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Bonjour chers Vous tous !

Que dire après tant de temps… Ah ben si ! Comment s’est donc passé l’été ? Comment, quel été ? Ben celui qui était là, juste là, sous notre nez un chouïa avant que le mois de septembre n’impose sa fraîche douche de rentrée ! C’est tout de même étonnant à quel point la météo détraquée suit drastiquement notre calendrier, 21 juin : BAM ! Début des grosses chaleurs, rentrée scolaire : BAM ! Perte de 10 degrés, histoire de ne pas confondre l’école masquée avec la plage (oui, hein, parce que sinon, y aurait eu hésitation, c’est sûr… c’est sûr)

Bon, alors, comment se sont remplies ces dernières semaines ? Entre masque et patrimoine local ? Ressources au grand air et bricolage maison ? Au boulot ? En charge de vos petits-enfants ? Quel que soient vos choix et vos contraintes, je suis sûre que ces deux mois ont été bien remplis. Et ben… tout pareil pour moi ! Mais là, Ô miracle, cette semaine à eu lieu quelque chose de surprenant, d’inouï, de tellement bouleversifiant  que je n’y ai pas vraiment cru jusqu’au jour J : LA RENTRÉE DES CLASSES !!!

Jusqu’au matin même, je vous l’avoue de tout mon scepticisme, j’ai conservé mes doutes et ma méfiance. Tant que les loupiots n’étaient pas entre les mains d’autres adultes déguisés je ne pariais rien. Si bien que lorsque cela s’est effectivement réalisé et que je suis rentrée dans ma maison/atelier/garderie… et ben, j’étais un peu perdue. Heureuse, soulagée, mais perdue… ça c’était le jour 1.

Jour 2 : Hou là là… mais ça faisait juste combien de milliers d’années qu’on n’avait pas été dérangé par cette sonnerie de réveil à la noix ?!? C’est fou comme on s’habitue à certaines choses plutôt qu’à d’autres, hein ? Allez, on se motive, on redessine un rythme quotidien, on fait la course aux dernières fournitures qui manquaient encore dans les sacs (Je crois malheureusement que si on retourne lire les articles des rentrées précédentes, on y trouvera le même professionnalisme maternel, hum) et on va chercher les loupiots en espérant  que la choupette a moins pleuré que la veille.

Jour 3 : Mais qu’est-ce qui se passe ? Un sentiment étrange m’envahit… je le reconnais vaguement… Ah si ! J’ai 2 heures de libre ! Youhouuuu !!!! Et si on se rédigeait un p’tit article, là, tranquille, hein ? Histoire de renouer avec tous mes lecteurs délaissés et de communiquer un petit peu sur cette nouvelle phase de l’année ? Alors, le dernier article date de…. FICHTRE ! 25 mai !!! Bon… va falloir trier, je ne peux pas vous infliger trois mois d’un coup.

Alors sans transition, on s’y colle :

Durant le mois de juin, de manière parfaitement non préparée comme on sait si bien le faire, les filles des Ateliers de la Caravelle et moi avons tenu le masque durant deux jours d’exposition. Alors, étant donné qu’on ne pensait absolument pas avoir l’autorisation de maintenir cette manifestation et que nous avons eu le feu vert seulement quelques jours auparavant, ce weekend des 13 et 14 juin (bah oui, j’vous avais dit qu’on allait un peu remonter le temps…) ce weekend, donc, placé sous le signe du stop-covid s’est plus approché de fenêtres entrebâillées que de portes ouvertes mais enfin c’était tout de même un chouette moment.

Pour retrouver l’article intégral rendez-vous ici.

Durant ces deux jours, j’ai travaillé avec Stéphanie Prudent, notre couturière, à la réalisation de boutons en polymère parfaitement assortis aux tissus des chapeaux qu’elle crée dans son atelier. Fabriquer librement à partir d’une contrainte définie : un exercice que j’adore :  

Sympa, hein ? En plus, ces chapeaux sont réversibles, donc il y a deux boutons différents pour chaque modèle. À l’occasion, j’essaierai de récupérer des photos de chapeaux terminés pour vous montrer quelle allure ils ont. 

Alors ensuite… il y a eu le mois de juillet et… les vacances. (oui, c’est de cette façon qu’on nomme la période qui suit les deux semaines avec 1,45 jour d’école en présentiel par semaine + 2,75 jours d’école à distance + 6,5 jours de prise de tête pour les parents, période qui suit elle-même une (trop) longue durée de confinement, nan mais je vous réexplique, hein, parce qu’on croit qu’on maîtrise des termes simples comme « vacance », « école », et pis en fait… tout change très vite)

Mon atelier s’est donc rapidement re-transformé en une garderie créative et il a fallut profiter de la bienveillance des papis et mamies qui ont libéré quelques jours la maison du bonheur et de la joie de vivre de ces chers loupiots afin que je puisse de nouveau passer un petit peu de temps dans mon atelier. 

Cela fait très longtemps que sur mes expositions et mes marchés, on cherche à m’acheter mon ÉNORME collier d’expo qui est porté par Josiane (Oui bah j’ai jamais trouvé de nom original avec un jeu de mot pour mon mannequin alors c’est Josiane).

Il est composé de chutes de canes plaquées sur de la pâte beurk, bref, il pèse juste 2 kilos. Du coup, comme mon assurance pro ne prend pas en charge les torticolis et autres blessures des trapèzes, j’ai décidé de réaliser des perles aussi grosses que celles de Josiane mais toute légères-légères. 

Avec un cœur de papier, ces perles kaléidoscopes sont vraiment très agréables à porter. 

 

Retrouvez le tuto pour ces canes à effet d’optique ici.

Et si vous voulez le tuto de celle ci-dessous, dites-le moi : 

Qu’est-ce que vous en pensez ? 

C’est tout ce que je vous montrerai aujourd’hui. J’ai conscience du retard de publication que j’ai, alors je prépare d’ores et déjà la rédaction du prochain article. Il sera plus centré sur mon travail autour de la chambre à air et vous parlera d’un chouette label sous lequel je viens de me ranger que vous connaissez peut-être déjà et qui s’appelle Répar’acteur. 

J’annonce également ici la reprise des cours hebdomadaires à l’espace des Mouillères les jeudi de 17h à 19h à partir du 17 septembre 2020. 

Pour plus d’informations, rendez-vous ici

D’ici là, prenez soin de vous, profitez des températures de septembre et… faites ce que vous voulez ! 

Bises à vous

Marie-Charlotte

Un grand bonjour à vous ! 

Aujourd’hui, pas de blabla intempestif ni de digressions frôlant l’indigestion de parenthèses et d’italique, non ! 

Comme l’énonce son titre sans trop de mystère ni aucun jeu de mot, l’article du jour est un tutoriel pas à pas de création d’un collier psyché (ici en noir et blanc mais libre à vous d’adapter deux autres contrastes) qui passe par la réalisation de deux motifs simples mais efficaces. 

Alors sortez votre papier sulfurisé, munissez-vous d’une lame et attachez bien la machine, c’est parti ! 


Matériel requis

Travail de la pâte crue :

Pâte noire et blanche

Machine à pâte

Papier sulfurisé

Lame de découpe

Emporte-pièce rond (diamètre …)

Ampoules usées

Matériel de perçage (une aiguille simple pour la pâte crue, une perceuse manuelle ou électrique avec le forêt adéquat sur la pâte cuite)

Matériel de ponçage (papier de carrossier + eau savonneuse et jean)

Matériel de montage :

Pinces coniques et pince coupante

 8 Anneaux ouverts diamètre (6 pour les perles + 2 pour le fermoir)

Fil de cuir 1 mm

2 pinces serres-lacets

Un fermoir

 

Premier type de perles : Le kaléidoscope du damier

Photos 1 et 2 : Découpez 4 carrés dans une plaque de pâte blanche et 4 carrés dans une plaque de pâte noire de l’épaisseur maximum de la machine à pâte (cran 6 sur mon imperia) et superposez-les. 

Photos 3 et 4 : À l’aide de votre lame, découpez votre bloc en 8 tranches et ré-assemblez-les en inversant une bande sur deux afin de constituer un bloc à damier. (Vos carrés ne sont pas carrés mais rectangulaires et de tailles inégales ? Pas de panique, le but du jeu est de déformer un damier en dupliquant le motif, par conséquent : une irrégularité répétée devient une régularité, c’est d’ailleurs là un intérêt majeur des canes géométriques !) 

Photos 5, 6 et 7 : En vous servant de votre plan de travail et de votre main, modelez ce bloc pour lui donner une section carrée puis posez-le sur une arête et écrasez l’ensemble sur la table afin de le transformer en un bloc triangulaire. 

Photos 8, 9 et 10 : Étirez cette cane à damier et coupez-la en deux tronçons égaux. (Pensez à couper les extrémités déformes de votre cane avant chaque duplication) Assemblez-les comme sur l’image et si besoin, redressez l’ensemble en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée. 

Photos 11 et 12 : Étirez votre cane jusqu’à pouvoir la couper en 4 morceaux, cette fois. Choisissez votre assemblage et soudez les éléments entre eux. 

Photos 13 et 14 : Découpez autant de tranches que vous voulez de perles pour votre projet et lissez-les à l’aide d’un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé. (attention à deux choses lors du lissage : pensez à décoller régulièrement le papier de la pâte dessus ET dessous entre deux phases de lissage et veillez à ne JAMAIS ré-appliquer le morceau de papier sali sur votre tranche de cane à lisser, retournez-le puis changez de morceau de papier sulfurisé). Une fois le lissage satisfaisant, découpez vos perles à l’emporte-pièce. 

Photo 15 : Afin de donner un effet bombé à vos perles, cuisez-les sur des supports I-Tech  constitués d’une ampoule (usée, bien sûr, mais est-il seulement nécessaire de la préciser ?!?) tenue sur un bloc de pâte beurk. (très longue durée de vie pour ce genre de supports. NON ça ne casse pas à la cuisson, et pour ma part, mes ampoules me servent déjà depuis 6 ans !) 


Secondes perles : Les spirales simples

Photos 16 et 17 : Utilisez un clay gun en choisissant l’embout d’une douzaine de trous avec de la pâte blanche puis noire. Si vous ne possédez pas un extrudeur de ce type réalisez les fins colombins à la main. 

Photo 18 : Dans une petite plaque noire d’épaisseur max (cran 6), découpez un disque aussi petit que possible. 

Photos 19, 20 et 21 : Saisissez un colombin noir et un colombin blanc et posez-les côte à côte. Avec votre lame, biseautez l’extrémité des colombins afin de faciliter le début de la spirale. Posez les morceaux de pâte comme sur la photo 20 et tournez doucement. Le premier tour est le plus délicat à réaliser. (Astuce : posez un doigt sur le disque central tandis que vous tournez autour avec votre le colombin.) 

Photos 22 et 23 : Une fois la taille voulue atteinte, lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé. (Attention, vous travaillez sur une fine épaisseur, pensez très régulièrement à décoller le papier de la pâte et manipulez avec précaution.) Une fois la surface lisse et décollée du papier, emporte-piècez et cuisez sur le même support à ampoule que les premières perles. 

Vous pouvez en réaliser de plus petites pour les côtés de votre collier et d’autres que vous cuirez à plat afin de réaliser des boucles d’oreilles.

Si vous ne possédez ni perceuse électrique ni perceuse manuelle (Il s’agit d’un mandrin manuel à se procurer pour moins de 10 €), pensez à percer vos perles AVANT de les enfourner. 


TRAVAIL POST-CUISSON

Percez vos perles dans le tiers supérieur de façon à ce qu’elles ne se retournent pas lorsque vous porterez le collier.

Poncez avec application la surface en utilisant du papier de carrossier. (sorte de papier de verre très fin qui s’utilise avec de l’EAU très légèrement savonneuse)

Commencez au grain 400 et appliquez-vous (la qualité de la première étape est primordiale  pour le rendu final). Passez ensuite à deux autres numéros. (ici, j’ai utilisé du 800 et du 1000) 

Pour la finition, l’idéal demeure le touret à polir (touret dont les meules ont été remplacées par des disques de lustrage) mais si vous ne possédez pas un tel matériel il existe deux alternatives. 

La première se trouve dans les accessoires des perceuses électriques classiques. Utilisez le petit disque de feutre pour lustrer (Servez-vous du côté plat ! Et pas de la tranche qui va marquer obligatoirement la surface de vos perles consciencieusement poncées…) 

La seconde se trouve dans votre garde-robe usée : le jean. Il est évident que cette astuce ne permet pas la même brillance qu’une finition au touret mais si vous avez été minutieux et appliqué sur le ponçage au papier de carrossier, alors vous serez surpris par la qualité du rendu final. (Il est toutefois conseillé de multiplier les étapes de ponçage en passant par les grains : 400, 600, 800, 1000 et 1200. Là, vous approcherez réellement du résultat « machine »)

Une fois vos perles percées et poncées, vous pouvez enfin procéder au montage.

Munissez-vous de pinces coniques afin d’ouvrir et fermer correctement vos anneaux. Utilisez une pince plate afin de fermer la pince serre-lacet qui se rabat en portefeuille, emprisonnant les cordons et permettant d’attacher un anneau pour le fermoir et ajoutez ce dernier.

Votre collier est fini, laissez libre court à votre imagination pour le montage des boucles assorties ! 

Avant de vous laisser, laissez-moi vous montrer les canes « sœurs » de celle que vous venez d’apprendre à réaliser.

La première est une simple duplication de la cane de l’article. Après l’avoir de nouveau étire et coupée en 4 tronçons ré-assemblés ensuite, on obtient un motif bien plus psychédélique (qui, personnellement demande de sacrés efforts à mon léger strabisme…) :

Pour la seconde, je me suis contentée d’ajouter une petite cane dégradée dans le cœur supérieur du premier triangle à damier au début de la réalisation de la cane : 

Les variations paraissent alors infinies !

Alors ? à vous ! Et si besoin, laissez vos questions en commentaire. 

Amusez-vous bien, prenez soin de vous et à bientôt ! 

Marie-Charlotte C.

Bonjour – Vous – course – varicelle bis – organisation – rhino ter – déprime – atelier – kaléidoscope – caravelle – multipoche – bisous. 

 

Euh… Peut-être serait-il de bon aloi que je développe un tantinet mon propos ?… Pourtant, tout y est, je vous l’assure. 

DONC… Ben voui, vous l’avez sans doute compris… il semblerait que les éléments (pratique, ce substantif : chacun y voit ce qui lui convient) s’acharnent malicieusement contre le grand déploiement de La Perle Rouge. Et tandis que je mouche des petits nez rougis et que je lave des peaux fragiles (ben oui… j’ai deux enfants qui jouent à se renvoyer la balle des virus, snif), mes beaux projets de prototypes prennent doucement… tout doucement la poussière tels un beau bibelot (ça doit être possible…) qu’on aurait visuellement oublié sur l’étagère du haut. 

M’EN FOUT, d’abord ! J’ai quand même plein de trucs à vous dire. 

Tout d’abord, il convient de réparer une omission de la fin d’année 2018 : l’aperçu du travail réalisé durant les derniers stages à l’atelier. 

Leurs auteurs me pardonneront, j’espère, de ne pas les citer mais entre le temps qui nous éloigne déjà de ces jolies journées et ma parfaite inaptitude à inscrire scrupuleusement un nom à côté de chaque création durant le jour J, je me vois dans l’incapacité de réattribuer ces bijoux à leur créatrice respective. 

Après le projet coquille du mois d’octobre nous avons passé une journée à travailler sur la parure design qui permettait de jouer avec les épaisseurs et les multi-cuissons. Un beau projet qui a très bien été réalisé par les stagiaires : 

Je me souviens d’une seule association pièce/auteur :

L’atelier suivant était celui du bracelet tout polymère avec sa petite cane kaléidoscope. Une première en stage qui a été une parfaite réussite !

Seul bémol : cette journée avait lieu lors du premier samedi de blocage des gilets jaunes, ce qui nous a coûté trois participantes qui, malgré leurs tentatives, ne sont pas parvenues à se rapprocher de mon atelier. Par conséquent ce thème est répété lors de la date du 18 mai. 

En tout cas, pour des débutantes, le rendu est au top, jugez vous-mêmes : 

Lors de ce début d’année 2019, j’ai également passé deux agréables soirées à travailler avec un petit groupe d’assistantes maternelles d’Orgelet. Je vous faisais part, à la toute fin du dernier article des pièces brut sorties du four, je peux à présent vous présenter les pièces achevées après perçage, ponçage et montage. De bien chouettes réalisations pour des parfaites débutantes en polymère : 

De belles couleurs qui plairont aux enfants, à n’en point douter ! 

À présent, une petite énigme. 

Si j’additionne ces clichés, que puis-je obtenir ? 

+

+

+

=

???

Alors ? Non ? vous ne voyez pas ? Si, vous y êtes ? 

Ah ah ah et oui, il s’agit là de notre prototype de panneau multipoche pour la journée de création de dimanche ! (Il reste d’ailleurs des places, si ça vous dit, ce sont vraiment des bons moments !)

Allez, le voici, il est tout neuf, il est tout beau, il tout coloré et il est IMMENSE (oui, on s’est un peu lâché pour notre essai, hi hi)

Durant une soirée, mes deux acolytes et moi nous sommes retrouvées à l’atelier des doigts de Fée afin de réaliser cette première pièce très géométrique. Le figuratif nous titille, à présent et les idées foisonnent. 

Pour l’occasion, notre espiègle de peintre a décidé d’entamer une nouvelle carrière de réalisatrice en nous faisant entrer dans l’ère de la facebook communication… (Bon d’accord, on s’emballe pas, on a juste fait une mini vidéo de 6 minutes de direct et il était déjà tard…) Mais ça laisse place à des idées de challenges filmés pour l’avenir !!! 

En tout cas, le résultat est cool et pratique et on s’est vraiment amusé, ce qui ne gâche rien ! hi hi. 

Si ça vous dit, vous pouvez encore vous joindre à nous ce dimanche à l’espace des Mouillères à Lons le Saunier. Laissez-moi un commentaire et je vous dirai tout ce que vous devez savoir sur ces journées de co-création

Voilà… il est temps, pour moi de m’en retourner vers le thermomètre et le doliprane… Juste le temps de terminer mon article par une (presque) traditionnelle photo de canes : 

 

Oui, je sais… je ne parviens pas à me détacher des damiers… Je n’y peux rien, j’ADORE ça ! 

Allez, Bises à vous et à tout bientôt ! 

MC

          Bonjour chers Vous ! 

          Mes publications ici se font toujours aussi rares (promis, à partir du mois de janvier, je reprendrai une rigoureuse publication hebdomadaire !… Vous tiendrez jusque-là, hein?) mais moins que mes échappées dans mon atelier ! Et oui, avec le retour à l’école de mon ouistiti et les siestes régulières de Mademoiselle choupette, je parviens à me dégager un tout petit peu de temps pour faire naître quelques pièces. 

          Afin de vous faire part de mes récentes créations, il convient de faire le point sur les récentes actualités (… de La Perle Rouge, j’entends, hein… pas de… enfin pas du reste du monde qui continue plus ou moins à tourner à l’extérieur de mon atelier coloré et artistiquement rangé…).

          Au cours du mois de septembre, j’ai participé à un weekend de marché… euh, attendez une seconde… le qualificatif d’ « art » est parfaitement incongru… celui d’ « artisanal » serait quant à lui encore largement exagéré… mmmh… quoique les artisans de l’automobile sont également des artisans, après tout… non ? Vous l’avez compris, notamment ceux qui ont lu mon article sur le fait de « bien choisir ses marchés« , je me suis encore fait attraper par ma bienveillance locale et disons que… j’ai bien eu le temps de réfléchir derrière mon stand. Enfin, j’ai surtout bien eu le temps de tourner la manivelle (et c’était là sans doute le seul point commun que j’avais avec quelques modèles de véhicules antiques en exposition à l’extérieur de la salle !).

          J’ai enchaîné les démonstrations de canes histoire de moins subir le temps qui ne passait pas et d’intéresser les quelques visiteurs qui semblaient aussi désappointés que moi par la curieuse juxtaposition de stands de vide-grenier, brocanteurs et antiquaires, artisans du bois, peintres et multiples stands de matériel automobile… très vieux… euh… donc… certainement très intéressant pour les passionnés de la chose.

          Bref, du temps, j’en avais, une machine et la pâte qui va avec, j’en avais aussi. J’ai donc déroulé mes habituelles étapes de présentation du matériau ; plaques dégradées, canes débutantes puis assemblage général pour une cane plus complexe : 

Et oui, lorsqu’on n’a pas réalisé de mosaïque depuis longtemps, les gestes ne sont plus aussi précis… 

 

Celle-ci s’est largement déformée par une réduction abusive, lui conférant par là un aspect « brins de laine » loin de l’effet recherché à la base mais finalement assez plaisant. 

 

Et voici le kaléidoscope final de l’après-midi. 

          Le matin de la seconde journée s’achevais lentement et je décidai de faire un tour à l’extérieur de notre calme petite salle d’exposition. 

          Tandis que je déambulais entre les enjoliveurs des années 60 et les magasines auto de la décennie voisine, je m’interrogeais sur la cohérence de ma présence à cette manifestation. Mes yeux se posèrent sur l’entrée (payante… même pour les exposants, snif) de l’espace couvert des brocanteurs et l’idée d’exploiter mon temps le plus efficacement possible s’imposa à moi à travers une table couverte de petits pots en verres. J’avais différentes canes dans les mêmes teintes sur le plan de travail que j’avais aménagé sur mon stand, moult flacons de toutes tailles devant moi et quelques heures de disponibles encore avant de replier mes nappes ; ma décision était prise, j’allais réaliser un vase à l’extérieur de mon atelier. 

          Alors… euh… comment dire… je suis parfaitement sensible à la valeur des objets, qu’il s’agisse de leur esthétique, de leur fabrication ou de leur histoire je suis même carrément addicte des bric-à-brac et autres joyeux nids à bordels toutefois, je n’ai pu m’empêcher de froncer largement les sourcils à la vue des prix affichés sur n’importe quelle petite bouteille en verre sale flanquée d’un « RICARD » largement effacé et rayée de toutes parts. De toute évidence, la pancarte « BROCANTEURS » de l’entrée indique aux visiteurs que parmi quelques objets rares, ils pourront s’offrir le luxe d’acquérir quelques bricoles usées pour un prix défiant toute concurrence… (J’entends par-là que dans n’importe quel bric-à-brac, ces pièces auraient coûté entre 20 et 90 centimes… mais qu’un contexte, cela se paie et dès lors que le statut de « simple vieillerie » est échangé contre celui d’ « objet ancien », les ridicules étiquettes voient leur prix multipliés par… au moins 15!)

          Après avoir négocié (Et oui, j’ai bien dit « négocié » ! Ceux qui me connaissent savent à quel point cet exercice m’est étranger mais là… non mais faut pas déc… tout de même!) après avoir négocié, donc, un vase au décor décollé et sali par les successifs et soigneux déplacements de l’objet en question durant les quinze dernières années, je me suis rendue à un point d’eau afin de le nettoyer du mieux possible avant de m’asseoir de nouveau à ma table. La suite, je vous la montre en image ; un joyeux patchwork aléatoire : 

          Le plus délicat fut de le transporter cru sans trop l’abîmer dans ma voiture. Mais enfin, il est arrivé à peu près en état et j’ai pu l’achever et le cuire tranquillement. 

          J’ai eu envie de poursuivre mes recouvrements en exploitant uniquement mes canes de marchés et j’ai fait un essai de travail sur le volume. Je vous le dis tout de suite, le résultat n’est pas formidable mais je suis tout de même parvenue à utiliser un peu de mes multiples canes iris : 

          Cela dit, les petites canes dégradées que j’ai placées au col du vase m’ont beaucoup plu. C’est pourquoi, dans la lancée, j’ai réalisé une pièce qui me plait BEAUCOUP énormément plus. À vous de me confirmer cela : 

          Mon amie y a directement vu un aspect « poulpeux » tentaculaire et je suis tout à fait d’accord avec le côté organique de la chose. 

          Un peu long mais idéal pour exploiter mes canes dégradées ! 

          Dans la foulée et comme il mes restait quelques tronçons sur ma feuille de papier sulfurisé, j’ai recouvert un soliflore : 

Le côté organique est moins présent pour une structure plus équilibrée. 

          Et enfin, il fallait utiliser un peu de tout ce gris obtenu avec les chutes de confection de canes sans trop de prise de risque :

 

        Voilà pour cet automne : des vases prêts à accueillir les fleurs éternelles en polymère (ben oui parce que j’ai le chic pour fabriquer mes vases bien en dehors de la saison fleurie… en même temps, c’est à Noël, que les vends, moi !) 

          J’espère avoir le temps de travailler à quelques suspensions d’ici le prochain article. Ensuite, promis, je devrais repartir sur des bijoux. Il faut notamment que je parvienne à mettre en valeur cette cane kaléidoscope sur des nouvelles pièces : 

          Et oui, j’ai fait un effort pour changer de couleurs ! 

          À présent, il va falloir que je trouve comment la mettre en valeur… 

    Avant de vous laisser, juste un petit rappel : 

                  Les ateliers polymère du jeudi ont commencé la semaine passée à l’espace des Mouillères mais vous pouvez encore venir participer à la séance de jeudi 4 octobre (17h – 19h). En ne payant que les 15 € d’adhésion à l’association des Ateliers de la Caravelle, vous avez la possibilité de faire une séance d’essai à l’issue de laquelle vous pourrez choisir si vous prenez une inscription (au trimestre ou à l’année). 

  Cette fois, je vous laisse à votre semaine en cours. 

          Ne vous faites pas avoir par la soudaine mais néanmoins logique arrivée de l’automne et couvrez-vous bien. 

          À bientôt ! 

          MC.

 

          Bonjouuuuuur chers Vouuuus ! 

          Ouh là, pardonnez mon enthousiasme de rentrée mais moi, les périodes de changement ça me fait toujours cet effet là. 

          Ben oui, c’était bien les vacances, c’était… différent du reste de l’année… on a fait d’autres choses, vu d’autres lieux, on a plus profité de nos enfants… eux aussi, d’ailleurs, en ont bien profité… de nous, j’entends… On a essayé de s’organiser comme on a pu… de tout faire rentrer dans la voiture… avec plus ou moins d’efficacité… on a essayé de se reposer quand même… avec plus ou moins de réussite… et puis, on est rentré, et on a essayé de ranger la maison avant l’annuelle migration de septembre et puis le jour de la rentrée est finalement arrivé, et pour ma part, j’ai essayé de faire une photo de mon grand en tenue de rentrée pour faire aussi bien que ma sœur qui m’envoie rigoureusement chaque année la photo de mes neveux qui posent sur leur 31 mais il était tout fou, et puis l’appareil ne voulait pas faire la mise au point, et puis j’ai fini par comprendre qu’il n’avait plus de batterie depuis les vacances… et… on a été en retard… et lorsque la porte de l’école s’est refermé et qu’on a fait demi-tour… et bien on s’est tout de même autorisé à souffler une seconde. Et ne vous gaussez pas, je sais que je suis loin d’être la seule, en ont témoigné les regards de tous les parents que j’ai croisé dans les magasins la semaine dernière à la recherche des « chaussons à la bonne taille qui tiennent au pieds » (ça n’a pourtant rien d’effrayant comme consigne, non ? Et bien essayez seulement de trouver le chausson gauche dans un rayon de grand magasin de chaussures la dernière semaine d’août !)

    Bon, blagues à part, presque deux mois sans vous donner de nouvelles et j’ai l’impression qu’une année s’est écoulée. Mon ouistiti m’a montré à quel point il grandissait à toute allure en se lançant dans les jeux de mots et les charades (Autant vous dire que tout un univers s’ouvre devant nous !) et Mademoiselle Choupette marche comme une grande, m’obligeant, par là-même à accélérer encore un peu ma vitesse de réactivité (exercice rendu encore plus intéressant par la conception multi-niveaux de notre demeure restaurée…)

    La seule chose qui n’a pas vraiment changé, c’est mon indisponibilité à la démarche créative et ça… ça va commencer à me démanger les doigts et les poignets, je le sens. Le système de garde de mademoiselle Choupette ne sera effectif que dans quelques mois, donc il va falloir que je ronge encore mon frein un moment avant de pouvoir de nouveau m’asseoir sans contrainte d’efficacité productive à ma table de travail et permettre à mon imagination de se promener sans stress dans les méandres des couleurs qui jonchent mon poste de pâte crue.

          L’idéal serait de mettre à profit ce temps pour pondre un joli concept bien étudié, bien préparé que je n’aurais plus qu’à tester une fois mes bras temporellement libérés de mes bouts de chou mais voilà… je ne fonctionne pas comme ça. Ceux qui me suivent depuis longtemps savent très bien que l’intégralité de mes préparations papier et autres ébauches théoriques se sont révélées de formidables échecs frustrants. J’ai besoin de tester pour chercher, j’ai besoin de manipuler pour comprendre et j’ai besoin de voir pour avoir des idées. Autant vous dire que je ne suis pas prête de révolutionner mes collections. (Ah ben, bien, Marie.. tu vends hyper bien ton boulot pour cet automne, rien çà dire…)

          Mais qu’importe, il me reste tant d’autres choses à faire en attendant cette prochaine période. Les journées de stage de cet automne se remplissent et d’ici trois semaines, La Perle Rouge (j’adore parler de moi à la troisième personne de temps en temps, ça fait tellement… euh… bizarre…(?)…) animera son premier atelier hebdomadaire à l’espace Mouillère de la Maison Commune de Lons le Saunier. Je profite de ce moment pour signaler aux locaux que la dite Maison Commune tiendra ses portes ouvertes demain entre 15h et 19h et qu’à cette occasion, vous pourrez venir m’y rencontrer et vous inscrire aux cours de polymère. 

Durant cet été, l’association des artisans créateurs jurassiens a tout de même tenu son exposition d’un mois et pour l’occasion, j’avais mis les bouchées doubles pour refaire quelques pièces durant les trois siestes qui ont été gracieusement mises à ma disposition par mes très dynamiques rejetons. Je vous montre donc ça aujourd’hui, histoire de profiter de cette rentrée scolaire afin de relancer la machine à polymère. 

Tout d’abord, j’ai réitéré un torque rigide comme le prototype que j’avais réalisé pour moi-même et pour préparer l’atelier bracelet du mois de novembre : 

J’ai refait une pièce issue de ma collection Stalactites que j’aime tant mais en plus épurée : 

  J’ai exploité quelques canes pour une nouvelle pièce patchwork : 

Cinq colliers sans fermoirs grâce au très pratique fil mémoire : 

          Une pièce de la collection Pétales

Quelques bracelets breloques toujours prisés : 

Un tout petit collier au mini kaléidoscope : 

  Quelques sautoirs : 

Et pour rester dans les pièces fleuries, deux colliers simples : 

Et bien sûr, avec tout ça, quelques boucles : 

  Durant le mois de juillet, j’ai été également présente sur une journée de marché artisanal et comme je ne manque jamais d’effectuer quelques démonstrations sur mon stand, je vous montre à présent les canes qu’ont découvert les néophytes du jour, bien étonnés qu’ils étaient (comme d’habitude) de constater qu’on pouvait faire autre choses que des petites boules ou des macarons en pâte polymère et que cela pouvait aussi passionner des gens âgés de plus de 8 ans. 

  (Pourquoi est-ce que je prends toujours mes photos de cane kaléidoscope avant la réduction finale… je ne saurai jamais.) 

Bon, je dois déjà vous laisser, je file préparer mon matériel pour mes démos de demain à l’espace Mouillère et mon premier marché de la saison qui se tiendra tout le weekend à Bletterans. 

    Je vous envoie tout le punch, toute la clarté d’esprit et toute l’organisation dont ces périodes de rentrées sont friandes et je vous souhaite de profiter comme il se doit des douceurs de fin d’été. 

          Prenez soin de vous et à très bientôt.

           MC.

 Vous êtes déjà sous l’eau par ce printemps débordant ? (muhaha) Vous sentez, au fond de vous-même l’inexorable besoin de canaliser cette énergie freinée par l’attente de l’été ? Votre tête doit apprendre à se déconnecter pour laisser s’exprimer vos mains et faire enfin naître cette nouvelle couleur dont vous avez secrètement besoin ? Non, ceci n’est pas une publicité pour un éventuel groupe étrange de partage d’émotions… quoique… l’art, c’est un peu ça, non ? 

 

Les Ateliers de la Caravelle osent les ateliers spontanés !

Oserez-vous apprendre à créer ? 

 

     Venez nous rencontrer les samedi 16 et dimanche 17 juin au CARCOM (Carrefour de la communication) au centre-ville de Lons-le-Saunier entre 10h et 18h. 

 

     A l’occasion de cette journée de présentation du travail de notre association des Ateliers de la Caravelle, notamment des créations picturales de l’année en cours, nous vous proposons de venir laisser parler votre créativité en peinture acrylique ou en pâte polymère en étant encadré par Urwana Debouclans et moi-même à travers des ateliers de découverte. (Oui oui, peintures, supports, machines à pâte, pâte polymère, four et tout ce qui va bien seront sur place, à n’attendre que vos mains impatientes ! )

La rue de Ronde verra naître, grâce à votre participation, une fresque libre de mangas japonais et les ateliers de découverte de la polymère seront accessibles au sein du hall du CARCOM. 
     Les tarifs seront réduits (25 € les deux heures d’atelier pour la polymère) et le matériel fourni. Quand à une éventuelle contrainte organisationnelle, (hé hé, je vous vois d’ici) les horaires sont libres afin de permettre à tous de venir s’échapper lorsque c’est possible (entre 10h00 et 18h00, toutefois…) alors vous n’avez plus d’excuse pour ne pas vous laisser entraîner dans le monde des couleurs ! (et TOC)

     Vous trouverez également sur place toutes les informations relatives aux ateliers de l’année 2018-19. 

     Prenez soin de vous et à bientôt !

   Marie-Charlotte C. 

Et si des questions vous dévorent, alors n’hésitez pas à me contacter en privé par courriel : contact.la.perle.rouge@gmail.com

 

 

     Bonjour chers Vous ! 

     Connaissez-vous le principe  de l’écriture automatique ?

     Ce procédé de rédaction instantanée a été défini par l’équipe des surréalistes durant les années 20 (euh… 1920… suis-je à présent sensée le préciser ? Ah ben non… on n’a pas encore les années 20 de celui-là.). Il consiste à s’endormir devant une feuille de papier (par exemple), un crayon à la main et de tenter d’écrire quelque chose à peine le processus de réveil entamé. Dans cet état de semi-conscience, le but est de ne surtout pas chercher à maîtriser quoique ce soit mais au contraire de permettre une expressivité habituellement masquée par nos codes comportementaux. Cette immédiateté du geste rédactionnel témoignerait alors directement de l’activité inconsciente de notre cerveau en la convertissant en une syntaxe alors lisible plus tard par notre conscience. Cette action tendrait à nous émanciper des frontières rigides de notre raison afin de laisser s’exprimer notre part inconsciente ; part inconsciente qui, selon André Breton et le groupe des surréalistes, doit être le point central de toute recherche artistique.

     Pourquoi me suis-je embraquée dans cette introduction à la théorie artistique du happening personnel vous demandez-vous ? (et bien pour être honnête moi aussi, en fait…)… Disons que j’ai réalisé que mon dernier article datait à présent de plus d’un mois… qu’il fallait absolument que je me dégage un créneau afin de me pencher sur ce clavier et que ce matin, alors qu’une fenêtre de temps libre d’une heure s’est ouverte à moi (Oui, je sais, toute heure, c’est à peine croyable… j’en suis encore toute boulversifiée!), je me suis retrouvée à devoir choisir entre m’assoir à mon bureau pour vous parler un peu ou sortir me défouler les guiboles sur les chemins de mon vert jura printanier. (Euh… on ne voit toujours pas le rapport.) Comme j’ai tendance à le faire (et ne me jugez pas, je sais que je ne suis pas la seule) je me suis bien gardée de privilégier une action, ce qui aurait incontestablement entraîné l’annihilation de l’autre mais j’ai décidé de combiner les deux. (Ouaouh ! trop forte, Marie, tu as écris en courant ? non ? ah… alors tu as couru dans ton bureau ? non ? Moui… ça paraissait bizarre aussi… Bon bah alors ?) Et bien alors j’ai réduit de moitié mon circuit de course et j’ai augmenté ma vitesse de foulée afin de revenir le plus rapidement possible à la maison où, dès mon pouls redevenu plus calme je me suis assise dans mon fauteuil de bureau et j’ai commencé à taper.

     Et bien croyez-moi ou non, mais je crois bien que je viens de faire une rapide expérience de l’écriture automatique. La suée de course encore présente dans mon dos, des étoiles dans les yeux (et pas de la manière poétique) et un léger bourdonnement dans les oreilles, je me suis machinalement mise à taper les touches de mon clavier sans jeter de regard sur l’écran.  Lorsque je me suis tout de même interrompue histoire d’attendre que mes yeux cessent de lancer des éclairs dans ma tête et que j’ai tenté de déchiffrer ce qui se présentait devant moi, je me suis sentie… mmmh… comment dire ça… euh non, ça n’est pas vraiment le bon terme… mmmh… voyons, ah ben si… con. Oui, tout simplement complètement con.

     Alors je ne sais pas pour ce qu’il en est de ma conscience mais mon inconscient, quant à lui semble totalement décousu, un brin bordélique et carrément dyslexique. Ce qui est nul c’est que sous l’effet du ridicule de ma lecture, j’ai automatiquement effacé le paragraphe incompréhensible de la fille qui voulait tout faire en même temps et je me suis reculée dans mon siège. C’est à ce moment précis que mes cours sur les avant-gardes surréalistes me sont revenus en mémoire, me permettant par là-même de basculer du mode « pfff c’est vraiment n’importe quoi, j’ai le cerveau en manque d’oxygène chuis vraiment trop débile » en mode « Et qui c’est qui se fait une petite séance d’écriture automatique dans la droite ligne des penseurs les plus artistiquement originaux du XXème siècle ? C’est bibi ! » voilà voilà… Bon… j’en suis consciente, ça vous fait une longue lecture pour… pas grand-chose mais moi… et bien ça m’a fait drôlement plaisir de repenser à tout ça. Et puis vous me connaissez, je vais bien réussir à trouver un point de connexion entre tout ça et ce que j’ai à vous montrer aujourd’hui. 

     Bien. à présent que mon rythme cardiaque est revenu à la normale et que j’ai chaussé mes lunettes (oui bah… d’accord, ça n’a pas aidé, j’avoue…) laissez-moi vous montrer un peu le travail que les filles ont réalisé lors des derniers stages. 

     La journée du 28 avril a vu fleurir des pétales de toutes les couleurs : 

     Et le 19 mai, c’était la journée des galaxies ou plus traditionnellement appelées « perles swirl » mais façon La Perle Rouge tout de même un peu : 

     (On notera le record de distance parcourue en France par une stagiaire pour participer à un de mes ateliers puisque Françoise s’est tout de même déplacée dans le Jura depuis… BORDEAUX ! Et oui, quand même, c’est la classe, hein ?)

     Et oui, encore du bon boulot par des filles patientes ! 

     Les prochaines dates de stage pour cet automne sont déjà arrêtées et je vous montre tout ça sans plus tarder. 

 Trois dates sont ouvertes : 

Le samedi 13 octobre sera consacré à un atelier que j’ai intitulé « collier coquilles ». Il est idéal pour les débutants : 

Le samedi 10 novembre demandera un peu de patience et des cuissons multiples afin de réaliser une parure design pendentif + boucles : 

Et enfin le samedi 17 novembre sera l’occasion de réaliser ENFIN un bracelet tout polymère comme on en n’avait pas encore fabriqué en atelier jusque là : 

    Ces pièces sont directement inspirées de cette parure prototype très simple que j’ai réalisée il y a quelques semaines et que je porte très régulièrement : 

     Alors, ça vous plait ces projets ? Si c’est le cas, n’hésitez pas à vous inscrire dès maintenant. 

     Il me reste à présent à vous parler de l’exposition que je mettrai en place demain matin au CARCOM de Lons le Saunier avec d’autres artisans et artistes de l’association Créa’sillon. Elle durera tout le weekend jusqu’à dimanche soir. Vous pourrez retrouver sur mon stand quelques bijoux mais également des fleurs, des vases et autres petits objets ainsi que les informations papier relatives aux inscriptions aux stages et aux ateliers hebdomadaires. Vous pourrez également m’y retrouver, d’ailleurs… normalement… avec ou sans bébé… à voir. 

 Bref, pour cette occasion, j’ai fabriqué de nouvelles petites choses colorées qui ne sont pas des bijoux mais des petits mobiles à suspendre dans un rêveur univers d’enfant. (Vous me voyez venir avec mes gros sabots ou bien ?) Et c’est là que BAM, je rebondis sur mon plotet introductif (oui… à ce stade, on n’est plus sur du pavé.) puisque les surréalistes avaient deux thèmes majeurs de prédilection toujours dans l’optique de faire s’exprimer la part inconsciente et magique de notre personnalité que sont la folie et le rêve. Alors pour ce qui concerne la folie… j’ai l’embarras du choix… toutefois mon propos se centre aujourd’hui sur le rêve et sur la fantaisie des couleurs : 

     Ils sont plus petits que ceux que je faisais jusqu’à présent et je les adore ! 

     Et enfin le dernier, celui que mon ouistiti préfère et qu’il a bien essayé de récupérer pour sa chambre (non mais ça va bien maintenant, il a déjà tous mes lutins !)

     Me voici parvenue au terme de ce que j’avais urgemment à vous montrer. 

     Il me tarde de pouvoir développer quelques projets personnels mais je sais que tout cela prend son temps et que lorsqu’on le cherche, il faut redoubler de patience donc je ne vous fait aucune promesse de publication rapide et je vous souhaite uns très douce fin de printemps. 

     Prenez soin de vous. 

MC.

     25 janvier… nous sommes le 25 janvier 2018… ça me laissait encore au moins… pffff… six bons jours pour vous adresser mes meilleurs vœux dans mon premier article de l’année… autant dire que niveau timing,  je suis LARGE !  

     Bon bah du coup, allons-y, alors. Qu’est-ce qui vous plairait pour 2018 ? Dites-moi tout. Du soleil ? Une nouvelle machine à pâte ? Un troisième bras ? Des journées de 26 heures ? Des vacances ? Allez, allez, faites marcher votre imagination, un peu. Un appareil photo neuf ? Des tutoriels de folie ? Une douche massante relaxante ?  Vous aimeriez apprendre à conduire ? À voler ? À glisser ? À faire de la calligraphie ? De la peinture ? Du crochet ? Du béton ?

     Je vous souhaite tout ce dont vous avez envie pour que cette année soit fraîche d’idées, solide de réalisations et douce de résultats. Je vous souhaite surtout SURTOUT de ne prendre aucune résolution parce qu’il est bien connu, à présent, que les bonnes résolutions du mois de janvier sont bien plus néfastes à notre existence qu’elles le laissent entendre dans leur titre.

     C’est d’ailleurs quelque part l’objet de mon article aujourd’hui.

Pourquoi la prise de bonnes résolutions est dangereuse et comment contrer ce comportement destructeur.

     Lorsqu’arrive le fatidique moment de se projeter vers les douze mois à venir, nos pensées s’attardent sur un rapide bilan négatif de l’année écoulée.  L’impitoyable frustration de tout ce qui n’a pas ou mal été entrepris depuis le nouvel an précédent nous pousse à nous imposer toute une série de challenges tout aussi impossible à relever les uns que les autres, nous précipitant ainsi à coup sûr dans le mur des prochains regrets.

     Pourtant il ne serait certainement pas si difficile que ça de dresser un état des lieux bienveillant d’un si petit morceau de notre vie.

     12 mois passés pour 12 choses BIENS sur lesquelles se concentrer plutôt que sur celles qui hantent nos résolutions années après années, ce sera mon seul défi de ce mois de janvier et je le relève sans tarder.

1 Malgré un arrêt total de ma fabrication entre février et août, mon atelier a vu sortir en 2017 environ 101 colliers (à une vache près, comme dirait l’autre…) 31 bracelets et 170 paires de boucles + divers petites boites et lutins.

2 J’ai animé 9 journées complètes de stages et j’ai tenu mon stand sur 12 journées de marché (seulement, oui mais il manque tout de même plus de 6 mois à mon année active !…) 

3 J’ai enfin participé à mon premier stage en tant que stagiaire et il était animé par Olga Nicolas.

 

4 J’ai réalisé la plus parfaite des créations des 3 dernières années et elle s’appelle Salomé. (Ben oui… mon garçon a 3 ans et demi… impossible de déterminer laquelle de ces deux créations est la plus réussie…)

5 Je suis parvenu à expédier mes faire-part de naissance avant 2018 (et c’était CHAUD ! Un peu plus et on lui faisait porter elle-même en marchant…) 

 

6 Mon ouistiti d’Arthur est entré à l’école et cela se passe TRÈS bien pour ma plus grande fierté.

 

 

 

 

 

 

7 J’ai tiré parti de mon alitement forcé, en réalisant enfin mes books de La Perle Rouge !

 

 

 

 


 

 

 

8 Dans la foulée, j’ai repris les pinceaux et l’acrylique après des années de délaissement. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 Je me suis lancée dans la retape des meubles délaissés voire à l’abandon car victimes de délit de façade.

 

 

 

 

 

 

 

 

10 J’ai écrit ma première lettre au Père Noël. (et ça, et ben, c’est pas rien ! Même qu’il a répondu… enfin, une réponse un peu à côté de la plaque mais il a répondu tout de même…)

     Bon sang… il m’en manque encore deux…. 

     Ah oui je sais !

11 J’ai réalisé ma plus belle cane de l’année en démonstration au marché de Noël de ma commune. Je cherchais (enfin, « j’avais dans l’idée » serait plus exact) depuis un moment à refaire une cane que j’avais adoré et que j’avais également improvisé en marché il y a au moins deux ans. Peut-être vous en souvenez-vous : 

     Par cette journée d’hiver, j’avais voulu la réaliser en rouge et turquoise. Je cherchais également à être plus fine et régulière au niveau des traits de jonction. J’ai donc pris avec moi le « cul de cane » rose et poussiéreux (mmmh… quelle poétique expression !) qui traînait sur mon plan de travail depuis une éternité et je suis parvenue à réaliser celle-ci : 

     Bon… la photo est un peu de travers (cela arrive lorsqu’on se retrouve dans la très confortable position de photographier quelque chose de posé sur le carrelage… ne me demandez pas pourquoi je me mets dans des situations comme ça…) mais je suis très satisfaite du résultat ! Et ça, et bien ça fait du bien !!! Surtout lorsqu’on n’a pas pu travailler la matière depuis aussi longtemps. 

     L’année 2018 commence sur les chapeaux de roues puisque j’ai ENFIN réussi à fabriquer de la pâte à modeler maison qui cartonne (enfin… qui reste souple et qui ne sèche pas, plutôt…) et j’ai ENFIN lancé mes ateliers hebdomadaires ! Il n’y a plus qu’à attendre que mademoiselle choupette fasse ses nuits et j’aurai de nouveau un peu de temps à consacrer à la fabrication. 

     D’ailleurs, je profite de cet article d’introduction de saison pour vous communiquer de nouveau les informations relatives à l’atelier du jeudi qui débutera le 7 mars : 


     Vous pouvez sans plus attendre télécharger le bulletin d’inscription : 

flyers hebdo 

     L’adhésion à l’association pourra se faire lors du premier cours. 

     Je suis, bien sûr, à l’écoute de toutes vos remarques ou possibles questionnements. 

Et enfin, parenthèse refermée, voici le 12 ! Car oui, il manquait bien une dernière chose BIEN à lister afin de relever mon défi personnel comme il se doit. 

12 J’ai découvert un tout nouvel enthousiasme et un émerveillement insoupçonné de ma part jusqu’à présent : j’ai découvert le bonheur d’observer mon petit garçon de 3 ans et demi lorsqu’il réalise un dessin ! Et cette chance-là, je l’ai chaque jour ! 

     C’est donc par quelques unes de ses œuvres (oui oui, en toute objectivité maternelle, le terme n’est pas trop fort, et notez que je me retiens d’y ajouter « d’art » hi hi) que j’achève cet article et vous souhaite donc une excellente année 2018 ! 

     Je vous souhaite de profiter au maximum des soi-disant petits bonheurs de la vie et d’être aussi heureux que cette famille fière d’avoir réalisé un bonhomme de neige : 

     Avec cette sorcière préparant une potion de transformation en grenouille, je vous souhaite d’être capable d’insuffler de la magie dans chacune des choses que vous faites : 

     Et enfin, je vous souhaite d’être aussi beau que nous : (Ha ha ! )

     Bonne année à tous et à bientôt, j’espère… quand je pourrai retourner dans mon atelier… dans pas trop longtemps, quoi… ou pas… on verra bien. 

     Bref, prenez soin de vous ! 

     Bises

     Marie-Charlotte

Bonjour chers Vous tous !!! 

L’entame d’un article après une si longue période de silence demeure pour moi un vrai casse-tête. Après avoir effacé pas moins de huit pathétiques phrases introductives oscillant entre lourdeur, ridicule et tristesse météorologique (« Bien le bonjour en cette humide rentrée ! Un grand salut à Vous tous qui me suivez ! I’m back !!! » et d’autres formules ringardes à souhait, sans parler des tentatives de jeux de mots dont je ne me souviens plus), j’ai finalement opté pour un très épuré « Bonjour chers Vous tous ». C’est un peu soft, j’en conviens, mais l’essentiel est dit. 

Me revoici donc un (tout petit) peu plus active dans mon atelier. 

Entre les tétées, les couches de la choupette et la rentrée du ouistiti (la première, et oui ! Celle avec le petit sanglot dans la voix, la boule au ventre et la larmiche au coin de l’œil… je parle de la maman, bien sûr… le ouistiti s’est contenté de m’envoyer un bisou de la main et de me demander des patates grillées pour le midi… ) j’ai exploité mon efficacité à son plus haut rendement afin de fabriquer des pièces pour aller remplir mes présentoirs de la boutique de créateurs jurassiens dans la jolie cité de Nozeroy

Pas de nouveauté extraordinaire, ni de nouveau concept à tomber, ce sont des choses qui demandent du temps et ça, pour l’instant… je n’en ai pas. En revanche, je suis assez contente du nombre de pièces que j’ai pu terminer en cumulant à chaque fois des demi-heures de travail. 

Avoir un nouvel enfant s’accompagne d’une nouvelle organisation, et cela se ressent jusque dans l’atelier. Lors de ma dernière commande, j’ai fait l’achat d’une perceuse manuelle. Oui, je sais, c’est habituellement le genre d’outil qu’on possède dès le début ou en tout cas bien avant d’investir dans une perceuse électrique mais bon… je ne fais pas toujours les choses dans l’ordre, ça n’est pas une nouveauté. En tout cas, c’est FORT pratique pour percer ses pièces lorsque bébé dort en écharpe. Je peux même le faire en continuant à marcher et à chanter pour calmer les coliques de mademoiselle. Et vous savez ce qui marche du tonnerre pour endormir un nourrisson en écharpe ?… le…. PONÇAGE ! Et oui… si on m’avait dit qu’un jour, je serais contente de passer mes soirées à frotter mes pièces sur un morceau de papier de carrossier debout dans ma cuisine… et bien j’aurais pris un air sceptique (après vérification orthographique, j’ai ajouté le C, sans quoi mon air aurait été nauséabond…) et j’aurais marmonné un simple « peuh » légèrement dédaigneux. Et pourtant… c’est affreusement efficace, cela berce ma choupette encore mieux qu’un transat électrique (jamais vu en vrai, mais ça à l’air terrible dans les séries). Cela étant dit, mes bonnes idées favorisant l’alchimie bébé/fabrication s’arrêtent pour l’instant ici. J’ai testé le travail de la pâte crue avec bébé… (si, si, j’ai testé, je vous assure) et c’est… un peu trop compliqué tout de même… 

Bref, voici rapidement les créations que vous pouvez retrouver dans la boutique de Nozeroy.

De l’asymétrique, des perles creuses, du coloré et surtout des bracelets breloques et des sautoirs qui sont souvent en rupture. (Plus, bien sûr un certain nombre de boucles d’oreilles mais que je n’ai pas eu le temps de photographier.)

Ah oui euh… au fait, les photos avec bébé en écharpe… c’est à oublier aussi.

Voilà. Je me retrouve donc DE NOUVEAU avec 0 pièce en stock et toute une collection à fabriquer avant les marchés de Noël. De quoi m’amuser un peu ! 

J’ai tout de même défini les prochaines dates d’ateliers d’automne dont vous pouvez retrouver les descriptifs ici. Les locaux ont déjà pu les retrouver sur l’article qu’Elsa Hellemans a pu rédiger à la fin du mois d’Août : 

Comme je l’ai signalé sur FB ; vous pouvez admirer la discrète mais néanmoins présente tache de vomi de bébé désormais identifiable sur l’épaule droite de l’intégralité de mes tee-shirts (attendez je vérifie tout de suite… oui, voilà, c’est ça, elle est bien là.) 

Voici la cane que j’ai réalisée durant l’interview : 

Je reprécise rapidement les dates et les thèmes des ateliers : 

Samedi 14 octobre, Kaléidoscope doux pour collier torque (possibilité parure pendentif + boucles à la place)


 

Samedi 21 octobre : Collier perles creuses 


 

Samedi 11 novembre : Bracelet (et oui ! une première ! )

Avant de boucler cet article de reprise, je tenais à vous remercier BEAUCOUP pour tous les messages que vous avez laissés lors de ma dernière publication dans laquelle je vous annonçais la naissance de ma petite Salomé. Je réponds habituellement à chacun des commentaires que vous prenez la peine de laisser ici mais j’avoue avoir été quelques peu débordée et exceptionnellement, je vous laissé sans réponse. Croyez bien que j’ai été très touchée de vos attentions et que je vous en remercie encore tout plein. 

Ah… ça y est, ça chouine là-bas, je vous laisse ici. 

Oh et puis zut, je n’ai pas envie d’attendre demain matin pour poster cet article… Allez, zou ! 

Bises à tous et tâchez de passer une bonne semaine ! 

MC

Bonjour bonjour tout le monde ! 

Aujourd’hui, je suis un petit peu en retard mais j’ai une EXCELLENTE raison à cela ! Je me devais de trouver des branches en bois et des petits œufs en chocolat emballés afin de terminer ce nouveau tutoriel concocté par mes soins juste à temps pour que vous puissiez réaliser cet arbre de Pâques ! 

Moui… j’ai bien sentit le peu d’emballement qu’a suscité le tutoriel à réaliser avec les enfants publié il y a peu. (Ben alors, c’était si moche que ça ou vous n’avez pas envie de patouiller avec es enfants ?) Alors, j’ai négligé la fabrication de nouveaux bijoux pour vous préparer ce tuto amusant et tellement archi simple que c’en est presque déconcertant. Le seul impératif est de posséder (ou d’emprunter à une copine) un clay gun (= pistolet extruder pour la pâte polymère)

Vous êtes prêts ? Alors c’est parti ! 

Matériel requis :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix (ici, turquoise, vert pomme, blanc, oranges)
  • Clay gun
  • Disque « spaghettis » (12 trous) pour le clay gun
  • Supports de cuisson arrondis. (Ici, supports maison réalisés avec des ampoules usées fixées sur de la pâte beurk (= pâte scrap))
  • Papier sulfurisé
  • Outil de lissage
  • 2 Petits emporte-pièces ronds (facultatifs)
  • Carreau de carrelage lisse (pour la cuisson)
  • Rubans ou fils de couleurs
  • Branches d’arbustes avec ramifications
  • vase


Réalisation des petits bols. 

(Oui, parce que vous ne l’avez pas vu sur la première photo, mais il y AUSSI des mignons petits bols posés sur la table…)

Photos  1 et 2 : Une fois vos couleurs choisies, modelez-les en boudins d’un diamètre plus petit que celui de votre clay gun. Coupez des tronçons et assemblez-les comme sur la photo 2.

Photos 3 et 4 : Insérez le tout dans le tube de clay gun sur lequel vous montez le disque « spaghettis ».

Photo 5 : Tournez la manivelle de votre clay gun jusqu’à faire sortir l’intégralité de la pâte sur votre plan de travail.

Photos 6, 7, 8 et 9 : Saisissez un premier spaghetti et roulez-le en une petite spirale très serrée. Arrêtez-vous à une spirale d’un diamètre de moins de 2 cm et lissez la légèrement afin qu’elle ne se défasse pas tandis que vous la manipulerez pour aller la poser sur le support-ampoule comme sur la photo 8. Utilisez au moins 3 spaghettis pour recouvrir une bonne surface de votre support mais ATTENTION, n’allez pas jusque en bas de la sphère de l’ampoule car vous ne parviendrez pas à l’en décoller après la cuisson. 

Photos 10 et 11 : À l’aide votre paume et de vos doigts, appuyez doucement sur l’ensemble du petit bol formé afin de souder les spaghettis les uns aux autres. Ajoutez un petit disque de pâte de la plus grosse épaisseur de votre MAP afin de constituer le pied. (astuce : une fois  le disque placé, retournez le petit bol sur la table comme il sera une fois la cuisson achevée afin qu’il soit bien droit et stable)


Réalisation des nids.

Photo 12 : Préparez-vous de nouveau un tas de spaghettis colorés.

Photos 13 et 14 : Commencez par former une petite spirale serrée sur le dessus de votre ampoule et élargissez rapidement la spirale jusqu’à utiliser l’ensemble du spaghetti. Cette première étape vous montre les dimensions finales de votre nid. 

Photos 15, 16, 17 et 18 : Saisissez les spaghettis suivants en commençant toujours par en fixer la première extrémité à un autre spaghetti. Croisez les fils autant que vous voulez afin de recouvrir la plus grande surface de votre ampoule mais SURTOUT assurez-vous bien d’appuyer le spaghetti que vous être en train de manipuler à CHAQUE intersection qu’il rencontre afin que l’ensemble de la structure se tienne correctement une fois que vous la séparerez de son support de cuisson. 


Réalisation des disques de décoration : 

Photos 19, 20, 21, 22 et 23 : Préparez-vous de nouveau des fils de couleurs et commencez à monter une spirale serrée autour d’un petit disque de la même couleur que l’extrémité du premier spaghetti utilisé. En fonction de la taille que vous cherchez à atteindre, utilisez 1, 2 ou 3 spaghettis. 

Photos 24, 25, 26 et 27 : Prenez un petit morceau de papier sulfurisé et lissez correctement la spirale achevée. Décollez la feuille du DESSOUS et venez placer votre disque sur un carreau de carrelage lisse. Faites bien adhérer et retirez le papier du DESSUS. À l’aide d’un petit emporte-pièce rond, vous pouvez découper le passage du ruban. Retirez le disque découpé en utilisant un cure-dent. 

Et voilà !!! Tous vos éléments sont prêts ! 

Après la cuisson (une trentaine de minutes à 110 °C environ : consultez les recommandations du fabricant sur le plastique d’emballage de votre pâte), munissez-vous d’un torchon pour ne pas vous brûler et ôter immédiatement les bols et les nids de leurs supports. Surtout N’ATTENDEZ PAS que la pâte ait refroidi car vous avez besoin que les fils des nids soient encore un peu souples afin de parvenir à les détacher correctement de leur ampoule.

Il ne vous reste plus qu’à les attacher comme vous voulez à des branches d’arbustes (et essayez d’en trouver des plus jolies que moi parce que je n’avais pas grand choix autour de ma maison…) et de décorer votre table.

Les petits nids peuvent être posés sur la table parmi les petits bols ou être suspendus avec les disques colorés.

Prenez une belle photo et montrez-la-moi ! 

 

Qu’est-ce que vous en pensez ? C’est facile, non ? 

Amusez-vous bien et passez de très joyeuses Pâques ! 

À tout bientôt ! 

Marie-Charlotte C.