Bonjour chers Vous !
Après une semaine de complète inactivité (moins due à une giga-flemme qu’à une méga gastro… merci petit chat…), j’ai enfin repris le chemin de mon atelier. Après avoir parcouru les… pfff au moins 2 mètres, 2 mètres 50 qui séparent ma table de travail de mon PC devant lequel je prenais mon café du matin, je décidai de me concentrer sur le challenge « géométrique » proposé par le forum Polym’air de rien.
C’était déjà dans cette optique que j’avais réalisé les quatre premiers colliers de l’année.
Comme j’avais envie de fabriquer des perles très fines, j’optai, cette fois pour un montage plus classique avec des anneaux. Habituellement, lorsque je choisis de faire ce type de perles, je les cuis sur… mon petit aquarium… enfin, feu, mon petit aquarium. Ni une, ni deux, cela me pris comme une envie de… passer à autre chose et me voilà dans ma voiture à courir les animaleries autour de chez moi à la recherche de mon support de cuisson. Et bien, ça n’est vraiment pas facile de trouver un aquarium boule aussi petit… tellement pas facile que je suis revenue chez moi avec celui-ci (à gauche), il faudra que je demande à mon ami Enora où elle avait trouvé le premier.
Je vous épargnerai les airs dubitatifs, voire, un chouïa suspicieux des vendeuses lorsque je leur ai demandé si l’aquarium qu’elles vendaient pouvait supporter une cuisson à 110 degrés… C’est seulement une fois ma question posée, que j’ai réalisé l’incongruité de ma requête. Enfin, pour être honnête, c’est surtout lorsque j’ai vu leurs sourcils (levés très haut pour l’une et froncés très fort, pour l’autre).
Bref, je suis rentrée chez moi, j’ai préparé mes petites perles toutes roses et j’ai fait ma première cuisson avec mon nouvel aquarium… je n’ai mis que deux perles et puis j’ai serré les fesses et j’ai attendu 30 minutes sans oser regarder dans le four, attentive au moindre bruit inquiétant. (Ouh là là ! Quel suspense !!! Vous tenez bon ? ) Nan mais en fait tout va bien… je ne suis même pas sûre que ça aurait pu mal se passer… mais bon… on sait jamais, hein…
Bon, bah du coup, comme aucune perte n’est à déplorer, je vous montre ?
Je ne suis pas satisfaite de mes montages… je les ai modifié mais mon problème c’est que j’ai percé avant de poncer et le fait est qu’on ne sait jamais tout à fait comment vont s’agencer des perles aussi différentes les unes des autres avant d’effectuer leur montage… et une fois qu’on comprend, c’est trop tard, elles sont déjà percées…
Euh, oui, c’est un peu penché, je sais mais vous n’imaginez même pas la position que j’avais au moment de prendre cette photo…
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Décidément inspirée par ce thème du géométrique (oui, parce qu’en fait, je me suis rendue compte que tout ce que je faisais était un peu géométrique, non ? Qu’est-ce que vous en pensez ? ), Je décide, cette fois de travailler l’idée de la géométrie « déformée » ou « cassée ». N’utilisant toujours pas de claygun, je m’imagine une cane assez simple qui, une fois dupliquée, devrait donner un effet géométrique régulier. Le principe est simple mais n’a pas fonctionné du tout… je vous montre :
Comme on le constate déjà ici, le problème se pose à la réduction (Tient ? original, dis donc !) Les lignes bien droites se déforment et mes carreaux ne s’alignent pas correctement. Vous savez pourquoi ? Bon, sans doute un peu parce que ma réduction n’était pas assez précise mais surtout parce que mes couleurs n’avaient pas été travaillées de la même façon et qu’elles n’avaient pas du tout la même malléabilité ! Le turquoise sort directement de son emballage et est assez dur alors que le gris et le vert ont été obtenus par mélanges. Quant au blanc, il s’agit d’un Fimo Soft très souple qui s’est systématiquement enfui des extrémités de la cane à chaque étape de la réduction. Cela se voit très bien sur la dernière photo, on dirait qu’il y a beaucoup moins de matière blanche de que de turquoise. Peut-être cet enchaînement fonctionne-t-il si on place les cubes de départ au frigo durant un moment avant de les manipuler. En attendant, c’est un échec et j’ai placé, un peu énervée, ma cane sur le côté de mon plan de travail pour faire autre chose.
Toujours dans la même dynamique de géométrie brisée, je suis restée dans les mêmes couleurs et je me suis préparée deux plaques comme je les faisais régulièrement il y longtemps avec des emporte-pièces :
(Rôôô bah dis donc… je n’avais pas pensé que ces clichés allaient vous donner un aperçu de la magnifique organisation de mon plan de travail… Heureusement que vous n’en voyez qu’1/6ème… muhaha)
Cette fois, j’ai été très contente de l’utilisation que j’ai faite de ces plaques :
Les plaques violettes à trous sont les chutes des pois utilisés sur les perles des premiers colliers de cet article.
(Lorsque j’ai montré ma création à mon petit garçon d’1 an et demi, il s’est exclamé : « APIN ! » (= lapin) en me désignant les formes turquoises au milieu de la plaque faite à l’emporte-pièces. J’assiste à la naissance de l’imagination et je trouve ça magique ! Enfin, du coup, grâce à lui, je ne vois plus que ça… typique. )
Il me restait quelques morceaux de canes que j’avais faite pour une commande de porte-clefs :
Alors, j’ai fait des fleurs pour mon vase :
Et c’est là que je me suis dit que je pouvais tout de même exploiter ma cane ratée la convertissant en pétales de fleurs :
j’aime bien la version retouchée que j’ai postée sur FB :
Voilà. J’avais d’autres choses en cours mais elles feront l’objet d’un article complet.
En attendant, je dois remercier Polym’air de rien car c’est bel et bien grâce à ce mot clé de géométrique que l’inspiration a commencé à revenir se faufiler entre mes neurones et mes mains.
Je vous souhaite à tous une EXCELLENTE fin de semaine et je vous dit à très bientôt.
Biz à Vous !
MC