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(Pour accéder directement au tuto vidéo, rendez-vous en bas de l’article)

Bonjour bonjour Vous tous qui me lisez avec la patience d’un confiné attendant l’ouverture d’un bar ! Comment sortez-vous de cet hivereintant ?

En ce qui me concerne, je me suis découverte un fabuleux pouvoir magique (?!?) SI SI, je vous assure ! Comment, vous ne me croyez pas ? Jugez vous-même : il y a une quinzaine de jours j’ai commencé à travailler sur un nouveau tutoriel vidéo. La boutique de créateurs que j’ai rejointe et dans laquelle et je vends mes pièces a choisi un thème autour duquel les artisans peuvent décider de travailler pour les prochaines semaines et le premier sujet de ce nouvel exercice est le Japon. Lasse de me geler les coudes dans cet humide hiver, j’ai décidé de m’inspirer des fleurs de cerisier (ah ben, c’est pas banal, ça, tu t’es creusé la tête au moins un moment pour trouver quelque chose d’aussi spécial, non ?). Ben oui, je sais, c’est un peu téléphoné… mais zut, quoi, une irrépréhensible envie de doux printemps coloré a eu raison de toute exploration originale et la simplicité de cette fleur reflétait tout à fait mon sentiment : un besoin de beauté sans audace. (C’est à quel moment que tu deviens magicienne ? – Attends, tu vas voir.)

J’ai donc travaillé à mon motif, puis à mes bijoux, j’ai filmé mon travail, me suis arrachée les cheveux sur mon montage et les ongles pour trouver de la musique libre de droit qui ne me donne pas trop mal au crâne (pas toujours une réussite, soit dit en passant), rédigé mon texte, que j’ai ensuite enregistré, bref, les habituelles étapes de ma nouvelle approche des tutoriels et au moment où j’ai enfin mis le point final à mon montage, et ben… et ben… BAM ! Le printemps est arrivé (genre, l’incruste) et le soleil a commencé à chasser quelques idées noires. Alors, si ce n’est pas une preuve, ça, hein? (Ben tient ! -Chuuut, laisse-moi rêver, ça ne te coûte rien).

Donc, sans plus attendre, je partage avec vous mon travail en vous proposant la version rédigée de mon tutoriel.

Matériel nécessaire pour la manipulation crue :

  • Une machine à pâte (map)
  • Pâtes polymères (blanc, noir, rose, fushia, un peu de jaune et d’autres encore si l’envie vous prend !… vous verrez au cours du tuto)
  • Une lame rigide et une lame souple
  • Papier sulfurisé, outil de lissage et rouleau
  • Support inox de bracelet
  • Pâte translucide de chez Cernit®
  • Une envie de printemps
  • Un peu de temps à soi. 

Commençons par travailler les couleurs de notre fleur et pour moi, ce n’est pas une mince affaire puisque je vais manipuler une couleur que je néglige bien trop souvent : le rose.

Comme très souvent (tout le temps, en fait, presque, Marie), commencez par réaliser un dégradé à l’aide de la machine à pâte au cran large. (rappel : après avoir modelé les couleurs en triangles, passez l’ensemble dans la map au cran large, pliez la plaque en deux de bas en haut et repassez dans la map. Répétez l’opération une quinzaine de fois jusqu’à l’obtention d’un fondu des couleurs. Une fois la plaque dégradée satisfaisante, coupez-la en deux et doublez l’épaisseur puis passez-la de nouveau dans la map dans l’autre sens, cette fois, pour éloigner les couleurs les unes des autres. Faites ceci jusqu’au cran le plus fin possible afin d’obtenir un long ruban dégradé).

Ne roulez pas cette bande sur elle-même mais montez-la en accordéon en faisant des plis d’environ 1 cm de large.

Maintenant, faites parler la magie du modelage à travers vos petits doigts musclés et déformez cet accordéon progressivement jusqu’à obtenir une cane à section presque ronde, c’est la base de notre cane « pétale » :

Il lui manque quelques pistils et pour cela, nous avons besoin de quelques bandes fushia fines (de largeurs différentes, épaisseur minimales) et d’autant de fins colombins jaunes :

L’opération va consister à fendre la cane dégradée sur tout sa longueur mais pas sur toute son épaisseur à l’aide d’une lame rigide. insérer un premier boudin jaune puis une bande fushia et refermer sans insister sur la pâte.

Répétez l’opération afin d’insérer les autres pistils et réduisez enfin la cane pétale :

Étirez cette cane et coupez-la en 5 tronçons égaux :

Il nous manque encore deux éléments pour assembler notre cane « fleur ». Tout d’abord, un cœur de fleur qui sera constitué des chutes de pistils et enfin la pâte qui va venir s’intercaler entre les pétales. Préparez un prisme uni et coupez-le en autant de morceaux que de pétales (donc 5, ici). Afin de faciliter le montage de la cane, prenez chaque tronçon du prisme et pincez-le légèrement dans la machine à pâte au cran large :

Il est à présent temps de monter votre cane fleur en alternant un tronçon « pétale » et un tronçons prisme blanc autour de la mini cane cible centrale :

Réduisez légèrement, histoire de bien souder les éléments entre eux et préparez une fine bande blanche afin de venir masquer les dernières parties roses encore visibles.

Une fois tous les pétales recouverts, réduisez correctement.

Il est temps de préparer le second petit motif qui va venir contraster avec la fleur. Il est simplissime et prend littéralement 2 minutes à faire.

Afin de contraster la future composition, choisissez du noir et blanc pour ce second motif.

Les images qui suivent sont de médiocre qualité, je m’en excuse, j’ai du faire des capture d’écran de ma vidéo… j’ai oublié de prendre des photos pendant la réalisation… (T’étais trop concentrée, Marie… – Oui oui, ça doit être ça.)

Préparez un cylindre blanc ainsi que deux fines bandes noires.
Utilisez un emporte-pièce circulaire pour couper le cylindre sur toute sa hauteur
Déposez une fine bande noire au milieu et refermez.
Répétez l’opération de l’autre côté.
Cerclez la cane d’une fine bande noire et réduisez un peu le tout.
Préparez un simple cœur de fleur avec une cane cible noire et blanche.
Découpez cinq tronçons de la cane pétale.
Montez votre « fleur » en accolant vos pétales autour du cœur.
Afin de réaliser une déformation à la réduction, placez un colombin de pâte blanche à l’extrémité de chaque pétale.
Réduisez le tout.
Préparez plusieurs diamètres différents de canes et réservez-les au frais sur du papier sulfurisé avant de les trancher.
30 minutes au frigo avant de découper vos tranches.

Préparez une semelle blanche au cran intermédiaire de la map. La plaque devra être aussi longue que le bracelet que vous avez envie de recouvrir. (Oui, du coup, on fait un bracelet…)

Disposez vos fines tranches de canes selon votre inspiration puis lissez le tout à travers du papier sulfurisé.

Attention, au moment du lissage ; Commencez par utiliser un rouleau dans les deux sens afin d’aplanir le plus gros des différents niveaux puis finissez à l’aide d’un outil de lissage.

Découpez une bande de la largeur de votre bracelet, posez-la dessus et coupez les excédents à l’aide d’une lame souple.

Le fond blanc rend très bien et étant donné qu’il est de la même couleur que l’extérieur de la cane fleur, l’ensemble est cohérent. Toutefois, une fois mes deux premiers bracelets prêts pour la cusson, j’ai eu envie d’y ajouter de la couleur.

Voici donc une bifurcation de tutoriel, prenez la suite comme un bonus à développer comme vous le voulez.

Commencez par choisir un camaïeu de couleurs ou en tout cas un groupe de couleurs copines (muhaha)

Ici, j’ai choisi les verts et bleus en plus du blanc.
Modelez vos couleurs en colombins d’environ 5mm de diamètre.
Organisez-les en allant du plus foncé au plus clair et soudez-les grossièrement au rouleau.
Travaillez cette plaque rayée exactement de la même façon qu’un dégradé et obtenez une plaque à rayures floues.

Cette plaque est sensée remplacer la bande blanche du premier test.

Après la cuisson, il y aura un travail de ponçage évident et celles et ceux qui l’ont déjà expérimenté le savent : on ne ponce pas un dégradé. Cet enchaînement de couleurs visibles est constitué d’une multitude de superpositions et le risque, en ponçant, est de mettre à jour des irrégularités de surface et donc de couleurs. Pour éviter cette prise de tête, il convient de protéger sa surface dégradée à l’aide d’une fine couche de pâte translucide (pâte qui sera parfaite à poncer!). Et quelle meilleure pâte translucide que la CERNIT ? (Et bah… aucune, en fait ? -Oui, la réponse était dans la question)

Alors ne vous trompez pas, je me suis déjà fait avoir comme une débutante au bal de promo (?!?) la différence n’est pas flagrante au premier coup d’œil :

Pâte phosphorescente !
Pâte translucide qu’on veut !!!

Cette pâte est assez géniale car vraiment transparente après cuisson et très réceptive au ponçage. En revanche, elle est plus capricieuse lors des manipulations crues. Elle n’apprécie pas être malaxée et malmenée. Elle en garde des bulles d’air et des sortes de fissures dont on se passerait bien ici. Soyez donc minutieux lorsque vous vous en servez et évitez les manipulations au maximum. Commencez à aplatir votre pâte au rouleau avant de passer dans la map et de réduire progressivement les cran jusqu’au réglage le plus fin (ici 1 pour mon imperia). Une fois que c’est fait, recouvrez délicatement votre plaque dégradée en essayant de coincer le moins de bulles d’air possible.

Pour celles et ceux qui s’inquièteraient, je précise que la transparence de la pâte ne se révèle qu’après cuisson et refroidissement.

Une fois que votre plaque est prête, vous pouvez recommencer à disposer vos tranches.

Le tour blanc de la première cane fleur rose risque de poser problème à l’ensemble de la composition puisque le motif de la fleur ne se détachera pas du fond comme pour le premier bracelet :

Pour éviter ça et avoir moins de blanc, j’ai travaillé avec un reste de la cane pétale, avant qu’elle ne se transforme en cane fleur et le résultat était ce que j’en attendais :

Allez, zou, au four !!! (30 minutes environ à 110°C selon votre four)

Le support en bois a été collé à la plaque de motifs à l’aide de polymère liquide avant la cuisson. Les supports inox seront enlevés pour le ponçage et recollé ensuite à la glue.

Maintenant, et si vous n’avez pas fait la même bêtise que moi mais que Vous vous avez pensé à mettre une minuterie de cuisson, (Grrrrrr !!! Sans commentaire…) vous pouvez procéder au ponçage.

En ce qui concerne les bracelets sur support inox, détachez doucement la pâte cuite du métal et poncer le décor séparément. Vous recollerez ensuite les deux éléments ensemble à la glu.

Reste tout le boulot de perçage et de montage pour les différentes pièces (- Tu nous montres pas ? – Euh… ben… non.) :

Je n’avais pas fait de boules creuses depuis tellement longtemps, je me suis amusée comme si je découvrais ça !

Et voilà.

Si vous voulez le ton de mon accent jurassien et que vous voulez plus de détails, visionnez la version vidéo :

Et sinon, et bien je vous souhaite un doux début de printemps.

J’espère que ça vous a plu !

Amusez-vous bien et à bientôt !

MC

Bonjour chers Vous !

J’ai tout plein de choses à vous raconter mais d’abord, un peu de mise à jour fabuleuse. (?)

Un certain nombre de personnes se sont amusées à brandir les premiers vers de la fable de La Fontaine histoire de s’assurer que c’était bien la faute de quelqu’un (mais pas eux, hein… attention !) si on y retournait.

( » Mais on retourne où ?

– En reconduisement

– Hein?

– Pardon, en reconlourdement

– De quoi ?!

– En refondement

– Damned, j’cromprends rien !

– Désolée, c’est normal… j’arrive pas à l’dire… »).

Alors, rappel :

La Cigale ayant chanté

Tout l’été

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue.

Alors d’abord, euh… chuis désolée, mais on n’a pas vraiment fait le show du siècle, hein, on n’a pas clamé nos envies festives à tout le monde, je trouve que le verbe « chanté » est parfaitement exagéré puisqu’on a tout au plus fredonné, en plus, c’était derrière un masque et pis d’abord c’était pas tout l’été, alors on se détend ! Et alors que dire de « la bise » ?! ça fait des mois qu’elle a cessé d’exister, « la bise » alors elle n’est pas prêt de se pointer ! En tout cas certainement pas cet automne. (Oh là là, c’est du jeu de mot de ouf, là, non?) Nan, le seul terme auquel à la rigueur on peut s’identifier, c’est « dépourvue »… Et là, ben, je n’suis pas vraiment motivée pour m’attarder là-dessus…

Voilà, un p’tit point littéraire en cette période de fermeture des librairies c’est important (pfff). ça nous permet de mieux comprendre la qualité du boulot de tous ces acteurs du mot ! (Ouah, comment elle dénonce… dingue !)

Bref, nous y voilà replongé mais en fait pas vraiment, enfin pas complètement, et pis pas partout et pis pas de la même façon dans toutes les régions et pis et pis et pis et pipistrelle comme conclurait ma fille. (Elle est encore plus dingue qu’avant, non ?)

Je ne vous cache pas que quand ils ont prononcé le mot maudit à la radio, je me suis arrêtée dans ma cuisine, couteau en l’air (pas pour devenir violente, j’allais couper des oignons) et j’ai senti ma colonne vertébrale qui se couvrait de froides sueurs… et puis ils ont enchaîné en expliquant que les écoles restaient ouvertes et mon bras armé est redescendu aussi sec que ma colonne l’est redevenue. Pfff, les ascenseurs émotionnels, c’est quelque chose ! Du coup, quand j’ai pleuré un peu juste après en préparant le repas, je ne savais plus trop à quelle cause le rattacher… Nan, c’est pas vrai, c’était les oignons !!! Parce que qui dit « écoles ouvertes » dit « temps pour m’organiser ». Alors en revanche, les cours hebdomadaires sont évidemment suspendus, les quelques marchés qui restaient se sont annulés les après les autres et je n’ai plus le droit d’intervenir à l’école pour les TAP (Temps d’Activités Périscolaires). Quant aux stages annulés du printemps dernier, j’ai bien fait de ne pas me précipiter à les replacer en automne. En même temps, hein, quelle meilleure saison que le printemps pour voir repousser quelque chose, non ? (ok, je sors)

Bref bref bref, je suis au taquet !

Comme je ne sais pas combien de temps la magie des écoles ouvertes va opérer, je n’ai pas perdu de temps et j’ai bossé toute la semaine à ma première vidéo !

Siiiiiiii ! Je vous assure ! J’ai réalisé… euh, enfin j’ai galéré… enfin disons que j’ai bricolé un truc qui m’a pris un temps fou (ah ben quand on débute et qu’on a, avec l’outil numérique, autant d’aisance qu’une vache dans une mare, c’est long.) C’est donc un truc avec ma voix et des images qui bougent et de la musique (mais pas au début muhaha) bref, c’est 34 minutes (oui, je sais, je n’aurais pas pu me contenter de 8 à 10 minutes pour une première vidéo, hein?) de démonstration de la réalisation d’une cane kaléidoscope.

J’ai cherché ce que j’avais envie de vous montrer et j’avais beaucoup d’idées et puis le kaléidoscope s’est imposé comme une évidence pour une entrée en matière. Donc c’est chouette, ça fait partie de mes signatures mais… c’est un peu long. J’ai donc essayé de parsemer le chemin de mon enregistrement de p’tites bêtises entre parenthèses ou pas, un peu comme ici, l’inconfort de ma voix en plus.

Voici la photo que j’ai partagée en début de semaine sur FB :

Et deux jours après, je présentais l’objet de la vidéo (de loin, hi hi) :

Après ça, il m’a fallut encore des jours de travail, des heures de pas douées, des centaines de « pourquoi ça marche paaaaaaaaaaaaas ?! » des tonnes de « Oh mon Dieu mais c’est ma voix, ça ? Mais chéri, tu m’avais jamais dit que j’avais un accent de ouf !!! -Ah bon ? Ben j’avais pô rmarqué… – ah, oui, forcément. » Tout ça pour y parvenir enfin ce matin… et puis découvrir cet après-midi que je n’étais pas non plus douée pour la mise en ligne via FaceBook…

Alors ce ne sera pas nominé aux prochaines récompenses de montage ou de réalisation mais ça a le mérite d’être vrai, dans le sens où cette vidéo est une réelle photographie de là où j’en suis aujourd’hui (bon bah c’est un peu paradoxale, mais on comprend). J’y ai laissé mes tâtonnements et j’ai pris beaucoup de notes (dans un coin de ma tête, espérons que ce sera toujours fiables quand j’en aurai besoin !) pour un prochain travail.

Je vous mets ici les quelques photos qui jalonnent le tutoriel :

Alors parmi toutes les choses que j’ai apprises, la première que j’appliquerai ce sera de faire des vidéos moins longues, donc de réfléchir à des sujets adéquats.

Bref, j’attends toutes vos remarques, tous vos commentaires, et toute votre indulgence aussi…

Voici le lien :

Allez, en attendant de vous lire à mon tour, je vous laisse.

Prenez soin de vous et à très bientôt !

MC

Chers Vous tous ! 

Je le sais, depuis des mois, déjà je ne vous écris plus. Au début, ça ne devait être que temporaire et puis le temporaire s’est étalé sur des semaines… puis les semaines sont devenues mois et comme c’est le cas pour toute chose que l’on repousse, plus ça dure et plus il est difficile de se remettre au clavier pour rattraper ce temps évaporé. 

Oh ne croyez pas que je vous boude, non, ça ne m’a pas une seconde traversé l’esprit mais je suis consciente de vous avoir négligé, mes très chers Vous qui me suivez depuis un moment déjà. 

Ne croyez pas non plus que j’ai cessé mon activité, NON ! Toutefois, je suis bien obligée de reconnaître qu’elle a TRÈS fortement vu réduire les plages horaires qui lui sont habituellement consacrées. Pourquoi, me demandez-vous ? Et bien parce que je suis en train de passer par une étape de ma vie où se concentrer un peu sur moi est devenu nécessaire et j’ai découvert que.. ma foi, ça n’était pas si évident que ça. Bref, j’apprends, je tâtonne, je cherche un nouvel équilibre et je le trouverai mais en attendant, tenir un journal de ma créativité s’est révélé un challenge incompatible avec cet exercice personnel. 

Je ne sais pas si je Vous manque mais moi, en tout cas, Vous me manquez, chers lecteurs et lectrices de tout horizon ! Alors comme nous sommes au tout début de l’année, je me suis motivée et j’ai décidé de renouer le contact avec Vous ! 

Pas de bilan de l’année écoulée… pas de bonnes résolutions non plus… non, cette fois, je vous offre des soldes. (Des soldes ?!? ben, t’as toujours pas été foutu de faire ta boutique en ligne ?!?) oui des soldes de tutos de canes ! Enfin… des soldes gratuites… Prenez ça comme des petites étrennes  qui accompagnant tous les vœux colorés que je vous souhaite pour cette année 2020. 

Bon, alors ne vous enflammez pas non plus hein, je n’ai rien inventé de nouveau… j’ai plutôt fait les fonds de tiroirs des dossiers de mon ordinateur. Vous savez, lorsque vous vous décidez enfin à trier un peu votre arborescence et que vous re-découvrez les dossiers « rangés » dans des dossiers eux-même « cachés » dans d’autres dossiers aux noms énigmatiques tels que nouveau dossier 7, canes vrac ou encore mon préféré : jfrhmezihfu (terme complexe résultant de l’écrasement de ma main droite sur mon clavier au moment de nommer le nouveau dossier créé…) 

Bref, beaucoup de simplicité mais de quoi s’amuser tout de même j’espère durant les fraîches soirées d’hiver ou les après-midi pluvieux ! 

Allez, on y va. 

 

Préparez 2 dégradés de trois couleurs : 


 

Préparez deux carrés à l’emporte-pièce cran large de la Machine à pâte : 

 

Superposez-les et repassez-les ensemble dans le cran large de la map : 

 

Découpez les trois rectangles dans vos trois plaques et superposez-les :  

 

Roulez ce sandwich sur lui-même pour obtenir une spirale (pour vous aider, vous pouvez insérer un fin colombin noir au début) : 

 

Modelez cette petite cane spirale en une cane à section triangulaire : 

 

Étirez-la et coupez-la en deux : 

 

Assemblez les deux morceaux, soudez et étirez de nouveau : 


 

Dupliquez une nouvelle fois le motif en coupant en deux et en assemblant, cette fois de façon à obtenir une cane carrée : 

 

Redressez la cane si elle est plus « losange » que « carré » puis continuez à l’étirez proprement pour parvenir à en couper 4 tronçons d’au moins 2 cm de longueur chacun :

 

Assemblez et réduisez à votre convenance. Un p’tit tour au frigo sur un morceau de papier sulfurisé et vous elle sera prête à se faire trancher ! 

 

La deuxième petite cane que je vous propose est très proche de la première. Elle est d’ailleurs plus simple mais si je ne l’ai pas mise en premier dans cet article c’est parce que les photos sont… assez lamentables et que je ne voulais pas vous faire fuir dès le début ! 

 

Commencez (pour changer, muhaha) par réaliser un dégradé de votre choix. Pour ma part, j’avais envie d’une seule couleur en plus du noir et blanc donc ça a donné ce dégradé : 

 

Étirez votre plaque dégradée à la map au réglage le plus fin que vous pouvez afin d’éloigner les couleurs les unes des autres puis roulez la longue bande obtenue sur elle-même afin d’obtenir une cane dégradée de base : 

 

Aplatissez grossièrement cette cane dégradée au rouleau avant de la passer dans la map au réglage le plus large dans le sens de la largeur (le but est d’obtenir une plaque et non un long ruban)

 

Roulez cette plaque sur elle-même pour dessiner une spirale : 

 

Modelez cette cane spirale dégradée en une cane à section carrée et coupez-en 4 tronçons : 

 

Assemblez les morceaux : 

 

Étirez de nouveau, coupez 4 nouveaux tronçons et procédez à l’assemblage final : 

 

Voilà ! en vrai, votre cane sera plus jolie que sur cette photo floue, j’en suis persuadée ! 

 

Allez, on continue ?

Une petite cane rose, ça vous tente, c’est un classique mais on ne se lasse pas de ses variantes : 

 

Et pour commencer, devinez quoi ?… un petit dégradé ! (dingue, non ?) 

 

Pensez bien à étirer votre plaque dégradée dans la map au cran le plus fin que vous pouvez sans déchirer la pâte avant de monter votre dégradé en accordéon (pli d’environ 1 cm) : 

 

Serrez votre cane dégradée en accordéon et cerclez-la d’une fine épaisseur de noir : 

 

Modelez cette cane en amande en veillant à étirer les couleurs du dégradé et à ne pas les écraser sur elle-mêmes : 

 

Étirez l’ensemble et coupez cette cane en autant de tronçons de 2cm environ de large que vous pouvez : 

 

Prenez-en un et roulez-le sur lui-même en spirale, cela formera le cœur de votre rose, puis venez plaquer un premier pétale : 

 

Collez tous les pétales en les plaçant en quinconce les uns par rapport aux autres. 

Afin de déformer un peu les pétales et de leur donner une forme plus naturelle, vous pouvez placer des fins colombins tout autour de votre cane : 

 

Réduisez l’ensemble et réservez votre cane au frigo au moins 30 minutes avant d’en extraire des tranches : 

Et voilà, un classique désormais à votre portée. 

Pour finir (pas d’inquiétude, je n’ai pas encore achevé mon rangement de documents !!! On n’est donc pas à l’abri de retomber sur d’autres photos d’atelier intéressantes.)

Voici comment réaliser une cane pétale puis la fleur complète : 

 

Tout d’abord, et là, vous n’allez pas en revenir, il faut commencer par préparer… 2 petits dégradés simples ! 

 

2 dégradés que vous étirez et que vous roulez en deux canes dégradées. 

Réduisez une des deux canes plus que l’autre, elle vous servira de pistil et de cœur au montage final : 

 

Cerclez la plus petite de vos deux canes d’une fine plaque noire et tranchez la plus grosse (vous pouvez la couper en deux si c’est plus facile à manipuler pour vous) : 

 

Insérez la petite cane dans la fente de la grande et ajoutez une fine bande noire  : 

 

Refermez l’ensemble et cerclez de nouveau le tout avec une fine plaque noire :

 

Si vous le désirez, vous pouvez ajouter une plaque de couleur autour du noir.

Attention, pensez bien à entourer la cane cœur et la cane pétale qui vont aller ensemble de la même couleur ! : 

 

Déformez légèrement votre cane pétale et réservez-la au frigo durant au moins une demi-heure avant d’en couper des tranches : 

 

Lorsque le moment est venu de réaliser votre fleur, coupez un tronçon du cœur et autant de pétales qu’il vous faudra pour en faire le tour (tout dépendra de votre largeur/longueur de pétales et/ou de cœur) : 

Placez les pétales autour du cœur et commencer à les souder avec les doigts sans les martyriser. (Saisissez vos pétales deux à deux et poussez-les doucement vers le cœur pour les souder ensemble)

Une fois votre fleur assemblée mais toute tordue, lissez doucement l’ensemble à travers du papier sulfurisé (attention, pensez à décoller régulièrement le papier de l apâte sous peine de tout déchirer à la fin!)

 

Et voilà le travail : à monter en collier, en bouton, ou simplement en décoration ! 

 

Je m’arrête ici et je vous laisse travailler ! 

Je me garderai bien de vous adresser des vœux que vous ne voulez pas pour cette nouvelle année alors je vous souhaite, sans prise de risque 

tout ce que vous désirez ! 

En attendant que vos désirs et vos projets se réalisent, amusez-vous et surtout prenez soin de Vous ! 

À bientôt. 

Marie-Charlotte C.

Un grand bonjour à vous ! 

Aujourd’hui, pas de blabla intempestif ni de digressions frôlant l’indigestion de parenthèses et d’italique, non ! 

Comme l’énonce son titre sans trop de mystère ni aucun jeu de mot, l’article du jour est un tutoriel pas à pas de création d’un collier psyché (ici en noir et blanc mais libre à vous d’adapter deux autres contrastes) qui passe par la réalisation de deux motifs simples mais efficaces. 

Alors sortez votre papier sulfurisé, munissez-vous d’une lame et attachez bien la machine, c’est parti ! 


Matériel requis

Travail de la pâte crue :

Pâte noire et blanche

Machine à pâte

Papier sulfurisé

Lame de découpe

Emporte-pièce rond (diamètre …)

Ampoules usées

Matériel de perçage (une aiguille simple pour la pâte crue, une perceuse manuelle ou électrique avec le forêt adéquat sur la pâte cuite)

Matériel de ponçage (papier de carrossier + eau savonneuse et jean)

Matériel de montage :

Pinces coniques et pince coupante

 8 Anneaux ouverts diamètre (6 pour les perles + 2 pour le fermoir)

Fil de cuir 1 mm

2 pinces serres-lacets

Un fermoir

 

Premier type de perles : Le kaléidoscope du damier

Photos 1 et 2 : Découpez 4 carrés dans une plaque de pâte blanche et 4 carrés dans une plaque de pâte noire de l’épaisseur maximum de la machine à pâte (cran 6 sur mon imperia) et superposez-les. 

Photos 3 et 4 : À l’aide de votre lame, découpez votre bloc en 8 tranches et ré-assemblez-les en inversant une bande sur deux afin de constituer un bloc à damier. (Vos carrés ne sont pas carrés mais rectangulaires et de tailles inégales ? Pas de panique, le but du jeu est de déformer un damier en dupliquant le motif, par conséquent : une irrégularité répétée devient une régularité, c’est d’ailleurs là un intérêt majeur des canes géométriques !) 

Photos 5, 6 et 7 : En vous servant de votre plan de travail et de votre main, modelez ce bloc pour lui donner une section carrée puis posez-le sur une arête et écrasez l’ensemble sur la table afin de le transformer en un bloc triangulaire. 

Photos 8, 9 et 10 : Étirez cette cane à damier et coupez-la en deux tronçons égaux. (Pensez à couper les extrémités déformes de votre cane avant chaque duplication) Assemblez-les comme sur l’image et si besoin, redressez l’ensemble en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée. 

Photos 11 et 12 : Étirez votre cane jusqu’à pouvoir la couper en 4 morceaux, cette fois. Choisissez votre assemblage et soudez les éléments entre eux. 

Photos 13 et 14 : Découpez autant de tranches que vous voulez de perles pour votre projet et lissez-les à l’aide d’un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé. (attention à deux choses lors du lissage : pensez à décoller régulièrement le papier de la pâte dessus ET dessous entre deux phases de lissage et veillez à ne JAMAIS ré-appliquer le morceau de papier sali sur votre tranche de cane à lisser, retournez-le puis changez de morceau de papier sulfurisé). Une fois le lissage satisfaisant, découpez vos perles à l’emporte-pièce. 

Photo 15 : Afin de donner un effet bombé à vos perles, cuisez-les sur des supports I-Tech  constitués d’une ampoule (usée, bien sûr, mais est-il seulement nécessaire de la préciser ?!?) tenue sur un bloc de pâte beurk. (très longue durée de vie pour ce genre de supports. NON ça ne casse pas à la cuisson, et pour ma part, mes ampoules me servent déjà depuis 6 ans !) 


Secondes perles : Les spirales simples

Photos 16 et 17 : Utilisez un clay gun en choisissant l’embout d’une douzaine de trous avec de la pâte blanche puis noire. Si vous ne possédez pas un extrudeur de ce type réalisez les fins colombins à la main. 

Photo 18 : Dans une petite plaque noire d’épaisseur max (cran 6), découpez un disque aussi petit que possible. 

Photos 19, 20 et 21 : Saisissez un colombin noir et un colombin blanc et posez-les côte à côte. Avec votre lame, biseautez l’extrémité des colombins afin de faciliter le début de la spirale. Posez les morceaux de pâte comme sur la photo 20 et tournez doucement. Le premier tour est le plus délicat à réaliser. (Astuce : posez un doigt sur le disque central tandis que vous tournez autour avec votre le colombin.) 

Photos 22 et 23 : Une fois la taille voulue atteinte, lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé. (Attention, vous travaillez sur une fine épaisseur, pensez très régulièrement à décoller le papier de la pâte et manipulez avec précaution.) Une fois la surface lisse et décollée du papier, emporte-piècez et cuisez sur le même support à ampoule que les premières perles. 

Vous pouvez en réaliser de plus petites pour les côtés de votre collier et d’autres que vous cuirez à plat afin de réaliser des boucles d’oreilles.

Si vous ne possédez ni perceuse électrique ni perceuse manuelle (Il s’agit d’un mandrin manuel à se procurer pour moins de 10 €), pensez à percer vos perles AVANT de les enfourner. 


TRAVAIL POST-CUISSON

Percez vos perles dans le tiers supérieur de façon à ce qu’elles ne se retournent pas lorsque vous porterez le collier.

Poncez avec application la surface en utilisant du papier de carrossier. (sorte de papier de verre très fin qui s’utilise avec de l’EAU très légèrement savonneuse)

Commencez au grain 400 et appliquez-vous (la qualité de la première étape est primordiale  pour le rendu final). Passez ensuite à deux autres numéros. (ici, j’ai utilisé du 800 et du 1000) 

Pour la finition, l’idéal demeure le touret à polir (touret dont les meules ont été remplacées par des disques de lustrage) mais si vous ne possédez pas un tel matériel il existe deux alternatives. 

La première se trouve dans les accessoires des perceuses électriques classiques. Utilisez le petit disque de feutre pour lustrer (Servez-vous du côté plat ! Et pas de la tranche qui va marquer obligatoirement la surface de vos perles consciencieusement poncées…) 

La seconde se trouve dans votre garde-robe usée : le jean. Il est évident que cette astuce ne permet pas la même brillance qu’une finition au touret mais si vous avez été minutieux et appliqué sur le ponçage au papier de carrossier, alors vous serez surpris par la qualité du rendu final. (Il est toutefois conseillé de multiplier les étapes de ponçage en passant par les grains : 400, 600, 800, 1000 et 1200. Là, vous approcherez réellement du résultat « machine »)

Une fois vos perles percées et poncées, vous pouvez enfin procéder au montage.

Munissez-vous de pinces coniques afin d’ouvrir et fermer correctement vos anneaux. Utilisez une pince plate afin de fermer la pince serre-lacet qui se rabat en portefeuille, emprisonnant les cordons et permettant d’attacher un anneau pour le fermoir et ajoutez ce dernier.

Votre collier est fini, laissez libre court à votre imagination pour le montage des boucles assorties ! 

Avant de vous laisser, laissez-moi vous montrer les canes « sœurs » de celle que vous venez d’apprendre à réaliser.

La première est une simple duplication de la cane de l’article. Après l’avoir de nouveau étire et coupée en 4 tronçons ré-assemblés ensuite, on obtient un motif bien plus psychédélique (qui, personnellement demande de sacrés efforts à mon léger strabisme…) :

Pour la seconde, je me suis contentée d’ajouter une petite cane dégradée dans le cœur supérieur du premier triangle à damier au début de la réalisation de la cane : 

Les variations paraissent alors infinies !

Alors ? à vous ! Et si besoin, laissez vos questions en commentaire. 

Amusez-vous bien, prenez soin de vous et à bientôt ! 

Marie-Charlotte C.

Bonjour chers Vous ! 

Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour mon flagrant manque d’inspiration en ce qui concerne mes titres… Espérons que ma créativité dans ce domaine se réveille avant Noël ! 

Samedi dernier a eu lieu le dernier atelier de La Perle Rouge ( de la saison ! Le dernier de la saison, rassurez-vous ! On s’y amuse bien trop pour ne pas recommencer au printemps ! ) et je crois que c’était une bonne chose… parce qu’à chaque séance, nous avons modifié de plus en plus les projets initiaux et grignoté des morceaux de pendule de plus en plus gros. Cette fois-ci, nous avons en quelques sorte atteint un record puisque nous sommes passés de 7 ou 8 heures d’atelier prévues pour réaliser un photophore à 10h30 de patouille pour fabriquer des colliers torques ( ben oui… décidément, ils plaisent beaucoup ! Et le comble, c’est que lorsque je propose un atelier torque, j’ai peu d’inscriptions car les gens trouvent le projet un peu trop ambitieux… ).

Mais cette ultime séance d’atelier pour l’année 2016 m’a apporté une autre surprise… Les zaméricains n’ont peut-être pas eu leur première femme présidente mais La Perle Rouge a eu son premier stagiaire masculin !!!! ENFIN ! ( Ouaouh… la petite référence à l’actualité, l’air de rien, en passant… N’en attendez pas une autre, hein, on n’est pas là pour avoir mal au ventre ) Cherchez pas, il n ‘y en avait qu’un en France, et c’est moi qui l’ai eu ! Na ! Alors un grand merci à Mathieu qui est venu patouiller en couple avec Laura et qui est le seul à avoir bien voulu faire un photophore… ( Bouhou… je vais devoir rester avec tous les autres ramequins en verres rescapés de mes crises de crème chocolat sur les bras… comme de tristes témoins de ma boulimie ponctuelle… ) De plus, le garçon aime le travail précis et remplace à merveille les  trancheuses de cane pour une économie parfaite de la matière, la preuve en image : 

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Voilà, si jamais ça pouvait motiver d’autres hommes à s’essayer à la manipulation des couleurs et à la géométrie de cane, ce serait formidable ! Car, NON, nous ne sommes pas obligés d’utiliser la cane que nous travaillons en atelier UNIQUEMENT pour créer des bijoux ! Et quand bien même vous réalisez des colliers ou des boucles, soyez assurés qu’il s’agit là du cadeau PARFAIT à offrir si vous cherchez à marquer des points ( « Oh dis donc il est vraiment chouette ton collier ! – T’as vu, c’est mon homme qui me l’a fait ! – NOOOOOOOOOOON J’te crois pas ! C’est pas possible, c’est trop ouf ! Le mien il ne sait même pas me préparer un repas ! « ) Enfin bref… 

Voici tout de même les canes réalisées par tout le monde en cette humide journée du 5 novembre ( Il manque celle en rouge et turquoise de Dom mais son collier torque est en photo tandis qu’il manque celui de Marie-Thé alors on s’y retrouve à peu près… oui bah c’était un peu la course au bout de 10 heures… )

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Et voici quelques créations : 

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( Pas facile de prendre cette pièce en photo, pourtant on vous jure qu’avec la bougie à l’intérieur et les lumières éteintes, c’était top ! )

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Voici la parure qui avait été faite en démo pour la journée : 

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Ils ont bien bossé, hein ? 

De mon côté, j’ai beaucoup de mal à assurer les fabrications que je dois faire. N’y voyez aucun jeu de mots en rapport avec la météo dégoulinante de ces jours-ci mais les marchés de Noël n’ont pas encore débuté que j’ai déjà la tête sous l’eau ! C’est d’ailleurs une des raisons qui m’empêche de vous raconter mes fimotesques aventures toutes les semaines comme je devrais normalement le faire. Les microbes ont, semble-t-il décidé de rester au chaud dans ma maison, quant à mon nez, il s’est mis au diapason du ciel et semble ne plus vouloir s’arrêter de couler… ( si c’est pas poétique, ça. )

Voici donc les quelques pièces qui sont récemment sorties de l’atelier : 

J’ai décidé de refaire une production de colliers asymétriques comme l’hiver dernier en fignolant plus les finitions de perles et en les montant avec des fermoirs argent ( ça vous fait une belle jambe vu qu’on ne voit pas le fermoir sur ma photo moche ! ) :

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Mes derniers colliers lamelles ne m’ont pas encore lassée : 

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Une série de pendentifs avec un hidden magic en orange en utilisant les gabarits et l’inspiration de Dan Cormier : 

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Et seulement deux petites paires de boucles commandées pour s’assortir avec leurs colliers : 

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Voilà ma maigre production, vous vous doutez bien qu’il n’ y avait donc pas matière à rédiger quelques bafouille que ce soit la semaine passée. 

J’espère que je pourrai travailler correctement cette semaine. 

Je vous laisse ici, profitez bien de ce long week end pour rester au chaud en famille ou entre ami et ré-attaquer la semaine en meilleure forme que moi. 

Prenez soin de vous et à très bientôt ! 

MC

Bonjour tout le monde !

Ça y est ! C’est repartiiiiiiiiii !

J’imagine, je patouille, je fimote, je fabrique, je perce, je ponce, je monte, je me rate… et j’ai une autre idée, et je re-patouille, et je recuis, et je re-lustre, et…caetera…

Bref, la machine a créer est de nouveau lancée ! La seule chose qui me fait défaut pour l’instant, c’est le temps (pfff… jamais contente, celle-là !)

Après les « errances » des semaines passées et une pause revigorante, ma machine à pâte a remis sa manivelle en mouvement, mon bras droit retrouve ses crampes (rôô, comme t’y vas !) et mes doigts leur douceur par ponçage. 

La fabrication est donc repartie et c’est tant mieux car il faut ré-approvisionner un peu le stock ! Je viens en effet de mettre en place ma vitrine d’expo-vente à la fruitière 1900 de Thoiria (39130) qui restera jusqu’à cet automne et je prépare en ce moment même l’exposition de l’association artisanale Créa’sillon qui se tiendra durant 5 jours à partir de vendredi matin (20 mai) à 10 h jusqu’au 25 à 18h30. Une autre grande expo aura lieu durant tout le mois de juillet mais chuut… je vous en parlerai plus tard. 

Je fais très peu de communication autour de mes ateliers (en tout cas ailleurs qu’ici) et je tenais à signaler qu’il reste des places pour la journée patouille du 28 mai. N’hésitez pas à me questionner par mail ou par le biais des commentaires. 

Bon, c’est bien beau de raconter qu’on s’est remis à fabriquer, mais où sont-elles ces nouvelles pièces ? 

Commençons tout d’abord parce qu’on connaît bien ici, à savoir deux parures colliers torque + boucles : 

La première parure a été réalisée avec la cane kaléidoscope dont j’ai réalisé le tutoriel pour Perles and Co (bientôt un article qui se concentrera sur mon travail pour Perles and Co). Vous pouvez d’ailleurs le retrouver ici.

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C’est vitaminé, hein ? 

La seconde parure est née de ma contemplation d’un tas de chutes de pâte qui m’a réellement fait de la peine… J’ai donc passé le tout dans ma machine à pâte au cran le plus large, j’ai recouvert d’une fine plaque de blanc, j’ai texturé le tout avec une plaque (effet « lainage », il me semble… enfin, heureusement que c’était marqué dessus…) et j’ai scalpé le tout. (Bon, bah tu as réalisé un hidden, quoi ? Moui… en quelques sorte.) J’intitule donc cette parure « L’art d’accommoder les restes » (en hommage au blog photo du même nom que fait une amie)

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J’ai ensuite effectué le montage de deux petits sautoirs… oui, je sais, c’est un poil paradoxal comme expression mais je ne sais pas comment le dire autrement… Y-a-t-il seulement une longueur minimale pour prétendre au titre de « sautoir » ? J’ai pensé pendant des années que cela désignait un collier qui pouvait faire plusieurs fois le tour du cou… à présent je ne sais plus trop.

Bref, du noir et blanc, ça plait tout le temps : 

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Faisons à présent une petite pause. Je vous invite dans une maison. Je vous invite à entrer, certes, mais pas vraiment à poser vos valises, ni même à prendre le thé. D’abord parce que ça n’est pas chez moi (mais chez mes beaux-parents) ensuite parce que je vais vous arrêter dès l’entrée. Celle-ci a récemment vu ses murs changer de couleurs, ses escaliers modernisés et son mobilier transformé. Il ne manquait qu’une petite touche de détails pour achever le tableau ; un petit mouvement décoratif assorti à l’ensemble qui prendrait place à un endroit qui ne sert à rien comme le montant de l’escalier. Et bien c’est chose faite : 

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Voici les couleurs de l’espace : 

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Plusieurs nuances de gris (juste 2 ou 3, hein… on se détend), du noir, une sorte de bordeaux et un vert… que je ne saurais associer à quelque chose que je connais. Qu’on soit bien d’accord, ces lacunes langagières ne signifient absolument pas que je n’apprécie pas ces teintes, (l’ensemble est très harmonieux et moderne avec la touche de couleur qui fait souvent défaut, je trouve, aux aménagements « contemporains ») non, cela témoigne seulement de ma méconnaissance absolue de la palette de couleurs… Un comble pour quelqu’un qui essaie justement d’en vivre, vous ne trouvez pas ? 

J’ai donc repris ces coloris et j’ai créé des formes simples sur le principe de la Fimo-pendule que j’avais réalisée il y a déjà longtemps : Des petits éléments faciles à cuire individuellement, qu’on disposent comme on veut et qui s’adaptent donc à n’importe quel espace. 

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Afin de rappeler le cadre du grand miroir, j’ai seulement ajouté à certaines formes des rayures noires et argentées lustrées. 

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Pas évident à prendre en photo… 

Qu’est ce que vous en pensez ? Les éléments sont collés… Espérons que les commanditaires ne s’en lassent pas tout de suite… 

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Bien… retournons à présent aux bijoux. 

Avant d’en arriver à ce que j’avais très envie de vous montrer (ben oui, je garde mes préférés pour la fin), voici quelques boucles d’oreilles en passant : 

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Je vous en dirai un peu plus sur ces petites fleurs dans un prochain article… (Rôôô… comment j’arrête pas de faire du teasing !) 

Nous voici enfin à la dernière partie de mon article, celle que je préfère, celle qui parle de mes essais car oui, comme tout créateur (tient ! Je crois bien que c’est la première fois que j’utilise ce mot à la place de « fabricant » ! intéressant…) la pièce que je préfère bien au-dessus de toutes les autres est, sans conteste, la dernière réalisée ! Son succès est donc le plus souvent de courte durée en fonction de ma capacité à produire des nouvelles créations ! 

J’ai enfin testé les perles creuses et j’adooooooore ça ! 

Pour l’instant, je me suis contentée des formes les plus simples, en rond. 

Je continue de me forcer à exploiter le orange que je laisse bien trop souvent de côté et ça a donné ça : 

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Durant la manipulation du cru, je suis allée d’ahurissements en froncements de sourcils pour finalement arriver à un joli sourire débile de l’enfant qui a compris qu’en fait, ça n’est pas sorcier. 

J’ai ressorti le fil câblé que je boudais depuis un moment au profit des liens de cuirs synthétiques en me demandant bien comment j’allais faire pour parvenir à le faire ressortir de l’autre côté de cette perle dans laquelle j’avais percé deux tout petits trous. Au bout de quelques minutes, je chope enfin le coup de main, je monte fièrement mes grosses perles, j’enchaîne avec mes mini disques que j’avais (heureusement !) percés avant la cuisson histoire de garder encore un peu intacts mes 10 doigts et je place mes perles cache-nœuds pour accrocher enfin mon fermoir.

Je lève mon bras triomphant à la face de mon mari, premier témoin de mon travail, qui lève à son tour ses sourcils en arborant un grand sourire, le tout, s’accompagnant d’un commentaire critique appuyé : « Cooool ! ».

Bref, je suis heureuse, les perles ont un super tombant, le collier est léger, mes disques sont réguliers, je saisi ma pièce des deux mains et je la porte à mon cou… AAAAAARRRRGH… Ah ben oui… c’est vrai… c’est un montage en fil câblé… il faut bien vérifier la longueur du collier avant de le fermer… Bon… deux solutions pour corriger cette erreur de débutante, soit on re-démonte tout, soit on triche… Je vous l’avoue, la seule idée de devoir me prendre de nouveau la tête avec les grosses perles et le fil câblé m’a poussé à aller chercher un petit morceau de chaîne… 

Bon, je ne suis pas fière mais la bonne nouvelle c’est que je n’ai pas réitéré la chose : 

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J’en suis fan ! Enfin… jusqu’aux prochains ! 

Allez, bonne fin de semaine à vous tous ! 

À bientôt avec de nouvelles couleurs ! 

Bises ! 

Bonjour chers Vous ! 

Savez-vous quelle est la meilleure résolution que j’avais prise en début d’année 2016 ? Ne pas prendre de résolution. Et bien, c’est avec une émotion teintée d’une pointe de fierté que je vous annonce que cette exigence est entièrement satisfaite ! Il me semble même que cela pourrait se révéler la meilleure décision que j’ai prise en un début d’année habituellement lourd de promesses ou tout du moins de fragiles intentions. Résultat, trio gagnant sur toute la ligne : je ne publie pas mes articles de façon très régulière, je n’ai testé aucune nouvelle technique et ma boutique en ligne dort bien tranquillement au fond de mon ordinateur. C’est incroyable tout ce qu’on parvient à ne pas faire avec un minimum de volonté. De quoi donner à réfléchir aux travailleurs les plus acharnés, pour sûr. 

Mon temps effectif de travail n’est pas très conséquent et m’oblige à être extrêmement organisée afin de produire des pièces chaque semaine… autant dire que cet aspect-là pourrait largement être optimisé… D’un autre côté, ma créativité s’est trouvée entachée, freinée et engluée dans des préoccupations personnelles durant ces derniers temps et j’ai décidé de la laisser se détendre un peu, de la laisser libre et de voir ce qu’elle serait capable de m’offrir alors. Toutes ces lignes et toutes ces tergiversations pour vous dire que je suis désolée de ne pas vous avoir livré ma bafouille hebdomadaire jeudi dernier et pour vous avertir qu’il en sera de même la semaine prochaine. 

Voilà… maintenant que tout est dit (pfff… comme si tout pouvait être dit en deux petits paragraphes…) j’ai tout de même quelques bijoux à vous montrer.

Ainsi que je vous l’ai annoncé, rien de nouveau sous les nuages (moui… l’astre roi se montrant extrêmement capricieux, j’ai, par conséquent, décidé de l’exclure temporairement de mon discours ! Et paf ! Et ça n’est pas sa timide présence de ce matin qui suffira à me faire changer d’avis.). J’ai fabriqué de l’efficace avec ce que j’avais sous la main, et il faut dire que vu l’étendue bordélique de matériel sur mon plan de travail, j’ai TOUJOURS quelque chose sous la main, au premier sens du terme, en tout cas. 

Voici donc, entre récupération de canes et de chutes de plaques rayées, la maigre production de la dernière quinzaine : 

Ne sachant pas du tout vers où me diriger, j’ai commencer à regrouper des tranches de canes pour réaliser une plaque : 

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C’est sans doute la chose que j’ai trouvée la plus attrayante de la semaine (ah ben tu sais vendre du rêve, toi, y a pas à dire !)

Voici le premier collier qui en est né, les deux autres auront un montage légèrement différents mais ils ne sont pas encore présentables : 

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Voici ensuite quelques boucles simples (simples dans le sens où le boulot avait été réalisé auparavant, bien sûr !)

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J’ai tout de même un chouïa exagéré puisque j’ai tout de même fabriqué deux canes kaléidoscopes qui présentaient un défi de taille ; elles devaient posséder du orange afin de répondre aux demandes des clientes à la recherche d’un peu de vitalité printanière. J’ai du mal à exploiter cette couleur et à vrai dire, je serais bien incapable de vous expliquer pourquoi. Toujours est-il que je travaille à pallier ce manque. Voici la première, la seconde fera l’objet d’un autre article (muhaha !)

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Et pour finir, trois parures simples de bracelets breloques avec leurs boucles : 

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Je m’arrête ici et je m’en vais faire ma petite valise afin de m’enfuir vers les montagnes voir si j’y trouve un peu d’air nouveau. 

Prenez bien soin de vous et à très bientôt ! 

Marie-Charlotte

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(article anciennement intitulé « Les Toiles d’eau »)

Bonjour à tous ! 

Aujourd’hui, mon habituel pavé d’introduction sera réduit à un brefficace petit mot de présentation (Vous connaissiez mes jeux de mots, je vous avoue que je suis également archi-fan des mots-valises ! Ne prenez pas peur et je prendrai garde à ne point en abuser… promis.). Vous avez été nombreux à apprécier les canes que j’ai réalisées en démonstration sur mon stand durant tout cet été, c’est pourquoi  cette semaine, je vous ai concocté un petit tuto rien que pour vos mains. Allez, je vous montre : 

Matériel requis :

  • Pâtes polymères (noir, gris, blanc, turquoise, vert pomme, autre vert)
  • Machine à pâte 
  • Lame
  • Papier sulfurisé pour recouvrir le plan de travail
  • Avant-bras solides et poignets souples… 
  • Un peu de temps… 

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Photos 1 à 4 : Il s’agit de commencer une cane iris sans aller jusqu’au bout. Préparez une cane cible simple composée d’un cœur turquoise cerclé de blanc et d’une fine épaisseur de noir. Étirez-la et aplatissez-la légèrement avant de la couper en 4 tronçons. Superposez-les, et faites pivoter le tout d’un quart de tour afin de rapprocher les deux extrémités sur un côté pour obtenir l’image de la photo 4. 

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Photos 5 à 8 : Réalisez un dégradé noir et blanc. N’oubliez pas que pour un joli fondu, des intermédiaires de gris sont nécessaires dès le départ. (Si besoin de la marche à suivre, suivez ce lien). Une fois votre dégradé satisfaisant, repassez la plaque (dans l’autre sens) dans la machine à pâte à un réglage plus fin (avant-dernier) afin d’étirer au maximum le dégradé sans pour autant le déchirer. Une fois que c’est fait, pliez le tout en accordéon sur une largeur d’un centimètre environ. 

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Photos 9 et 10 : Préparez un colombin blanc cerclé de noir fin (pas le chocolat, hein) ainsi que trois couleurs et réservez le tout. (ça fait très recette de cuisine, tout de même…

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 Photo 11 : Modelez l’accordéon dégradé en resserrant l’extrémité blanche jusqu’à obtenir un boudin à section triangulaire (ou un prisme droit de base triangle pour ceux à qui ça fait plaisir). 

Photo 12 : Préparez une cane cible simple composée d’un cœur vert pomme cerclé d’une fine plaque de noir puis de blanc.

Tous les éléments de votre cane sont prêts. (La cane dégradée doit être coupée en deux, le colombin blanc cerclé de noir très étiré pour en avoir 5 ou 6 tronçons au moins et chacun de tous les morceaux préparés doivent être de la même longueur.)

Vous pouvez à présent passer à l’assemblage du motif. 

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 Photos 13 et 14 : Déformez le morceau de cane iris que vous avez fait en tout premier, de façon à épouser la dernière cane cible réalisée comme sur la photo 13. Assemblez tous les éléments comme sur la photo 14.

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Photos 15 et 16 : Modelez le tout en resserrant la matière au centre afin de chasser l’air des interstices. Aidez-vous de votre plan de travail afin de lisser chacune des trois faces de votre cane et étirez-la pour en couper deux tronçons.

METTEZ UN DES DEUX TRONÇONS DE CÔTE AVANT DE POURSUIVRE. (sauf, évidemment si vous ne voulez réaliser que la première cane…) 

AVEC LE PREMIER TRONÇON :

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Photos 17 et 18 : Prenez un des deux tronçons et coupez-le de nouveau en deux. Assemblez-les comme sur la photo puis redressez le tout en exerçant des pressions sur chaque face en appuyant sur la table afin d’obtenir une cane à section carrée. 

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Photo 19 : Étirez cette cane carrée jusqu’à pouvoir en couper cette fois quatre tronçons et assemblez de nouveau pour obtenir la cane de la photo 19. (oui, c’est bien la photo 19, ça n’est ni un 10 ni un 18…

AVEC LE SECOND TRONÇON :

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Photos 20 et 21 : Coupez-le également en deux et assemblez les morceaux comme pour la première version. En revanche, au lieu de redresser l’assemblage en carré, déformez ces morceaux afin de former de nouveau un triangle. 

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Photos 22 et 23 : Étirez cette cane triangulaire en vous servant de la surface de votre table jusqu’à pouvoir en couper six tronçons. 

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Photos 24 et 25 : Assemblez le tout de façon à obtenir une cane à section ronde. 

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Et voilà, deux assemblages de canes à partir du même motif.

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Il est bien sûr toujours possible de re-modeler une cane ronde en une cane carrée et vice-versa. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait pour réaliser le bracelet du dessus sur cette photo que j’ai publié la semaine dernière : 

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Quelques exploitations de cette cane : 

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J’espère que cela vous a plu ! Maintenant c’est à vous ! 

Bonne séance de patouille, excellente fin de semaine à vous et à bientôt ! 

Biz !!! 

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Bonjour à toutes et à tous !

Aujourd’hui, je vous montre une tentative (échouée) de réalisation d’une cane « soleil ». Qu’on soit bien d’accord, je ne m’avoue pas vaincue ! Cela dit, si les deux canes que j’ai expérimentées ne ressemblent pas à des soleils, elles représentent de jolies étoiles, c’est déjà ça… on reste dans la thématique astrale !

Allez, c’est parti !

Matériel requis :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix
  • Machine à pâte
  • Lame affûtée !
  • Papier sulfurisé
  • Clay gun ! (pour le premier essai, seulement et parce que je voulais tester mon nouveau clay gun !)

 

Pour la première cane, je me suis dit que je pourrais réaliser des rayons réguliers en usant de mon dernier achat : mon clay gun. Qu’est-ce qu’un clay gun, me diront certains ? Et bien c’est tout simplement un extrudeur qui se présente sous la forme d’une seringue à vis au bout de laquelle on insère des embouts de forme différents comme vous pouvez le voir sur la photo n°4.  Attention, si vous voulez vous en procurer un, prenez garde à bien acheter un clay gun qui possède sa petite manivelle, et non pas celui qui ressemble à une seringue avec son poussoir IMPOSSIBLE à pousser sans y laisser quelques phalanges…

De nombreuses fimoteuses sont déjà équipées de cet outil mais pour ma part, il me faisait jusqu’à présent défaut.

Allez, on y va pour le premier test.

Photos 1, 2 et 3 : J’ai commencé par me faire une petite cane dégradée pour le cœur de mon soleil-étoile.

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Photos 4, 5 et 6 : à l’aide de l’embout triangulaire de mon clay gun, j’ai formé des boudins de la couleur de l’extérieur de ma cane dégradée et de jaune.

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Photos 7, 8 et 9 : J’ai coupé 6 tronçons de chaque couleur de la longueur de ma cane dégradée. J’ai commencé par assembler les tronçons violets censés être les rayons de mon soleil-étoile puis j’ai comblé chaque interstice entre les rayons par les tronçons jaunes.

J’ai cerclé le tout d’une épaisseur de jaune supplémentaire afin d’emprisonner mon motif proprement.

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Enfin, j’ai décidé de cercler de nouveau d’une couche de vert pomme, de turquoise et de violet de nouveau.

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Voilà, je ne saurais dire si c’est plus un soleil, une étoile ou une fleur mais cela reste un motif sympa. Pourtant, je n’étais pas satisfaite, c’est pourquoi, j’ai décidé de laisser le clay gun de côté et de tester de nouveau une cane à l’ancienne.

 

Seconde cane :

Photos 1, 2 et 3 : Cette fois-ci, je ne me suis pas lancée dans les dégradés, j’avais besoin de fixer avant tout une forme. J’ai donc modelé deux canes triangulaires et un boudin. J’ai trouvé les rayons de la précédente cane trop court pour faire penser à ceux d’un soleil, c’est pourquoi, cette fois, j’ai modelé une cane triangulaire isocèle et non plus équilatérale. La cane destinée à former les rayons, ici la turquoise, a été découpée en 6 morceaux réguliers. L’autre couleur a été divisée en 12 segments que j’ai assemblés 2 à 2 pour qu’ils soient deux fois plus larges.

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Photos 4 et 5 : J’ai assemblé mes rayons et le violet qui comble l’espace entre chaque rayon.

A ce moment-là, la forme me plaisait mais je ne pouvais pas réduire cette cane sans déformer mon motif ; j’ai donc ajouté des morceaux arrondis ainsi que des petits boudins afin d’obtenir une cane ronde que je pourrais réduire comme le montrent les photos 6 et 7.

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Photos 8 et 9 : Me voilà avec une cane à motif étoilé qui me plait un peu plus mais qui ne ressemble toujours pas à un soleil… Tant pis, j’ai décidé de l’ornementer un peu et de la cercler à deux reprises.

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Photos 10 et 11 : Que faire, à présent ? Ah tient, si j’utilisais de nouveau mon nouveau clay gun, avec, cette fois un embout rond…

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Photo 12 : Et voilà, on fait un dernier rappel du violet pour fermer le dessin et voici une nouvelle cane-pas-soleil rigolote quand même.

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M’est avis que cela fera de jolies boucles d’oreilles et bracelets breloques…

Un jour, j’arriverai à faire une belle cane « soleil » ! C’est moi qui vous le dis !

Sur ce, à bientôt ! 

Bonjour, bonjour !!!

Aujourd’hui, je vous propose de réaliser un motif très simple et qui peut se révéler soit très design soit très ethnique selon les couleurs que vous choisirez.

Alors à vos outils :

Matériel requis :

  • Pâtes noires, blanches + 1 ou 2 couleurs de votre choix,
  • Une machine à pâte ou un rouleau,
  • Une lame affûtée,
  • Du papier sulfurisé,
  • Des emporte-pièces. 

Photo 1 : Commencez par réaliser une cane cible en prenant garde à placer du blanc au centre et à l’extérieur, cela aérera la composition du motif.

Photo 2 : Étirez votre cane cible et coupez en ¼ que vous conserverez en cane cible ronde. Aplatissez les ¾ restant de votre cane et formez une cane triangulaire. Coupez chaque cane en 4 morceaux et assemblez-les comme sur la photo.

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Photos 3 et 4 : À l’aide la paume de votre main, aplatissez cette assemblage en le faisant pivoter afin de boucher les interstices et d’obtenir une cane à section carrée.

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Photos 5 et 6 : Une fois votre cane régulièrement étirée, coupez-en 4 tronçons et assemblez-les selon votre choix.

À présent, si vous désirez que votre cane ne se déforme pas trop lorsque vous la couperez, c’est le moment de lui faire faire un tour dans votre frigo pendant au moins 30 minutes (toujours posée sur une feuille de papier sulfurisé).

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Photo 7 : Choisissez une couleur unie qui sera le dos de vos perles. Ici, j’ai mélangé les chutes de canes ; étant donné la dominance de noir et blanc dans mon assemblage, je me suis retrouvée avec un gris foncé idéal. Passez cette couleur dans votre machine à pâte (ou servez-vous de votre rouleau pour les plus courageux) au réglage n°3 au moins. (Il ne faut pas que cette plaque soit trop épaisse puisqu’on va y ajouter l’épaisseur du motif).

Photo 8 : Une fois votre cane assez durcie au frigo, saisissez-vous de votre lame et coupez des tranches d’épaisseur régulière que vous poserez côte-à-côte sur votre plaque unie en prenant garde à faire un motif régulier.

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Photos 9 et 10 : Une fois que votre plaque est recouverte de tranches, placez une feuille de papier sulfurisé dessus et commencez à lisser la surface à l’aide d’un outil de modelage. ATTENTION, Pensez régulièrement à décoller votre plaque de la feuille de papier sulfurisée du dessous et faites de même avec la feuille de papier du dessus. Faites également très ATTENTION ; une fois votre feuille du dessus décollée, ne la replacez jamais sur votre plaque ; en effet, lorsque vous lissez à travers le sulfu, le motif de vos perles s’imprime sur le papier et si vous le re-plaquez de façon décalée, vous allez salir tout votre travail.

Une fois que toutes les lignes de relief et de jonctions des tranches sont disparues, décollez une dernière fois votre plaque à motif du plan de travail et enlevez la feuille du dessus.

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Photo 11 :À l’aide d’emporte-pièces, découpez les perles de votre choix. Pour ceux et celles qui n’ont pas de perceuse, pensez à percer vos perles avant la cuisson à l’aide, par exemple de cure-dent.

Photo 12 : Pour ma part, j’aime cuire mes perles plates sur un petit aquarium ; elles ne déforment pas et sur le verre, elles ne changent jamais de couleur.

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Après la cuisson (pour mon four : 27 minutes au thermostat entre 3 et 4) je perce chaque perle, puis je les ponce au papier de carrossier grain 1000. Une fois sèches, je les vernis 3 fois chacune en respectant le temps de pose de 24 heures entre chaque couche.

Et voilà, à vous de jouer !

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