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(Pour accéder directement au tuto vidéo, rendez-vous en bas de l’article)

Bonjour bonjour Vous tous qui me lisez avec la patience d’un confiné attendant l’ouverture d’un bar ! Comment sortez-vous de cet hivereintant ?

En ce qui me concerne, je me suis découverte un fabuleux pouvoir magique (?!?) SI SI, je vous assure ! Comment, vous ne me croyez pas ? Jugez vous-même : il y a une quinzaine de jours j’ai commencé à travailler sur un nouveau tutoriel vidéo. La boutique de créateurs que j’ai rejointe et dans laquelle et je vends mes pièces a choisi un thème autour duquel les artisans peuvent décider de travailler pour les prochaines semaines et le premier sujet de ce nouvel exercice est le Japon. Lasse de me geler les coudes dans cet humide hiver, j’ai décidé de m’inspirer des fleurs de cerisier (ah ben, c’est pas banal, ça, tu t’es creusé la tête au moins un moment pour trouver quelque chose d’aussi spécial, non ?). Ben oui, je sais, c’est un peu téléphoné… mais zut, quoi, une irrépréhensible envie de doux printemps coloré a eu raison de toute exploration originale et la simplicité de cette fleur reflétait tout à fait mon sentiment : un besoin de beauté sans audace. (C’est à quel moment que tu deviens magicienne ? – Attends, tu vas voir.)

J’ai donc travaillé à mon motif, puis à mes bijoux, j’ai filmé mon travail, me suis arrachée les cheveux sur mon montage et les ongles pour trouver de la musique libre de droit qui ne me donne pas trop mal au crâne (pas toujours une réussite, soit dit en passant), rédigé mon texte, que j’ai ensuite enregistré, bref, les habituelles étapes de ma nouvelle approche des tutoriels et au moment où j’ai enfin mis le point final à mon montage, et ben… et ben… BAM ! Le printemps est arrivé (genre, l’incruste) et le soleil a commencé à chasser quelques idées noires. Alors, si ce n’est pas une preuve, ça, hein? (Ben tient ! -Chuuut, laisse-moi rêver, ça ne te coûte rien).

Donc, sans plus attendre, je partage avec vous mon travail en vous proposant la version rédigée de mon tutoriel.

Matériel nécessaire pour la manipulation crue :

  • Une machine à pâte (map)
  • Pâtes polymères (blanc, noir, rose, fushia, un peu de jaune et d’autres encore si l’envie vous prend !… vous verrez au cours du tuto)
  • Une lame rigide et une lame souple
  • Papier sulfurisé, outil de lissage et rouleau
  • Support inox de bracelet
  • Pâte translucide de chez Cernit®
  • Une envie de printemps
  • Un peu de temps à soi. 

Commençons par travailler les couleurs de notre fleur et pour moi, ce n’est pas une mince affaire puisque je vais manipuler une couleur que je néglige bien trop souvent : le rose.

Comme très souvent (tout le temps, en fait, presque, Marie), commencez par réaliser un dégradé à l’aide de la machine à pâte au cran large. (rappel : après avoir modelé les couleurs en triangles, passez l’ensemble dans la map au cran large, pliez la plaque en deux de bas en haut et repassez dans la map. Répétez l’opération une quinzaine de fois jusqu’à l’obtention d’un fondu des couleurs. Une fois la plaque dégradée satisfaisante, coupez-la en deux et doublez l’épaisseur puis passez-la de nouveau dans la map dans l’autre sens, cette fois, pour éloigner les couleurs les unes des autres. Faites ceci jusqu’au cran le plus fin possible afin d’obtenir un long ruban dégradé).

Ne roulez pas cette bande sur elle-même mais montez-la en accordéon en faisant des plis d’environ 1 cm de large.

Maintenant, faites parler la magie du modelage à travers vos petits doigts musclés et déformez cet accordéon progressivement jusqu’à obtenir une cane à section presque ronde, c’est la base de notre cane « pétale » :

Il lui manque quelques pistils et pour cela, nous avons besoin de quelques bandes fushia fines (de largeurs différentes, épaisseur minimales) et d’autant de fins colombins jaunes :

L’opération va consister à fendre la cane dégradée sur tout sa longueur mais pas sur toute son épaisseur à l’aide d’une lame rigide. insérer un premier boudin jaune puis une bande fushia et refermer sans insister sur la pâte.

Répétez l’opération afin d’insérer les autres pistils et réduisez enfin la cane pétale :

Étirez cette cane et coupez-la en 5 tronçons égaux :

Il nous manque encore deux éléments pour assembler notre cane « fleur ». Tout d’abord, un cœur de fleur qui sera constitué des chutes de pistils et enfin la pâte qui va venir s’intercaler entre les pétales. Préparez un prisme uni et coupez-le en autant de morceaux que de pétales (donc 5, ici). Afin de faciliter le montage de la cane, prenez chaque tronçon du prisme et pincez-le légèrement dans la machine à pâte au cran large :

Il est à présent temps de monter votre cane fleur en alternant un tronçon « pétale » et un tronçons prisme blanc autour de la mini cane cible centrale :

Réduisez légèrement, histoire de bien souder les éléments entre eux et préparez une fine bande blanche afin de venir masquer les dernières parties roses encore visibles.

Une fois tous les pétales recouverts, réduisez correctement.

Il est temps de préparer le second petit motif qui va venir contraster avec la fleur. Il est simplissime et prend littéralement 2 minutes à faire.

Afin de contraster la future composition, choisissez du noir et blanc pour ce second motif.

Les images qui suivent sont de médiocre qualité, je m’en excuse, j’ai du faire des capture d’écran de ma vidéo… j’ai oublié de prendre des photos pendant la réalisation… (T’étais trop concentrée, Marie… – Oui oui, ça doit être ça.)

Préparez un cylindre blanc ainsi que deux fines bandes noires.
Utilisez un emporte-pièce circulaire pour couper le cylindre sur toute sa hauteur
Déposez une fine bande noire au milieu et refermez.
Répétez l’opération de l’autre côté.
Cerclez la cane d’une fine bande noire et réduisez un peu le tout.
Préparez un simple cœur de fleur avec une cane cible noire et blanche.
Découpez cinq tronçons de la cane pétale.
Montez votre « fleur » en accolant vos pétales autour du cœur.
Afin de réaliser une déformation à la réduction, placez un colombin de pâte blanche à l’extrémité de chaque pétale.
Réduisez le tout.
Préparez plusieurs diamètres différents de canes et réservez-les au frais sur du papier sulfurisé avant de les trancher.
30 minutes au frigo avant de découper vos tranches.

Préparez une semelle blanche au cran intermédiaire de la map. La plaque devra être aussi longue que le bracelet que vous avez envie de recouvrir. (Oui, du coup, on fait un bracelet…)

Disposez vos fines tranches de canes selon votre inspiration puis lissez le tout à travers du papier sulfurisé.

Attention, au moment du lissage ; Commencez par utiliser un rouleau dans les deux sens afin d’aplanir le plus gros des différents niveaux puis finissez à l’aide d’un outil de lissage.

Découpez une bande de la largeur de votre bracelet, posez-la dessus et coupez les excédents à l’aide d’une lame souple.

Le fond blanc rend très bien et étant donné qu’il est de la même couleur que l’extérieur de la cane fleur, l’ensemble est cohérent. Toutefois, une fois mes deux premiers bracelets prêts pour la cusson, j’ai eu envie d’y ajouter de la couleur.

Voici donc une bifurcation de tutoriel, prenez la suite comme un bonus à développer comme vous le voulez.

Commencez par choisir un camaïeu de couleurs ou en tout cas un groupe de couleurs copines (muhaha)

Ici, j’ai choisi les verts et bleus en plus du blanc.
Modelez vos couleurs en colombins d’environ 5mm de diamètre.
Organisez-les en allant du plus foncé au plus clair et soudez-les grossièrement au rouleau.
Travaillez cette plaque rayée exactement de la même façon qu’un dégradé et obtenez une plaque à rayures floues.

Cette plaque est sensée remplacer la bande blanche du premier test.

Après la cuisson, il y aura un travail de ponçage évident et celles et ceux qui l’ont déjà expérimenté le savent : on ne ponce pas un dégradé. Cet enchaînement de couleurs visibles est constitué d’une multitude de superpositions et le risque, en ponçant, est de mettre à jour des irrégularités de surface et donc de couleurs. Pour éviter cette prise de tête, il convient de protéger sa surface dégradée à l’aide d’une fine couche de pâte translucide (pâte qui sera parfaite à poncer!). Et quelle meilleure pâte translucide que la CERNIT ? (Et bah… aucune, en fait ? -Oui, la réponse était dans la question)

Alors ne vous trompez pas, je me suis déjà fait avoir comme une débutante au bal de promo (?!?) la différence n’est pas flagrante au premier coup d’œil :

Pâte phosphorescente !
Pâte translucide qu’on veut !!!

Cette pâte est assez géniale car vraiment transparente après cuisson et très réceptive au ponçage. En revanche, elle est plus capricieuse lors des manipulations crues. Elle n’apprécie pas être malaxée et malmenée. Elle en garde des bulles d’air et des sortes de fissures dont on se passerait bien ici. Soyez donc minutieux lorsque vous vous en servez et évitez les manipulations au maximum. Commencez à aplatir votre pâte au rouleau avant de passer dans la map et de réduire progressivement les cran jusqu’au réglage le plus fin (ici 1 pour mon imperia). Une fois que c’est fait, recouvrez délicatement votre plaque dégradée en essayant de coincer le moins de bulles d’air possible.

Pour celles et ceux qui s’inquièteraient, je précise que la transparence de la pâte ne se révèle qu’après cuisson et refroidissement.

Une fois que votre plaque est prête, vous pouvez recommencer à disposer vos tranches.

Le tour blanc de la première cane fleur rose risque de poser problème à l’ensemble de la composition puisque le motif de la fleur ne se détachera pas du fond comme pour le premier bracelet :

Pour éviter ça et avoir moins de blanc, j’ai travaillé avec un reste de la cane pétale, avant qu’elle ne se transforme en cane fleur et le résultat était ce que j’en attendais :

Allez, zou, au four !!! (30 minutes environ à 110°C selon votre four)

Le support en bois a été collé à la plaque de motifs à l’aide de polymère liquide avant la cuisson. Les supports inox seront enlevés pour le ponçage et recollé ensuite à la glue.

Maintenant, et si vous n’avez pas fait la même bêtise que moi mais que Vous vous avez pensé à mettre une minuterie de cuisson, (Grrrrrr !!! Sans commentaire…) vous pouvez procéder au ponçage.

En ce qui concerne les bracelets sur support inox, détachez doucement la pâte cuite du métal et poncer le décor séparément. Vous recollerez ensuite les deux éléments ensemble à la glu.

Reste tout le boulot de perçage et de montage pour les différentes pièces (- Tu nous montres pas ? – Euh… ben… non.) :

Je n’avais pas fait de boules creuses depuis tellement longtemps, je me suis amusée comme si je découvrais ça !

Et voilà.

Si vous voulez le ton de mon accent jurassien et que vous voulez plus de détails, visionnez la version vidéo :

Et sinon, et bien je vous souhaite un doux début de printemps.

J’espère que ça vous a plu !

Amusez-vous bien et à bientôt !

MC

Bonjour chers Vous ! 

Comment allez-vous ? 

ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIN le printemps a décidé de pousser un peu le frais de ses rayons et s’est installé dans mon jardin… dans le vôtre aussi, j’imagine, ou tout du moins sur votre balcon… ou sur le rond-point d’en bas mais en tout cas, les couleurs autour de nous sont enfin à la hauteur de la saison, et ça, diantre, ça fait du bien ! 

Dans mon précédent article je ne vous avais présenté que des colliers en promettant de faire différent à la prochaine publication. Nous y voilà donc et je vais m’empresser de vous montrer ça tout de suite car j’ai un MAXIMUM de choses à faire cette semaine. Ce n’est pas que je m’ennuie ici, avec vous et maintenant (FICHTRE NON !) mais mes acolytes et moi préparons notre grande journée des Ateliers de la Caravelle qui se tiendra dimanche prochain : 

Au programme, une dizaine d’artisans éclectiques qui offriront des démonstrations sur leur stand (parmi lesquels nous trois, évidemment), une exposition de présentation du travail des élèves et stagiaires de l’année, histoire de donner envie de s’inscrire pour l’année 2019-20, une buvette, une petite restauration et une grande ambiance ! 

Nous profiterons de cette journée pour tenir l’Assemblée Générale de notre association à 11h dans la salle polyvalente. 

Bref, nous vous attendons au frais de nos forêts, sur la commune nouvelle de la Chailleuse, près de Lons le Saunier. 

Mais pour l’heure, et parce que mes meringues ne cuiront pas encore longtemps (pour les goûter, il faudra venir dimanche !), voici les pièces de la semaine : 

J’ai eu du mal à me sortir de mes rayures noires et blanches mais que voulez-vous…c’est tellement top!

(Celles-ci sont en polymère blanche et chambre à air recyclée de vélo.) 

J’ai ensuite fait un (petit) détour au pays du hidden magic mais je vous parlerai plus longuement dans un autre article. 

Et j’ai ensuite replongé dans le travail des brushos et des pastels. Ce sera d’ailleurs l’objet de mon prochain article. 

Il fallait bien quelques bracelets, tout de même ! Donc voici trois modèles assorties à la série asymétrique équilibrée du dernier article : 

Un peu de bleu simple : 

Et enfin, une fois n’est pas coutume, deux bagues (parce que j’ai confiance dans ces gros support argent !)

Voilà. Je vous laisse seulement un petit aperçu des couleurs que j’ai travaillé la semaine passé et dont je vous ferai part la prochaine fois : 

Je vous laisse ici et m’en retourne à mes meringues. 

J’espère croiser certains d’entre vous dimanche ! 

En attendant, prenez soin de vous et bonne semaine ! 

MC

Bonjour chers Vous ! 

Savez-vous quelle est la meilleure résolution que j’avais prise en début d’année 2016 ? Ne pas prendre de résolution. Et bien, c’est avec une émotion teintée d’une pointe de fierté que je vous annonce que cette exigence est entièrement satisfaite ! Il me semble même que cela pourrait se révéler la meilleure décision que j’ai prise en un début d’année habituellement lourd de promesses ou tout du moins de fragiles intentions. Résultat, trio gagnant sur toute la ligne : je ne publie pas mes articles de façon très régulière, je n’ai testé aucune nouvelle technique et ma boutique en ligne dort bien tranquillement au fond de mon ordinateur. C’est incroyable tout ce qu’on parvient à ne pas faire avec un minimum de volonté. De quoi donner à réfléchir aux travailleurs les plus acharnés, pour sûr. 

Mon temps effectif de travail n’est pas très conséquent et m’oblige à être extrêmement organisée afin de produire des pièces chaque semaine… autant dire que cet aspect-là pourrait largement être optimisé… D’un autre côté, ma créativité s’est trouvée entachée, freinée et engluée dans des préoccupations personnelles durant ces derniers temps et j’ai décidé de la laisser se détendre un peu, de la laisser libre et de voir ce qu’elle serait capable de m’offrir alors. Toutes ces lignes et toutes ces tergiversations pour vous dire que je suis désolée de ne pas vous avoir livré ma bafouille hebdomadaire jeudi dernier et pour vous avertir qu’il en sera de même la semaine prochaine. 

Voilà… maintenant que tout est dit (pfff… comme si tout pouvait être dit en deux petits paragraphes…) j’ai tout de même quelques bijoux à vous montrer.

Ainsi que je vous l’ai annoncé, rien de nouveau sous les nuages (moui… l’astre roi se montrant extrêmement capricieux, j’ai, par conséquent, décidé de l’exclure temporairement de mon discours ! Et paf ! Et ça n’est pas sa timide présence de ce matin qui suffira à me faire changer d’avis.). J’ai fabriqué de l’efficace avec ce que j’avais sous la main, et il faut dire que vu l’étendue bordélique de matériel sur mon plan de travail, j’ai TOUJOURS quelque chose sous la main, au premier sens du terme, en tout cas. 

Voici donc, entre récupération de canes et de chutes de plaques rayées, la maigre production de la dernière quinzaine : 

Ne sachant pas du tout vers où me diriger, j’ai commencer à regrouper des tranches de canes pour réaliser une plaque : 

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C’est sans doute la chose que j’ai trouvée la plus attrayante de la semaine (ah ben tu sais vendre du rêve, toi, y a pas à dire !)

Voici le premier collier qui en est né, les deux autres auront un montage légèrement différents mais ils ne sont pas encore présentables : 

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Voici ensuite quelques boucles simples (simples dans le sens où le boulot avait été réalisé auparavant, bien sûr !)

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J’ai tout de même un chouïa exagéré puisque j’ai tout de même fabriqué deux canes kaléidoscopes qui présentaient un défi de taille ; elles devaient posséder du orange afin de répondre aux demandes des clientes à la recherche d’un peu de vitalité printanière. J’ai du mal à exploiter cette couleur et à vrai dire, je serais bien incapable de vous expliquer pourquoi. Toujours est-il que je travaille à pallier ce manque. Voici la première, la seconde fera l’objet d’un autre article (muhaha !)

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Et pour finir, trois parures simples de bracelets breloques avec leurs boucles : 

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Je m’arrête ici et je m’en vais faire ma petite valise afin de m’enfuir vers les montagnes voir si j’y trouve un peu d’air nouveau. 

Prenez bien soin de vous et à très bientôt ! 

Marie-Charlotte

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Bracelet breloques perles fimo, métal et quelques perles magiques.

Bracelet rigide noir et blanc

Bracelet rigide articulé en 3 morceaux, réglable grâce au fermoir mousqueton et à sa chaînette.

Bracelet breloques vert et violet

J’ai retrouvé quelques perles à pois vertes et violettes que j’avais réalisé à la fin de l’hiver !

Bracelets acidulés roses et turquoises

Beaucoup de métal pour ces petits bracelets légers et originaux. J’ai un petit faible pour les perles en cage.
fermoirs mousquetons ; taille réglable grâce aux chaînettes.

Pour les fleurs bleues...

Parure design

Bracelet noir et blanc et ses pitites pastilles rouges.

Bracelet articulé et réglable, fermoir mousqueton.