(Pour accéder directement à la vidéo, descendez en bas de l’article)
Bonjour bonjour chers Vous !
Aujourd’hui, je tente de rattraper une partie de mon retard (-Comment ?! Toi ? En retard ? Pffff… est-il seulement nécessaire de le préciser ?).
Il y a quelques semaines je partageais sur YouTube un tutoriel autour de ces pièces-là :
(Nan, mais attend, Marie, ça veut dire qu’on part direct dans le vif du sujet et qu’on fait une croix sur ton habituel et abracadabrantesque pavé introductif ?-T’inquiète, Charlotte, j’ai prévu de raconter des âneries tout au long du tuto. -Ah… On pourra suivre le tuto quand même ? -Ne pose pas de questions stupides! -Je croyais qu’il n’existait pas de questions stupides ?!? -CHUT !)
DONC, JE PARLAIS DE CES PIÈCES-LÀ : (Nan mais ça va, pas la peine de crier…)(C’est moi où elle commence à prendre un peu trop d’aisance, Charlotte ?) (-HÉ, JE T’ENTENDS!)
Pour faire toutes ces pièces, un seul outil à retenir : le claygun. (Nous on l’appelle plutôt extrudeur mais c’est la même chose).
Le claygun peut servir à énormément de choses différentes en matière de création polymère et permet notamment des effets de couleurs très intéressants oui mais voilà, aujourd’hui, nous allons l’utiliser de la façon la plus basique qu’il soit (Ha ben, bien, bravo !).
Seuls les disques à trous ronds nous intéressent pour ce tutoriel.
Petit rappel du matériel nécessaire à la réalisation de ce tutoriel :
Pâtes polymères noir, blanc et rouge,
Un claygun (ou extrudeur) avec des disques à trous ronds,
Emporte-pièces au choix,
Papier sulfurisé et outil de lissage,
Un peu de biscotos pour le début
De la délicatesse et un chouïa de précision,
Beaucoup de plaisir !
Allez, on y va.
Première étape : conditionnez votre pâte noire et blanche. Cela signifie manipuler la pâte pour la réchauffer et l’assouplir afin qu’elle puisse ensuite être extraite de l’extrudeur sans se casser ni s’effriter.
Fixez l’embout à trous de votre choix à une extrémité du claygun et vissez. Une fois la pâte assouplie, préparez un colombin de la taille de votre claygun et insérez-la dans le tube. Fermez l’autre côté en vissant le second bouchon et commencez l’épreuve de force de la manivelle. (Oui parce que sur ce point, Charlotte et moi sommes parfaitement d’accord pour une fois, il semblerait que peu importe la marque, l’exercice demeure un petit tour de force.)
Commencez par la pâte blanche pour ne pas avoir de mauvaise surprise et terminez par la pâte noire. Vous obtenez un magnifique plat de spaghettis rétro.
Préparez un petit disque central de pâte et saisissez-vous de deux brins (un noir et un blanc).
Enroulez-les délicatement autour du disque central sans trop appuyer.
Sur la capture d’écran juste au-dessus, Charlotte n’a pas fait attention à la façon dont elle a commencé à enrouler ses fils et le résultat n’est pas une spirale !!! (Ben tient, quand ça marche pas c’est toujours la faute de Charlotte, c’est un peu facile, ça !)
Donc si vous voulez une belle spirale, commencez votre assemblage comme la photo ci-dessous ! (Et là, tu vas nous dire que c’est une idée de Marie, c’est ça ?)
Lorsque vous parvenez au bout de vos fils, lissez doucement à travers du papier sulfurisé et mettez de côté. Utilisez tous les fils disponibles (ne repoussez pas ça à plus tard, les fils vont vite sécher et devenir difficilement utilisables) puis quand il ne vous reste plus que des petits morceaux, servez-vous en pour faire une plaque rayée et amusez-vous avec des emporte-pièces et une autre couleur (ici le rouge, ouaih, je sais, c’est complètement dingue) :
Lissez le tout et mettez sur le côté.
Préparez une plaque fine de noir qui constituera le dos de vos perles et placez tous vos éléments dessus.
Lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé et découpez les formes de votre choix soit à l’emporte-pièce, soit en découpant des gabarits dessinés sur du papier canson (attention, utilisez un scalpel plutôt qu’une lame pour tourner autour de ces gabarits).
Cuisez sur une forme arrondie comme un gros saladier en verre ou en inox.
Puis armez-vous de puissante délicatesse pour le ponçage au papier de verre et le lustrage au jean ou au touret.
Percez et procédez aux montages de vos choix.
Je n’ai pas encore exploité toutes les perles, occupée que je suis à un autre exercice (Quoi ? Tu enchaînes les séances dans l’atelier ?!? – Et ben Voui ! Et ne te moque pas, Charlotte, tu vas être sollicitée ! – Ben tient.).
Allez, amusez-vous bien et n’hésitez pas à me poser vos questions si besoin.
(Quoi, c’est tout ? Mais t’avais dit que tu ferais plein de blagues ? – Ben c’est à dire que… lorsqu’on se fait parasiter et interrompre continuellement par quelqu’un, on perd son humour… -Rôôô… l’autre, hé ! Hein ?! Bon. – Je me rattraperai la prochaine fois.)
Et maintenant, pour celles et ceux qui préfèrent une version vidéo :
Et voui voui voui, encore un p’tit tuto ! C’est l’effet « preskonfinement » !
Prenez un contexte d’isolement moyen, ajoutez un soupçon d’approche de Noël et mélangez avec une fermeture des magasins de jeux et vous obtiendrez de quoi justifier l’application de ce petit tutoriel tout simple mais déclinable à l’infini selon vos inspirations.
Je terminais mon précédent article en vous présentant un petit jeu d’équilibre pour enfants (ou pour adultes, d’ailleurs, ça ne fait de mal à personne de se calmer et de se concentrer deux minutes sur un exercice d’équilibre). J’ai poursuivi dans la même veine en réalisant un tangram en pâte polymère. Oui je sais, je vous vois venir, les polyméristes et autres fimoteuses expérimentées, « ben quoi, tu découpes des triangles, quoi ? « Ben… oui, en quelque sorte mais ce sont des jolis triangles, hein, avec des aimants forts, une bonne épaisseur pour être utilisés facilement par des plus jeunes et des finitions propres, le tout dans une belle boîte.
Les indications données par ce tutoriel très simple peuvent servir à développer de très nombreux autres jeux ou décorations qui raviront à coup sûr leurs destinataires. (- Et si je veux le garder pour moi ? – Tu fais comme tu veux mais ça me fait un lien avec Noël… – Ah, ok.)
Allez, on y va ?
Voici le matériel nécessaire :
Machine à pâte
Pâtes polymères (7 couleurs + un fond beurk)
Lame rigide
Gabarits de pièces de tangram en papier découpés à la taille de votre choix
Une dizaine de petits aimants cylindriques (ici 11)
Un emporte-pièce rond du diamètre des aimants (ou presque)
Polymère liquide
Papier sulfurisé
Outil de lissage
Pour les finitions : papiers de carrossier (grain 400, 600, 800 et 1000) + un morceau de jean denim
Une jolie boîte pour tout mettre dedans !
Cela faisait quelques années qu’un jolie boîte dormait dans un coin de mon meuble à trésors (Oui, parce que j’ai de nombreux coins magiques et un grand meuble à trésors dans ma caverne d’Ali Baba !). Elle était carrée, peu profonde, pratique et jolie : IMPEC !
J’ai choisi un gabarit de tangram et j’ai réduit sa taille pour l’adapter parfaitement à ma boîte :
Pas de panique, mesurez la base d’un grand triangle et comparez-la avec la longueur du côté de votre boîte, adaptez la bonne mesure à l’écran avant d’imprimer)
Commencez par découper les différentes formes puis préparez vos couleurs.
Il en faut sept différentes (vous pouvez vous amusez aussi avec des motifs). Il vous faut assez de matière pour pouvoir découper deux formes de chaque couleur.
Vous aurez également besoin d’un troisième exemplaire de la forme pour constituer le fond. J’ai choisi ici d’utiliser de la pâte beurk et de l’unifier en un gris foncé afin que les enfants n’hésitent pas sur le sens de la pièce lorsqu’ils l’attrapent.
Découpez toutes vos formes (chaque forme doit donc âtre découpée 3 fois ; deux fois en couleur et une fois en gris) :
Vous devez, à présent vous servir du petit emporte-pièce rond.
Le but du jeu est de préparer proprement l’endroit où l’on va venir coller l’aimant. Pour ce faire, percez un ou deux trous (selon la taille de la pièce) dans l’une des formes colorées puis superposez cette forme trouée à sa semelle grise et répétez l’opération en vous servant des premiers trous déjà percés (pffff… un chouïa indigeste, cette histoire de troutrous !)
Superposez enfin la dernière forme colorée (non trouée !) et lissez doucement l’ensemble afin de souder les trois épaisseurs.
Retournez maintenant la pièce et saisissez-vous de la petite bouteille de polymère liquide. (Ne faites pas comme moi, ne vous énervez pas inutilement pendant 3 minutes en braillant comme une forcenée parce que la polymère liquide NE VEUT PAS couler… non… contentez-vous simplement d’enlever le bouchon…)
Emplissez les cavités à moitié et venez y déposer votre aimant.
Lissez de nouveau légèrement histoire de vous assurer que l’aimant est bien au bon niveau de surface et redécoupez si nécessaire votre forme en réutilisant le gabarit en papier :
Une fois toutes vos pièces au même stade, cuisez-les sur une plaque la tête en bas. (le papier sulfurisé a tendance à faire jaunir ou brunir les couleurs, privilégiez un bête carreaux de carrelage bien lisse sur lequel vous pourrez coller vos formes).
Une fois vos pièces refroidies, il est temps de procéder au ponçage. Cette partie est nécessaire pour deux raisons. La première, c’est que vous avez envie de réaliser un bel objet et la seconde, c’est que les pièces d’un tangram doivent pouvoir parfaitement s’aligner les unes contre les autres pour que cela soit agréable à manipuler.
Vous aurez donc besoin de notre classique et très adoré papier de carrossier.
Et pour celles et ceux que cette étape gonfle au plus haut point, je vous suggère de chanter en rythme pendant que vous travailler :
Pour une manucure soignée,
vive le papier de carrossier !
Le 400 fait grincer des dents
et au final,
plus d’empreinte digitale !
Un petit bol d’eau froide agrémenté de quelques gouttes de liquide vaisselle, un plan de travail dégagé, un torchon sur les genoux pour ne pas complètement se crader, un peu d’huile de coude et c’est partit !
On attaque toujours au grain le plus gros (donc le nombre le plus petit, puisqu’il désigne le nombre de grains sur une surface d’1 cm2) ici le 400, puis dans l’ordre, 600, 800 et 1000. On veille à ce qu’il y ait toujours de l’eau et on frotte consciencieusement chaque côté ainsi que la surface.
Une fois que c’est terminé et pour ceux qui ne possèdent ni outil du type Dremelni touret à polir, utilisez un morceau de jean denim et frottez énergiquement votre pièce avec. Si vos précédent ponçages ont été minutieux, le rendu du jean va vous surprendre.
Et voilà !
Un bien chouette tangram (très classique ici dans ses couleurs mais faites-vous plaisir en variant tons et motifs) testé aussitôt fini et directement adopté par mes loupiots (reste plus qu’à fabriquer autre chose pour Noël…)
Voici les modèles que j’ai utilisés :
Vous pouvez retrouver ce tutoriel en vidéo sur la chaîne You tube de La Perle Rouge. En plus, cette fois-ci, j’ai veillé à ce que cela ne soit pas trop long.
Ha ha ! Vous croyiez quoi ? (ou plutôt hi hi hi (ben voui, un verbe avec 3 i… quand même… ça se remarque, non ? bon)) vous pensiez qu’à présent que je m’essayais à l’exercice de la vidéo j’allais délaisser mes articles rédigés ici ?
Et bien NON, bien sûr que NON, évidemment que NON, certainement PAS, hors de question, pas moyen…. bref, je suis bien trop attachée à ce blog pour ne songer ne serait-ce qu’une journée à m’en défaire et puis j’ai BEAUCOUP plus d’aisance à vous faire des digressions sans aucun sens entre parenthèses ICI plutôt qu’en vidéo. En plus, sur cette page, je peux vous retourner la tête en vous racontant ce que je veux et en prenant leeeeeeeeeeeeeeee temmmmmmmmmmmmps queeeeeeeeeee jeeeeeeeeeeeee veuuuuuuuuuuuuux…. sans me contraindre à respecter une durée d’affichage d’images, ou une longueur pédagogique de visionnage. MUHAHA, ici, vous êtes en MON pouvoir ! (Ouaih… enfin, si tu nous soules, on va lire le paragraphe d’après et pis voilà)… vous êtes UN PEU en mon pouvoir… (Mouaih…si ça te fait plaisir)… Bon, bah, ici je fais ce que je veux ? (Oui, c’est mieux.)
Bref, (- Tu dis toujours ça mais en fait, c’est toujours long. – Ben justement, c’est fait exprès pour qu’en fait tu ais l’impression que je fais tout mon possible pour faire court. – Ah…ben ça marche pas. – Zut… et sinon, maintenant, on fait carrément des dialogues entre parenthèses, comment ca se passe ? – Bof, de toute façon on n’est pas sûr de combien elles sont dans sa tête…) Je viens de mettre en ligne ma deuxième vidéo et je vous en présente ici la version rédigée.
Voici donc sans plus tarder les étapes détaillées à suivre afin de réaliser une plaque de texture maison.
Matériel nécessaire :
Pour la plaque de texture :
Machine à pâte
Rouleau
Pochette plastique
Lames (souple, rigide ET en zigzag)
Pâte BEURK (et oui !)
Emporte-pièces (cercles de différents diamètres, quelques formes simples et assez petites comme les étoiles ou les fleurs)
Fil alu (diamètre 2mm)
Quelques pièces métalliques de la même épaisseur (de type rondelles de bricolage)
Polymère liquide
Papier sulfurisé
Pour réaliser les motifs du bijou :
Machine à pâte
Pâtes polymère des couleurs de votre choix (ici : blanc, gris, noir et rouge cerise)
Film étirable
Lame souple
Tuto bonus : quelques pièces de duplo, légo et clippo.
Allez, c’est parti.
Votre première mission est de plonger dans votre boîte à pâte scrap ou beurk, comme je continue de l’appeler. Mais siiiii, ne faites pas les innocents genre « je n’vois vraiment pas de quoi elle parle… » cette boîte déprimante constituée d’une multitude de chutes de pâtes voire d’essais ratés tellement lamentables que la couleur issue de leur mélange vous donnerait limite mal au cœur. Vous l’avez, ça y est ? Alors prenez en un peu et achevez le processus de décomposition en miettes qui s’est enclanché en même temps que le séchage de la pâte, hi hi.
Coupez les gros morceaux et passez le tout dans la map au réglage le plus large histoire de récupérer tout un tas de copeaux.
Placez-en une bonne partie dans un sachet ou une pochette plastique et aplatissez le tout à l’aide d’un rouleau (sans fermer la pochette !).
Pas besoin d’appuyer comme une brute mais soyez tout de même fermes, il faut parvenir à re-dompter cette pâte rebelle. De temps en temps, vérifiez la malléabilité du bloc que vous êtes en train d’agglomérer et quand cela vous convient, sortez le tout du sachet. La pâte n’est pas encore conditionnée, loin de là mais elle pourra au moins passer dans la map sans s’effriter en milliers de copeaux secs.
Il faudra tout de même compter quelques passages pour obtenir une pâte homogène et utilisable.
(Je suis désolée pour les photos, comme je n’ai pas pu m’interrompre à chaque étape pour photographier (ça aurait fait un peu bizarre dans la vidéo…) j’ai fait des captures d’écran ensuite. Vous me direz si ça fonctionne et si ça aide ou si c’est juste brouillon comme images.)
Une fois fait, séparez votre pâte en deux moitiés et passez-les dans la map au réglage le plus large.
Découpez un rectangle propre et mettez-le de côté (ce sera notre base de plaque de texture) et lissez correctement la seconde plaque à travers du papier sulfurisé (elle va nous servir à dessiner nos motifs).
Préparez tous les accessoires qui vous permettront de dessiner le motif (emporte-pièces, lames à larges zigzags). Vous pouvez ajouter des éléments métalliques (s’ils n’ont pas une épaisseur trop différente de celle de votre plaque de pâte) voire en fabriquer en fil alu (oui, le fil alu supporte très bien la température de cuisson de la pâte polymère).
Les emporte-pièces utilisés ici sont à piston. Pas que je préfère spécialement les pistons mais ces emporte-pièces ont l’immense avantage de découper des disques parfaits sans marquer le p’tit défaut laissé par le chevauchement de la bande inox qui forme les emporte-pièces les plus courants.
Une fois que vous découpé un certain nombre d’éléments, il est temps de les fixer sur la plaque rectangulaire qui attend depuis un moment sur le côté de votre plan de travail. Placez-la directement sur votre plaque de cuisson afin de ne pas avoir à la redécoller de la table avant la cuisson.
Pour cela, vous avez besoin de polymère liquide. Faites-en couler sur la plaque et répartissez uniformément la colle sur toute la surface à l’aide d’un petit morceau de papier sulfurisé.
A présent, c’est le moment de disposer vos éléments. Vous pouvez faire une esquisse au préalable sur une feuille de papier ou vous pouvez improviser vos placements. Quelques conseils tout de même : Déposez en premier vos plus gros éléments et venez ensuite combler les espaces. Veillez autant que possible à conserver le même écart entre les différents éléments.
Si vous mariez d’autres matériaux que la pâte polymère, pensez à les enfoncer un peu dans votre plaque afin de s’assurer qu’ils tiendront bien à l’usage. Et s’il arrive qu’un élément métallique se décolle, un peu de super 3 glue et ce sera bon.
Allez, il est temps de passer à la cuisson (environ 110°C pendant une trentaine de minutes, à adapter selon votre four).
N’oubliez pas votre minuteur et retournez à la machine à pâte car nous allons profiter du temps de cuisson pour préparer la plaque de couleur qui sera utilisée avec notre plaque de texture.
J’ai choisi ici un dégradé noir, gris et blanc avec un cœur rouge. Je n’inclus pas mon rouge dans le dégradé parce que je veux du rouge et pas du rose, et en mélangeant avec le blanc du dégradé, j’obtiendrai forcément du rose… donc je vais commencer par faire un dégradé très rapide (même pas besoin de faire des triangles ni des tons intermédiaires !) et je vais ensuite placer un colombin rouge à la base de la large bande dégradée pour que le rouge se retrouve au cœur de la cane.
Une fois votre cane étirée, coupez-la en 6 ou 8 tronçons et posez-les les uns à côté des autres. Aplatissez grossièrement au rouleau pour souder les éléments entre eux et passez cette nouvelle plaque dans la map au cran large.
Il est temps d’utiliser la nouvelle plaque de texture (cuite et refroidie).
On utilise souvent du talc pour éviter que la pâte crue ne colle trop aux reliefs et ne se déchire. En ce qui me concerne, je n’aime pas trop manipuler le talc et je lui préfère le film étirable. Coupez en un morceau et disposez-le sur la plaque noire et rouge en essayant d’éviter les plis.
Posez à présent la plaque de texture et imprimez-en le motif en pressant à l’aide d’un outil comme le côté d’un rouleau en faisant bien attention à ne pas déplacer la plaque. Attention, assez fort pour marquer la pâte en profondeur mais pas comme un forcené non plus !
Une fois ce travail achevé, il vous suffit de retirer la plaque de texture et de décoller doucement le film étirable, laissant apparaître le motif très nettement.
Il est temps de passer au scalpage de la bête !
Armez-vous d’une lame souple et n’ayez pas peur de la tordre pour parvenir à scalper les éléments en reliefs les uns après les autres. Le but du jeu de cette technique du hidden magic est de mettre à jour les motifs en révélant les couleurs cachés dans les couches inférieures de la plaque. Les parties enfoncées resteront noires et selon votre aisance à l’exercice (c’est comme tout, entraînez-vous un peu et osez) l’intégralité du dessin s’affichera progressivement.
Une fois votre scalpage achevé (conservez les chutes proprement sur le côté, elles sont toujours intéressantes à exploiter ensuite), recouvrez d’un morceau de papier sulfurisé et lissez l’ensemble de la plaque. D’abord au rouleau, afin d’aplatir les plus grosses différences de niveaux et ensuite avec un outil de lissage de votre choix.
Et voilà votre plaque à être exploitée à la création de… ce que vous voulez !
Et maintenant… la version bis ! Ou comme je l’appelle : le moment où tu te dis que t’es vraiment une quiche tout juste bonne à perdre son temps… (Rôôô, Marie, mais pourquoi tant de dénigrement à ton égard ? Je suis sûre que tu n’es pas gourdasse, voyons…)
Ben… à vous de juger :
Je réfléchis à une plaque de texture depuis longtemps et j’ai fait un certain nombre d’essais durant ces derniers mois :
Celle-ci (au-dessus) est quand même intéressante, surtout que j’ai trouvé comment l’améliorer. Je vous montrerai peut-être ça un autre jour.
(Il m’en manque même !)
Bref… tout ça pour réaliser que j’avais juste besoin de ça :
Quelques jouets classiques d’emboitement…
Voilà voilà… Alors, vous gardez la plaque de couleurs et vous reprenez un morceau de film étirable et… vous vous amusez :
Vous pouvez ajouter des creux à l’aide des outils de modelage qui ont un embout bille ou autre chose.
Et voilà !
Simple, non ? un peu déprimant, pour ma part mais simple comme bonjour et efficace comme du savon noir ! (ça m’en a coupé l’inspiration…)
Au moins, je vous aurai montré comment reconditionner de la pâte sèche… snif.
Je n’ai même eu encore la motiv’ pour achever les pendentifs réalisés avec les chutes… Mais bon, c’est en errant qu’on finit par trouver (hein?) ou un truc comme ça (ouaih… un truc comme ça.)…
Bon… J’espère que cela vous aura quand même plu et surtout que ça vous aura donné des idées.
Vous pouvez voir ce tutoriel complètement sur YouTube et cette fois j’ai raccourci de moitié ! (presque !)
Dites-moi si les captures d’écran de cet article sont vraiment trop floues et trop désagréables à suivre, je réfléchis de mon côté.
Pour ma part, et histoire de me dire que je n’aurai pas faut tout ça pour des prunes, je me suis lancé un défi « sauvetage de couleurs sèches » cette semaine et il y a du boulot :
(et je ne montre pas tout !!!)
La plupart de ces pâtes sont là depuis… entre une et trois années… Et oui, je suis la pire élève du monde en ce qui concerne la conservation de la pâte… telle que vous la voyez, elle est à l’air libre, posé sur du papier sulfurisé qui achève de l’assécher et même parfois… couverte de poussière. J’ai un peu honte, j’avoue (surtout quand on t’entend donner des conseils à tes élèves !) Oui mais je me suis retroussé les manches et j’ai commencer par trier un peu les couleurs. (Je n’ai pas TOUT trié, la déprime n’était pas au programme !)
Et j’ai bossé des biceps et de la paume des mains !!!
Je ne savais trop quoi faire avec toute cette nouvelle pâte et je n’avais pas envie qu’elle sèche de nouveau… Donc j’en ai conservé une petite quantité pour la travailler plus tard et avec le reste, j’ai fabriqué un jeu d’équilibre vite fait pour mes loupiots :
Un GRAND Bonjour à vous tous, chers lecteurs et lectrices patients et amusés de ce blog.
Ça y est, cette fois, pour la très grande majorité d’entre nous les semaines ont repris leur rythme répétitif et organisé. Loin de moi l’idée d’y voir quelque chose de négatif ou de déprimant (du genre pfff… les vacances sont finies… pfff la routine va revenir pfff) non ! Je vais peut-être en surprendre plus d’un mais le tic tac régulier des aiguilles de ma pendule auxquelles je dois accrocher les différentes phases de mes journées a quelque chose de rassurant… voire même de réconfortant.
Plus besoin de concocter un emploi du temps imaginatif mêlant découverte, amusement et utilité à une journée de vacance qui se doit d’être remplie avec tout ce qu’on dit ne pas pouvoir faire le reste de l’année ! À moi le détachement émotionnel de la prise de risque privée ! Vive le train quotidien qui m’emporte en toute sécurité vers les étapes hebdomadaires, filant vers un weekend qui, en ce mois de septembre goûte encore un peu la douceur de l’été.
Alors, convaincu ? Est-ce que j’ai, ne serait-ce qu’un minuscule chouïa adoucit la déprime de rentrée qui envahit parfois quelques-uns d’entre-vous ?
Et si vous cherchez encore les couleurs du dépaysement, alors fimotez ! Fabriquez ! Créez (à peu près ce que vous voulez, ça marche avec tout !)
Me trouvant dans la phase de reprise qui nécessite principalement du travail de bureautique, je n’ai pas totalement réintégré mon atelier. Toutefois, avec mon retard de publication légendaire j’ai bien entendu de quoi remplir un petit article.
J’ai quelques objets à vous présenter aujourd’hui. Quelques essais que j’ai partagé sur FaceBook mais dont je ne vous ai encore rien montré.
J’ai ENFIN trouvé un peu de temps pour tester (un peu) la nouvelle pâte Fimo effet cuir et… autant dire qu’on a de quoi s’amuser !
Mes prototypes sont pour l’instant très rares mais tant d’idées me sont venues à l’esprit tandis que je les réalisais que vous n’avez certainement pas fini d’en entendre parler. Pour l’heure, j’ai décidé de ne pas fabriquer de bijoux mais d’exploiter ce « nouveau » matériau dans l’esprit du cuir, à savoir pour réaliser des pochettes.
J’ai commencé par tester les formes sur ma chambre à air et ça m’a plu :
Une résistance incroyable pour ces petite pochettes faciles à emporter partout.
Version polymère, ça donne ça :
Un travail minutieux d’approche de la pâte est nécessaire pour réaliser les dégradés tant cette matière ne se comporte absolument pas comme la pâte polymère habituelle.
Cette nouvelle matière n’est clairement pas faite pour travailler en cane ou en modelage mais plutôt en bandes ou plaques fines et souples.
Bluffées par ce rendu cuir incroyablement imité, j’ai décidé de marier les deux matériaux, à savoir celui qui se fait passer pour du cuir et celui qui demande à âtre travaillé comme si c’était du cuir :
Oui, il s’agit de deux petit sacs en chambre à air dont la bande centrale est en polymère effet cuir. Je teste différentes épaisseurs mais le résultat est extrêmement prometteur !
NB : La pastille fine qui est cousue avec la poignée est également en polymère.
Alors ? Qu’en pensez-vous ?
Je sais que ça fait un peu court mais mon atelier a été par la suite envahit par des bricolages d’enfants… (euh… deux mois, c’est quand même HYPER long… on en parle ?)
J’ai tout de même participé à quelques marchés et qui dit marché dit…. canes de démo.
Voici donc les dernières canes élevées en plein air :
À quoi vais-je m’en servir ? à moult choses mais surtout à recouvrir des objets en verre car on m’en demande de plus en plus. Voici d’ailleurs mon dernier bol :
Avant de vous quitter, je vous rappelle que le premier cours hebdo de pâte polymère a lieu jeudi 19 septembre à Lons le Saunier :
J’en profite également pour annoncer aux « locaux » que cette année, un nouveau cours de couture pour enfant s’est ouvert au même endroit le mercredi entre 17h et 18h30 :
Voilà pour aujourd’hui.
Je vous souhaite une excellente fin de semaine et vous dis à bientôt !
Alors… pas trop de jalousie ? Vous parvenez à trouver l’équilibre autour de vous ? Entre ceux qui ont déjà déserté le lieu de travail… ceux qui attendent leur tour pour les semaines à venir… ceux qui… travaillent plein pot l’été… En tout cas, j’espère que vous lisiez tout de même un peu mon blog durant cet été puisque je viens (enfin… oui je sais je ne suis pas en avance cette année!) de boucler les dates et les sujets des prochains ateliers qui se tiendront cet automne.
Quelques rappels, c’est toujours utile :
Les journées de stage se déroulent à l’atelier au 16 rue neuve 39570 Conliège.
Chaque journée est au prix de 50 €.
Le matériel est intégralement fourni, seul son repas de midi est à apporter avec soi.
Les stages sont ouverts à tous les niveaux.
Le nombre de place est limité à 8 par session.
Voilà, je crois que j’ai tout dit… Ah oui et aussi : ON S’AMUSE VRAIMENT BIEN ! (Hi hi)
Je vous laisse découvrir le contenu des 4 journées qui se tiendront durant les mois d’octobre et de novembre.
Bel été à Vous !!!
.
Samedi 19 octobre 2019
10h00 – 18h30
Parure « Jeu de formes »
(8 places)
Travail avec pochoirs et pastels secs.
Couleurs au choix.
Fabrication des perles (collier + boucles d’oreilles), cuisson, ponçage et montage des pièces.
Samedi 26 octobre 2019
10h00 – 19h00
Découverte de la Fimo « effet cuir »
(8 places)
Création d’un bracelet « boutons » et pochette à bijoux.
Découverte de la nouvelle pâte Fimo « effet cuir »
Réalisation d’une mini pochette à bijoux.
Réalisation de deux canes polymère pour le bracelet.
Couleurs au choix.
Cuisson et montage.
Samedi 9 novembre 2019
10h00 – 19h00
Bracelet rigide (et ses boucles)
(8 places)
Réalisation de plusieurs canes et fabrication d’un bracelet tout en pâte polymère et de ses boucles d’oreilles.
Couleurs au choix.
Cuisson des pièces, ponçage et montage des boucles.
Samedi 16 novembre 2019
10h00 – 19h00
Bol patchwork
(8 places)
Recouvrement d’un bol en verre de pâte polymère.
Réalisation de 3 canes différentes kaléidoscopes et géométriques
Couleurs au choix.
Cuisson et ponçage.
J’en profite pour vous dire que je serai demain sur la jolie commune de Château-Chalon pour un marché entre 15h et 22h et que je me déplace en Haute-Saône à la fin du mois pour un dimanche au château… (oui, s’il vous plait, on ne se refuse rien !) et que ça promet d’être une vraiment très chouette journée :
Vous avez remarqué ? Non ? L’été s’est formellement installé de la même façon que l’an passé : il a piétiné… attendu….fait des blagues… et puis le jour du solstice, il a entendu les premiers airs de musique annonçant la saison chaude et BAM il s’est imposé en plein dans nos sandales !
Et depuis, on se précipite à ressortir nos astuces « fraîcheur » de l’édition 2018 en espérant être plus au point cette année.
Voici une météo que nous aurions largement aimé connaître lors de notre journée des Ateliers de la Caravelle. Heureusement que les artisans présents étaient incroyablement sympathiques et intéressants et qu’un courageux public soit parvenu à se frayer un chemin à travers les seaux d’eaux qui nous sont tombés sur la tête durant des heures…
Tant pis pour nous… il est toujours rageant et déprimant de travailler autant en amont pour voir ses attentes noyées par un ciel non-coopératif mais de belles choses que vous pourrez consulter sur le blog de la Caravelle sont tout de même à retenir de cette humide journée.
Mais revenons à notre chère polymère et à mes dernières pièces.
J’ai travaillé, ces dernières semaines autour de deux axes différents.
Je me suis tout d’abord amusée avec des pochoirs et des poudres de pastel (sans doute besoin de douceur à un moment où le printemps pleureur me fendait le cœur…) et j’ai ensuite poursuivi mes jeux avec la chambre à air.
Mon envie de soleil m’a d’abord poussée vers les couleurs chaudes et mon désir de plage a enchaîné avec les bleus :
Avec les chutes de plaques roses, j’ai modelé des perles toupies :
Deux bracelets dans les mêmes teintes ont exploités des petites canes de stage :
Et quelques boucles d’oreilles sont venues accompagner l’ensemble :
La paire de boucles d’oreilles qui suit assure la transition de style puisque ses lamelles de polymère sont maintenues entre elles par des lamelles de chambre à air :
Quelques autres prototypes se sont empressés d’accompagner celles-ci :
Un problème de commande (rapport à l’échelle des fermoirs mousqueton que je voulais… moi et ma fichue lecture à moitié des détails de la fiche de produit) et hop, on fait des porte-clefs !
J’ai réalisé également des sautoirs ainsi que des sous-verre top mais je me bats depuis DES SEMAINES avec mes photos qui ne veulent PAS être importées sur mon blog… Une véritable prise de tête qui m’a valu de rejeter la publication de cet article durant longtemps. (Oui, maintenant, vous saisissez mieux le décalage entre l’introduction qui vous souhaite un bon début d’été et l’heure à laquelle je partage, effectivement ce texte.) Alors si vous voulez les voir, je vous invite à vous rendre sur ma page FaceBook (moins farouche, visiblement en ce qui concerne la chambre à air recyclée… snif.)
En attendant, je partage avec vous deux dernières pièces ; un petit vase estival ainsi que ma parure coup de cœur (Oui, parce que j’ai mes propres coups de cœur ! Comme si ça n’était pas moi qui en était l’auteur… bizarre, non ?)
Qu’est-ce que vous pensez de ces plumes/feuilles ? Moi, je les zadore !
Je profite de cet article pour communiquer aux « locaux » que j’ai une vitrine durant tout le mois de juillet à la FABRIK à ARBOIS, n’hésitez pas à y faire un tour, les artisans qui se regroupent là-bas sont vraiment de qualité !
J’ai peu de temps devant moi alors je m’arrête ici pour pouvoir retourner un peu dans mon atelier… Je suis ENFIN en train de m’amuser un peu avec la nouvelle pâte FIMO effet cuir et je suis pressée d’y retourner avant que la fenêtre de mon emploi du temps se referme.
ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIN le printemps a décidé de pousser un peu le frais de ses rayons et s’est installé dans mon jardin… dans le vôtre aussi, j’imagine, ou tout du moins sur votre balcon… ou sur le rond-point d’en bas mais en tout cas, les couleurs autour de nous sont enfin à la hauteur de la saison, et ça, diantre, ça fait du bien !
Dans mon précédent article je ne vous avais présenté que des colliers en promettant de faire différent à la prochaine publication. Nous y voilà donc et je vais m’empresser de vous montrer ça tout de suite car j’ai un MAXIMUM de choses à faire cette semaine. Ce n’est pas que je m’ennuie ici, avec vous et maintenant (FICHTRE NON !) mais mes acolytes et moi préparons notre grande journée des Ateliers de la Caravelle qui se tiendra dimanche prochain :
Au programme, une dizaine d’artisans éclectiques qui offriront des démonstrations sur leur stand (parmi lesquels nous trois, évidemment), une exposition de présentation du travail des élèves et stagiaires de l’année, histoire de donner envie de s’inscrire pour l’année 2019-20, une buvette, une petite restauration et une grande ambiance !
Nous profiterons de cette journée pour tenir l’Assemblée Générale de notre association à 11h dans la salle polyvalente.
Bref, nous vous attendons au frais de nos forêts, sur la commune nouvelle de la Chailleuse, près de Lons le Saunier.
Mais pour l’heure, et parce que mes meringues ne cuiront pas encore longtemps (pour les goûter, il faudra venir dimanche !), voici les pièces de la semaine :
J’ai eu du mal à me sortir de mes rayures noires et blanches mais que voulez-vous…c’est tellement top!
(Celles-ci sont en polymère blanche et chambre à air recyclée de vélo.)
J’ai ensuite fait un (petit) détour au pays du hidden magic mais je vous parlerai plus longuement dans un autre article.
Et j’ai ensuite replongé dans le travail des brushos et des pastels. Ce sera d’ailleurs l’objet de mon prochain article.
Il fallait bien quelques bracelets, tout de même ! Donc voici trois modèles assorties à la série asymétrique équilibrée du dernier article :
Un peu de bleu simple :
Et enfin, une fois n’est pas coutume, deux bagues (parce que j’ai confiance dans ces gros support argent !) :
Voilà. Je vous laisse seulement un petit aperçu des couleurs que j’ai travaillé la semaine passé et dont je vous ferai part la prochaine fois :
Je vous laisse ici et m’en retourne à mes meringues.
J’espère croiser certains d’entre vous dimanche !
En attendant, prenez soin de vous et bonne semaine !
Les quatre (non, il n’y a pas de S, j’ai vérifié) dernières semaines n’ont pas vu la publication de nouvel article et il évident que c’était absolument entièrement voulu (ben tient !).
Je voulais vous laisser le temps de digérer votre chocolat pascal et de profiter (Ô joie, il y en a tant !) des vacances scolaires comme il se doit. Bon, à présent que tout est plus ou moins rentré dans la normale, je suis en mesure de vous montrer la suite de mes chambre-à-airesques expérimentations.
Au programme, du collier, du collier… et encore du collier. Pour l’instant, c’est ce qui sort de l’atelier… je n’y suis pour rien. Cette phrase peut vous paraître saugrenue (j’adore ce mot, il n’est pas assez exploité, à mon goût) mais elle n’en demeure pas moins vraie. Les véritables concepts de boucles et d’oreilles et de bracelets (j’ai toujours eu plus de mal, avec les bracelets) viendront sans doute plus tard, sans crier gare et s’imposeront à mes mains sans que je ne leur demande rien, comme d’habitude. (Oui… mon désir d’autonomie s’étend même à mes propres membres… c’est un tantinet flippant…)
Mais pour l’heure, c’est le cou qui s’habille de couleurs et de noir et je vous présente sans plus tarder les pièces dernièrement achevées.
Entamons par une petite série en rouge.
Un Hidden magic raté bien poncé qui contraste avec le mat du caoutchouc pour deux montages très différents :
Je ne suis pas du tout satisfaite de ces résultats mais comme d’habitude, les bonnes idées naissent des contraintes alors ces pièces restent importantes par l’affluence de pistes qu’elles m’ont offertes.
Le collier suivant est bien plus à mon goût. Plus classique, certes, mais trop marrant à toucher, comme son copain vert qui suit.
Toutes les rondelles noires de ces deux colliers sont en chambre à air de tracteur.
Les deux pièces à venir en noir et blanc seront les seules de ce genre-là. J’ai voulu tester une technique qu’on exploite plutôt en papier ou en tissu mais je ne suis pas assez minutieuse pour obtenir le rendu que je visai en polymère.
Le plastron articulé (directement né après les essais que vous venez de voir) à venir me plait énormément et me donne bien envie de réitérer et de décliner le genre :
Voilà.
J’ai encore deux ou trois pièces à vous montrer mais cela fait déjà trois jours que j’attends une éclaircie pour les photographier correctement et que la lumière me fuit donc ce sera pour un prochain article.
Allez, imperméabilisez vos chaussures et passez une bonne semaine !
Aujourd’hui, pas de blabla intempestif ni de digressions frôlant l’indigestion de parenthèses et d’italique, non !
Comme l’énonce son titre sans trop de mystère ni aucun jeu de mot, l’article du jour est un tutoriel pas à pas de création d’un collier psyché (ici en noir et blanc mais libre à vous d’adapter deux autres contrastes) qui passe par la réalisation de deux motifs simples mais efficaces.
Alors sortez votre papier sulfurisé, munissez-vous d’une lame et attachez bien la machine, c’est parti !
Matériel requis
Travail de la pâte crue :
Pâte noire et blanche
Machine à pâte
Papier sulfurisé
Lame de découpe
Emporte-pièce rond (diamètre …)
Ampoules usées
Matériel de perçage(une aiguille simple pour la pâte crue, une perceuse manuelle ou électrique avec le forêt adéquat sur la pâte cuite)
Matériel de ponçage(papier de carrossier + eau savonneuse et jean)
Matériel de montage :
Pinces coniques et pince coupante
8 Anneaux ouverts diamètre (6 pour les perles + 2 pour le fermoir)
Fil de cuir 1 mm
2 pinces serres-lacets
Un fermoir
Premier type de perles : Le kaléidoscope du damier
Photos 1 et 2 : Découpez 4 carrés dans une plaque de pâte blanche et 4 carrés dans une plaque de pâte noire de l’épaisseur maximum de la machine à pâte (cran 6 sur mon imperia) et superposez-les.
Photos 3 et 4 : À l’aide de votre lame, découpez votre bloc en 8 tranches et ré-assemblez-les en inversant une bande sur deux afin de constituer un bloc à damier. (Vos carrés ne sont pas carrés mais rectangulaires et de tailles inégales ? Pas de panique, le but du jeu est de déformer un damier en dupliquant le motif, par conséquent : une irrégularité répétée devient une régularité, c’est d’ailleurs là un intérêt majeur des canes géométriques !)
Photos 5, 6 et 7 :En vous servant de votre plan de travail et de votre main, modelez ce bloc pour lui donner une section carrée puis posez-le sur une arête et écrasez l’ensemble sur la table afin de le transformer en un bloc triangulaire.
Photos 8, 9 et 10 : Étirez cette cane à damier et coupez-la en deux tronçons égaux. (Pensez à couper les extrémités déformes de votre cane avant chaque duplication) Assemblez-les comme sur l’image et si besoin, redressez l’ensemble en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée.
Photos 11 et 12 : Étirez votre cane jusqu’à pouvoir la couper en 4 morceaux, cette fois. Choisissez votre assemblage et soudez les éléments entre eux.
Photos 13 et 14 : Découpez autant de tranches que vous voulez de perles pour votre projet et lissez-les à l’aide d’un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé. (attention à deux choses lors du lissage : pensez à décoller régulièrement le papier de la pâte dessus ET dessous entre deux phases de lissage et veillez à ne JAMAIS ré-appliquer le morceau de papier sali sur votre tranche de cane à lisser, retournez-le puis changez de morceau de papier sulfurisé). Une fois le lissage satisfaisant, découpez vos perles à l’emporte-pièce.
Photo 15 :Afin de donner un effet bombé à vos perles, cuisez-les sur des supports I-Tech constitués d’une ampoule (usée, bien sûr, mais est-il seulement nécessaire de la préciser ?!?) tenue sur un bloc de pâte beurk. (très longue durée de vie pour ce genre de supports. NON ça ne casse pas à la cuisson, et pour ma part, mes ampoules me servent déjà depuis 6 ans !)
Secondes perles : Les spirales simples
Photos 16 et 17 :Utilisez un clay gun en choisissant l’embout d’une douzaine de trous avec de la pâte blanche puis noire. Si vous ne possédez pas un extrudeur de ce type réalisez les fins colombins à la main.
Photo 18 : Dans une petite plaque noire d’épaisseur max (cran 6), découpez un disque aussi petit que possible.
Photos 19, 20 et 21 :Saisissez un colombin noir et un colombin blanc et posez-les côte à côte. Avec votre lame, biseautez l’extrémité des colombins afin de faciliter le début de la spirale. Posez les morceaux de pâte comme sur la photo 20 et tournez doucement. Le premier tour est le plus délicat à réaliser. (Astuce : posez un doigt sur le disque central tandis que vous tournez autour avec votre le colombin.)
Photos 22 et 23 :Une fois la taille voulue atteinte, lissez l’ensemble à travers du papier sulfurisé. (Attention, vous travaillez sur une fine épaisseur, pensez très régulièrement à décoller le papier de la pâte et manipulez avec précaution.) Une fois la surface lisse et décollée du papier, emporte-piècez et cuisez sur le même support à ampoule que les premières perles.
Vous pouvez en réaliser de plus petites pour les côtés de votre collier et d’autres que vous cuirez à plat afin de réaliser des boucles d’oreilles.
Si vous ne possédez ni perceuse électrique ni perceuse manuelle (Il s’agit d’un mandrin manuel à se procurer pour moins de 10 €), pensez à percer vos perles AVANT de les enfourner.
TRAVAIL POST-CUISSON
Percezvos perles dans le tiers supérieur de façon à ce qu’elles ne se retournent pas lorsque vous porterez le collier.
Poncezavec application la surface en utilisant du papier de carrossier. (sorte de papier de verre très fin qui s’utilise avec de l’EAU très légèrement savonneuse)
Commencez au grain 400 et appliquez-vous (la qualité de la première étape est primordiale pour le rendu final). Passez ensuite à deux autres numéros. (ici, j’ai utilisé du 800 et du 1000)
Pour la finition, l’idéal demeure le touret à polir (touret dont les meules ont été remplacées par des disques de lustrage) mais si vous ne possédez pas un tel matériel il existe deux alternatives.
La première se trouve dans les accessoires des perceuses électriques classiques. Utilisez le petit disque de feutre pour lustrer (Servez-vous du côté plat ! Et pas de la tranche qui va marquer obligatoirement la surface de vos perles consciencieusement poncées…)
La seconde se trouve dans votre garde-robe usée : le jean. Il est évident que cette astuce ne permet pas la même brillance qu’une finition au touret mais si vous avez été minutieux et appliqué sur le ponçage au papier de carrossier, alors vous serez surpris par la qualité du rendu final. (Il est toutefois conseillé de multiplier les étapes de ponçage en passant par les grains : 400, 600, 800, 1000 et 1200. Là, vous approcherez réellement du résultat « machine »)
Une fois vos perles percées et poncées, vous pouvez enfin procéder au montage.
Munissez-vous de pinces coniques afin d’ouvrir et fermer correctement vos anneaux. Utilisez une pince plate afin de fermer la pince serre-lacet qui se rabat en portefeuille, emprisonnant les cordons et permettant d’attacher un anneau pour le fermoir et ajoutez ce dernier.
Votre collier est fini, laissez libre court à votre imagination pour le montage des boucles assorties !
Avant de vous laisser, laissez-moi vous montrer les canes « sœurs » de celle que vous venez d’apprendre à réaliser.
La première est une simple duplication de la cane de l’article. Après l’avoir de nouveau étire et coupée en 4 tronçons ré-assemblés ensuite, on obtient un motif bien plus psychédélique (qui, personnellement demande de sacrés efforts à mon léger strabisme…) :
Pour la seconde, je me suis contentée d’ajouter une petite cane dégradée dans le cœur supérieur du premier triangle à damier au début de la réalisation de la cane :
Les variations paraissent alors infinies !
Alors ? à vous ! Et si besoin, laissez vos questions en commentaire.
Amusez-vous bien, prenez soin de vous et à bientôt !
Bonjour Vous tous (ou presque) qui, tout comme moi, avez poussé un soupir de lassitude quelques minutes après votre réveil lorsque les insolents clapotis se sont fait entendre sur le carreau de votre fenêtre. Ce moment étrange durant lequel notre déception se trouve inéluctablement accompagnée d’un sentiment de normalité blasée (Ben voui… on s’y attendait, quand même… ça fait trop longtemps qu’il fait beau… patati patata… et dire que s’il faisait plus froid, ce serait de la neige… de toute façon c’est bien parce que les sols ont soifs… blablabli blablabla… et moi je reprendrais bien un café.).
Mon analyse météorologique aussi subtile qu’une tranche d’ananas sur une pizza étant faite, passons aux choses sérieuses.
Thème du jour : ATELIERS : (Oui… encore pour cette fois.)
La semaine passée, nous avons vécu notre journée MANGA avec les p’tits et les moyens ados (je ne maîtrise pas encore le lexique de l’univers entre 9 et 14 ans). Je fais un véritable effort afin de me retenir de vous inonder d’images de cette journée parce que je consacrerai un article entier à ce sujet sur le blog des Ateliers de la Caravelle et qu’il sera riche en illustrations. Toutefois, je ne peux résister à partager avec vous les créations qui sont sorties de cet exercices aux multiples étapes.
Alors maintenant, on connait la démarche : Découpe du jean denim, choix de l’illustration (double, cette fois-ci pour avoir un sac réversible ! Et oui, on est audacieux !), peinture, réalisation de certains détails en pâte polymère (principalement les yeux, vous verrez (hi hi)), et enfin couture.
Huit jeunes créateurs se sont prêtés à l’exercice pour ce stage de vacance et nous, nous avons relevé le challenge de ne photographier aucun de leur minois mineur, comme quoi, c’est possible ! (message à l’attention de nos très « réseaux socialement impliqués » responsables divers qui apprécient tant exposer leur bonheur et leur fierté de considérer notre futur à la face du monde entier que nos petits se retrouvent plus présents sur la toile que moi, adulte avertie et artisan communiquant). Bref.
Allons-y.
Un peu d’inspiration :
Un peu de bazar aussi (ça va avec, non ?) :
Et beaucoup de travail :
Et après tout ça, voici le résultat :
La guitare est en pâte polymère aussi !
Ah… en voyant la photo de groupe, je me rends compte qu’il m’en manque quelques uns.
Mais sinon, qu’est-ce que vous en dites ?
Pensez-y pour les prochaines vacances scolaires, on anime une journée adulte et une journée pour les plus jeunes à chaque vacances scolaires de la zone A. (Détails à retrouver progressivement sur le blog des Ateliers de la Caravelle)
À présent, restons sur le thème du stage mais changeons d’angle.
Les journées créatives de printemps que j’organise à mon atelier débutent la semaine prochaine et les stages se sont, cette fois-ci, remplis de manière très différents les uns des autres. Bref, il reste des places donc je vous communique ici le visuel des deux premiers projets :
Samedi prochain 16 mars, on s’amusera autour du torque plat qui a été longtemps ma signature avec un choix quant au motif central :
La deuxième journée de stage (samedi 6 avril) traitera également du torque mais dans une approche très fine, cette fois.
En plus de la réalisation d’une petite cane kaléidoscope (oui… j’ai bien compris que mes canes étaient ce qui vous intéressait le plus.) le but est de jouer avec les couleurs et de maîtriser le dégradé :
Je tiens à préciser pour celles qui portent peu de collier que chacun de ces projets permet de réaliser un bracelet à la place du torque.
Donc pour celles et ceux (je ne désespère jamais de voir un jour arriver mon deuxième participant masculin !) qui se tâtaient à venir passer une journée dans mon atelier, n’hésitez pas à me contacter, je vous attend. (stages printemps)
Pour l’heure, je m’en retourne à mon espace de travail (Quoi ?!? pas d’enfant à surveiller ? pas de nez à moucher ni de varicelle à contenir ?!? pas de vacance à occuper ? de température à gérer ou quoique ce soit ?!?)
Oui oui, vous avez bien lu ! Je m’en retourne à mon atelier parce que mon prochain article vous fera part (ENFIN !!!!!) d’un changement conséquent dans ma façon de travailler et donc dans les pièces qui naissent désormais depuis quelques semaines dans ma salle de création !
Alors prenez soin de vous, chaussez-vous en imperméable, armez-vous de chapeau et patientez tranquillement.