Articles Tagués ‘recyclage’

Fraichement, à l’aide de quelques rayons de soleil et de nouveaux chants d’oiseaux, le printemps s’est réveillé, (Ouh là, on est dans les contemplations bucolique ringardos, ce matin ? –Et ben voui pourquoi pas ?) sans doute serait-il de bon aloi que je suive son initiative. Pour le réveil, j’entends… parce que pour les chants d’oiseaux, on repassera.

Donc allons-y, étudions un peu les projets printaniers que ce monde nous offre (et beeeeh… le « monde », carrément ? On flirte avec le pathos, là !)

Ben… au moins le monde rural géographiquement proche de mon atelier… ( et ben voilà, c’est le trio gagnant « ringardos/pathos/craignos » -NON MAIS TU ME LACHES ? RABAT-JOIE DE PACOTILLE ? –Vi, je me tais.)

Donc, je disais, enfin j’ESSAYAIS de dire (essayez donc de vivre avec toute une population dans votre tête en faisant en sorte que ses membres ne se battent pas (trop) entre eux, moi, ça m’épuise dès le matin, tient !) nan mais je vais y arriver, hein, il n’y a pas de raison… je vais reprendre un p’tit café, une bonne bouffée d’air et je vais écrire une phrase D’UN COUP, promis, comme ça : pfuiiit ! Allez, on se lance :

Deux évènements sont à noter sur le calendrier jurassien de La Perle Rouge.

Le premier se tient la semaine prochaine (ah ben, bien ! Bon timing de com, on voit que tu as appris à anticiper avec toutes ces années… -Chuuut !)

Les vendredi 8 et samedi 9 avril, 6 autres artisans créateurs et moi regroupons notre travail d’une façon originale. Notre point commun ? Nous sommes toutes et tous des artisans rattachés à un label qui nous tient à cœur : Répar’acteur. (Ben oui, en même temps, comment aurais-je pu résister à un tel jeu de mots, dites-moi ?) Cette dénomination permet de dresser un inventaire des artisans qui pratiquent la création écoresponsable à travers le réemploi, le détournement, la restauration ou le recyclage dans leur travail. Vous l’avez compris, ce label ne concerne pas la partie qu’occupe la pâte polymère dans mon atelier mais bien la chambre à air recyclée que j’exploite en maroquinerie.

Pour ces deux jours, nous avons décidé de nous regrouper et d’habiller le rez-de chaussée d’une maison de ville UNIQUEMENT grâce à des créations s’inscrivant dans une démarche de réemploi. L’intégralité des objets et décorations seront bien évidemment à la vente dans cet « appartement-témoin » qui a pour but de démontrer à tous ceux qui doutent encore, qu’on peut parfaitement créer des objets pratiques ET esthétiques à partir de ce qui aurait dû être des déchets dans d’autres circonstances.

Le lieu sera ouvert entre 11h et 19h sur ces deux journées et afin de nous retrouver et d’échanger avec le maximum de gens, nous organisons un vernissage le vendredi soir à 17h. (Oui parce qu’on sait bien, hein, qu’on peut vous attirer avec des mini-quiches et un peu de bulles locales. Rôôôô, ne vous vexer paaaas, on est tous pareils !)

Pour cette occasion, j’essaie de développer de nouvelles pièces qui orneront les murs d’un salon ou d’un bureau, principalement. Je vous montrerai tout ça.

Le second évènement devrait intéresser les plus fidèles lectrices et lecteurs de ce blog puisqu’il s’agit de l’ouverture d’une journée de stage au mois de mai (TADAAAAM ! On a presque failli attendre , dis donc !)

Donc voilà, j’ai choisi comme thème la technique illustrée dans le dernier article publié et comme date le

SAMEDI 21 MAI 2022

Stage que j’ai décidé d’intituler « LIGNES ET CONTRASTES« 

Je rappelle le protocole de la journée (tu peux, oui… depuis le temps ! -Oh bah ça va, je n’y suis pas pour grand chose, moi, d’abord !)

Une journée de travail complète à l’atelier.

On débute à 10h par la présentation de l’atelier, le choix des couleurs et on se lance dans les manipulations de pâte crue, on fait une pause repas et on poursuit tout l’après-midi jusqu’à 18h30 – 19h (il faut bien ça pour cuire, percer, poncer et monter les pièces correctement).

Nous sommes, généralement entre 5 et 9 et la décontraction est de rigueur (j’adore ce paradoxe, hi hi).

Le prix de la journée reste inchangé par rapport aux années précédentes et demeure à 50 € l’atelier. L’intégralité du matériel est fourni. Seul votre repas de midi doit être apporté avec vous.

Les inscriptions se font par courriel ou téléphone (contact.la.perle.rouge@gmail.com ou 06 86 96 59 72) et les places sont bloquées après expédition du chèque de règlement à l’ordre de La Perle Rouge à l’adresse de l’atelier (16 rue neuve 39570 Conliège)

Voilà, vous savez tout.

Après le travail sur le noir et blanc, j’ai donc décliné l’exercice sur des bleus et j’aime également beaucoup le résultat.

J’ai encore du montage de pendentifs et de boucles d’oreilles à faire mais c’est prometteur.

D’ailleurs, il est largement temps que je retourne à mon atelier.

Passez une semaine aussi bonne que possible et veillez à ne pas vous rendormir tout de suite quand la fraicheur passera vers chez vous.

Prenez soin de vous.

MC

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Bonjour tout le monde.

Comme annoncé dans mon précédent article, je ne vous parlerai pas de polymère aujourd’hui mais du second matériau que je travaille dans mon atelier et qui s’inscrit au cœur de mes réflexions autour du recyclage :

la chambre à air de tracteur ! 

Cela fait environ un an et demi (même si l’année 2020 semble tout juste commencer pour La perle Rouge) que j’ai débuté mes petits essais dans un coin de mon atelier. En tant que créatrice de bijoux, j’ai d’abord commencé avec de la chambre à air de vélo, fine et souple. J’ai rapidement constaté l’incroyable résistance et longévité de ce matériau voué à… par grand chose, j’imagine, car officiellement ce sont les producteurs ou importateurs de pneumatiques qui sont responsables sur le plan technique et financier du traitement des pneus usagés. Je n’ai aucune idée du nombre d’usagers qui effectuent cette démarche aucune idée non plus de ce qui est réellement mis en place par les entreprises productives qui doivent soit traiter directement, soit sous-traiter la chose… En tout cas, force est de constater que le marché n’est pas envahit de nouveaux produits en chambre à air recyclée et qu’il demeure la particularité de quelques créateurs et créatrices intéressés. 

Et pourtant, il y a de quoi faire ! 

En ce qui me concerne, j’ai décidé de détourner ce caoutchouc non ou TRÈS peu biodégradable pour créer des pièces de petite et moyenne maroquinerie. 

Où en suis-je aujourd’hui ? C’est justement le but de cet article. 

J’ai la fierté de vous annoncer que ma petite entreprise jurassienne de La Perle Rouge vient de s’inscrire sous un label plus qu’essentiel et au nom qui me plait : Répar’acteur

Qu’est-ce que c’est ? C’est un annuaire de professionnels régionaux qui ont choisi d’inscrire leur production au sein d’une démarche éco-responsable en proposant à leurs clients des produits réhabilités, réparés ou détournés. 

Vous pourrez retrouver ce type de présentation sur les plateformes et les sites de vos artisans : 

Votre artisan s’engage pour l’environnement et l’économie circulaire

Agir pour la planète c’est avant tout consommer intelligemment. Cela passe notamment par la réutilisation et la réparation d’objets du quotidien. Pour cette raison, l’ADEME (Agence de la transition écologique) a mis sur pieds un annuaire réunissant des artisans réparateurs engagés.

Apparaître dans cet annuaire signifie que nous nous engageons dans l’économie circulaire & locale, avons une volonté de préserver la planète et cherchons à faire économiser les particuliers.

Lorsque l’on consomme de l’énergie dans la fabrication et l’usage d’objets, on utilise un capital écologique en empruntant des ressources à la planète. Les artisans engagés dans l’économie circulaire sont la pour changer la façon de consommer. 

Alors avant de jeter un outil abîmé et de courir en acheter un nouveau, parcourez le répertoire et trouvez un artisan près de chez vous qui vous aidera dans votre démarche de responsabilité environnementale. 
Pour ma part, je ne répare rien mais je détourne ce qui est normalement considéré comme un déchet destructeur ; la fameuse chambre à air que voici : 

Je vous avais déjà montré ici un peu de ce travail donc je ne vais pas me répéter mais je vais me contenter de vous présenter mes dernières créations. 

J’ai adoré approcher l’univers de la maroquinerie et je constate qu’à chaque nouvelle pièce, j’apprends quelque chose de nouveau et qu’à chaque nouvelle pièce, je comprends aussi tout ce qu’il me reste encore à apprendre. 

Voici tout d’abord, quelques modèles assez petits. Il s’agit d’un sac à main, d’une pochette à main et d’une pochette à accrocher à la ceinture. Les fermetures sont toutes des aimants.  

Voici ensuite des modèles de sacs à main et d sac en bandoulière un peu plus grands : 

Et enfin, mes préférés du moment ; les modèles qui mélangent la chambre à air au bois ! 

Encore quelques équilibres dans les montages à trouver… (les rapports hauteur/longueur/matériaux sont parfois pièges) J’apprends à chaque sac ! 

La pièce du dessus est une trousse. Je l’ai photographié avec le sac afin que vous ayez une idée de sa taille. 

Vue de dos : 

et intérieur : 

Et enfin, le plus mignon de tous, le sac à main à chaîne fine commandé par une ravissante mariée et assorti à ses bijoux et à son bouquet (oui oui ! ) : 

Je vous joint ici un article sur l’économie circulaire. 

Voilà tout ce que je voulais vous dire et vous montrer aujourd’hui. Alors pensez-y et n’hésitez pas à chercher ce label dans votre propre région ! 

Prenez soin de vous et  très bientôt ! 

Marie-Charlotte

Bonjour chers Vous !

Je sais, je sais, c’est un titre un chouïa trop long mais avouez que si je m’étais arrêtée à :

« La Perle Rouge entre dans l’ère de la chambre » le jeu de mot aurait certes été parfait mais il serait trouvé entaché d’un second sens largement trop équivoque pour mes habitudes lexicales personnelles.

Bref, comme vous l’avez deviné, mon travail dans l’atelier ces dernières semaines s’est quelque peu détourné des manipulations polymères pour se concentrer sur la découpe et le montage de la chambre à air. Et mon Dieu, diantre, sacrebleu et mille pétouilles qu’est-ce que je m’amuse !!!

Les réseaux sociaux peuvent être sources de grandes misères et de folles galères personnelles mais ils peuvent également se révéler extrêmement efficaces pour une petite entreprise. Après avoir donc lancé à mes contacts un message de recherche de chambre à air (usées) à récupérer dans ma région, je me suis retrouvée en quelques heures à peine avec tout un tas de solutions proches de chez moi. J’ai déjà effectué deux  récupération de mon incongrue matière première et je ne compte pas m’arrêter là. Merci donc à celles et ceux qui m’ont orientée vers ces poubelles de trésors, à moi de vous montrer aujourd’hui ce qu’en ai déjà fait. 

Voici donc la première série de sacs réalisés par La Perle Rouge. Pour l’instant, la couleur se fait encore discrète mais la polymère saura palier à ça dès la seconde série. (En tout cas, c’est dans mes plans.) 

Voici tout d’abord deux petits sacs à main : 

Les anses sont détachables grâce au montage avec mousquetons et la fermeture du sac se fait par bouton aimanté. 

Vous avez remarqué les petites bandes découpés en zigzag ? Et bien il s’agit tout simplement de pâte Fimo® effet cuir utilisée avec l’alphabet à frapper. (N’y voyez ici aucune violence, bien entendu ! Les lettres se font déjà largement assez martyriser dans la vie courante. J’ai donc adopté ici la manière douce. Entendez juste que j’utilise l’alphabet sur la pâte crue plutôt que sur la pâte cuite, rendant par là-même inutile toute agressivité vengeresse au maillet mais réclamant, au contraire un peu de délicatesse et de gestes précis) Nous noterons au passage que le -E- se révèle quelque peu réfractaire à la manière douce mais tssssss, je saurai l’apprivoiser.

Les fleurs sont également en pâte effet cuir et permettent de cacher les fermoirs aimantés lorsque j’en utilise. 

J’ai également testé la petite bourse. Elle est mignonne mais il faut que je réessaie ce modèle en plus grand parce que le rapport :

« quantité de trésors absolument indispensables à la survie qu’on trouve dans un sac à main / taille du sac à main en question » n’est absolument pas aux normes exigées par… euh… moi et je suis sûre aussi, beaucoup d’entre vous. 

S’est ensuite présentée l’étape des sacs plus grands. Pas évident lorsque, comme moi, on est aussi couturière que parachutiste. 

Il a fallu dessiner mes patrons… (Heureusement que je suis plus douée pour le géométrique que pour le figuratif!)  puis tenter de les appliquer à la surface (pas plate du tout mais alors pas du tout bon sang que c’est ch…. !) puis percer les dizaines et les dizaines de petit trous (au bon diamètre par rapport au fil qui sera utilisé sinon aaaarrgh !) en essayant d’éviter la tendinite (euh… j’ai essayer de développer mon bras gauche pour économiser mon droit mais euh… comment dire… pour l’instant ça ne marche pas.) puis effectuer les coutures (en commençant au bon endroit et en alignant les trous correctement pour ne pas criser lorsqu’on arrive au bout du fil et que « Mais bon sang mais c’est pas possible, pourquoi il reste un trou tout seul, et comment je fais moi maintenant ?!? » voilà voilà) puis il a fallu découvrir les fermoirs et les apprêts de finition (après quelques bévues je suis à présent fière de gérer les pinces à pression et les pinces à œillets) trouver des astuces de décoration simple puis enfin les prendre en photo (ce qui s’est révélé une vraie galère… c’est plus facile de photographier des bijoux quand on le fait depuis des années!) 

Bref ! À vous de me dire : 

Celui-là a été conçu pour contenir une pochette A4. 

Celui-ci à un montage un peu plus compliqué : 

Les anses ont été légèrement modifiées pour être allongées et pouvoir le porter en bandoulière de manière confortable mais je n’ai pas eu le temps de reprendre une photo avant qu’il ne soit vendu. (et je ne vais pas me plaindre.) 

Si besoin, on ouvre les pressions des côtés et on élargit l’entrée du sac. 

Celui-ci se ferme grâce à une pression très efficace. 


Celui-ci mériterait d’être réalisé en plus petit, genre pochette à main car la souplesse de la chambre à air par rapport au cuir ne lui permet pas de conserver sa forme cylindrique aussi parfaitement que je le voudrais. Et il va falloir également que je trouve comment masquer l’arrière du bouton aimanté parce que je ne peux pas utiliser le même stratagème que les petits sacs du dessus. 

Voilà la première photo de famille, hi hi : 

Voilà. Je m’en retourne à mon atelier dresser un inventaire complet des bijoux que vous pourrez retrouver à la vente en même temps que tous ces sacs dès cette semaine à la boutique des artisans créateur de Nozeroy. (2B Place des Annonciades, 39250 Nozeroy)

Je vous souhaite à tous une excellente semaine ! 

à bientôt. 

MC.