfin les yeux simplement réalisés avec deux petites boules blanches aplaties au doigt et deux mini-boules noires.


VARIANTE DE LA COQUILLE :

Si Vous désirez réaliser une coquille un petit peu plus réaliste, procédez comme suit :

Photos 1, 2 et 3 : Découpez 4 disques à l’emporte-pièce de 4 cm de diamètre. Munissez-vous d’un emporte-pièce carré ou de toute autre forme possédant un angle de découpe à peu près droit et découpez la cassure de votre coquille comme bon vous semble sur le premier de vos 4 disques.


Photo 4 et 5 : Déposez votre forme sur un deuxième disque et répétez l’opération afin d’obtenir exactement le même découpage.


Photos 6 et 7 : Tracez le contour de vos zig-zag sur un troisième disque à l’aide d’une aiguille puis retirez doucement le modèle et découpez l’autre moitié de la coquille.


Photos 8 et 9 : Répétez la même opération que pour les photos 4 et 5 et obtenez enfin deux coquilles identiquement découpées. 


Cuisez vos poussin avec le papier Canson ou bristol afin que les deux surface de pâte polymère ne se collent pas entre elle. ( Pour celles et ceux qui craignent cette étape, non, le papier ne brûlera pas durant la cuisson, soyez rassurés )

Et voilà ! 

N’hésitez pas à modifier la taille du corps de votre poussin en fonction de la taille du carton que vous voulez placer et bien sûr, laissez parler toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ! 

Ainsi que je l’ai dit, une petite déco simplement rigolote à ne pas hésiter à réaliser en famille durant les prochains weekends de pluie (bouhou…). 

Si vous êtes sages (enfin… surtout si je suis inspirée…) vous aurez peut-être droit à un tutoriel pour les petites mains un petit peu plus expérimentées dans la quinzaine à venir… ( ouh là, je me lance de ces challenges, moi ! )

En attendant, prenez soin de vous et à jeudi prochain ! 

Bises ! 

MC

 

Bonjour chers Vous ! 

Quel moment plus propice que celui-ci pour vous offrir un petit cadeau  ? (Ben… aucun en fait, tu ne connais pas les dates anniversaires de tout le monde… Ah, c’était rhétorique ?… au temps pour moi.) 

Voici un petit tutoriel assez simple de cane kaléidoscope. (Mouaih… tu dis toujours ça.) Ce motif a été exploité durant la session d’atelier d’automne de l’an passé et il a beaucoup plu, j’ai donc décidé de le partager aujourd’hui avec vous. 

Ce tutoriel avait été, au départ, réalisé par mes soins afin de l’enseigner dans mes ateliers créatifs. Étant donné que j’effectue la démonstration des manipulations lors de ces séances de patouille intensive, seules les photos étaient nécessaires. Je me suis donc attelée à la rédaction des étapes successives pour pouvoir partager avec vous tous un tutoriel complet. Oui mais voilà, au fur et à mesure que j’avançais dans ma rédaction, j’ai réalisé qu’il manquait parfois des clichés. Avant de vous lancer, prenez donc bien le temps de parcourir l’ensemble du travail réalisé ici afin d’avoir une bonne vue d’ensemble de son déroulement. Pour les plus à l’aise, la seule vision des images devrait suffire à vous donner des clés de construction d’une cane kaléidoscope de ce type.

Je n’ai pas trouvé de nom adéquat à ces canes, ( pour l’instant, seuls des évocations de têtes d’aliens et de toiles d’araignées me viennent à l’esprit… mmmh… je vous vends du rêve, là. ) donc si vous avez des suggestions, je suis preneuse !

Allez bonne patouille !

.

Matériel requis :

  • Machine à pâte
  • Lame

Pâtes polymères :

  • Blanc
  • Noir
  • Gris foncé
  • Gris clair
  • Violet
  • Vert
  • Turquoise (désolée, pas de quantité précises sur ce tuto, il n’y a plus qu’à bien regarder les images !) 

.

Photos 1 et 2 : Préparez 3 dégradés : du vert au blanc, du violet au blanc et du noir au blanc. (Pour savoir comment réaliser un dégradé avec la machine à pâte, rendez-vous ici.)

1

ATTENTION ! N’utilisez pas toutes les pâtes, vous aurez encore besoin de blanc, de noir, de vert et de violet par la suite.

Rappel astuce : Pour un joli dégradé du noir au blanc, pensez à intercaler des nuances de gris.

2

Photo 3 : Étirez le dégradé noir et blanc dans l’autre sens au réglage le plus fin possible de votre machine à pâte et coupez-le en deux morceaux égaux. 

3

Photo 4 : Montez le premier dégradé noir et blanc en accordéon et utilisez le second pour entourer un boudin turquoise en commençant par le noir. 

4

Photo 5 : Étirez également les deux autres dégradés et roulez les plaques sur elles-mêmes en plaçant la couleur au centre afin d’obtenir deux canes dégradées simples. (Oui, je sais, j’ai dit les DEUX plaques et il n’ y en a qu’une en photo, mais c’est bien DEUX canes dégradées qu’il faut préparer, la violette et la verte.) 

5

Photo 6 : Prenez la cane formée du cœur turquoise et étirez-la en l’aplatissant grossièrement. Coupez les extrémités irrégulières de la cane et tranchez-en 4 tronçons pour les superposer comme sur la photo 7. Faites se rejoindre les tranches extérieures en un sommet commun comme on le fait habituellement pour réaliser le début d’une cane iris (résultat visible sur la photo 8). (Rappel cane iris ici.) 

6

Il vous reste encore quelques éléments à préparer. 

Photo 8 : Préparez un colombin blanc cerclé d’une fine plaque noire et étirez-la jusqu’à pouvoir en couper 6 tronçons. (oui, je sais, sur la photo 8, il n’y en a que 5 mais je m’en sers d’un autre par la suite.)

8

Photo 10 : (Oui, parce qu’en plus de ne pas avoir pris assez de photos de mes étapes, j’ai inversé deux numéros.. pfff… je vous jure, la fin d’année c’est pas ce qu’on croit !) Préparez deux plaques avec les couleurs violettes et vertes qui restent à l’épaisseur la plus large de la machine à pâte puis une plus grande plaque double noire et blanche (pour ce faire, collez deux plaques l’une sur l’autre et repassez le tout dans la machine au réglage le plus large.)

9

Voilà, cette fois, je crois que j’ai mentionné tout ce qui manquait sur les photos… vous pouvez procéder au montage de votre cane. 

Photo 9 : Commencez par enroulez la cane triangulaire irisée autour de la cane dégradée violette.

 

10

Venez couvrir ensuite la cane violette de 5 tronçons noirs et blancs. Placez la plaque verte puis le dégradé noir et blanc et la cane dégradée verte tous les deux grossièrement aplatis. Placez ensuite au-dessus de ces canes dégradées la plaque violette et terminez avec la double plaque noire et blanche. 

Retournez votre assemblage et retrouvez le montage de la photo 11.

11

Photo 12 : Resserrez tous les éléments entre eux pour les souder correctement et chasser l’air entre chaque petite cane. Modelez l’ensemble en une cane à section triangulaire en vous aidant de votre plan de travail. En exerçant des pressions régulières sur chacune de ses faces, étirez la cane et coupez en deux tronçons. 

12

METTEZ-EN UN MORCEAU DE CÔTÉ SI VOUS VOULEZ RÉALISER LES DEUX CANES DE CE TUTORIEL.

Photo 13 : Prenez un premier tronçon et recommencez l’opération : étirez la cane et coupez-la en deux. 

13

Photo 14 : Assemblez-les comme sur la photo et ajoutez le dernier morceau de cane noire et blanche sur le sommet de ce nouveau triangle. 

14

Photo 15 : Redressez l’ensemble en pressant les éléments entre eux et en vous aidant toujours de votre plan de travail afin de redresser l’ensemble en une cane à section carrée. 

15

Photo 16 : Étirez cette cane carrée jusqu’à pouvoir la couper en 4 et de procéder à l’assemblage final. 

16

.

VARIANTE

.

Photo 14 bis : Saisissez-vous du tronçon laissé de côté et étirez-le pour le couper en deux morceaux. 

17

Photos 15 bis, 16 bis et 17 : Assemblez-les comme sur la photo et étirez l’ensemble pour obtenir une grande cane comme sur la photo 16 bis afin de pouvoir en couper cette fois 6 morceaux.

18

19

20

Photos 18 et 19 : Choisissez un assemblage qui vous séduit et soudez tous les éléments entre eux afin d’obtenir une cane ronde.

21

22

23

Voilà, j’espère, que vous n’aurez pas eu trop de mal à suivre les étapes de ce tutoriel de cane kaléidoscope.

Le manque de clarté de l’enchaînement des images est hélas souvent ce qui se produit lorsque qu’on photographie la marche à suivre de la cane qu’on invente sans anticiper qu’on voudra alors la partager plus tard. J’avais envie de vous offrir un petit tuto pour Noël mais j’avoue ne pas avoir pu prendre le temps de créer quelques choses d’entièrement nouveau. 

Voici quelques de mes réalisations à partir de ces canes : 

IMG_3601 - Copie

IMG_3603 - Copie

IMG_3626 - Copie

IMG_3549 - Copie

Et voilà… C’est fini ? …ET BEN NON !!!!

MUHAHA ! 

Allez, pour me faire pardonner d’avance de mon prochain et évident retard de publication, je vous donne de quoi vous occuper avec  ce second tuto !!! 

Cette fois-ci, juste des images, mais vous n’avez plus besoin d’explication, non ? La cane kaléidoscope n’a dorénavant plus de secret pour vous ! 

Petite précision, cette cane a été réalisée au départ dans le but de fabriquer un photophore, elle utilise donc de la pâte translucide mais vous pouvez, bien sûr l’adapter avec de la pâte opaque, comme je l’ai d’ailleurs déjà fait moi-même sur la parure de la dernière photo. 

Bonne patouille ! 

1

Remarque importante : ( Oui, je sais, j’avais dit que ce serait un tutoriel muet mais que voulez-vous… c’est plus fort que moi.) Seules les deux couleurs violettes (5 et 6) de la première photo sont des pâtes opaques, toutes les autres sont des pâtes translucides, dont certaines couleurs ont été obtenues par mélange de translucides. Les pâtes FIMO et CERNIT ont été toutes les deux utilisées pour cette cane. La Fimo, pour ses pigments et la Cernit pour sa malléabilité. 

2

3

4

5

6

Remarque : Les pâtes noires et blanches utilisées sur les photos 10 et 11 sont des pâtes opaques. L’opposition est importante pour un rendu final contrasté. 

7

8

9

10

11

12

13

14

15

nouveau-dossier18

img_3915

img_4971

Voilà !… Cette fois-ci, c’est vraiment fini. 

J’espère que vous vous amuserez autant que moi et que vous me ferez part des créations qui naîtront de ces tutoriels ! 

Je vous de passer d’EXCELLENTES fêtes de fin d’année et je vous dit à très bientôt ! 

Prenez soin de vous ! 

Bises. 

Marie-Charlotte

Bonjour tout le monde ! 

Je suis navrée pour celles et ceux qui attendaient leur jupitérienne lecture récréative matinale mais j’avais pris un chouïa de retard dans mon traitement photo car j’étais occupée à vous concocter un petit tutoriel ! Celui-ci m’a été demandé par plusieurs d’entre vous alors le voilà, tout frais tout neuf, au couleurs de l’été. C’est mon petit cadeau pour fêter dignement le début des vacances. (Je sais bien que tout le monde… (loin de là !) n’est pas en vacance mais pour ma part, j’ai décidé qu’à partir du moment où le soleil réchauffait mon jardin plus de 2 jours consécutifs il se répandait dans ma maison un véritable parfum de vacances !) 

Comme d’habitude à chaque article tutoriel, ne nous perdons dans mes habituelles tergiversations et rentrons tout de suite dans le vif du sujet. 

Je vous présente le TUTORIEL COMPLET pour réaliser un collier aux PERLES CREUSES : 

Matériel requis :

  • Machine à pâte
  • Pâtes des couleurs de votre choix. (Ici : turquoise, turquoise clair, vert pomme (une pointe de vert tropical dans beaucoup de jaune), vert pomme clair et blanc)
  • Une lame
  • Un outil de lissage
  • Deux emporte-pièces ronds : un de la taille finale de vos perles et un autre un peu plus grand.
  • Du papier sulfurisé
  • Un rouleau
  • De quoi percer (avant ou après la cuisson)
  • Du matériel de ponçage ou de vernissage (papier de carrossier, touret, vernis…)
  • Du matériel de montage (pinces rondes et pince coupante, fil câblé, 2 anneaux, deux perles cache-nœud, une chaîne, un fermoir, des perles intercalaires de votre choix).

.

Réalisation du dégradé et de la cane à motif 

Photos 1 et 2 : Après avoir choisi vos couleurs, réalisez une plaque dégradée (si un voisinage de couleurs vous semble risqué, intercalez du blanc entre les deux). Préparez autant de colombins que vous voulez de couleurs dans votre plaque dégradée, soudez-les et aplatissez-les grossièrement au rouleau pour les faire passer dans la machine à pâte dans le sens des rayures au plus gros réglage.

perles bombées1

Photos 3, 4, 5 et 6 : Réalisez votre dégradé habituel en pliant la plaque rayée en deux et en repassant (le pli toujours en premier) votre pâte toujours au même réglage au moins une 15aine de fois. 

perles bombées2

perles bombées3

Photos 7, 8 et 9 : Réservez un bon tiers de votre plaque et passez-la dans la machine à un réglage fin (n°2 sur mon imperia) et roulez la bande obtenue sur elle-même. Passez le grand morceau de plaque qui reste au réglage intermédiaire n°4 dans le sens des rayures pour ne pas élargir le dégradé.

perles bombées4

perles bombées5

Photos 10 et 11 : Cerclez la cane dégradée d’une fine épaisseur de noir (n°1 ou 2) et d’une plaque plus épaisse de blanc (n°4). Étirez cette cane cible jusqu’à en couper 4 tronçons égaux. 

Photos 12 et 13 : Assemblez-les comme sur la photo 12 et formez des côtés en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée.

Photo 14 : Étirez de nouveau cette cane et répétez l’opération. Allez placez votre cane au frigo sur un petit morceau de papier sulfurisé avant de continuer. 

.

Réalisation des perles bombées

Vous avez besoin de deux emporte-pièces. Le premier doit être de la taille de vos perles et le second plus grand.

perles bombées

Photos 15, 16, 17 et 18 : Utilisez le plus GROS emporte-pièce pour découper un disque dans la plaque dégradée. Placez-le ensuite du côté tranchant du plus petit emporte-pièce et faites-le rentrer dans le cercle afin de constituer un dôme en tapotant doucement pour ne pas déchirer la pâte. 

Photos 19, 20, 21 et 22 : Lorsque le bombage vous convient, placez le tout sur une plaque de la même épaisseur (n°4) que la plaque dégradée et découpez enfin votre demi-sphère. Si vous ne parvenez pas à l’extraire, soufflez d’un coup sur la partie bombée et recueillez la perle.

Photos 23, 24 et 25 : Pour réaliser des perles à motifs, préparez une plaque très fine (n°2 ou 1 si possible) et déposez vos tranches de cane très finement découpées à la lame les unes à côté des autres.

La pâte refroidie par son séjour au frigo se tranche plus facilement et par conséquent, le motif se déforme moins. Pour une jolie plaque, veillez à ce que vos tranches de canes aient toutes la même épaisseur.

Lissez le tout à l’aide d’un outil de lissage et d’un rouleau à travers un morceau de papier sulfurisé propre.

Veillez à décoller régulièrement votre plaque du plan de travail durant son lissage. 

Procédez de la même façon que pour les perles dégradées.

 

Vous pouvez vous préparer quelques perles intermédiaires pour votre montage. Ici, j’ai découpé des petits disques de fine épaisseur à l’emporte-pièce.

J’ai percé mes petits disques au cure-dent AVANT la cuisson. Cela permet d’économiser du temps (et des morceaux de doigts) au moment du perçage et c’est possible car mes perles seront montées sur un fil câblé de petit diamètre. 

.

Après la cuisson 

Photos 26 et 27 : Marquez l’emplacement du perçage en prenant garde de vous situer sur la coque et non sur le fond (ici en bleu). Veillez également à percer votre perle en anticipant le trajet du fil de montage. Le fil câblé utilisé pour ce collier étant souple, vous risquez d’avoir du mal à le faire ressortir de votre perle si vous trous ne sont pas bien orientés. Bref, il risque de vous donner du fil à retordre (hi hi !)

Si vous souhaitez percer des trous dans la coque, utilisez des petites meules.

Après l’étape du perçage, accédez à la finition de votre choix. Pour ma part, j’ai poncé les perles au papier de carrossier du grain 400 au 1200 puis j’ai achevé leur lustrage au touret.

Si vous lustrez vos perles trouées au touret, prenez garde à ne pas déformer les trous réalisés avec les petites meules.

 Réalisez votre montage sur du fil câblé que vous terminerez à chaque extrémité par une perle cache-nœud à laquelle vous pourrez accrocher anneau, chaîne et fermoir. 

IMG_1575

perles bombées18

Et voilà, un collier vitaminé plein de douceur estivale et extrêmement léger.

À vous ! 

Amusez-vous bien et à bientôt ! 

MC

Bonjour chers Vous !!! 

Je sais bien que l’hiver a subitement (et contre toute attente) décidé de poser ses valises avec un peu de retard mais moi je commençais franchement à me préparer pour le printemps… J’imaginais déjà le doux parfum des arbres en fleurs, le léger bruit des oiseaux réveillés et la douce odeur… des chocolats de Pâques ! Alors neige ou pas neige, dans peu de temps c’est Pâques et j’ai décidé de vous gâter en vous concoctant un petit (c’est une expression, bien entendu…) tutoriel afin de réaliser des fleurs décoratives que vous pourrez exploiter de multiples façons. Les déclinaisons de ce tutoriel sont infinies et s’adressent tant à celles qui s’exercent régulièrement à la patouille qu’à des vraies débutantes. 

Vous avez un peu de temps devant vous et une furieuse envie de créer ? Alors sortez vos pains de couleurs et recouvrez votre plan de travail de papier sulfurisé, c’est parti ! 

Matériel requis :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix (Ici, vert pomme, violet, rose, turquoise, jaune, noir et blanc)
  • Machine à pâte
  • Emporte-pièces carré et rond au moins, si possible feuille ou goutte
  • Lame ( + outils de modelage et lissage)
  • Papier sulfurisé
  • Fil d’aluminium des couleurs de votre choix diamètre 1 ou 1,2 mm
  • Une pince coupante
  • Une pince ronde
  • Des perles rondes diamètre avec un trou d’au moins le même diamètre que votre fil d’aluminium, soit ici 1,5 mm. (pas de panique, c’est assez standard)
  • Perceuse avec forêt 1,5 mm (possibilité de percer avant la cuisson pour celles et ceux qui n’ont pas le matériel de perçage)

Et c’est tout !!!

Le principe de ce tutoriel est un peu différent de ceux que je publie pour vous habituellement et vous vous en rendrez vite compte. Il ne s’agit pas d’un projet complet dont vous devez suivre chacune des étapes mais plutôt un pêle-mêle de petits éléments que vous pouvez choisir d’assembler comme bon vous semble afin de réaliser des fleurs. Les images ne seront, d’ailleurs pas numérotées de 1 à… (beaucoup) mais seront plutôt présentées à chaque fois sous forme d’une mini fiche technique. 

Pour information aux débutantes, les indications de réglage de la machine à pâte correspondent à l’épaisseur de la plaque obtenue après son passage entre les rouleaux. Le réglage n°6 et celui qui donne la plaque la plus épaisse et le cran n°1 est au contraire très très fin.

Ce tutoriel  ne comporte aucun élément compliqué à mettre en œuvre et s’adresse particulièrement aux débutants.

Il s’agit tout d’abord de préparer les éléments dans lesquels nous allons piocher afin de créer nos fleurs décoratives. Chacun des éléments est très simple à réaliser et c’est la juxtaposition de ces différents effets qui fera l’originalité de votre pièce.

Allez, c’est parti !!! 


IMG_7295

1

Réalisez une cane spirale simple en vous préparant deux carrés de blanc et de noir à l’épaisseur maximum de votre machine à pâte. Superposez-les et repassez l’ensemble dans la machine au cran n° 4. Coupez les extrémités de votre bande et roulez-la sur elle-même afin de former une spirale. D’ordinaire je vous dirais de bien resserrer la cane afin de faire disparaître le petit trou du centre mais comme nous devrons percer ces tranches de spirale par la suite, ne vous embêtez pas et mettez-la au frigo sur un petit morceau de papier sulfurisé avant de poursuivre.


.

2b2

Préparez un colombin blanc de 2 cm de diamètre et d’une 15 aine de cm de long au moins et cerclez-le de noir assez fin (réglage n°3). Coupez-le en 3 et réservez en deux morceaux pour la suite. 


.

3

Prenez un des trois morceaux de colombin noir et blanc. Étirez-le un peu et aplatissez-le légèrement. Coupez-le en 4 tronçons que vous allez superposer les uns sur les autres. Faites se rejoindre les tronçons extérieurs  en modelant votre cane comme sur la photo n°3 afin d’obtenir l’image de la photo n°4.

Mettez de côté. 


.

Avec le deuxième morceau de colombin noir et blanc, nous allons réaliser une petite cane géométrique directement issue du tutoriel du collier plastron désarticulé que j’ai publié il y a deux semaines.

4

5

Cerclez votre colombin d’une plaque de couleur (ici violette… ou mauve… ou lilas… je n’ai jamais vraiment su faire la différence, j’avoue…) passée au cran n°5 ou 4 de votre machine à pâte. Étirez la cane cible obtenue et coupez-la en 4 tronçons que vous allez associer comme sur la photo n°3. Modelez le tout afin de donner à votre cane une section carrée. Étirez-la et recommencer l’opération en coupant de nouveau 4 morceaux et en les assemblant comme sur la photo n°7. Écrasez légèrement les angles de votre cane afin de la transformer de nouveau en une cane ronde. Mettez-la de côté.


.

6

Saisissez-vous du dernier morceau de colombin noir et blanc et cerclez-le d’une autre couleur (ici turquoise… C’est turquoise, hein ? ) de la même épaisseur que précédemment, réglage n°5 ou 4 puis réalisez la même cane que celle noire et blanche que vous avez faites avec le premier morceau de colombin. Veillez simplement à ce que vos canes ne soient pas du même diamètre en réduisant un peu plus celle de votre choix. (Ici, c’est la noire et blanche la plus petite)


 

 

.

7

Préparez un bloc rayé en découpant à l’emporte-pièce des carrés de chaque couleur de l’épaisseur la plus large de votre machine à pâte (soit le réglage n°6 pour moi) à l’exception de la plaque noire que vous ferez plus fine (réglage n°3) et dont vous tirerez 3 carrés.

8

Superposez vos carrés proprement, appuyez légèrement pour les faire bien adhérer entre eux, coupez votre bloc en deux et superposez les deux morceaux afin de multiplier les rayures.


.

9

Voilà, tous vos éléments sont à présents prêts à être utilisés pour fabriquer de jolies fleurs. Je vais vous montrer à présent quelques exemples d’assemblages qui sont, évidemment déclinables à l’infini selon votre inspiration. Vous allez utiliser un peu du reste de vos plaques de couleurs en utilisant des emporte-pièces ronds, en forme de gouttes ou de feuilles.

Votre fleur a besoin d’une base sur laquelle vous allez venir fixer vos pétales un à un. Découpez alors un morceau uni (peu importe la couleur, ce sera le dessous de votre fleur) à l’emporte-pièce rond de 2cm de diamètre environ dont vous marquerez le centre à l’aide d’un bouchon de stylo, par exemple afin de pouvoir positionner facilement vos pétales. 

10

Pour cette première fleur, j’ai voulu utiliser mon bloc rayé. Pour cela, découpez une ou deux tranches un peu épaisses mais régulières et passez-les dans la machine à pâte au réglage le plus large (n°6) DANS LE SENS DES RAYURES.

10a

Découpez 6 pétales à l’aide d’un petit emporte-pièce en forme de feuille et placez-les sur votre base comme sur la photo. Tranchez des pétales de la cane noire et blanche et superposez-les. Ajoutez un petit rond (au petit emporte-pièce) au cœur.

Voici le même exemple avec des pétales rayés découpés à l’emporte-pièce en forme de goutte : 

10b

L’effet de votre montage sera plus joli si vos fleurs ont l’air de s’épanouir. Pour ce faire, privilégiez leur cuisson sur une surface courbe. Pour ma part, je me suis fabriqué, il y a longtemps, des supports de cuisson à l’aide d’ampoules défectueuses (bien sûr !) et de pâte beurk (ça évite de  mettre tout ça à la poubelle !!!). Ils sont extrêmement pratiques et efficaces.

Mettez tout ça sur une plaque et continuez vos créations.

10c

IMG_7284


.

11

À l’aide de votre lame souple, tranchez autant de pétales de la cane bleue qu’il est nécessaire pour faire le tour de la petite base ronde et placez-les. Il n’est pas utile d’écraser la base de vos pétales pour qu’ils adhèrent correctement. Pour cette fleur, j’ai choisi de découper à l’emporte-pièce en forme de goutte des morceaux de plaques unies et de les superposer en quinconce sur la première rangée de pétales. Je termine en déposant une tranche de la cane à spirale noire et blanche qui recevra la perle de finition après la cuisson. Déposez délicatement votre fleur sur un support et réalisez-en d’autres. 


.

Si vous avez un emporte-pièce rond mais que vous n’en possédez pas en forme de feuille ou de goutte, ne perdez pas patience, les prochaines fleurs sont faites pour vous !

13

Découpez autant de ronds dans des plaques (unies ou à motifs, bien sûr) que vous désirez de pétales. À l’aide du même emporte-pièce, découpez une amande dans le disque coloré. Attention, NE JETEZ PAS les restes des disques mais mettez-les soigneusement de côté, ils vont nous servir.

14

Toujours sur une petite base ronde, positionnez vos pétales en amande. Avec votre lame souple, coupez des tranches de votre cane à motifs et modelez-les comme sur la photo n°5. Pour ce faire, déposez la tranche sur l’extrémité d’un doigt et venez pincer LÉGÈREMENT un côté de la tranche pour la déformer.

15

16

Placez un petit morceau de pâte au centre de votre fleur et venez fixer  délicatement vos jolis pétales à motifs. Terminez en déposant une tranche de cane à spirale. L’idéal est de faire adhérer cette tranche de cœur en lui donnant la forme qui recevra la perle de finition. Servez-vous pour cela d’un outil de modelage « boule » ou de quelque chose qui y ressemble (vous pouvez fabriquer auparavant votre propre outil de modelage en cuisant une petite boule de pâte sur une tige !!!).

17

Mettez cette nouvelle fleur de côté, nous allons utiliser ses restes.


.

18

Cette fois, vous n’êtes pas obligés de commencer sur une petite base ronde. Assemblez toutes les chutes des disques de couleurs dans lesquels vous aviez découpé vos pétales en amande comme sur la photo. Lissez doucement le tout à travers une feuille de papier sulfurisé en pensant à décoller régulièrement le papier du dessus et du dessous. (Attention, souvenez-vous qu’il ne faut pas re-déposer sur votre pièce une feuille de papier sulfurisé qui a été décollée, utilisiez un nouveau morceau !). Terminez par un cœur et mettez de côté.

19


.

Voilà, je pense que vous avez à présent une bonne idée de ce qu’on peut réaliser à partir de canes très simples. Voici encore deux modèles et puis on va passer à la cuisson. ATTENTION si vous ne possédez pas de perceuse, pensez à percer maintenant vos fleurs en leur cœur. Le but est de percer un trou au moins aussi large que le diamètre du fil de décoration que vous allez passer dedans par la suite.

22

23

IMG_7276


.

MONTAGE

Vos fleurs sont cuites et percées en leur cœur, il est temps de réaliser quelques montages. Vous avez besoin de fil aluminium de couleur, de perles rondes dans lesquelles on peut passer le fil alu, d’une pince ronde, d’une pince coupante, d’un stylo et d’un objet conique comme un petit entonnoir ou une bouteille de vin. 

23b

24

Commencez par faire une boucle à environ 5 cm de l’extrémité du fil d’aluminium, elle servira à bloquer la fleur. Passez le fil dans le trou de la fleur, ajoutez une perle de votre choix et coupez proprement pour qu’il n’y ait qu’1 cm de fil qui dépasse. À l’aide de votre pince ronde, formez une petite boucle qui bloquera la perle. 

25

Coupez le fil alu à la longueur de votre choix selon ce que vous avez envie de faire comme décoration. Vous pouvez vous aider de divers objets comme une bouteille pour lui donner une courbure qui vous plait.

26

27

Vous pouvez faire des zigzags en utilisant un simple stylo : 

28

29

30

Pour réaliser une jolie spirale, commencez à tourner le cœur de la spirale à l’aide de la pince ronde puis continuez avec les mains, le fil d’aluminium est vraiment très souple et vous pouvez en faire ce que vous voulez.

32

33

31

À présent, laissez courir votre créativité et votre imagination en décorant vos bouteilles d’eau, vos soliflores, en créant un chemin de table ou encore en faisant des ronds de serviettes (enfin… avec une plus jolie serviette que le morceau d’essuie-tout que j’avais à la maison…), bref, tout ce qui fera une décoration originale sur une table pleine de peps !!! Sujet de conversation assuré et compliments garantis durant le repas !

34

Voilà, je m’arrête enfin là. Je crois que parmi tous ceux que j’ai fait, c’est le tutoriel qui a demandé le plus de photos, j’en ai compté 73 !!! J’espère que vous êtes tout de même parvenus au bout !!!

J’espère que ce tutoriel complet vous a plu et qu’il vous a donné envie de créer à votre tour !

À très bientôt !!!

Prenez soin de vous !

Biz !!!

Marie-Charlotte

IMG_7305

 

Bonjour tout le monde ! 

Cela fait longtemps que je ne vous ai pas concocté de tutoriel complet. Celui-ci n’est pas celui dont je suis la plus fière mais il a le mérite d’utiliser des astuces utiles à ne nombreuses réalisations. Je vous laisse découvrir tout ça. 

Amusez-vous bien ! 

.

Matériel requis :

Fabrication crue :

  • Pâtes polymères (blanc, gris, noir, rouge cerise)
  • Une machine à pâte (ou un bon rouleau pour pâte polymère et un peu de patience)
  • Une feuille de papier Canson + ciseaux + un feutre
  • Un bol large ou un petit saladier rond
  • Une lame souple
  • Un outil de lissage
  • Du papier sulfurisé

.

Après cuisson :

  • Feutre + perceuse + forêts
  • Papier de carrossier
  • Matériel de lustrage (ou vernis)
  • 18 anneaux ouverts (diamètre 0.7 ou 0.8)
  • 8 petits anneaux doubles (diamètre 0.5)
  • 2 petits anneaux ouverts (diamètre 0.5) pour le fermoir
  • Deux pinces coniques (pour manipuler les anneaux)
  • Une chaîne argentée
  • Un fermoir

 

1

Photos 1 et 2 : Sur une feuille de papier canson, tracez les contours de votre gabarit en forme de lune à l’aide d’un petit saladier ou d’un bol large (Il s’agit, pour ma part, de l’assiette de mon bébé) et découpez la forme.

2

Photos 3 et 4 : Préparez vos couleurs en mélangeant du noir et du blanc afin d’obtenir deux nuances de gris (rappel, ajoutez un peu de noir dans du blanc, et non l’inverse car il faut toujours plus de blanc que de noir à un joli gris). Préparez-vous des plaques pas trop épaisses (réglage 3) de blanc, noir, gris clair, gris foncé et rouge cerise. Saisissez-vous d’un emporte-pièce carré et découpez autant de carrés que vous voulez. Ici, 4 carrés rouges et 2 de chacune des autres couleurs.

3

Photo 5 : Superposez les carrés de couleurs dans un ordre qui vous plait.

4

Photos 6 et 7 : Cerclez un colombin blanc d’une FINE plaque de noir (réglage 2, soit l’avant-dernier). Étirez la cane et coupez-la en 4 tronçons.

5

Photo 8 et 9 : Assemblez-les comme sur la photo 8 et modelez votre cane de façon à lui donner une section carrée.

6

Photos 10 et 11 : Étirez de nouveau cette cane pour la couper en 4 tronçons et procédez de nouveau à un assemblage.

7

Photos 12 et 13 : Répétez une dernière fois l’opération. Afin de rester le plus régulier possible, étirez votre cane en utilisant doucement un rouleau sur chacune de ses faces.

8

Photo 14 : Voici ce que donne le dernier assemblage.

9

Photos 15 et 16 : Il est temps de procéder à la réalisation du plastron. Pour ce faire, préparez une plaque unie de fine épaisseur (réglage 2 ou 3 max) qui sera le dos de vos perles. Posez votre gabarit et découpez-en la forme dans la pâte.

10

Photos 17 et 18 : Coupez des tranches dans le bloc rayé. Si vous avez du mal à obtenir des tranches fines et régulières, n’ayez pas peur de réaliser des tranches un peu épaisses et passez-les doucement dans la machine à pâte au réglage 3. 

11

Photos 19 et 20 : Coupez des tranches fines de la cane géométrique et commencez votre assemblage.

12

Photos 21 et 22 : Préparez le motif central du collier en assemblant 4 tranches de la cane géométrique et lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé.

13

Photos 23 et 24 : Posez le motif central puis recouvrez l’intégralité du plastron.

14

Photos 25 et 26 : Lissez bien l’ensemble à travers du papier sulfurisé. Aidez-vous d’un rouleau et d’un outil de lissage mais faites surtout bien attention à ne pas appuyer trop fort où vous risquez de tout déchirer au moment de décoller le papier. Il est plus sûr de procéder en plusieurs étapes et lisser une première fois, de décoller le papier de la pâte, de retourner le papier et de lisser de nouveau. Une fois que c’est fait, posez de nouveau votre gabarit et découpez le plastron. 

15

Photos 27 et 28 : Découpez vos perles à l’aide d’une lame souple. Avant de vous lancer, vous pouvez dessiner au préalable un croquis de vos découpes.

Si vous ne possédez pas de perceuse, c’est le moment de trouer vos perles à l’aide d’un cure-dent, par exemple. Après la cuisson, vous pourrez toujours les percer en utilisant un outil approprié. 

16

Photo 29 : Cuisez vos perles. Vous pouvez tout à fait les cuire à plat mais afin de leur donner une forme légèrement bombées, privilégiez une surface courbe comme un saladier retourné ou un aquarium rond. 

17 (2)

Photo 30 : Marquez l’emplacement des trous pour le montage puis percez à l’aide d’un forêt de 1.8 mm de diamètre.

18

Il reste encore à poncer vos perles. Pour une finition parfaite, poncez au papier de carrossier (toujours mouiller sa pièce et son papier) en commençant par un gros grain type 400 puis en réduisant progressivement le grain jusqu’à 1200. (400, 600, 800, 1000, 1200). Enfin, lustrez doucement à l’aide d’un disque de lustrage monté sur votre perceuse ou, et c’est bien mieux, à l’aide d’un touret à polir. Si vous ne possédez rien de tout ça, vous pouvez tout de même poncer, cela uniformise la surface et efface les éventuelles salissures qui ont marqué vos perles crues et vernir ensuite.

Il est enfin temps de procéder au montage.

Ouvrez les anneaux à l’aide des ponces coniques, coupez deux morceaux de chaînes et assemblez tous les éléments comme sur la photo. 

 IMG_6507 - Copie

.

Rendu du collier sur un grand buste : 

IMG_6468 - Copie

.

Rendu du collier sur un petit buste : 

IMG_6521 - Copie

(Désolée pour la médiocre qualité des images… le soucis avec mon appareil n’est toujours pas solutionné.)

Voilà, à vous, maintenant ! 

Passez une bonne semaine et à bientôt ! 

MC

Autres interprétations selon le même tutoriel mais en utilisant une plaque en hidden magic et un autre découpage : 

IMG_6827

et une cane kaléidoscope avec un découpage encore différent : 

IMG_6845