Articles Tagués ‘fimo’

Bonjour chers Vous !

Je me sens obligée, en cette mini introduction de vous préciser que je ne ferai référence ici à aucun sujet d’actualité, aussi prenant et brûlant soit-il. Durant mes publications passées, je n’ai jamais mentionné la pandémie (mise à part peut-être à travers l’article qui donnait des recettes de bricolages afin de survivre avec les enfants en confinement… mais z’enfin… niveau prise de position, on a vu mieux…) et il en sera de même, (je pense, j’espère, je verrai) pour tout autre thématique actuelle. J’ai envie de voir ce blog comme une bulle, une belle bulle confortable et sécurisée qui ne fait que grossir avec les images, les formes, les couleurs et les mots qui le constituent et qui le rend réel pour moi et pour celles et ceux qui le parcourent.

Dans cet espace protégé, dans cet extrait de mon atelier, au cœur de ces bribes de mon cerveau et de ses multiples personnages complètement barrés, j’ai décidé de ne conserver que de la beauté, de la douceur et de l’hilarité… et un peu de technique aussi !

Alors prenez cinq minutes, suivez-moi et découvrez un peu de mon travail.

Sans plus de transition, je vous montre ici un petit exercice auquel je me suis prêtée il y a plusieurs semaines lors d’une journée de démonstration des savoir-faire.

Au sein du collectif d’artisans dont je fais partie depuis plus d’un an se trouvent des créateurs de coussins de méditation et de décorations appelés Zafu et Makura. (Les coussins, pas les créateurs !) En manque d’inspiration de motif pour ma démonstration ce jour-là, j’avais décidé d’en choisir un dans les bleus et or et de me pencher sur la réalisation de quelques uns des éléments de son tissu.

Il est chouette, hein ?

Voici ce que l’association de mes yeux et de mes mains ont donné :

Je trouve que ça reste toujours difficile de conserver des arrondis lors des réductions. Toutefois, j’aime assez l’effet mosaïque d’été, ça m’a rappelé des canes que je faisais il y a trèèèèèèèèès longtemps dans des teintes complètement différentes.

Le motif du milieu est assez réussi, je trouve, par rapport à son modèle. Cela étant dit, je redoute la phase de réduction qui va, à coup sûr, voir se déformer les lignes droites sous mes paumes.

Je n’ai pas détaillé de tutoriel pas à pas afin de réaliser ces canes géométriques chez vous mais je peux tout même vous partager les étapes de réalisation que j’ai photographiées sur ma table de travail avant de tout mettre en boule (rôôôô) :

Cela reste lisible, non ?

Alors on ne peut pas dire que j’ai beaucoup exploité ces canes, encore…

Besoin de faire un p’tit tour ailleurs avant. (Tu trouves que tu t’éternises un peu trop par ici, peut-être ?!?) Envie de chercher un motif de surface plaisant à faire et à l’effet moins géométrique (?!? vraiment ?!?) et ben Oui ! Et j’ai rapidement trouvé un jeu qui me détend et qui me satisfait (c’est là un des intérêts majeurs de la polymère, pour moi.) Je suis tout simplement retournée aux bon vieux hidden magic fait maison et je me suis amusée comme une gosse.

Ne sachant pas trop quoi faire encore de ces p’tites têtes, je suis retournée un temps aux bijoux :

(ça va, pas trop loin tout de même, la prise de risque !)

Boucles d’oreilles clous (Je n’en fais pas si souvent et pourtant je trouve ça très esthétique) :

Et comme à chaque fois, à présent, j’utilise mes chutes afin de fabriquer les perles rondes d’un collier que j’appelle sans originalité aucune (mais en pertinence totale, et c’est ce qui me plait) : un collier de chutes !

J’ai ensuite tenté de répondre à un défi « animaux » qu’on m’avait « lancé » sans me défaire de cette technique mais… le résultat est un peu décevant.

Si le renard reste identifiable, c’est beaucoup moins le cas pour mon panda :

Pas eu vraiment envie de renouveler l’exercice, même si j’avais dessiné un hibou marrant… (Le figuratif c’est quand même pô mon truc…)

Un petit plan sur le dos de mes pièces :

Et voilà pour cette série.

C’est vraiment une technique très agréable et je pense qu’elle fera l’objet d’un des deux stages de printemps. (je détaillerai tout ça dans le prochain article)

J’ai décidé de la décliner dans les bleus. (y a pu qu’à !)

Je vous laisse ici pour aujourd’hui.

Je suis ravie de vous retrouver.

N’oubliez pas de continuer à jouer avec la couleur.

à bientôt (on parie?)

MC

Salut les gens ! Comment va ?

Je ne vous ferai pas l’affront de vous demander comment s’est passée cette rentrée parce que… parce que c’est pénible, en fait, comme question, non ? Une rentrée c’est une rentrée, et pis voilà, hein ? On a tous nos p’tits trucs qui font plaisir et d’autres moins ; certains ont un peu de mal avec les périodes de transition et d’autres sont soulagés de revenir à un peu plus de structure. Le contraste se trouve au sein même de ma petite famille, alors… Non, vraiment, laissons la rentrée de côté sauf si on parle de la reprise de La Perle Rouge, alors là, oui oui oui, je veux bien vous en causer deux mots (non mais quel égocentrisme ! -ben t’as qu’à ouvrir un blog pour ne parler que de toi, tant que tu y es !).

Tout d’abord, c’est avec hyper beaucoup tout plein de bonheur (ben voilà… un peu de vacances et elle sait plus causer la p’tite…) que j’ai retrouvé le chemin du cours du jeudi à Lons le Saunier. Je vous montrerai un peu le travail de mes élèves, cette année, ça vaut le coup. Ensuite, j’ai décidé d’ouvrir de nouveau au moins une date de stage pour cet automne (ouaouh… mais tu sais encore faire ? -Pfff, t’inquiète, Pépette). Et enfin, j’ai terminé le montage du tutoriel que je vous avais prévu pour… les grandes vacances. (Oui mais en fait, euh… je me dis que comme cadeau de rentrée, ça le fait aussi, non ?…)

Donc, sans plus attendre et parce que je ne prendrai pas le temps de vous raconter mes vacances pluvieuses en Bretagne (ben c’est le principe, non ? T’as l’air étonnée ??? -Non mais là, même les bretons nous disaient qu’on n’avait pas de chance, quand même…) voici le sujet de ce tutoriel :

Matériel nécessaire pour la manipulation de pâte crue :

  • machine à pâte (map)
  • pains de couleurs de votre choix plus du noir et du blanc
  • lames
  • papier sulfurisé
  • à la rigueur, un petit emporte-pièce rond
  • et pis c’est tout !!!

pour les finitions et le montage :

  • papier de carrossier pour le ponçage, jean pour le lustrage
  • perceuse (électrique ou à main)
  • pinces et matériel de montage (chaînes, anneaux, perles métalliques au choix etc.)
  • mais en fait ça ne sert à rien que je vous mette ici la liste du matériel de montage puisque ça ne fait pas partie du tutoriel, (muhaha)

Je rappelle que, pour celles et ceux qui préfèrent visionner des tutoriels vidéos, le lien YouTube se trouve en bas de cet article.

Allez, go !

Préparez les triangles des couleurs de votre choix dans le but de réaliser une plaque dégradée.
Préparez le dégradé à la map au cran le plus large (ici 6 de l’imperia)

Pour celles et ceux qui souhaitent revoir les étapes détaillées du dégradé, cet ancien article vous aidera : https://laperlerouge.blog/category/pate-fimo/tutos-polymere/cane-degradee-et-cane-spirale/

Enlevez la parie déformée et conservez le rectangle restant. Coupez-le en deux bandes, superposez-les l’une sur l’autre et passez l’ensemble à la map dans l’autre sens, cette fois, au réglage le plus fin que vous maitrisez.
Coupez proprement le bord le plus clair et roulez la bande dégradée sur elle-même en commençant par l’extrémité la plus claire afin d’obtenir une cane dégradée.

Mettez cette cane dégradée de côté, nous allons à présent nous occuper du bloc rayé noir et blanc.

Préparez deux plaques noires et blanches à l’épaisseur maximale de la map. Découpez deux rectangles égaux et superposez-les.
Repassez l’ensemble dans la map à un cran intermédiaire pour avoir des rayures plus fines (ici, cran 4 de l’imperia), coupez de nouveau en deux et superposez les deux morceaux, vous avez 4 rayures. Coupez une dernière fois en deux et superposez les deux blocs de façon à former un millefeuille (enfin, un « 8 » feuilles) noir et blanc.
votre bloc rayé est prêt.
Détaillez le bloc en tranches régulières (pas spécialement trop fines, faites en fonction de la longueur des rayures que vous voulez). Mettez-les les unes à côté des autres et soudez-les à l’aide d’un rouleau afin d’avoir une plaque épaisse rayée.
Placez la cane dégradée à une extrémité de la plaque et enroulez-la doucement. Coupez l’excédent si besoin et réduisez légèrement la cane. (rmq : si vous voulez faire des fleurs, conservez un tout petit morceau de la cane dégradée, il sera utile pour leur cœur)
Mettez-la au frigo au moins une trentaine de minutes avant d’en couper des tranches régulières.
Vous pouvez cercler de nouveau avec une couleur complémentaire si vous le désirez.

Réalisation des fleurs :

Déformez légèrement un morceau de la cane à rayures et découpez des pétales assez épais (3mm)
Placez tous les pétales possibles autour de votre tronçon de cane cœur et appuyez légèrement. L’étape suivante consiste à venir presser deux à deux les pétales de chaque côté du cœur avant de les lisser à travers du papier sulfurisé pour effacer les jonctions.

Pour voir plus en détail cette étape, rendez-vous sur la vidéo.

Pour plus de tutos sur les fleurs : https://laperlerouge.blog/category/pate-fimo/tutos-polymere/fleurs-tutos-fimo/

et aussi : https://laperlerouge.blog/category/pate-fimo/tutos-polymere/fleurs-decoratives/

Utilisez tout de suite vos chutes :

Utilisez les chutes de pâtes mélangées pour former une boule et recouvrez-la de fines tranches de vos chutes de canes. Roulez la boule dans le creux de vos main et réalisez une jolie perle ronde à motifs.
Utilisez également les restes de plaque rayée pour découper des perles plates.
Il vous reste des couleurs ? Réalisez les petites perles qui vous manquent pour un collier sautoir ! Afin qu’elles soient toutes identiques, découpez à l’emporte-pièce dans une plaque de pâte, ainsi, elles auront toutes la même quantité de matière, et donc, la même taille !
Vous pouvez percer les petites perles avant cuisson ; pour le reste, je vous conseille de percer après cuisson, avec une perceuse électrique type Dremel® ou bien avec une perceuse manuelle (mandrin à main sur lequel on fixe un forêt de la taille de son choix : très efficace et peu coûteux)

Après la cuisson :

Ponçage au papier de carrossier (400 puis 600, puis 800, puis 1000 ou 1200 et finition de lustrage au jean si pas de touret)

Pour plus de précisions sur le ponçage, visionnez le tutoriel suivant (ponçage des pièces à 3 min 48 sec) : https://www.youtube.com/watch?v=YytrMBwig9Y

Il n’y a plus qu’à procéder aux montages de votre choix.

Voilà, maintenant, c’est à vous de jouer !

Voici le lien vidéo de mon tutoriel commenté par ma jolie voix enrhumée de septembre :

Je vous laisse ici pour aujourd’hui.

N’hésitez pas à me soumettre les questions où les soucis que vous rencontrez au cours de la réalisation de ce tutoriel.

Prenez soin de vous et à bientôt !

MC

PS : Bonne rentrée ! (hi hi)

Bonjour chers Vous tous, chers Vous toutes, chers Vous et puis chers Vous aussi !

En cet après-midi de mercredi pluvieux, tandis que je m’efforçais d’être la plus professionnelle des vendeuses d’art et d’artisanat face à une clientèle… absente (puisque je me trouvai presque noyée sous un déluge annoncé, qui acheva de faire fuir les rares et timides clients de mon coin jurassien), je décidai d’aller faire un tour sur mon petit blog chéri (oui oui, ici) et d’en parcourir quelques pages remonte-moral. (Parce que oui, je me fais parfois rire toute seule lorsque je relis des anciens articles, et ça fait grandiosement du bien).

Et là, DE QUOI EST-CE QUE JE ME RENDS COMPTE ? Il vous manque au moins un tutoriel de la fin d’année 2020 ! Oui, un tutoriel de cane kaléidoscope comme vous les aimez (enfin, surtout comme moi, j’en raffole !) qui existe en version vidéo sur ma chaîne YouTube mais que j’ai omis (honte sur moi) de transcrire ici, dans mon petit monde des lettres, des photos et du bidouillage wordpress.

Qu’il pleuve, donc, je m’en vais ranger mon sens de l’accueil, ma pédagogie artisanale et mon professionnalisme commerçant dans l’arrière-boutique et je sors à la place d’un tiroir magique de ma caboche mon envie de vous raconter des bêtises tout en vous montrant comment réaliser cette cane kaléidoscope :

Pour ce tutoriel, j’avais décidé de dessiner ma cane au préalable, chose qui n’est absolument pas dans mes habitudes… et comme souvent, les choses dont nous n’avons pas l’habitude ne se passent pas exactement comme prévues…

Voici mon dessin préparatoire inspiré par mes heures perdues à zentangler sur du papier :

C’était sensé être le plan de ma clé de montage, vous savez, mon premier triangle qui, dupliqué à 16 reprises, donne mon assemblage kaléidoscopique final.

Oui mais voilà, c’était sans compter mes pensées qui s’échappent emmenant ma concentration avec elles, sans compter non plus mon léger stress dès que je suis de l’autre côté de l’objectif (ben voui… même si je suis toute seule dans mon atelier lorsque je me filme et que je peux faire le montage ensuite comme je l’entends, y a pas… y a pas… je stresse quand même d’imaginer les futurs visionneurs… fou, non ?).

Bref, du coup, j’ai inversé les damiers et le dégradé bleu… Alors dit comme ça, je suis consciente qu’il n’y a pas mort d’omelette, mais en fait, ça m’a tout chamboulé parce que les quantités de pâtes avaient été étudiées (estimées, serait plus exact) en fonction de leur emplacement… et que du coup… j’ai du improviser (muhaha). Donc j’arrête ici et je vous montre le tout en images.

J’ai commencé par réaliser deux dégradés aux deux couleurs dominantes de ma cane.

… plaques dégradées que j’ai roulées sur elles-mêmes pour les transformer en deux jolies canes dégradées :

Puis je me suis attaquée au noir et blanc.

Pour aujourd’hui, je ne vous détaille pas l’intégralité des étapes. (Oh la fainéante ! -NON ! Paresseuse, à la rigueur, quelqu’un de fainéant ne fait rien DU TOUT, c’est explicitement dit dans le terme : fait + néant. -Rô l’autre, hé ! -Quoi ? Ça te défrise d’utiliser les mots correctement ?)

Si vous voulez voir plus précisément comment procéder tout au long de ce pseudo tutoriel, je vous invite à aller visionner la vidéo en fin d’article. Sinon, on continue.

Pour cette plaque, j’explique tout de même vite fait (Ah ben faut savoir, tu n’te contredis pas, toi, déjà ! -Chut !)

Il s’agit de faire une cane cible noire et blanche, puis de l’étirer au maximum, de la couper en tronçons égaux et de les placer les uns à côté des autres. Un coup de rouleau pour souder l’ensemble, et hop, on passe le tout dans la machine à pâte au réglage le plus grand et ça donne ce que j’appelle ma plaque pointillées.

J’ai également préparé une petite cane cible qui viendra contraster la cane dégradée verte. Le but était de déformer la cane noire et blanche pour l’insérer ensuite au cœur de la cane dégradée à la manière d’un pistil de cane pétale.

J’ai ensuite étiré cette cane pétale ainsi que la cane bleue et je les ai coupé ainsi (Oui, c’est exactement à ce moment que j’ai… raté ! J’étais sensée laisser le bleu tranquille et travailler sur le damier ! Sauf, qu’à ce moment-là, je ne m’en suis pas encore rendue compte, chuuuut) :

J’ai ensuite déformé le sommet de mes prismes bleus pour faciliter l’assemblage avec les pétales. Cette astuce vaut pour toutes les canes fleur ; il suffit de pincer un sommet en le passant dans la machine à pâte au cran large (ici 6 sur mon imperia) :

Nous voilà avec tous les éléments nécessaires pour commencer à monter la clé de la cane et c’est maintenant que mon double étourdi va, dans un premier temps, beuguer complètement, puis comprendre, puis se lamenter et enfin, improviser :

Bouh ! Mais qu’es-ce-que c’est que ça ? un tunnel fleuri ? Un petit pont chelou ?
-Non non , juste une erreur de proportions…

Cette déformation est due à la trop grande présence de bleu, là où il était sensé y avoir les PETITS triangles à damiers…

Allez, ben.. on s’adapte :

Ah ben c’est joli tout ça, mais il y a un sacré paquet de trous, du coup… Va falloir combler tout ça si on veut un joli prisme pour débuter notre cane complexe ! Allez, on ramasse tout ce qu’on trouve sur le plan de travail et on rempli et puis on déforme comme on peut.

Disons qu’on a à peu près de quoi modeler un prisme alors on y va.

Entamons la série de réduction – duplication – assemblage – réduction – duplication – assemblage…

Comme on est toujours pas foutue de modeler le bon triangle, on a un p’tit travail de redressement des volumes afin d’obtenir une cane à section carrée, cette fois.

Avant réduction finale.

Voilà, ma cane est terminée, elle est très loin du motif d’inspiration zentangle qui était initialement prévu et a même revêtu un petit côté végétal.

J’ai décidé d’exploiter le motif dans la foulée et je me suis donc mise à trancher (Aïe) et à monter un beau carrelage de polymère :

Et voilà un joli p’tit bol prêt à recevoir vos gourmandises apéritives et les compliments de vos convives !

Si vous voulez voir le déroulé complet du tutoriel ainsi que ma prestation d’un haut niveau d’expressivité théâtrale, suivez le lien YouTube :

Amusez-vous bien et à bientôt !

MC

Et oui, me revoilà !

Tel un commerce non essentiel qui reprend doucement le rythme de sa vie, je m’active en découvrant atterrée à quel point j’en ai perdu l’habitude…

Diantre que j’étais efficace et organisée dans ce fameux monde d’avant (qui ressemble à s’y méprendre au monde d’après sauf que 18 mois sont passés et qu’on a envie de penser que c’était un autre monde) ! Comment diable faisais-je pour avoir une maison en état, des collections remplies dans l’atelier et des marchés qui s’enchaînaient parfois ?!? Par quelle magie faisais-je coïncider des rôles aussi différents que ceux de maman et d’artisan ? Mais bon sang, enfin, quelqu’un va-t-il me dire comment est-ce que je faisais ?!?

(Ben… euh… en fait… peut-être que c’était déjà complètement le bazar… que tu étais toujours dans le speed et régulièrement à la bourre ? Peut-être que la seule différence avec ce fameux monde d’avant c’est que dans celui-ci tu portes un masque quand tu sors de chez toi et que tu as appris à cuisiner les tiges de brocoli ?…)

Bon… hum… passons… quelque chose me dit que j’aurai bien l’occasion de revenir gratter un peu ce sujet dans les semaines à venir.

Bref, notre boutique jurassienne d’artisans créateurs a réouvert ses portes et mon atelier de pâte polymère aussi !

Samedi dernier, tandis que je tenais la permanence de la boutique illuminée par un salutaire soleil, j’ai posé ma valise de polymériste sur le trottoir et je me suis prêtée à ce qui était mon exercice FAVORI durant les jours de marchés (activité nettement moins favorite, celle-là…), l’élevage de canes en plein air (muhaha, désolée, mais moi, ça me fait toujours rire). Et ben ! Dis donc ! C’était pas facile, facile ! Je me suis même emmêlée dans mes coupes et mes assemblages mais je ne vous en dirai pas plus… on va faire comme si tout était parfaitement prévu.

Pour cette saison estivale (-Et oh, on n’est pas encore le 21 juin ! -T’as raison, tient, je sens bien l’ambiance du printemps quand mes sandales collent au bitume !) pour cette saison estivale, donc, disais-je (pas possible, elle ne va pas cesser de m’interrompre, celle-là !-Oh ! je t’entends ! (Ben elle va pas mieux, la p’tite, hein ? ils sont combien, maintenant, dans sa tête ? – Oh ben vous savez, avec tous ces confinements, ça fait débloquer des cerveaux, hein…)) MAIS BON SANG VOUS ALLEZ ME LAISSER PENSER, OUI ? (Brrrr ! Quel caractère !…)

DONC, je reprends, pour les deux du fond : pour cette période de début d’été j’ai décidé de sortir de ma zone de confort en terme de couleur et de m’amuser avec les roses, oranges et jaunes que j’ai souvent du mal à intégrer à mes créations.

Voici donc ce que ça a donné, ce samedi matin, sur ma petite table :

Je ne vous avais pas menti sur les couleurs, hein ?

Bon… la clé de montage était à peu près ce que je voulais… c’est après que ça s’est compliqué et vous savez pourquoi ? Parce que je ne parvenais pas à me décider… à aucune des étapes d’assemblage !

Du coup… je me suis retrouvée avec 3 canes différentes au lieu d’avoir une grande complexe comme j’aime…

Pas grave, évidemment, se tromper ça sert toujours, hésiter c’est important et de toute façon, on arrive toujours à en faire quelque chose, hein que c »est vrai ?

Ben oui mais… mois je ne sais plus utiliser les canes rondes, en fait… c’est pour ça que je montais mes canes d’une autre façon dans l’ancien monde !

Bon ben… pas grave, on triche et tadam :

Allez, pas de frigo alors on tranche vite !

Et maintenant, on travaille proprement :

Après ça, le plus sympa, ce fut de ramener tout ça sans encombre à la maison pour le faire cuire…

En tout cas, ça m’a motivé de FOLIE !!! Du coup, demain, mercredi 16 juin, les artisans de la Vitrine et moi-même, donc, on tient un grand stand pour un marché au centre-ville de Lons le Saunier (OUIIIIIIII ! Vous avez bien lu ! Un marché en extérieur de 17h jusqu’au couvre-feu avec des gens et tout et tout !!! ça fait tellement longtemps que je n’ai pas monté de stand que j’en suis toute exaltée !) et j’ai bien l’intention de réitérer l’exercice !

Avant de vous quitter (oui, je sais déjà mais c’est pour mieux revenir vers vous, promis (pfff tu dis toujours ça… – Oui, mais là, j’ai vraiment du boulot !) je vous montre mon improvisation de chutes qui a motivé ce nouveau choix de couleurs :

Un petit côté agrume dans cette cane centrée, non ?

Allez, prenez soin de vous et pour les jurassiens, peut-être à demain ?

MC

(Pour accéder directement à la vidéo, descendez en bas de l’article)

Bonjour bonjour chers Vous !

Aujourd’hui, je tente de rattraper une partie de mon retard (-Comment ?! Toi ? En retard ? Pffff… est-il seulement nécessaire de le préciser ?).

Il y a quelques semaines je partageais sur YouTube un tutoriel autour de ces pièces-là :

(Nan, mais attend, Marie, ça veut dire qu’on part direct dans le vif du sujet et qu’on fait une croix sur ton habituel et abracadabrantesque pavé introductif ?-T’inquiète, Charlotte, j’ai prévu de raconter des âneries tout au long du tuto. -Ah… On pourra suivre le tuto quand même ? -Ne pose pas de questions stupides! -Je croyais qu’il n’existait pas de questions stupides ?!? -CHUT !)

DONC, JE PARLAIS DE CES PIÈCES-LÀ : (Nan mais ça va, pas la peine de crier…) (C’est moi où elle commence à prendre un peu trop d’aisance, Charlotte ?) (-HÉ, JE T’ENTENDS!)

Pour faire toutes ces pièces, un seul outil à retenir : le claygun. (Nous on l’appelle plutôt extrudeur mais c’est la même chose).

Le claygun peut servir à énormément de choses différentes en matière de création polymère et permet notamment des effets de couleurs très intéressants oui mais voilà, aujourd’hui, nous allons l’utiliser de la façon la plus basique qu’il soit (Ha ben, bien, bravo !).

Seuls les disques à trous ronds nous intéressent pour ce tutoriel.

Petit rappel du matériel nécessaire à la réalisation de ce tutoriel :

  • Pâtes polymères noir, blanc et rouge,
  • Un claygun (ou extrudeur) avec des disques à trous ronds,
  • Emporte-pièces au choix,
  • Papier sulfurisé et outil de lissage,
  • Un peu de biscotos pour le début
  • De la délicatesse et un chouïa de précision,
  • Beaucoup de plaisir !

Allez, on y va.

Première étape : conditionnez votre pâte noire et blanche. Cela signifie manipuler la pâte pour la réchauffer et l’assouplir afin qu’elle puisse ensuite être extraite de l’extrudeur sans se casser ni s’effriter.

Fixez l’embout à trous de votre choix à une extrémité du claygun et vissez. Une fois la pâte assouplie, préparez un colombin de la taille de votre claygun et insérez-la dans le tube. Fermez l’autre côté en vissant le second bouchon et commencez l’épreuve de force de la manivelle. (Oui parce que sur ce point, Charlotte et moi sommes parfaitement d’accord pour une fois, il semblerait que peu importe la marque, l’exercice demeure un petit tour de force.)

Commencez par la pâte blanche pour ne pas avoir de mauvaise surprise et terminez par la pâte noire. Vous obtenez un magnifique plat de spaghettis rétro.

Préparez un petit disque central de pâte et saisissez-vous de deux brins (un noir et un blanc).

Enroulez-les délicatement autour du disque central sans trop appuyer.

Sur la capture d’écran juste au-dessus, Charlotte n’a pas fait attention à la façon dont elle a commencé à enrouler ses fils et le résultat n’est pas une spirale !!! (Ben tient, quand ça marche pas c’est toujours la faute de Charlotte, c’est un peu facile, ça !)

Donc si vous voulez une belle spirale, commencez votre assemblage comme la photo ci-dessous ! (Et là, tu vas nous dire que c’est une idée de Marie, c’est ça ?)

Lorsque vous parvenez au bout de vos fils, lissez doucement à travers du papier sulfurisé et mettez de côté. Utilisez tous les fils disponibles (ne repoussez pas ça à plus tard, les fils vont vite sécher et devenir difficilement utilisables) puis quand il ne vous reste plus que des petits morceaux, servez-vous en pour faire une plaque rayée et amusez-vous avec des emporte-pièces et une autre couleur (ici le rouge, ouaih, je sais, c’est complètement dingue) :

Lissez le tout et mettez sur le côté.

Préparez une plaque fine de noir qui constituera le dos de vos perles et placez tous vos éléments dessus.

Lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé et découpez les formes de votre choix soit à l’emporte-pièce, soit en découpant des gabarits dessinés sur du papier canson (attention, utilisez un scalpel plutôt qu’une lame pour tourner autour de ces gabarits).

Cuisez sur une forme arrondie comme un gros saladier en verre ou en inox.

Puis armez-vous de puissante délicatesse pour le ponçage au papier de verre et le lustrage au jean ou au touret.

Percez et procédez aux montages de vos choix.

Je n’ai pas encore exploité toutes les perles, occupée que je suis à un autre exercice (Quoi ? Tu enchaînes les séances dans l’atelier ?!? – Et ben Voui ! Et ne te moque pas, Charlotte, tu vas être sollicitée ! – Ben tient.).

Allez, amusez-vous bien et n’hésitez pas à me poser vos questions si besoin.

(Quoi, c’est tout ? Mais t’avais dit que tu ferais plein de blagues ? – Ben c’est à dire que… lorsqu’on se fait parasiter et interrompre continuellement par quelqu’un, on perd son humour… -Rôôô… l’autre, hé ! Hein ?! Bon. – Je me rattraperai la prochaine fois.)

Et maintenant, pour celles et ceux qui préfèrent une version vidéo :

Allez, bonne patouille à vous !

Prenez soin de vous et à bientôt !

Bonjour chers Vous.

Et voui voui voui, encore un p’tit tuto ! C’est l’effet « preskonfinement » !

Prenez un contexte d’isolement moyen, ajoutez un soupçon d’approche de Noël et mélangez avec une fermeture des magasins de jeux et vous obtiendrez de quoi justifier l’application de ce petit tutoriel tout simple mais déclinable à l’infini selon vos inspirations.

Je terminais mon précédent article en vous présentant un petit jeu d’équilibre pour enfants (ou pour adultes, d’ailleurs, ça ne fait de mal à personne de se calmer et de se concentrer deux minutes sur un exercice d’équilibre). J’ai poursuivi dans la même veine en réalisant un tangram en pâte polymère. Oui je sais, je vous vois venir, les polyméristes et autres fimoteuses expérimentées, « ben quoi, tu découpes des triangles, quoi ? «  Ben… oui, en quelque sorte mais ce sont des jolis triangles, hein, avec des aimants forts, une bonne épaisseur pour être utilisés facilement par des plus jeunes et des finitions propres, le tout dans une belle boîte.

Les indications données par ce tutoriel très simple peuvent servir à développer de très nombreux autres jeux ou décorations qui raviront à coup sûr leurs destinataires. (- Et si je veux le garder pour moi ? – Tu fais comme tu veux mais ça me fait un lien avec Noël… – Ah, ok.)

Allez, on y va ?

Voici le matériel nécessaire :

  • Machine à pâte
  • Pâtes polymères (7 couleurs + un fond beurk)
  • Lame rigide
  • Gabarits de pièces de tangram en papier découpés à la taille de votre choix
  • Une dizaine de petits aimants cylindriques (ici 11)
  • Un emporte-pièce rond du diamètre des aimants (ou presque)
  • Polymère liquide
  • Papier sulfurisé
  • Outil de lissage
  • Pour les finitions : papiers de carrossier (grain 400, 600, 800 et 1000) + un morceau de jean denim
  • Une jolie boîte pour tout mettre dedans !

Cela faisait quelques années qu’un jolie boîte dormait dans un coin de mon meuble à trésors (Oui, parce que j’ai de nombreux coins magiques et un grand meuble à trésors dans ma caverne d’Ali Baba !). Elle était carrée, peu profonde, pratique et jolie : IMPEC !

J’ai choisi un gabarit de tangram et j’ai réduit sa taille pour l’adapter parfaitement à ma boîte :

Pas de panique, mesurez la base d’un grand triangle et comparez-la avec la longueur du côté de votre boîte, adaptez la bonne mesure à l’écran avant d’imprimer)

Commencez par découper les différentes formes puis préparez vos couleurs.

Il en faut sept différentes (vous pouvez vous amusez aussi avec des motifs). Il vous faut assez de matière pour pouvoir découper deux formes de chaque couleur.

Vous aurez également besoin d’un troisième exemplaire de la forme pour constituer le fond. J’ai choisi ici d’utiliser de la pâte beurk et de l’unifier en un gris foncé afin que les enfants n’hésitent pas sur le sens de la pièce lorsqu’ils l’attrapent.

Découpez toutes vos formes (chaque forme doit donc âtre découpée 3 fois ; deux fois en couleur et une fois en gris) :

Vous devez, à présent vous servir du petit emporte-pièce rond.

Le but du jeu est de préparer proprement l’endroit où l’on va venir coller l’aimant. Pour ce faire, percez un ou deux trous (selon la taille de la pièce) dans l’une des formes colorées puis superposez cette forme trouée à sa semelle grise et répétez l’opération en vous servant des premiers trous déjà percés (pffff… un chouïa indigeste, cette histoire de troutrous !)

Superposez enfin la dernière forme colorée (non trouée !) et lissez doucement l’ensemble afin de souder les trois épaisseurs.

Retournez maintenant la pièce et saisissez-vous de la petite bouteille de polymère liquide. (Ne faites pas comme moi, ne vous énervez pas inutilement pendant 3 minutes en braillant comme une forcenée parce que la polymère liquide NE VEUT PAS couler… non… contentez-vous simplement d’enlever le bouchon…)

Emplissez les cavités à moitié et venez y déposer votre aimant.

Lissez de nouveau légèrement histoire de vous assurer que l’aimant est bien au bon niveau de surface et redécoupez si nécessaire votre forme en réutilisant le gabarit en papier :

Une fois toutes vos pièces au même stade, cuisez-les sur une plaque la tête en bas. (le papier sulfurisé a tendance à faire jaunir ou brunir les couleurs, privilégiez un bête carreaux de carrelage bien lisse sur lequel vous pourrez coller vos formes).

Une fois vos pièces refroidies, il est temps de procéder au ponçage. Cette partie est nécessaire pour deux raisons. La première, c’est que vous avez envie de réaliser un bel objet et la seconde, c’est que les pièces d’un tangram doivent pouvoir parfaitement s’aligner les unes contre les autres pour que cela soit agréable à manipuler.

Vous aurez donc besoin de notre classique et très adoré papier de carrossier.

Et pour celles et ceux que cette étape gonfle au plus haut point, je vous suggère de chanter en rythme pendant que vous travailler :

Pour une manucure soignée,

vive le papier de carrossier !

Le 400 fait grincer des dents

et au final,

plus d’empreinte digitale !

Un petit bol d’eau froide agrémenté de quelques gouttes de liquide vaisselle, un plan de travail dégagé, un torchon sur les genoux pour ne pas complètement se crader, un peu d’huile de coude et c’est partit !

On attaque toujours au grain le plus gros (donc le nombre le plus petit, puisqu’il désigne le nombre de grains sur une surface d’1 cm2) ici le 400, puis dans l’ordre, 600, 800 et 1000. On veille à ce qu’il y ait toujours de l’eau et on frotte consciencieusement chaque côté ainsi que la surface.

Une fois que c’est terminé et pour ceux qui ne possèdent ni outil du type Dremel ni touret à polir, utilisez un morceau de jean denim et frottez énergiquement votre pièce avec. Si vos précédent ponçages ont été minutieux, le rendu du jean va vous surprendre.

Et voilà !

Un bien chouette tangram (très classique ici dans ses couleurs mais faites-vous plaisir en variant tons et motifs) testé aussitôt fini et directement adopté par mes loupiots (reste plus qu’à fabriquer autre chose pour Noël…)

Voici les modèles que j’ai utilisés :

Vous pouvez retrouver ce tutoriel en vidéo sur la chaîne You tube de La Perle Rouge. En plus, cette fois-ci, j’ai veillé à ce que cela ne soit pas trop long.

Allez, amusez-vous bien et à bientôt !

MC

Bonjour chers Vous tous !

Que dire après tant de temps… Ah ben si ! Comment s’est donc passé l’été ? Comment, quel été ? Ben celui qui était là, juste là, sous notre nez un chouïa avant que le mois de septembre n’impose sa fraîche douche de rentrée ! C’est tout de même étonnant à quel point la météo détraquée suit drastiquement notre calendrier, 21 juin : BAM ! Début des grosses chaleurs, rentrée scolaire : BAM ! Perte de 10 degrés, histoire de ne pas confondre l’école masquée avec la plage (oui, hein, parce que sinon, y aurait eu hésitation, c’est sûr… c’est sûr)

Bon, alors, comment se sont remplies ces dernières semaines ? Entre masque et patrimoine local ? Ressources au grand air et bricolage maison ? Au boulot ? En charge de vos petits-enfants ? Quel que soient vos choix et vos contraintes, je suis sûre que ces deux mois ont été bien remplis. Et ben… tout pareil pour moi ! Mais là, Ô miracle, cette semaine à eu lieu quelque chose de surprenant, d’inouï, de tellement bouleversifiant  que je n’y ai pas vraiment cru jusqu’au jour J : LA RENTRÉE DES CLASSES !!!

Jusqu’au matin même, je vous l’avoue de tout mon scepticisme, j’ai conservé mes doutes et ma méfiance. Tant que les loupiots n’étaient pas entre les mains d’autres adultes déguisés je ne pariais rien. Si bien que lorsque cela s’est effectivement réalisé et que je suis rentrée dans ma maison/atelier/garderie… et ben, j’étais un peu perdue. Heureuse, soulagée, mais perdue… ça c’était le jour 1.

Jour 2 : Hou là là… mais ça faisait juste combien de milliers d’années qu’on n’avait pas été dérangé par cette sonnerie de réveil à la noix ?!? C’est fou comme on s’habitue à certaines choses plutôt qu’à d’autres, hein ? Allez, on se motive, on redessine un rythme quotidien, on fait la course aux dernières fournitures qui manquaient encore dans les sacs (Je crois malheureusement que si on retourne lire les articles des rentrées précédentes, on y trouvera le même professionnalisme maternel, hum) et on va chercher les loupiots en espérant  que la choupette a moins pleuré que la veille.

Jour 3 : Mais qu’est-ce qui se passe ? Un sentiment étrange m’envahit… je le reconnais vaguement… Ah si ! J’ai 2 heures de libre ! Youhouuuu !!!! Et si on se rédigeait un p’tit article, là, tranquille, hein ? Histoire de renouer avec tous mes lecteurs délaissés et de communiquer un petit peu sur cette nouvelle phase de l’année ? Alors, le dernier article date de…. FICHTRE ! 25 mai !!! Bon… va falloir trier, je ne peux pas vous infliger trois mois d’un coup.

Alors sans transition, on s’y colle :

Durant le mois de juin, de manière parfaitement non préparée comme on sait si bien le faire, les filles des Ateliers de la Caravelle et moi avons tenu le masque durant deux jours d’exposition. Alors, étant donné qu’on ne pensait absolument pas avoir l’autorisation de maintenir cette manifestation et que nous avons eu le feu vert seulement quelques jours auparavant, ce weekend des 13 et 14 juin (bah oui, j’vous avais dit qu’on allait un peu remonter le temps…) ce weekend, donc, placé sous le signe du stop-covid s’est plus approché de fenêtres entrebâillées que de portes ouvertes mais enfin c’était tout de même un chouette moment.

Pour retrouver l’article intégral rendez-vous ici.

Durant ces deux jours, j’ai travaillé avec Stéphanie Prudent, notre couturière, à la réalisation de boutons en polymère parfaitement assortis aux tissus des chapeaux qu’elle crée dans son atelier. Fabriquer librement à partir d’une contrainte définie : un exercice que j’adore :  

Sympa, hein ? En plus, ces chapeaux sont réversibles, donc il y a deux boutons différents pour chaque modèle. À l’occasion, j’essaierai de récupérer des photos de chapeaux terminés pour vous montrer quelle allure ils ont. 

Alors ensuite… il y a eu le mois de juillet et… les vacances. (oui, c’est de cette façon qu’on nomme la période qui suit les deux semaines avec 1,45 jour d’école en présentiel par semaine + 2,75 jours d’école à distance + 6,5 jours de prise de tête pour les parents, période qui suit elle-même une (trop) longue durée de confinement, nan mais je vous réexplique, hein, parce qu’on croit qu’on maîtrise des termes simples comme « vacance », « école », et pis en fait… tout change très vite)

Mon atelier s’est donc rapidement re-transformé en une garderie créative et il a fallut profiter de la bienveillance des papis et mamies qui ont libéré quelques jours la maison du bonheur et de la joie de vivre de ces chers loupiots afin que je puisse de nouveau passer un petit peu de temps dans mon atelier. 

Cela fait très longtemps que sur mes expositions et mes marchés, on cherche à m’acheter mon ÉNORME collier d’expo qui est porté par Josiane (Oui bah j’ai jamais trouvé de nom original avec un jeu de mot pour mon mannequin alors c’est Josiane).

Il est composé de chutes de canes plaquées sur de la pâte beurk, bref, il pèse juste 2 kilos. Du coup, comme mon assurance pro ne prend pas en charge les torticolis et autres blessures des trapèzes, j’ai décidé de réaliser des perles aussi grosses que celles de Josiane mais toute légères-légères. 

Avec un cœur de papier, ces perles kaléidoscopes sont vraiment très agréables à porter. 

 

Retrouvez le tuto pour ces canes à effet d’optique ici.

Et si vous voulez le tuto de celle ci-dessous, dites-le moi : 

Qu’est-ce que vous en pensez ? 

C’est tout ce que je vous montrerai aujourd’hui. J’ai conscience du retard de publication que j’ai, alors je prépare d’ores et déjà la rédaction du prochain article. Il sera plus centré sur mon travail autour de la chambre à air et vous parlera d’un chouette label sous lequel je viens de me ranger que vous connaissez peut-être déjà et qui s’appelle Répar’acteur. 

J’annonce également ici la reprise des cours hebdomadaires à l’espace des Mouillères les jeudi de 17h à 19h à partir du 17 septembre 2020. 

Pour plus d’informations, rendez-vous ici

D’ici là, prenez soin de vous, profitez des températures de septembre et… faites ce que vous voulez ! 

Bises à vous

Marie-Charlotte

Un immense BONJOUR à Vous, chers déconfinés ! 

Et oui, bien que mon le correcteur orthographique ne soit pas d’accord avec moi, nous sommes bien des déconfinés… parfois plus déconfits que fins, parfois plus finis que cons, (Quelle vulgarité !) parfois plus décontenancés que condé (???… nan…. cherchez pas… je tourne en rond dans ma tête depuis deux mois et demi et à force, j’ai même découvert qu’à l’intérieur de ma caboche il y a aussi des murs contre lesquels on peut aisément se cogner)

BREF ! Alors… Comment qu’il était à vous, vot’p’tit confinement ? (Formulé de façon péquenaud gaga, n’importe quelle sujet peut avoir l’air tout mignon mignon) Ben moi… en ce qui me concerne… je me suis totalement, intégralement et magistralement fait engloutir par les besoins de Monsieur Ouistiti et Mademoiselle Choupette… 

D’ailleurs, je ne parviens à prendre le temps de vous écrire seulement maintenant, à présent que nous sommes bien déconfits depuis deux semaines. (pardon, déconfinés… ce n’est pas de ma faute, c’est le correcteur qui n’est vraiment pas content !) 

De toute façon, que je sois franche, si (par miracle) j’avais publié un article durant les deux derniers mois, il n’aurait certainement pas parlé de création polymère mais de recette de bulles de savon maison, de bricolage en carton et de jeux à réaliser en duplos… Mon atelier s’est métamorphosé en une ÉNORME poubelle bleue (réserve de matériaux de bricolage) et ma maison en une ÉNORME exposition. Chaque surface un tantinet disponible dans ma salle de travail (rien avoir avec la maternité… sauf si tels les maïeuticiens on estime qu’on y accouche de nos idées) a été soigneusement recouverte de… TOUT, sol y compris. 

BREF ! C’est la semaine dernière, que (ô joie), je suis parvenue à offrir la si vivante compagnie de mes loustics à papi et mamie (muhaha) durant quelques jours afin de tenter de me réapproprier mon espace de travail.

Ce fut tout d’abord une déception… Après plus de deux mois à être exclusivement concentrée sur mes loupiots du matin au soir (ah ben et pis la nuit aussi…), me retrouver libre de faire ce que je veux m’a complètement déstabilisée ! Tel un animal sauvage perdu, déambulant dans les rues cherchant les humains soudainement disparus, j’ai erré durant de longues heures sans savoir ce que je devais faire, ni par quel bout entamer la masse de… je ne savais même plus quoi… allumant et navigant à l’aveugle sur mon pc en mode automatique, l’éteignant dans un soupir… pour le rallumer 25 minutes plus tard… pour chercher… rien. C’est au bout du cinquante-troisième allumage que j’ai osé aller constater la descente de fréquentation de mon petit blog tant aimé. Après un tour d’horizon, je réalise que le sujet n°1 de vues ici-même demeure le tutoriel de réalisation des perles creuses. BAM ! La voilà, la bonne idée ! 

Alors, non hein, pour les nouveaux venus, je n’ai pas réalisé ces pièces dans la semaines mais c’est à cela que sert mon tutoriel. 

Nous avons testé cette année, cette technique avec mes élèves des cours hebdomadaires de l’espace des Mouillères. C’était un peu sport, on ne s’est pas perdues en hésitant des heures quant aux couleurs et aux motifs (pour rappel, le cours ne dure que 2 heures) mais on a relevé le challenge et nous sommes parvenues à réaliser les colliers du cru aux finitions et au montage en deux fois 2 heures ! C’est beau, hein ? (Ce qui aurait été vraiment beau c’est que tu penses à prendre ces pièces en photo… histoire d’avoir des images à l’appui, mais bon…)

Je me suis donc décidée à libérer un espace sur une de mes tables et à achever quelques pièces entamées plus tôt dans l’année. 

J’ai ré-exploité exactement mon tutoriel sauf que j’ai agrandi le diamètre des perles et travaillé sur le fond des dômes. Cela donne des pendentifs très légers. 

D’abord en rouge, bien entendu (je ne m’appelle pas la perle mauve…) :

Et puis dans ce bleu que j’aime tant mais qui est si pénible à poncer : 

Je me suis amusée avec les épaisseurs de disques pour les boucles d’oreilles : 

 

À peine le rythme de travail enfin redécouvert et mon errance dans la maison terminée et il était déjà temps de récupérer mes loupiots… 

Ça m’a fait plaisir de me replonger dans mon propre tutoriel et de passer un peu de temps dans l’atelier mais soyons honnêtes, quelques heures ne suffisent pas à combler mon manque ! Cela dit, ne pensez pas que ma créativité ait été contenue durant ce confinement familial. J’ai progressé d’un cran dans le bricolage des petits et j’ai même fini par me mettre à la couture, Si ! La preuve : 

J’ai fait tout un tas de marionnettes à doigts pour mes loustics et les petits autour de moi et à chaque fois que je me piquais le doigt je me disais que je m’entraînais pour l’étape suivante de mon travail sur les sacs (Ben oui… les doublures ! Encore toute une histoire !), mais je vous en parlerai plus tard. 

Un dernier message à l’attention des stagiaires qui s’étaient inscrites aux journées de printemps : 

Tout d’abord, je vous présente à vous et à mes élèves de la Caravelle toutes mes excuses pour ne pas avoir communiqué avec vous. J’ai plongé la tête sous l’eau telle une enclume et j’ai eu un mal de chien à maintenir les échanges. Au sujet des inscrites, donc, je tenais à vous informer que les chèques de réservation des stages n’ont pas été encaissés et que, bien que les quatre journées soient annulées pour des raisons que je suis sûre, vous comprendrez sans que j’ai besoin de les énumérer, d’autres dates pourraient être proposées plus tard. À quelle échéance, je ne peux pas vous le préciser pour l’instant mais si la prochaine date vous convient, votre inscription sera toujours prise en compte. Dans le cas contraire, votre chèque vous sera restitué. 

En ce qui concerne les élèves des cours hebdomadaires : Je ne reprendrai pas les cours à l’espace Mouillère avant la fin de l’année scolaire mais j’imagine organiser une ou deux journées complètes à mon propre atelier dès que les mesures entourant les gestes barrières seront un peu plus flexibles. Je vous contacterai en message privé pour plus de détails. 

Voilà, pour l’heure, il me reste à vous souhaiter de déguster les minuscules nouveaux moments de presque liberté qu’on redécouvre d’un œil nouveau et de surtout, surtout, rester créatif, ça fait du bien au ciboulot ! 

Prenez soin de vous et à bientôt !

 

Marie-Charlotte C. 

Chers Vous tous ! 

Je le sais, depuis des mois, déjà je ne vous écris plus. Au début, ça ne devait être que temporaire et puis le temporaire s’est étalé sur des semaines… puis les semaines sont devenues mois et comme c’est le cas pour toute chose que l’on repousse, plus ça dure et plus il est difficile de se remettre au clavier pour rattraper ce temps évaporé. 

Oh ne croyez pas que je vous boude, non, ça ne m’a pas une seconde traversé l’esprit mais je suis consciente de vous avoir négligé, mes très chers Vous qui me suivez depuis un moment déjà. 

Ne croyez pas non plus que j’ai cessé mon activité, NON ! Toutefois, je suis bien obligée de reconnaître qu’elle a TRÈS fortement vu réduire les plages horaires qui lui sont habituellement consacrées. Pourquoi, me demandez-vous ? Et bien parce que je suis en train de passer par une étape de ma vie où se concentrer un peu sur moi est devenu nécessaire et j’ai découvert que.. ma foi, ça n’était pas si évident que ça. Bref, j’apprends, je tâtonne, je cherche un nouvel équilibre et je le trouverai mais en attendant, tenir un journal de ma créativité s’est révélé un challenge incompatible avec cet exercice personnel. 

Je ne sais pas si je Vous manque mais moi, en tout cas, Vous me manquez, chers lecteurs et lectrices de tout horizon ! Alors comme nous sommes au tout début de l’année, je me suis motivée et j’ai décidé de renouer le contact avec Vous ! 

Pas de bilan de l’année écoulée… pas de bonnes résolutions non plus… non, cette fois, je vous offre des soldes. (Des soldes ?!? ben, t’as toujours pas été foutu de faire ta boutique en ligne ?!?) oui des soldes de tutos de canes ! Enfin… des soldes gratuites… Prenez ça comme des petites étrennes  qui accompagnant tous les vœux colorés que je vous souhaite pour cette année 2020. 

Bon, alors ne vous enflammez pas non plus hein, je n’ai rien inventé de nouveau… j’ai plutôt fait les fonds de tiroirs des dossiers de mon ordinateur. Vous savez, lorsque vous vous décidez enfin à trier un peu votre arborescence et que vous re-découvrez les dossiers « rangés » dans des dossiers eux-même « cachés » dans d’autres dossiers aux noms énigmatiques tels que nouveau dossier 7, canes vrac ou encore mon préféré : jfrhmezihfu (terme complexe résultant de l’écrasement de ma main droite sur mon clavier au moment de nommer le nouveau dossier créé…) 

Bref, beaucoup de simplicité mais de quoi s’amuser tout de même j’espère durant les fraîches soirées d’hiver ou les après-midi pluvieux ! 

Allez, on y va. 

 

Préparez 2 dégradés de trois couleurs : 


 

Préparez deux carrés à l’emporte-pièce cran large de la Machine à pâte : 

 

Superposez-les et repassez-les ensemble dans le cran large de la map : 

 

Découpez les trois rectangles dans vos trois plaques et superposez-les :  

 

Roulez ce sandwich sur lui-même pour obtenir une spirale (pour vous aider, vous pouvez insérer un fin colombin noir au début) : 

 

Modelez cette petite cane spirale en une cane à section triangulaire : 

 

Étirez-la et coupez-la en deux : 

 

Assemblez les deux morceaux, soudez et étirez de nouveau : 


 

Dupliquez une nouvelle fois le motif en coupant en deux et en assemblant, cette fois de façon à obtenir une cane carrée : 

 

Redressez la cane si elle est plus « losange » que « carré » puis continuez à l’étirez proprement pour parvenir à en couper 4 tronçons d’au moins 2 cm de longueur chacun :

 

Assemblez et réduisez à votre convenance. Un p’tit tour au frigo sur un morceau de papier sulfurisé et vous elle sera prête à se faire trancher ! 

 

La deuxième petite cane que je vous propose est très proche de la première. Elle est d’ailleurs plus simple mais si je ne l’ai pas mise en premier dans cet article c’est parce que les photos sont… assez lamentables et que je ne voulais pas vous faire fuir dès le début ! 

 

Commencez (pour changer, muhaha) par réaliser un dégradé de votre choix. Pour ma part, j’avais envie d’une seule couleur en plus du noir et blanc donc ça a donné ce dégradé : 

 

Étirez votre plaque dégradée à la map au réglage le plus fin que vous pouvez afin d’éloigner les couleurs les unes des autres puis roulez la longue bande obtenue sur elle-même afin d’obtenir une cane dégradée de base : 

 

Aplatissez grossièrement cette cane dégradée au rouleau avant de la passer dans la map au réglage le plus large dans le sens de la largeur (le but est d’obtenir une plaque et non un long ruban)

 

Roulez cette plaque sur elle-même pour dessiner une spirale : 

 

Modelez cette cane spirale dégradée en une cane à section carrée et coupez-en 4 tronçons : 

 

Assemblez les morceaux : 

 

Étirez de nouveau, coupez 4 nouveaux tronçons et procédez à l’assemblage final : 

 

Voilà ! en vrai, votre cane sera plus jolie que sur cette photo floue, j’en suis persuadée ! 

 

Allez, on continue ?

Une petite cane rose, ça vous tente, c’est un classique mais on ne se lasse pas de ses variantes : 

 

Et pour commencer, devinez quoi ?… un petit dégradé ! (dingue, non ?) 

 

Pensez bien à étirer votre plaque dégradée dans la map au cran le plus fin que vous pouvez sans déchirer la pâte avant de monter votre dégradé en accordéon (pli d’environ 1 cm) : 

 

Serrez votre cane dégradée en accordéon et cerclez-la d’une fine épaisseur de noir : 

 

Modelez cette cane en amande en veillant à étirer les couleurs du dégradé et à ne pas les écraser sur elle-mêmes : 

 

Étirez l’ensemble et coupez cette cane en autant de tronçons de 2cm environ de large que vous pouvez : 

 

Prenez-en un et roulez-le sur lui-même en spirale, cela formera le cœur de votre rose, puis venez plaquer un premier pétale : 

 

Collez tous les pétales en les plaçant en quinconce les uns par rapport aux autres. 

Afin de déformer un peu les pétales et de leur donner une forme plus naturelle, vous pouvez placer des fins colombins tout autour de votre cane : 

 

Réduisez l’ensemble et réservez votre cane au frigo au moins 30 minutes avant d’en extraire des tranches : 

Et voilà, un classique désormais à votre portée. 

Pour finir (pas d’inquiétude, je n’ai pas encore achevé mon rangement de documents !!! On n’est donc pas à l’abri de retomber sur d’autres photos d’atelier intéressantes.)

Voici comment réaliser une cane pétale puis la fleur complète : 

 

Tout d’abord, et là, vous n’allez pas en revenir, il faut commencer par préparer… 2 petits dégradés simples ! 

 

2 dégradés que vous étirez et que vous roulez en deux canes dégradées. 

Réduisez une des deux canes plus que l’autre, elle vous servira de pistil et de cœur au montage final : 

 

Cerclez la plus petite de vos deux canes d’une fine plaque noire et tranchez la plus grosse (vous pouvez la couper en deux si c’est plus facile à manipuler pour vous) : 

 

Insérez la petite cane dans la fente de la grande et ajoutez une fine bande noire  : 

 

Refermez l’ensemble et cerclez de nouveau le tout avec une fine plaque noire :

 

Si vous le désirez, vous pouvez ajouter une plaque de couleur autour du noir.

Attention, pensez bien à entourer la cane cœur et la cane pétale qui vont aller ensemble de la même couleur ! : 

 

Déformez légèrement votre cane pétale et réservez-la au frigo durant au moins une demi-heure avant d’en couper des tranches : 

 

Lorsque le moment est venu de réaliser votre fleur, coupez un tronçon du cœur et autant de pétales qu’il vous faudra pour en faire le tour (tout dépendra de votre largeur/longueur de pétales et/ou de cœur) : 

Placez les pétales autour du cœur et commencer à les souder avec les doigts sans les martyriser. (Saisissez vos pétales deux à deux et poussez-les doucement vers le cœur pour les souder ensemble)

Une fois votre fleur assemblée mais toute tordue, lissez doucement l’ensemble à travers du papier sulfurisé (attention, pensez à décoller régulièrement le papier de l apâte sous peine de tout déchirer à la fin!)

 

Et voilà le travail : à monter en collier, en bouton, ou simplement en décoration ! 

 

Je m’arrête ici et je vous laisse travailler ! 

Je me garderai bien de vous adresser des vœux que vous ne voulez pas pour cette nouvelle année alors je vous souhaite, sans prise de risque 

tout ce que vous désirez ! 

En attendant que vos désirs et vos projets se réalisent, amusez-vous et surtout prenez soin de Vous ! 

À bientôt. 

Marie-Charlotte C.

     Un GRAND Bonjour à vous tous, chers lecteurs et lectrices patients et amusés de ce blog. 

     Ça y est, cette fois, pour la très grande majorité d’entre nous les semaines ont repris leur rythme répétitif et organisé. Loin de moi l’idée d’y voir quelque chose de négatif ou de déprimant (du genre pfff… les vacances sont finies… pfff la routine va revenir pfff) non ! Je vais peut-être en surprendre plus d’un mais le tic tac régulier des aiguilles de ma pendule auxquelles je dois accrocher les différentes phases de mes journées a quelque chose de rassurant… voire même de réconfortant. 

     Plus besoin de concocter un emploi du temps imaginatif mêlant découverte, amusement et utilité à une journée de vacance qui se doit d’être remplie avec tout ce qu’on dit ne pas pouvoir faire le reste de l’année ! À moi le détachement émotionnel de la prise de risque privée ! Vive le train quotidien qui m’emporte en toute sécurité vers les étapes hebdomadaires, filant vers un weekend qui, en ce mois de septembre goûte encore un peu la douceur de l’été. 

     Alors, convaincu ? Est-ce que j’ai, ne serait-ce qu’un minuscule chouïa adoucit la déprime de rentrée qui envahit parfois quelques-uns d’entre-vous ? 

     Et si vous cherchez encore les couleurs du dépaysement, alors fimotez ! Fabriquez ! Créez (à peu près ce que vous voulez, ça marche avec tout !)

     Me trouvant dans la phase de reprise qui nécessite principalement du travail de bureautique, je n’ai pas totalement réintégré mon atelier. Toutefois, avec mon retard de publication légendaire j’ai bien entendu de quoi remplir un petit article. 

     J’ai quelques objets à vous présenter aujourd’hui. Quelques essais que j’ai partagé sur FaceBook mais dont je ne vous ai encore rien montré. 

     J’ai ENFIN trouvé un peu de temps pour tester (un peu) la nouvelle pâte Fimo effet cuir et… autant dire qu’on a de quoi s’amuser ! 

     Mes prototypes sont pour l’instant très rares mais tant d’idées me sont venues à l’esprit tandis que je les réalisais que vous n’avez certainement pas fini d’en entendre parler. Pour l’heure, j’ai décidé de ne pas fabriquer de bijoux mais d’exploiter ce « nouveau » matériau dans l’esprit du cuir, à savoir pour réaliser des pochettes. 

     J’ai commencé par tester les formes sur ma chambre à air et ça m’a plu : 

Une résistance incroyable pour ces petite pochettes faciles à emporter partout. 

Version polymère, ça donne ça : 

Un travail minutieux d’approche de la pâte est nécessaire pour réaliser les dégradés tant cette matière ne se comporte absolument pas comme la pâte polymère habituelle. 

Cette nouvelle matière n’est clairement pas faite pour travailler en cane ou en modelage mais plutôt en bandes ou plaques fines et souples. 

Bluffées par ce rendu cuir incroyablement imité, j’ai décidé de marier les deux matériaux, à savoir celui qui se fait passer pour du cuir et celui qui demande à âtre travaillé comme si c’était du cuir : 

Oui, il s’agit de deux petit sacs en chambre à air dont la bande centrale est en polymère effet cuir. Je teste différentes épaisseurs mais le résultat est extrêmement prometteur ! 

NB : La pastille fine qui est cousue avec la poignée est également en polymère. 

Alors ? Qu’en pensez-vous ? 

Je sais que ça fait un peu court mais mon atelier a été par la suite envahit par des bricolages d’enfants… (euh… deux mois, c’est quand même HYPER long… on en parle ?) 

J’ai tout de même participé à quelques marchés et qui dit marché dit…. canes de démo. 

Voici donc les dernières canes élevées en plein air : 

À quoi vais-je m’en servir ? à moult choses mais surtout à recouvrir des objets en verre car on m’en demande de plus en plus. Voici d’ailleurs mon dernier bol : 

Avant de vous quitter, je vous rappelle que le premier cours hebdo de pâte polymère a lieu jeudi 19 septembre à Lons le Saunier :  

J’en profite également pour annoncer aux « locaux » que cette année, un nouveau cours de couture pour enfant s’est ouvert au même endroit le mercredi entre 17h et 18h30 : 

Voilà pour aujourd’hui. 

Je vous souhaite une excellente fin de semaine et vous dis à bientôt !