Bonjour chers Vous !
J’ai tout plein de choses à vous raconter mais d’abord, un peu de mise à jour fabuleuse. (?)
Un certain nombre de personnes se sont amusées à brandir les premiers vers de la fable de La Fontaine histoire de s’assurer que c’était bien la faute de quelqu’un (mais pas eux, hein… attention !) si on y retournait.
( » Mais on retourne où ?
– En reconduisement
– Hein?
– Pardon, en reconlourdement
– De quoi ?!
– En refondement
– Damned, j’cromprends rien !
– Désolée, c’est normal… j’arrive pas à l’dire… »).
Alors, rappel :
La Cigale ayant chanté
Tout l’été
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Alors d’abord, euh… chuis désolée, mais on n’a pas vraiment fait le show du siècle, hein, on n’a pas clamé nos envies festives à tout le monde, je trouve que le verbe « chanté » est parfaitement exagéré puisqu’on a tout au plus fredonné, en plus, c’était derrière un masque et pis d’abord c’était pas tout l’été, alors on se détend ! Et alors que dire de « la bise » ?! ça fait des mois qu’elle a cessé d’exister, « la bise » alors elle n’est pas prêt de se pointer ! En tout cas certainement pas cet automne. (Oh là là, c’est du jeu de mot de ouf, là, non?) Nan, le seul terme auquel à la rigueur on peut s’identifier, c’est « dépourvue »… Et là, ben, je n’suis pas vraiment motivée pour m’attarder là-dessus…
Voilà, un p’tit point littéraire en cette période de fermeture des librairies c’est important (pfff). ça nous permet de mieux comprendre la qualité du boulot de tous ces acteurs du mot ! (Ouah, comment elle dénonce… dingue !)
Bref, nous y voilà replongé mais en fait pas vraiment, enfin pas complètement, et pis pas partout et pis pas de la même façon dans toutes les régions et pis et pis et pis et pipistrelle comme conclurait ma fille. (Elle est encore plus dingue qu’avant, non ?)
Je ne vous cache pas que quand ils ont prononcé le mot maudit à la radio, je me suis arrêtée dans ma cuisine, couteau en l’air (pas pour devenir violente, j’allais couper des oignons) et j’ai senti ma colonne vertébrale qui se couvrait de froides sueurs… et puis ils ont enchaîné en expliquant que les écoles restaient ouvertes et mon bras armé est redescendu aussi sec que ma colonne l’est redevenue. Pfff, les ascenseurs émotionnels, c’est quelque chose ! Du coup, quand j’ai pleuré un peu juste après en préparant le repas, je ne savais plus trop à quelle cause le rattacher… Nan, c’est pas vrai, c’était les oignons !!! Parce que qui dit « écoles ouvertes » dit « temps pour m’organiser ». Alors en revanche, les cours hebdomadaires sont évidemment suspendus, les quelques marchés qui restaient se sont annulés les après les autres et je n’ai plus le droit d’intervenir à l’école pour les TAP (Temps d’Activités Périscolaires). Quant aux stages annulés du printemps dernier, j’ai bien fait de ne pas me précipiter à les replacer en automne. En même temps, hein, quelle meilleure saison que le printemps pour voir repousser quelque chose, non ? (ok, je sors)
Bref bref bref, je suis au taquet !
Comme je ne sais pas combien de temps la magie des écoles ouvertes va opérer, je n’ai pas perdu de temps et j’ai bossé toute la semaine à ma première vidéo !
Siiiiiiii ! Je vous assure ! J’ai réalisé… euh, enfin j’ai galéré… enfin disons que j’ai bricolé un truc qui m’a pris un temps fou (ah ben quand on débute et qu’on a, avec l’outil numérique, autant d’aisance qu’une vache dans une mare, c’est long.) C’est donc un truc avec ma voix et des images qui bougent et de la musique (mais pas au début muhaha) bref, c’est 34 minutes (oui, je sais, je n’aurais pas pu me contenter de 8 à 10 minutes pour une première vidéo, hein?) de démonstration de la réalisation d’une cane kaléidoscope.
J’ai cherché ce que j’avais envie de vous montrer et j’avais beaucoup d’idées et puis le kaléidoscope s’est imposé comme une évidence pour une entrée en matière. Donc c’est chouette, ça fait partie de mes signatures mais… c’est un peu long. J’ai donc essayé de parsemer le chemin de mon enregistrement de p’tites bêtises entre parenthèses ou pas, un peu comme ici, l’inconfort de ma voix en plus.
Voici la photo que j’ai partagée en début de semaine sur FB :
Et deux jours après, je présentais l’objet de la vidéo (de loin, hi hi) :

Après ça, il m’a fallut encore des jours de travail, des heures de pas douées, des centaines de « pourquoi ça marche paaaaaaaaaaaaas ?! » des tonnes de « Oh mon Dieu mais c’est ma voix, ça ? Mais chéri, tu m’avais jamais dit que j’avais un accent de ouf !!! -Ah bon ? Ben j’avais pô rmarqué… – ah, oui, forcément. » Tout ça pour y parvenir enfin ce matin… et puis découvrir cet après-midi que je n’étais pas non plus douée pour la mise en ligne via FaceBook…
Alors ce ne sera pas nominé aux prochaines récompenses de montage ou de réalisation mais ça a le mérite d’être vrai, dans le sens où cette vidéo est une réelle photographie de là où j’en suis aujourd’hui (bon bah c’est un peu paradoxale, mais on comprend). J’y ai laissé mes tâtonnements et j’ai pris beaucoup de notes (dans un coin de ma tête, espérons que ce sera toujours fiables quand j’en aurai besoin !) pour un prochain travail.
Je vous mets ici les quelques photos qui jalonnent le tutoriel :

Alors parmi toutes les choses que j’ai apprises, la première que j’appliquerai ce sera de faire des vidéos moins longues, donc de réfléchir à des sujets adéquats.
Bref, j’attends toutes vos remarques, tous vos commentaires, et toute votre indulgence aussi…
Voici le lien :
Allez, en attendant de vous lire à mon tour, je vous laisse.
Prenez soin de vous et à très bientôt !
MC