Fraichement, à l’aide de quelques rayons de soleil et de nouveaux chants d’oiseaux, le printemps s’est réveillé, (Ouh là, on est dans les contemplations bucolique ringardos, ce matin ? –Et ben voui pourquoi pas ?) sans doute serait-il de bon aloi que je suive son initiative. Pour le réveil, j’entends… parce que pour les chants d’oiseaux, on repassera.
Donc allons-y, étudions un peu les projets printaniers que ce monde nous offre (et beeeeh… le « monde », carrément ? On flirte avec le pathos, là !)
Ben… au moins le monde rural géographiquement proche de mon atelier… ( et ben voilà, c’est le trio gagnant « ringardos/pathos/craignos » -NON MAIS TU ME LACHES ? RABAT-JOIE DE PACOTILLE ? –Vi, je me tais.)
Donc, je disais, enfin j’ESSAYAIS de dire (essayez donc de vivre avec toute une population dans votre tête en faisant en sorte que ses membres ne se battent pas (trop) entre eux, moi, ça m’épuise dès le matin, tient !) nan mais je vais y arriver, hein, il n’y a pas de raison… je vais reprendre un p’tit café, une bonne bouffée d’air et je vais écrire une phrase D’UN COUP, promis, comme ça : pfuiiit ! Allez, on se lance :
Deux évènements sont à noter sur le calendrier jurassien de La Perle Rouge.
Le premier se tient la semaine prochaine (ah ben, bien ! Bon timing de com, on voit que tu as appris à anticiper avec toutes ces années… -Chuuut !)
Les vendredi 8 et samedi 9 avril, 6 autres artisans créateurs et moi regroupons notre travail d’une façon originale. Notre point commun ? Nous sommes toutes et tous des artisans rattachés à un label qui nous tient à cœur : Répar’acteur. (Ben oui, en même temps, comment aurais-je pu résister à un tel jeu de mots, dites-moi ?) Cette dénomination permet de dresser un inventaire des artisans qui pratiquent la création écoresponsable à travers le réemploi, le détournement, la restauration ou le recyclage dans leur travail. Vous l’avez compris, ce label ne concerne pas la partie qu’occupe la pâte polymère dans mon atelier mais bien la chambre à air recyclée que j’exploite en maroquinerie.
Pour ces deux jours, nous avons décidé de nous regrouper et d’habiller le rez-de chaussée d’une maison de ville UNIQUEMENT grâce à des créations s’inscrivant dans une démarche de réemploi. L’intégralité des objets et décorations seront bien évidemment à la vente dans cet « appartement-témoin » qui a pour but de démontrer à tous ceux qui doutent encore, qu’on peut parfaitement créer des objets pratiques ET esthétiques à partir de ce qui aurait dû être des déchets dans d’autres circonstances.
Le lieu sera ouvert entre 11h et 19h sur ces deux journées et afin de nous retrouver et d’échanger avec le maximum de gens, nous organisons un vernissage le vendredi soir à 17h. (Oui parce qu’on sait bien, hein, qu’on peut vous attirer avec des mini-quiches et un peu de bulles locales. Rôôôô, ne vous vexer paaaas, on est tous pareils !)
Pour cette occasion, j’essaie de développer de nouvelles pièces qui orneront les murs d’un salon ou d’un bureau, principalement. Je vous montrerai tout ça.
Le second évènement devrait intéresser les plus fidèles lectrices et lecteurs de ce blog puisqu’il s’agit de l’ouverture d’une journée de stage au mois de mai (TADAAAAM ! On a presque failli attendre , dis donc !)
Donc voilà, j’ai choisi comme thème la technique illustrée dans le dernier article publié et comme date le
SAMEDI 21 MAI2022
Stage que j’ai décidé d’intituler « LIGNES ET CONTRASTES«
Je rappelle le protocole de la journée (tu peux, oui… depuis le temps ! -Oh bah ça va, je n’y suis pas pour grand chose, moi, d’abord !)
Une journée de travail complète à l’atelier.
On débute à 10h par la présentation de l’atelier, le choix des couleurs et on se lance dans les manipulations de pâte crue, on fait une pause repas et on poursuit tout l’après-midi jusqu’à 18h30 – 19h (il faut bien ça pour cuire, percer, poncer et monter les pièces correctement).
Nous sommes, généralement entre 5 et 9 et la décontraction est de rigueur (j’adore ce paradoxe, hi hi).
Le prix de la journée reste inchangé par rapport aux années précédentes et demeure à 50 € l’atelier. L’intégralité du matériel est fourni. Seul votre repas de midi doit être apporté avec vous.
Les inscriptions se font par courriel ou téléphone (contact.la.perle.rouge@gmail.com ou 06 86 96 59 72) et les places sont bloquées après expédition du chèque de règlement à l’ordre de La Perle Rouge à l’adresse de l’atelier (16 rue neuve 39570 Conliège)
Voilà, vous savez tout.
Après le travail sur le noir et blanc, j’ai donc décliné l’exercice sur des bleus et j’aime également beaucoup le résultat.
J’ai encore du montage de pendentifs et de boucles d’oreilles à faire mais c’est prometteur.
D’ailleurs, il est largement temps que je retourne à mon atelier.
Passez une semaine aussi bonne que possible et veillez à ne pas vous rendormir tout de suite quand la fraicheur passera vers chez vous.
Je me sens obligée, en cette mini introduction de vous préciser que je ne ferai référence ici à aucun sujet d’actualité, aussi prenant et brûlant soit-il. Durant mes publications passées, je n’ai jamais mentionné la pandémie (mise à part peut-être à travers l’article qui donnait des recettes de bricolages afin de survivre avec les enfants en confinement… mais z’enfin… niveau prise de position, on a vu mieux…) et il en sera de même, (je pense, j’espère, je verrai) pour tout autre thématique actuelle. J’ai envie de voir ce blog comme une bulle, une belle bulle confortable et sécurisée qui ne fait que grossir avec les images, les formes, les couleurs et les mots qui le constituent et qui le rend réel pour moi et pour celles et ceux qui le parcourent.
Dans cet espace protégé, dans cet extrait de mon atelier, au cœur de ces bribes de mon cerveau et de ses multiples personnages complètement barrés, j’ai décidé de ne conserver que de la beauté, de la douceur et de l’hilarité… et un peu de technique aussi !
Alors prenez cinq minutes, suivez-moi et découvrez un peu de mon travail.
Sans plus de transition, je vous montre ici un petit exercice auquel je me suis prêtée il y a plusieurs semaines lors d’une journée de démonstration des savoir-faire.
Au sein du collectif d’artisans dont je fais partie depuis plus d’un an se trouvent des créateurs de coussins de méditation et de décorations appelés Zafu et Makura. (Les coussins, pas les créateurs !) En manque d’inspiration de motif pour ma démonstration ce jour-là, j’avais décidé d’en choisir un dans les bleus et or et de me pencher sur la réalisation de quelques uns des éléments de son tissu.
Il est chouette, hein ?
Voici ce que l’association de mes yeux et de mes mains ont donné :
Je trouve que ça reste toujours difficile de conserver des arrondis lors des réductions. Toutefois, j’aime assez l’effet mosaïque d’été, ça m’a rappelé des canes que je faisais il y a trèèèèèèèèès longtemps dans des teintes complètement différentes.
Le motif du milieu est assez réussi, je trouve, par rapport à son modèle. Cela étant dit, je redoute la phase de réduction qui va, à coup sûr, voir se déformer les lignes droites sous mes paumes.
Je n’ai pas détaillé de tutoriel pas à pas afin de réaliser ces canes géométriques chez vous mais je peux tout même vous partager les étapes de réalisation que j’ai photographiées sur ma table de travail avant de tout mettre en boule (rôôôô) :
Cela reste lisible, non ?
Alors on ne peut pas dire que j’ai beaucoup exploité ces canes, encore…
Besoin de faire un p’tit tour ailleurs avant. (Tu trouves que tu t’éternises un peu trop par ici, peut-être ?!?) Envie de chercher un motif de surface plaisant à faire et à l’effet moins géométrique (?!? vraiment ?!?) et ben Oui ! Et j’ai rapidement trouvé un jeu qui me détend et qui me satisfait (c’est là un des intérêts majeurs de la polymère, pour moi.) Je suis tout simplement retournée aux bon vieux hidden magic fait maison et je me suis amusée comme une gosse.
Ne sachant pas trop quoi faire encore de ces p’tites têtes, je suis retournée un temps aux bijoux :
(ça va, pas trop loin tout de même, la prise de risque !)
Boucles d’oreilles clous (Je n’en fais pas si souvent et pourtant je trouve ça très esthétique) :
Et comme à chaque fois, à présent, j’utilise mes chutes afin de fabriquer les perles rondes d’un collier que j’appelle sans originalité aucune (mais en pertinence totale, et c’est ce qui me plait) : un collier de chutes !
J’ai ensuite tenté de répondre à un défi « animaux » qu’on m’avait « lancé » sans me défaire de cette technique mais… le résultat est un peu décevant.
Si le renard reste identifiable, c’est beaucoup moins le cas pour mon panda :
Pas eu vraiment envie de renouveler l’exercice, même si j’avais dessiné un hibou marrant… (Le figuratif c’est quand même pô mon truc…)
Un petit plan sur le dos de mes pièces :
Et voilà pour cette série.
C’est vraiment une technique très agréable et je pense qu’elle fera l’objet d’un des deux stages de printemps. (je détaillerai tout ça dans le prochain article)
J’ai décidé de la décliner dans les bleus. (y a pu qu’à !)
Je vous laisse ici pour aujourd’hui.
Je suis ravie de vous retrouver.
N’oubliez pas de continuer à jouer avec la couleur.
Aaaargh… Comment bien entamer un article après une aussi longue absence de ma part ???
Le challenge est d’autant plus ardu que ce premier mois d’année civile requiert traditionnellement une formule entraînante voire motivée regroupant tout ce qu’on nous souhaite, tout ce qu’on ne nous souhaite pas, ce qu’on souhaiterait qu’on nous souhaite et qu’on ne nous souhaite pas et puis aussi ce qu’on nous souhaite très fort alors qu’on ne le souhaite pas… Quoi ? Vous êtes perdus ? Ben voilà… moi aussi.
Et si on se contentait de se souhaiter un… bon mois ? (trop vague)
Bon alors une bonne semaine ? (trop court, je n’écris pas toutes les semaines…)
Euh… d’aller bien ? (oui, c’est pas mal, ça, pas de repère temporel, pas de pression, juste de la bienveillance.)
Oui mais alors comment formuler ça ?… « Allez bien ! » (un peu autoritaire comme tentative de bienveillance, non ?)
« J’espère que vous irez bien » (trop bizarre…) bon… alors peut-être quelque chose comme
« J’espère que ça ira » (non non… limite flippant…)
BON MAIS ALORS QUOI À LA FIN ? (nan mais commence pas à nous crier dessus, bon sang, on avait dit BIENVEILLANCE !)
Chers vous toutes et tous, soyons nous-mêmes et ce sera déjà pas mal, qu’est-ce que vous en pensez ?
C’est bon, je la tiens, la voici ma phrase d’accroche : (euh… une phrase d’accroche qui arrive après la quinzième ligne, ça relève plus de l’accroche-remorque que de l’accroche-cœur, non ? –Chuuut bon sang, je vais perdre le fil! –Ouh là, au temps pour moi ! )
Donc voilà : « Soyons nous-mêmes et tout ira ! » (Ça reste une injonction… et puis tout ira où ? –J’me mouille pas… ça ira où bon vous semble de la façon qui vous correspond)
ET PIS ZUUUUT ! (Et ben ça commence bien cette nouvelle année, tient ! Encore plus timbrée que les années précédentes…)
Bon allez, on dit que mon pavé introductif est fini, hein ? Ça vous va ? De toute façon, vous le savez que je vous aime tous et pis qu’ici il n’y a pas de place pour les sujets pénibles parce qu’ici, on ne parle que de couleurs, hein ? Voilà. Allez, on cause polymère, maintenant ?
Étant donné que je ne vous ai pas donné de nouvelles régulières de mon travail, j’ai choisi un thème de travail que j’ai réalisé durant l’automne pour vous le montrer ici :
Durant l’automne, j’ai renoué avec les pochoirs et les pastels secs :
Et bien sûr, les boucles d’oreilles assorties :
Les chutes du travail avec les pastels sont compliquées à réexploiter donc je m’en suis tout de suite servi(es?) (c’est pas de l’écriture inclusive… c’est de l’hésitation de conjugaison…) avec une petite plaque de verre pour réaliser des perles swirl :
On peut percer ces perles dans ce sens ou bien dans l’autre pour un tout autre effet :
Poursuivons avec quelques objets.
Cela faisait très longtemps que je n’avais pas travaillé sur des petits pots et vases, j’y ai remédié :
Je ne vous ferai pas l’affront de vous demander comment s’est passée cette rentrée parce que… parce que c’est pénible, en fait, comme question, non ? Une rentrée c’est une rentrée, et pis voilà, hein ? On a tous nos p’tits trucs qui font plaisir et d’autres moins ; certains ont un peu de mal avec les périodes de transition et d’autres sont soulagés de revenir à un peu plus de structure. Le contraste se trouve au sein même de ma petite famille, alors… Non, vraiment, laissons la rentrée de côté sauf si on parle de la reprise de La Perle Rouge, alors là, oui oui oui, je veux bien vous en causer deux mots (non mais quel égocentrisme ! -ben t’as qu’à ouvrir un blog pour ne parler que de toi, tant que tu y es !).
Tout d’abord, c’est avec hyper beaucoup tout plein de bonheur (ben voilà… un peu de vacances et elle sait plus causer la p’tite…) que j’ai retrouvé le chemin du cours du jeudi à Lons le Saunier. Je vous montrerai un peu le travail de mes élèves, cette année, ça vaut le coup. Ensuite, j’ai décidé d’ouvrir de nouveau au moins une date de stage pour cet automne (ouaouh… mais tu sais encore faire ? -Pfff, t’inquiète, Pépette). Et enfin, j’ai terminé le montage du tutoriel que je vous avais prévu pour… les grandes vacances. (Oui mais en fait, euh… je me dis que comme cadeau de rentrée, ça le fait aussi, non ?…)
Donc, sans plus attendre et parce que je ne prendrai pas le temps de vous raconter mes vacances pluvieuses en Bretagne (ben c’est le principe, non ? T’as l’air étonnée ??? -Non mais là, même les bretons nous disaient qu’on n’avait pas de chance, quand même…) voici le sujet de ce tutoriel :
Matériel nécessaire pour la manipulation de pâte crue :
machine à pâte (map)
pains de couleurs de votre choix plus du noir et du blanc
lames
papier sulfurisé
à la rigueur, un petit emporte-pièce rond
et pis c’est tout !!!
pour les finitions et le montage :
papier de carrossier pour le ponçage, jean pour le lustrage
perceuse (électrique ou à main)
pinces et matériel de montage (chaînes, anneaux, perles métalliques au choix etc.)
mais en fait ça ne sert à rien que je vous mette ici la liste du matériel de montage puisque ça ne fait pas partie du tutoriel, (muhaha)
Je rappelle que, pour celles et ceux qui préfèrent visionner des tutoriels vidéos, le lien YouTube se trouve en bas de cet article.
Allez, go !
Préparez les triangles des couleurs de votre choix dans le but de réaliser une plaque dégradée.
Préparez le dégradé à la map au cran le plus large (ici 6 de l’imperia)
Enlevez la parie déformée et conservez le rectangle restant. Coupez-le en deux bandes, superposez-les l’une sur l’autre et passez l’ensemble à la map dans l’autre sens, cette fois, au réglage le plus fin que vous maitrisez.
Coupez proprement le bord le plus clair et roulez la bande dégradée sur elle-même en commençant par l’extrémité la plus claire afin d’obtenir une cane dégradée.
Mettez cette cane dégradée de côté, nous allons à présent nous occuper du bloc rayé noir et blanc.
Préparez deux plaques noires et blanches à l’épaisseur maximale de la map. Découpez deux rectangles égaux et superposez-les.
Repassez l’ensemble dans la map à un cran intermédiaire pour avoir des rayures plus fines (ici, cran 4 de l’imperia), coupez de nouveau en deux et superposez les deux morceaux, vous avez 4 rayures. Coupez une dernière fois en deux et superposez les deux blocs de façon à former un millefeuille (enfin, un « 8 » feuilles) noir et blanc.
votre bloc rayé est prêt.
Détaillez le bloc en tranches régulières (pas spécialement trop fines, faites en fonction de la longueur des rayures que vous voulez). Mettez-les les unes à côté des autres et soudez-les à l’aide d’un rouleau afin d’avoir une plaque épaisse rayée.
Placez la cane dégradée à une extrémité de la plaque et enroulez-la doucement. Coupez l’excédent si besoin et réduisez légèrement la cane. (rmq : si vous voulez faire des fleurs, conservez un tout petit morceau de la cane dégradée, il sera utile pour leur cœur)
Mettez-la au frigo au moins une trentaine de minutes avant d’en couper des tranches régulières.
Vous pouvez cercler de nouveau avec une couleur complémentaire si vous le désirez.
Réalisation des fleurs :
Déformez légèrement un morceau de la cane à rayures et découpez des pétales assez épais (3mm)
Placez tous les pétales possibles autour de votre tronçon de cane cœur et appuyez légèrement. L’étape suivante consiste à venir presser deux à deux les pétales de chaque côté du cœur avant de les lisser à travers du papier sulfurisé pour effacer les jonctions.
Pour voir plus en détail cette étape, rendez-vous sur la vidéo.
Utilisez les chutes de pâtes mélangées pour former une boule et recouvrez-la de fines tranches de vos chutes de canes. Roulez la boule dans le creux de vos main et réalisez une jolie perle ronde à motifs.
Utilisez également les restes de plaque rayée pour découper des perles plates.
Il vous reste des couleurs ? Réalisez les petites perles qui vous manquent pour un collier sautoir ! Afin qu’elles soient toutes identiques, découpez à l’emporte-pièce dans une plaque de pâte, ainsi, elles auront toutes la même quantité de matière, et donc, la même taille !
Vous pouvez percer les petites perles avant cuisson ; pour le reste, je vous conseille de percer après cuisson, avec une perceuse électrique type Dremel® ou bien avec une perceuse manuelle (mandrin à main sur lequel on fixe un forêt de la taille de son choix : très efficace et peu coûteux)
Après la cuisson :
Ponçage au papier de carrossier (400 puis 600, puis 800, puis 1000 ou 1200 et finition de lustrage au jean si pas de touret)
Bonjour chers Vous tous, chers Vous toutes, chers Vous et puis chers Vous aussi !
En cet après-midi de mercredi pluvieux, tandis que je m’efforçais d’être la plus professionnelle des vendeuses d’art et d’artisanat face à une clientèle… absente (puisque je me trouvai presque noyée sous un déluge annoncé, qui acheva de faire fuir les rares et timides clients de mon coin jurassien), je décidai d’aller faire un tour sur mon petit blog chéri (oui oui, ici) et d’en parcourir quelques pages remonte-moral. (Parce que oui, je me fais parfois rire toute seule lorsque je relis des anciens articles, et ça fait grandiosement du bien).
Et là, DE QUOI EST-CE QUE JE ME RENDS COMPTE ? Il vous manque au moins un tutoriel de la fin d’année 2020 ! Oui, un tutoriel de cane kaléidoscope comme vous les aimez (enfin, surtout comme moi, j’en raffole !) qui existe en version vidéo sur ma chaîne YouTube mais que j’ai omis (honte sur moi) de transcrire ici, dans mon petit monde des lettres, des photos et du bidouillage wordpress.
Qu’il pleuve, donc, je m’en vais ranger mon sens de l’accueil, ma pédagogie artisanale et mon professionnalisme commerçant dans l’arrière-boutique et je sors à la place d’un tiroir magique de ma caboche mon envie de vous raconter des bêtises tout en vous montrant comment réaliser cette cane kaléidoscope :
Pour ce tutoriel, j’avais décidé de dessiner ma cane au préalable, chose qui n’est absolument pas dans mes habitudes… et comme souvent, les choses dont nous n’avons pas l’habitude ne se passent pas exactement comme prévues…
Voici mon dessin préparatoire inspiré par mes heures perdues à zentangler sur du papier :
C’était sensé être le plan de ma clé de montage, vous savez, mon premier triangle qui, dupliqué à 16 reprises, donne mon assemblage kaléidoscopique final.
Oui mais voilà, c’était sans compter mes pensées qui s’échappent emmenant ma concentration avec elles, sans compter non plus mon léger stress dès que je suis de l’autre côté de l’objectif (ben voui… même si je suis toute seule dans mon atelier lorsque je me filme et que je peux faire le montage ensuite comme je l’entends, y a pas… y a pas… je stresse quand même d’imaginer les futurs visionneurs… fou, non ?).
Bref, du coup, j’ai inversé les damiers et le dégradé bleu… Alors dit comme ça, je suis consciente qu’il n’y a pas mort d’omelette, mais en fait, ça m’a tout chamboulé parce que les quantités de pâtes avaient été étudiées (estimées, serait plus exact) en fonction de leur emplacement… et que du coup… j’ai du improviser (muhaha). Donc j’arrête ici et je vous montre le tout en images.
J’ai commencé par réaliser deux dégradés aux deux couleurs dominantes de ma cane.
… plaques dégradées que j’ai roulées sur elles-mêmes pour les transformer en deux jolies canes dégradées :
Puis je me suis attaquée au noir et blanc.
Pour aujourd’hui, je ne vous détaille pas l’intégralité des étapes. (Oh la fainéante ! -NON ! Paresseuse, à la rigueur, quelqu’un de fainéant ne fait rien DU TOUT, c’est explicitement dit dans le terme : fait + néant. -Rô l’autre, hé ! -Quoi ? Ça te défrise d’utiliser les mots correctement ?)
Si vous voulez voir plus précisément comment procéder tout au long de ce pseudo tutoriel, je vous invite à aller visionner la vidéo en fin d’article. Sinon, on continue.
Pour cette plaque, j’explique tout de même vite fait (Ah ben faut savoir, tu n’te contredis pas, toi, déjà ! -Chut !)
Il s’agit de faire une cane cible noire et blanche, puis de l’étirer au maximum, de la couper en tronçons égaux et de les placer les uns à côté des autres. Un coup de rouleau pour souder l’ensemble, et hop, on passe le tout dans la machine à pâte au réglage le plus grand et ça donne ce que j’appelle ma plaque pointillées.
J’ai également préparé une petite cane cible qui viendra contraster la cane dégradée verte. Le but était de déformer la cane noire et blanche pour l’insérer ensuite au cœur de la cane dégradée à la manière d’un pistil de cane pétale.
J’ai ensuite étiré cette cane pétale ainsi que la cane bleue et je les ai coupé ainsi (Oui, c’est exactement à ce moment que j’ai… raté ! J’étais sensée laisser le bleu tranquille et travailler sur le damier ! Sauf, qu’à ce moment-là, je ne m’en suis pas encore rendue compte, chuuuut) :
J’ai ensuite déformé le sommet de mes prismes bleus pour faciliter l’assemblage avec les pétales. Cette astuce vaut pour toutes les canes fleur ; il suffit de pincer un sommet en le passant dans la machine à pâte au cran large (ici 6 sur mon imperia) :
Nous voilà avec tous les éléments nécessaires pour commencer à monter la clé de la cane et c’est maintenant que mon double étourdi va, dans un premier temps, beuguer complètement, puis comprendre, puis se lamenter et enfin, improviser :
Bouh ! Mais qu’es-ce-que c’est que ça ? un tunnel fleuri ? Un petit pont chelou ? -Non non , juste une erreur de proportions…
Cette déformation est due à la trop grande présence de bleu, là où il était sensé y avoir les PETITS triangles à damiers…
Allez, ben.. on s’adapte :
Ah ben c’est joli tout ça, mais il y a un sacré paquet de trous, du coup… Va falloir combler tout ça si on veut un joli prisme pour débuter notre cane complexe ! Allez, on ramasse tout ce qu’on trouve sur le plan de travail et on rempli et puis on déforme comme on peut.
Disons qu’on a à peu près de quoi modeler un prisme alors on y va.
Entamons la série de réduction – duplication – assemblage – réduction – duplication – assemblage…
Comme on est toujours pas foutue de modeler le bon triangle, on a un p’tit travail de redressement des volumes afin d’obtenir une cane à section carrée, cette fois.
Avant réduction finale.
Voilà, ma cane est terminée, elle est très loin du motif d’inspiration zentangle qui était initialement prévu et a même revêtu un petit côté végétal.
J’ai décidé d’exploiter le motif dans la foulée et je me suis donc mise à trancher (Aïe) et à monter un beau carrelage de polymère :
Et voilà un joli p’tit bol prêt à recevoir vos gourmandises apéritives et les compliments de vos convives !
Si vous voulez voir le déroulé complet du tutoriel ainsi que ma prestation d’un haut niveau d’expressivité théâtrale, suivez le lien YouTube :
Tel un commerce non essentiel qui reprend doucement le rythme de sa vie, je m’active en découvrant atterrée à quel point j’en ai perdu l’habitude…
Diantre que j’étais efficace et organisée dans ce fameux monde d’avant (qui ressemble à s’y méprendre au monde d’après sauf que 18 mois sont passés et qu’on a envie de penser que c’était un autre monde) ! Comment diable faisais-je pour avoir une maison en état, des collections remplies dans l’atelier et des marchés qui s’enchaînaient parfois ?!? Par quelle magie faisais-je coïncider des rôles aussi différents que ceux de maman et d’artisan ? Mais bon sang, enfin, quelqu’un va-t-il me dire comment est-ce que je faisais ?!?
(Ben… euh… en fait… peut-être que c’était déjà complètement le bazar… que tu étais toujours dans le speed et régulièrement à la bourre ? Peut-être que la seule différence avec ce fameux monde d’avant c’est que dans celui-ci tu portes un masque quand tu sors de chez toi et que tu as appris à cuisiner les tiges de brocoli ?…)
Bon… hum… passons… quelque chose me dit que j’aurai bien l’occasion de revenir gratter un peu ce sujet dans les semaines à venir.
Bref, notre boutique jurassienne d’artisans créateurs a réouvert ses portes et mon atelier de pâte polymère aussi !
Samedi dernier, tandis que je tenais la permanence de la boutique illuminée par un salutaire soleil, j’ai posé ma valise de polymériste sur le trottoir et je me suis prêtée à ce qui était mon exercice FAVORI durant les jours de marchés (activité nettement moins favorite, celle-là…), l’élevage de canes en plein air (muhaha, désolée, mais moi, ça me fait toujours rire). Et ben ! Dis donc ! C’était pas facile, facile ! Je me suis même emmêlée dans mes coupes et mes assemblages mais je ne vous en dirai pas plus… on va faire comme si tout était parfaitement prévu.
Pour cette saison estivale (-Et oh, on n’est pas encore le 21 juin ! -T’as raison, tient, je sens bien l’ambiance du printemps quand mes sandales collent au bitume !) pour cette saison estivale, donc, disais-je (pas possible, elle ne va pas cesser de m’interrompre, celle-là !-Oh ! je t’entends ! (Ben elle va pas mieux, la p’tite, hein ? ils sont combien, maintenant, dans sa tête ? – Oh ben vous savez, avec tous ces confinements, ça fait débloquer des cerveaux, hein…)) MAIS BON SANG VOUS ALLEZ ME LAISSER PENSER, OUI ? (Brrrr ! Quel caractère !…)
DONC, je reprends, pour les deux du fond : pour cette période de début d’été j’ai décidé de sortir de ma zone de confort en terme de couleur et de m’amuser avec les roses, oranges et jaunes que j’ai souvent du mal à intégrer à mes créations.
Voici donc ce que ça a donné, ce samedi matin, sur ma petite table :
Je ne vous avais pas menti sur les couleurs, hein ?
Bon… la clé de montage était à peu près ce que je voulais… c’est après que ça s’est compliqué et vous savez pourquoi ? Parce que je ne parvenais pas à me décider… à aucune des étapes d’assemblage !
Du coup… je me suis retrouvée avec 3 canes différentes au lieu d’avoir une grande complexe comme j’aime…
Pas grave, évidemment, se tromper ça sert toujours, hésiter c’est important et de toute façon, on arrive toujours à en faire quelque chose, hein que c »est vrai ?
Ben oui mais… mois je ne sais plus utiliser les canes rondes, en fait… c’est pour ça que je montais mes canes d’une autre façon dans l’ancien monde !
Bon ben… pas grave, on triche et tadam :
Allez, pas de frigo alors on tranche vite !
Et maintenant, on travaille proprement :
Après ça, le plus sympa, ce fut de ramener tout ça sans encombre à la maison pour le faire cuire…
En tout cas, ça m’a motivé de FOLIE !!! Du coup, demain, mercredi 16 juin, les artisans de la Vitrine et moi-même, donc, on tient un grand stand pour un marché au centre-ville de Lons le Saunier (OUIIIIIIII ! Vous avez bien lu ! Un marché en extérieur de 17h jusqu’au couvre-feu avec des gens et tout et tout !!! ça fait tellement longtemps que je n’ai pas monté de stand que j’en suis toute exaltée !) et j’ai bien l’intention de réitérer l’exercice !
Avant de vous quitter (oui, je sais déjà mais c’est pour mieux revenir vers vous, promis (pfff tu dis toujours ça… – Oui, mais là, j’ai vraiment du boulot !) je vous montre mon improvisation de chutes qui a motivé ce nouveau choix de couleurs :
Un petit côté agrume dans cette cane centrée, non ?
Allez, prenez soin de vous et pour les jurassiens, peut-être à demain ?
(Pour accéder directement au tuto vidéo, rendez-vous en bas de l’article)
Bonjour bonjour Vous tous qui me lisez avec la patience d’un confiné attendant l’ouverture d’un bar ! Comment sortez-vous de cet hivereintant ?
En ce qui me concerne, je me suis découverte un fabuleux pouvoir magique (?!?) SI SI, je vous assure ! Comment, vous ne me croyez pas ? Jugez vous-même : il y a une quinzaine de jours j’ai commencé à travailler sur un nouveau tutoriel vidéo. La boutique de créateurs que j’ai rejointe et dans laquelle et je vends mes pièces a choisi un thème autour duquel les artisans peuvent décider de travailler pour les prochaines semaines et le premier sujet de ce nouvel exercice est le Japon. Lasse de me geler les coudes dans cet humide hiver, j’ai décidé de m’inspirer des fleurs de cerisier (ah ben, c’est pas banal, ça, tu t’es creusé la tête au moins un moment pour trouver quelque chose d’aussi spécial, non ?). Ben oui, je sais, c’est un peu téléphoné… mais zut, quoi, une irrépréhensible envie de doux printemps coloré a eu raison de toute exploration originale et la simplicité de cette fleur reflétait tout à fait mon sentiment : un besoin de beauté sans audace. (C’est à quel moment que tu deviens magicienne ? – Attends, tu vas voir.)
J’ai donc travaillé à mon motif, puis à mes bijoux, j’ai filmé mon travail, me suis arrachée les cheveux sur mon montage et les ongles pour trouver de la musique libre de droit qui ne me donne pas trop mal au crâne (pas toujours une réussite, soit dit en passant), rédigé mon texte, que j’ai ensuite enregistré, bref, les habituelles étapes de ma nouvelle approche des tutoriels et au moment où j’ai enfin mis le point final à mon montage, et ben… et ben… BAM ! Le printemps est arrivé (genre, l’incruste) et le soleil a commencé à chasser quelques idées noires. Alors, si ce n’est pas une preuve, ça, hein? (Ben tient ! -Chuuut, laisse-moi rêver, ça ne te coûte rien).
Donc, sans plus attendre, je partage avec vous mon travail en vous proposant la version rédigée de mon tutoriel.
Matériel nécessaire pour la manipulation crue :
Une machine à pâte (map)
Pâtes polymères (blanc, noir, rose, fushia, un peu de jaune et d’autres encore si l’envie vous prend !… vous verrez au cours du tuto)
Une lame rigide et une lame souple
Papier sulfurisé, outil de lissage et rouleau
Support inox de bracelet
Pâte translucide de chez Cernit®
Une envie de printemps
Un peu de temps à soi.
Commençons par travailler les couleurs de notre fleur et pour moi, ce n’est pas une mince affaire puisque je vais manipuler une couleur que je néglige bien trop souvent : le rose.
Comme très souvent (tout le temps, en fait, presque, Marie), commencez par réaliser un dégradé à l’aide de la machine à pâte au cran large. (rappel : après avoir modelé les couleurs en triangles, passez l’ensemble dans la map au cran large, pliez la plaque en deux de bas en haut et repassez dans la map. Répétez l’opération une quinzaine de fois jusqu’à l’obtention d’un fondu des couleurs. Une fois la plaque dégradée satisfaisante, coupez-la en deux et doublez l’épaisseur puis passez-la de nouveau dans la map dans l’autre sens, cette fois, pour éloigner les couleurs les unes des autres. Faites ceci jusqu’au cran le plus fin possible afin d’obtenir un long ruban dégradé).
Ne roulez pas cette bande sur elle-même mais montez-la en accordéon en faisant des plis d’environ 1 cm de large.
Maintenant, faites parler la magie du modelage à travers vos petits doigts musclés et déformez cet accordéon progressivement jusqu’à obtenir une cane à section presque ronde, c’est la base de notre cane « pétale » :
Il lui manque quelques pistils et pour cela, nous avons besoin de quelques bandes fushia fines (de largeurs différentes, épaisseur minimales) et d’autant de fins colombins jaunes :
L’opération va consister à fendre la cane dégradée sur tout sa longueur mais pas sur toute son épaisseur à l’aide d’une lame rigide. insérer un premier boudin jaune puis une bande fushia et refermer sans insister sur la pâte.
Répétez l’opération afin d’insérer les autres pistils et réduisez enfin la cane pétale :
Étirez cette cane et coupez-la en 5 tronçons égaux :
Il nous manque encore deux éléments pour assembler notre cane « fleur ». Tout d’abord, un cœur de fleur qui sera constitué des chutes de pistils et enfin la pâte qui va venir s’intercaler entre les pétales. Préparez un prisme uni et coupez-le en autant de morceaux que de pétales (donc 5, ici). Afin de faciliter le montage de la cane, prenez chaque tronçon du prisme et pincez-le légèrement dans la machine à pâte au cran large :
Il est à présent temps de monter votre cane fleur en alternant un tronçon « pétale » et un tronçons prisme blanc autour de la mini cane cible centrale :
Réduisez légèrement, histoire de bien souder les éléments entre eux et préparez une fine bande blanche afin de venir masquer les dernières parties roses encore visibles.
Une fois tous les pétales recouverts, réduisez correctement.
Il est temps de préparer le second petit motif qui va venir contraster avec la fleur. Il est simplissime et prend littéralement 2 minutes à faire.
Afin de contraster la future composition, choisissez du noir et blanc pour ce second motif.
Les images qui suivent sont de médiocre qualité, je m’en excuse, j’ai du faire des capture d’écran de ma vidéo… j’ai oublié de prendre des photos pendant la réalisation… (T’étais trop concentrée, Marie… – Oui oui, ça doit être ça.)
Préparez un cylindre blanc ainsi que deux fines bandes noires.
Utilisez un emporte-pièce circulaire pour couper le cylindre sur toute sa hauteur
Déposez une fine bande noire au milieu et refermez.
Répétez l’opération de l’autre côté.
Cerclez la cane d’une fine bande noire et réduisez un peu le tout.
Préparez un simple cœur de fleur avec une cane cible noire et blanche.
Découpez cinq tronçons de la cane pétale.
Montez votre « fleur » en accolant vos pétales autour du cœur.
Afin de réaliser une déformation à la réduction, placez un colombin de pâte blanche à l’extrémité de chaque pétale.
Réduisez le tout.
Préparez plusieurs diamètres différents de canes et réservez-les au frais sur du papier sulfurisé avant de les trancher.
30 minutes au frigo avant de découper vos tranches.
Préparez une semelle blanche au cran intermédiaire de la map. La plaque devra être aussi longue que le bracelet que vous avez envie de recouvrir. (Oui, du coup, on fait un bracelet…)
Disposez vos fines tranches de canes selon votre inspiration puis lissez le tout à travers du papier sulfurisé.
Attention, au moment du lissage ; Commencez par utiliser un rouleau dans les deux sens afin d’aplanir le plus gros des différents niveaux puis finissez à l’aide d’un outil de lissage.
Découpez une bande de la largeur de votre bracelet, posez-la dessus et coupez les excédents à l’aide d’une lame souple.
Le fond blanc rend très bien et étant donné qu’il est de la même couleur que l’extérieur de la cane fleur, l’ensemble est cohérent. Toutefois, une fois mes deux premiers bracelets prêts pour la cusson, j’ai eu envie d’y ajouter de la couleur.
Voici donc une bifurcation de tutoriel, prenez la suite comme un bonus à développer comme vous le voulez.
Commencez par choisir un camaïeu de couleurs ou en tout cas un groupe de couleurs copines (muhaha)
Ici, j’ai choisi les verts et bleus en plus du blanc.
Modelez vos couleurs en colombins d’environ 5mm de diamètre.
Organisez-les en allant du plus foncé au plus clair et soudez-les grossièrement au rouleau.
Travaillez cette plaque rayée exactement de la même façon qu’un dégradé et obtenez une plaque à rayures floues.
Cette plaque est sensée remplacer la bande blanche du premier test.
Après la cuisson, il y aura un travail de ponçage évident et celles et ceux qui l’ont déjà expérimenté le savent : on ne ponce pas un dégradé. Cet enchaînement de couleurs visibles est constitué d’une multitude de superpositions et le risque, en ponçant, est de mettre à jour des irrégularités de surface et donc de couleurs. Pour éviter cette prise de tête, il convient de protéger sa surface dégradée à l’aide d’une fine couche de pâte translucide (pâte qui sera parfaite à poncer!). Et quelle meilleure pâte translucide que la CERNIT ? (Et bah… aucune, en fait ? -Oui, la réponse était dans la question)
Alors ne vous trompez pas, je me suis déjà fait avoir comme une débutante au bal de promo (?!?) la différence n’est pas flagrante au premier coup d’œil :
Pâte phosphorescente !
Pâte translucide qu’on veut !!!
Cette pâte est assez géniale car vraiment transparente après cuisson et très réceptive au ponçage. En revanche, elle est plus capricieuse lors des manipulations crues. Elle n’apprécie pas être malaxée et malmenée. Elle en garde des bulles d’air et des sortes de fissures dont on se passerait bien ici. Soyez donc minutieux lorsque vous vous en servez et évitez les manipulations au maximum. Commencez à aplatir votre pâte au rouleau avant de passer dans la map et de réduire progressivement les cran jusqu’au réglage le plus fin (ici 1 pour mon imperia). Une fois que c’est fait, recouvrez délicatement votre plaque dégradée en essayant de coincer le moins de bulles d’air possible.
Pour celles et ceux qui s’inquièteraient, je précise que la transparence de la pâte ne se révèle qu’après cuisson et refroidissement.
Une fois que votre plaque est prête, vous pouvez recommencer à disposer vos tranches.
Le tour blanc de la première cane fleur rose risque de poser problème à l’ensemble de la composition puisque le motif de la fleur ne se détachera pas du fond comme pour le premier bracelet :
Pour éviter ça et avoir moins de blanc, j’ai travaillé avec un reste de la cane pétale, avant qu’elle ne se transforme en cane fleur et le résultat était ce que j’en attendais :
Allez, zou, au four !!! (30 minutes environ à 110°C selon votre four)
Le support en bois a été collé à la plaque de motifs à l’aide de polymère liquide avant la cuisson. Les supports inox seront enlevés pour le ponçage et recollé ensuite à la glue.
Maintenant, et si vous n’avez pas fait la même bêtise que moi mais que Vous vous avez pensé à mettre une minuterie de cuisson, (Grrrrrr !!! Sans commentaire…) vous pouvez procéder au ponçage.
En ce qui concerne les bracelets sur support inox, détachez doucement la pâte cuite du métal et poncer le décor séparément. Vous recollerez ensuite les deux éléments ensemble à la glu.
Reste tout le boulot de perçage et de montage pour les différentes pièces (- Tu nous montres pas ? – Euh… ben… non.) :
Je n’avais pas fait de boules creuses depuis tellement longtemps, je me suis amusée comme si je découvrais ça !
Et voilà.
Si vous voulez le ton de mon accent jurassien et que vous voulez plus de détails, visionnez la version vidéo :
Et sinon, et bien je vous souhaite un doux début de printemps.
(Pour accéder directement à la vidéo, descendez en bas de l’article)
Bonjour bonjour chers Vous !
Aujourd’hui, je tente de rattraper une partie de mon retard (-Comment ?! Toi ? En retard ? Pffff… est-il seulement nécessaire de le préciser ?).
Il y a quelques semaines je partageais sur YouTube un tutoriel autour de ces pièces-là :
(Nan, mais attend, Marie, ça veut dire qu’on part direct dans le vif du sujet et qu’on fait une croix sur ton habituel et abracadabrantesque pavé introductif ?-T’inquiète, Charlotte, j’ai prévu de raconter des âneries tout au long du tuto. -Ah… On pourra suivre le tuto quand même ? -Ne pose pas de questions stupides! -Je croyais qu’il n’existait pas de questions stupides ?!? -CHUT !)
DONC, JE PARLAIS DE CES PIÈCES-LÀ : (Nan mais ça va, pas la peine de crier…)(C’est moi où elle commence à prendre un peu trop d’aisance, Charlotte ?) (-HÉ, JE T’ENTENDS!)
Pour faire toutes ces pièces, un seul outil à retenir : le claygun. (Nous on l’appelle plutôt extrudeur mais c’est la même chose).
Le claygun peut servir à énormément de choses différentes en matière de création polymère et permet notamment des effets de couleurs très intéressants oui mais voilà, aujourd’hui, nous allons l’utiliser de la façon la plus basique qu’il soit (Ha ben, bien, bravo !).
Seuls les disques à trous ronds nous intéressent pour ce tutoriel.
Petit rappel du matériel nécessaire à la réalisation de ce tutoriel :
Pâtes polymères noir, blanc et rouge,
Un claygun (ou extrudeur) avec des disques à trous ronds,
Emporte-pièces au choix,
Papier sulfurisé et outil de lissage,
Un peu de biscotos pour le début
De la délicatesse et un chouïa de précision,
Beaucoup de plaisir !
Allez, on y va.
Première étape : conditionnez votre pâte noire et blanche. Cela signifie manipuler la pâte pour la réchauffer et l’assouplir afin qu’elle puisse ensuite être extraite de l’extrudeur sans se casser ni s’effriter.
Fixez l’embout à trous de votre choix à une extrémité du claygun et vissez. Une fois la pâte assouplie, préparez un colombin de la taille de votre claygun et insérez-la dans le tube. Fermez l’autre côté en vissant le second bouchon et commencez l’épreuve de force de la manivelle. (Oui parce que sur ce point, Charlotte et moi sommes parfaitement d’accord pour une fois, il semblerait que peu importe la marque, l’exercice demeure un petit tour de force.)
Commencez par la pâte blanche pour ne pas avoir de mauvaise surprise et terminez par la pâte noire. Vous obtenez un magnifique plat de spaghettis rétro.
Préparez un petit disque central de pâte et saisissez-vous de deux brins (un noir et un blanc).
Enroulez-les délicatement autour du disque central sans trop appuyer.
Sur la capture d’écran juste au-dessus, Charlotte n’a pas fait attention à la façon dont elle a commencé à enrouler ses fils et le résultat n’est pas une spirale !!! (Ben tient, quand ça marche pas c’est toujours la faute de Charlotte, c’est un peu facile, ça !)
Donc si vous voulez une belle spirale, commencez votre assemblage comme la photo ci-dessous ! (Et là, tu vas nous dire que c’est une idée de Marie, c’est ça ?)
Lorsque vous parvenez au bout de vos fils, lissez doucement à travers du papier sulfurisé et mettez de côté. Utilisez tous les fils disponibles (ne repoussez pas ça à plus tard, les fils vont vite sécher et devenir difficilement utilisables) puis quand il ne vous reste plus que des petits morceaux, servez-vous en pour faire une plaque rayée et amusez-vous avec des emporte-pièces et une autre couleur (ici le rouge, ouaih, je sais, c’est complètement dingue) :
Lissez le tout et mettez sur le côté.
Préparez une plaque fine de noir qui constituera le dos de vos perles et placez tous vos éléments dessus.
Lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé et découpez les formes de votre choix soit à l’emporte-pièce, soit en découpant des gabarits dessinés sur du papier canson (attention, utilisez un scalpel plutôt qu’une lame pour tourner autour de ces gabarits).
Cuisez sur une forme arrondie comme un gros saladier en verre ou en inox.
Puis armez-vous de puissante délicatesse pour le ponçage au papier de verre et le lustrage au jean ou au touret.
Percez et procédez aux montages de vos choix.
Je n’ai pas encore exploité toutes les perles, occupée que je suis à un autre exercice (Quoi ? Tu enchaînes les séances dans l’atelier ?!? – Et ben Voui ! Et ne te moque pas, Charlotte, tu vas être sollicitée ! – Ben tient.).
Allez, amusez-vous bien et n’hésitez pas à me poser vos questions si besoin.
(Quoi, c’est tout ? Mais t’avais dit que tu ferais plein de blagues ? – Ben c’est à dire que… lorsqu’on se fait parasiter et interrompre continuellement par quelqu’un, on perd son humour… -Rôôô… l’autre, hé ! Hein ?! Bon. – Je me rattraperai la prochaine fois.)
Et maintenant, pour celles et ceux qui préfèrent une version vidéo :
Est-il judicieux de tenter de forcer la chance en vous souhaitant une bonne année ?
Soyons honnêtes, c’est l’exercice auquel je m’étais prêtée l’an passé (entre nous, j’étais loin d’être la seule coupable !) et voyez où cela nous a mené !… D’un autre côté, n’est-ce pas là une faute de conventions sociales que d’omettre une traditionnelle formule chargée de porter sur ses frêles épaules de lettres la responsabilité de l’humeur générale des quelques centaines de jours qui suivront ?
J’ai beau peser le pour et le contre, je ne m’y résous pas.
Oui mais il faut pourtant bien que j’avance dans mon article. Ce que je vais faire, c’est que je vais tenter une approche « bateau » (je me suis toujours interrogée sur cette expression ; pourquoi on utilise le terme « bateau » pour désigner quelque chose d’extrêmement banal ? Dans notre cas présent, une approche bateau signifierait quoi ? Une approche à la rame ? (ça se peut, vu, comme tu galères à rédiger ton pavé introductif) Une approche facile du quai ? (qui dit que c’est facile ? et puis quel quai, d’abord ?) Non, non, décidément, ça ne veut rien dire. Je n’ai aucune idée de comment va se dérouler cette année mais de toute évidence, elle connaît un vif retour de mes abus de parenthèses et par là-même de digressions… à vous de considérer ça au choix comme une bonne ou une mauvaise nouvelle. BREF, (plus facile à dire qu’à faire), je vais vous laisser seuls responsables de ce que vous avez envie de souhaiter ou pas pour les mois à venir et je vais me contenter de poursuivre mon chemin créatif en vous en partageant ici des moments. Pour être tout à fait honnête avec vous, depuis près d’un an j’évite de programmer ou d’anticiper trop à plus de 15 jours ! Deux petites semaines d’horizon pratique ! C’est un peu triste parfois d’y penser mais c’est ma façon de digérer un gros truc ; petit bout par petit bout, morceau par morceau. Alors qu’espérez-vous comme vœux de début d’année de la part de quelqu’un qui est à peine capable de se projeter dans le mois suivant ?
Vous savez quoi ? Je vais même pousser l’insolence de l’exercice jusqu’à vous parlez de la fin de l’année dernière au lieu de vous parler du début de celle-ci. Car OUI, en ce qui concerne ma petite entreprise, l’année 2020 s’est achevée sur une très très chouette note, plus qu’une note, d’ailleurs, une mélodie complète avec un rythme nouveau. (Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? elle tente de la métaphore artisanale, ou quoi ?) J’ai le très grand plaisir de vous annoncer que j’ai rejoint une toute jeune association d’artisans créateurs jurassiens et que nous avons ouvert une boutique au centre-ville de Lons le Saunier! (C’est bien, c’est chouette de faire de la com une fois que les fêtes de fin d’année sont passées ! Toujours le sens pro du timing)
Ben, pour être parfaitement franche, je me suis très légèrement fait débordée par toute cette effervescence soudaine et devenue depuis une année complète parfaitement étrangère à mon système de fonctionnement. Tout ça pour dire que mon dernier contact « client » si on peut appeler ça comme ça, remontait aux marchés de Noël 2019… (« Je ne parle même pas des cours, stages et autres animations qui végètent encore dans la sphère de « l’impossible ». -Ben si, tu en parles, là ! -Oui, mais c’est une expression, c’est comme le truc « bateau », tu vois. -Ce que je vois c’est qu’il faudrait peut-être arrêter d’utiliser des formules qui ne veulent rien dire… -Ah non ! On a dit, pas de résolutions ! ») Ouh là là ! Il va falloir que je surveille un peu cette tendance un chouïa schizo que le passage aux tutoriels vidéos a mis à jour.
Quel bonheur de se remettre à son atelier pour quelque chose !!! (Et cette fois C’EST PAS pour faire un bricolage en tube de rouleau de papier-toilette vide !!!) Quel plaisir de rencontrer d’autres artisans créateurs et de parler de nouveau de son travail ! Enfin, quelle superbe motivation à laisser s’exprimer nos titillements explorateurs. Oh et puis il faut le dire, ça fait du bien aussi de s’habiller et de se coiffer pour « de vrai » !
Le concept est simple et existe déjà à de nombreux endroits mais je réexplique le concept.
Nous sommes une douzaine d’artisans créateurs locaux qui travaillons tous un matériau différent et qui tenons la boutique à tour de rôle. Un excellent équilibre entre la vie dans l’atelier et le contact réel des clientèles. Si vous venez faire un tour dans notre boutique qui s’appelle La Vitrine, à côté de la sandwicherie Le Croustil, vous y trouverez mon travail autour de la pâte polymère et de la chambre à air recyclée et vous y découvrirez également une dizaine d’autres savoirs faire, (toujours un doute que je le mets au pluriel, celui-là…) en partant de la couture et de la vannerie sauvage, vous bifurquerez par l’ébénisterie et les mobiles solaires puis vous croiserez les bijoux en verre filé et les livres pédagogiques sur la nature jurassienne. Et si votre promenade créative vous impose une halte, découvrez les coussins zafus, allumez une bougie artisanale et contemplez quelques tableaux surréalistes. Voilà, ça fait plaisir, hein ? Ben moi, en tout cas, ça me plait bien cette histoire.
Après un mois de décembre très chargé (nous avons tenu la boutique ouverte 7 jours / 7), janvier nous ramène un peu les pieds sur terre et nous laisse le temps de réfléchir à tout ce qui fera de cette boutique un endroit pas tout à fait comme les autres.
Je vais donc avoir enfin de bonnes raisons pour retourner à ma table de travail et vous montrer des choses. Voici en vrac quelques unes de mes dernières créations :
J’ai enfin utilisé la cane de mon premier tuto vidéo :
Et j’en ai réalisé un dernier que je vous détaillerai dans mon prochain article.
Il a permis de réaliser ces pièces :
Voilà pour l’instant.
Je vais vous laisser ici, toujours sur le seuil de cette année donc, en espérant que vous saurez trouver la formule qui vous convient. Quant à moi, je m’en retourne dans mon atelier finir quelques nouvelles pièces car demain, je serai de garde à la boutique !
Alors bonne fin de semaine à celles et ceux qui vont lire en premier, bonne continuation aux lecteurs suivants et pour Vous tous, à bientôt !
Et voui voui voui, encore un p’tit tuto ! C’est l’effet « preskonfinement » !
Prenez un contexte d’isolement moyen, ajoutez un soupçon d’approche de Noël et mélangez avec une fermeture des magasins de jeux et vous obtiendrez de quoi justifier l’application de ce petit tutoriel tout simple mais déclinable à l’infini selon vos inspirations.
Je terminais mon précédent article en vous présentant un petit jeu d’équilibre pour enfants (ou pour adultes, d’ailleurs, ça ne fait de mal à personne de se calmer et de se concentrer deux minutes sur un exercice d’équilibre). J’ai poursuivi dans la même veine en réalisant un tangram en pâte polymère. Oui je sais, je vous vois venir, les polyméristes et autres fimoteuses expérimentées, « ben quoi, tu découpes des triangles, quoi ? « Ben… oui, en quelque sorte mais ce sont des jolis triangles, hein, avec des aimants forts, une bonne épaisseur pour être utilisés facilement par des plus jeunes et des finitions propres, le tout dans une belle boîte.
Les indications données par ce tutoriel très simple peuvent servir à développer de très nombreux autres jeux ou décorations qui raviront à coup sûr leurs destinataires. (- Et si je veux le garder pour moi ? – Tu fais comme tu veux mais ça me fait un lien avec Noël… – Ah, ok.)
Allez, on y va ?
Voici le matériel nécessaire :
Machine à pâte
Pâtes polymères (7 couleurs + un fond beurk)
Lame rigide
Gabarits de pièces de tangram en papier découpés à la taille de votre choix
Une dizaine de petits aimants cylindriques (ici 11)
Un emporte-pièce rond du diamètre des aimants (ou presque)
Polymère liquide
Papier sulfurisé
Outil de lissage
Pour les finitions : papiers de carrossier (grain 400, 600, 800 et 1000) + un morceau de jean denim
Une jolie boîte pour tout mettre dedans !
Cela faisait quelques années qu’un jolie boîte dormait dans un coin de mon meuble à trésors (Oui, parce que j’ai de nombreux coins magiques et un grand meuble à trésors dans ma caverne d’Ali Baba !). Elle était carrée, peu profonde, pratique et jolie : IMPEC !
J’ai choisi un gabarit de tangram et j’ai réduit sa taille pour l’adapter parfaitement à ma boîte :
Pas de panique, mesurez la base d’un grand triangle et comparez-la avec la longueur du côté de votre boîte, adaptez la bonne mesure à l’écran avant d’imprimer)
Commencez par découper les différentes formes puis préparez vos couleurs.
Il en faut sept différentes (vous pouvez vous amusez aussi avec des motifs). Il vous faut assez de matière pour pouvoir découper deux formes de chaque couleur.
Vous aurez également besoin d’un troisième exemplaire de la forme pour constituer le fond. J’ai choisi ici d’utiliser de la pâte beurk et de l’unifier en un gris foncé afin que les enfants n’hésitent pas sur le sens de la pièce lorsqu’ils l’attrapent.
Découpez toutes vos formes (chaque forme doit donc âtre découpée 3 fois ; deux fois en couleur et une fois en gris) :
Vous devez, à présent vous servir du petit emporte-pièce rond.
Le but du jeu est de préparer proprement l’endroit où l’on va venir coller l’aimant. Pour ce faire, percez un ou deux trous (selon la taille de la pièce) dans l’une des formes colorées puis superposez cette forme trouée à sa semelle grise et répétez l’opération en vous servant des premiers trous déjà percés (pffff… un chouïa indigeste, cette histoire de troutrous !)
Superposez enfin la dernière forme colorée (non trouée !) et lissez doucement l’ensemble afin de souder les trois épaisseurs.
Retournez maintenant la pièce et saisissez-vous de la petite bouteille de polymère liquide. (Ne faites pas comme moi, ne vous énervez pas inutilement pendant 3 minutes en braillant comme une forcenée parce que la polymère liquide NE VEUT PAS couler… non… contentez-vous simplement d’enlever le bouchon…)
Emplissez les cavités à moitié et venez y déposer votre aimant.
Lissez de nouveau légèrement histoire de vous assurer que l’aimant est bien au bon niveau de surface et redécoupez si nécessaire votre forme en réutilisant le gabarit en papier :
Une fois toutes vos pièces au même stade, cuisez-les sur une plaque la tête en bas. (le papier sulfurisé a tendance à faire jaunir ou brunir les couleurs, privilégiez un bête carreaux de carrelage bien lisse sur lequel vous pourrez coller vos formes).
Une fois vos pièces refroidies, il est temps de procéder au ponçage. Cette partie est nécessaire pour deux raisons. La première, c’est que vous avez envie de réaliser un bel objet et la seconde, c’est que les pièces d’un tangram doivent pouvoir parfaitement s’aligner les unes contre les autres pour que cela soit agréable à manipuler.
Vous aurez donc besoin de notre classique et très adoré papier de carrossier.
Et pour celles et ceux que cette étape gonfle au plus haut point, je vous suggère de chanter en rythme pendant que vous travailler :
Pour une manucure soignée,
vive le papier de carrossier !
Le 400 fait grincer des dents
et au final,
plus d’empreinte digitale !
Un petit bol d’eau froide agrémenté de quelques gouttes de liquide vaisselle, un plan de travail dégagé, un torchon sur les genoux pour ne pas complètement se crader, un peu d’huile de coude et c’est partit !
On attaque toujours au grain le plus gros (donc le nombre le plus petit, puisqu’il désigne le nombre de grains sur une surface d’1 cm2) ici le 400, puis dans l’ordre, 600, 800 et 1000. On veille à ce qu’il y ait toujours de l’eau et on frotte consciencieusement chaque côté ainsi que la surface.
Une fois que c’est terminé et pour ceux qui ne possèdent ni outil du type Dremelni touret à polir, utilisez un morceau de jean denim et frottez énergiquement votre pièce avec. Si vos précédent ponçages ont été minutieux, le rendu du jean va vous surprendre.
Et voilà !
Un bien chouette tangram (très classique ici dans ses couleurs mais faites-vous plaisir en variant tons et motifs) testé aussitôt fini et directement adopté par mes loupiots (reste plus qu’à fabriquer autre chose pour Noël…)
Voici les modèles que j’ai utilisés :
Vous pouvez retrouver ce tutoriel en vidéo sur la chaîne You tube de La Perle Rouge. En plus, cette fois-ci, j’ai veillé à ce que cela ne soit pas trop long.