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Bonjour chers Vous.

Et voui voui voui, encore un p’tit tuto ! C’est l’effet « preskonfinement » !

Prenez un contexte d’isolement moyen, ajoutez un soupçon d’approche de Noël et mélangez avec une fermeture des magasins de jeux et vous obtiendrez de quoi justifier l’application de ce petit tutoriel tout simple mais déclinable à l’infini selon vos inspirations.

Je terminais mon précédent article en vous présentant un petit jeu d’équilibre pour enfants (ou pour adultes, d’ailleurs, ça ne fait de mal à personne de se calmer et de se concentrer deux minutes sur un exercice d’équilibre). J’ai poursuivi dans la même veine en réalisant un tangram en pâte polymère. Oui je sais, je vous vois venir, les polyméristes et autres fimoteuses expérimentées, « ben quoi, tu découpes des triangles, quoi ? «  Ben… oui, en quelque sorte mais ce sont des jolis triangles, hein, avec des aimants forts, une bonne épaisseur pour être utilisés facilement par des plus jeunes et des finitions propres, le tout dans une belle boîte.

Les indications données par ce tutoriel très simple peuvent servir à développer de très nombreux autres jeux ou décorations qui raviront à coup sûr leurs destinataires. (- Et si je veux le garder pour moi ? – Tu fais comme tu veux mais ça me fait un lien avec Noël… – Ah, ok.)

Allez, on y va ?

Voici le matériel nécessaire :

  • Machine à pâte
  • Pâtes polymères (7 couleurs + un fond beurk)
  • Lame rigide
  • Gabarits de pièces de tangram en papier découpés à la taille de votre choix
  • Une dizaine de petits aimants cylindriques (ici 11)
  • Un emporte-pièce rond du diamètre des aimants (ou presque)
  • Polymère liquide
  • Papier sulfurisé
  • Outil de lissage
  • Pour les finitions : papiers de carrossier (grain 400, 600, 800 et 1000) + un morceau de jean denim
  • Une jolie boîte pour tout mettre dedans !

Cela faisait quelques années qu’un jolie boîte dormait dans un coin de mon meuble à trésors (Oui, parce que j’ai de nombreux coins magiques et un grand meuble à trésors dans ma caverne d’Ali Baba !). Elle était carrée, peu profonde, pratique et jolie : IMPEC !

J’ai choisi un gabarit de tangram et j’ai réduit sa taille pour l’adapter parfaitement à ma boîte :

Pas de panique, mesurez la base d’un grand triangle et comparez-la avec la longueur du côté de votre boîte, adaptez la bonne mesure à l’écran avant d’imprimer)

Commencez par découper les différentes formes puis préparez vos couleurs.

Il en faut sept différentes (vous pouvez vous amusez aussi avec des motifs). Il vous faut assez de matière pour pouvoir découper deux formes de chaque couleur.

Vous aurez également besoin d’un troisième exemplaire de la forme pour constituer le fond. J’ai choisi ici d’utiliser de la pâte beurk et de l’unifier en un gris foncé afin que les enfants n’hésitent pas sur le sens de la pièce lorsqu’ils l’attrapent.

Découpez toutes vos formes (chaque forme doit donc âtre découpée 3 fois ; deux fois en couleur et une fois en gris) :

Vous devez, à présent vous servir du petit emporte-pièce rond.

Le but du jeu est de préparer proprement l’endroit où l’on va venir coller l’aimant. Pour ce faire, percez un ou deux trous (selon la taille de la pièce) dans l’une des formes colorées puis superposez cette forme trouée à sa semelle grise et répétez l’opération en vous servant des premiers trous déjà percés (pffff… un chouïa indigeste, cette histoire de troutrous !)

Superposez enfin la dernière forme colorée (non trouée !) et lissez doucement l’ensemble afin de souder les trois épaisseurs.

Retournez maintenant la pièce et saisissez-vous de la petite bouteille de polymère liquide. (Ne faites pas comme moi, ne vous énervez pas inutilement pendant 3 minutes en braillant comme une forcenée parce que la polymère liquide NE VEUT PAS couler… non… contentez-vous simplement d’enlever le bouchon…)

Emplissez les cavités à moitié et venez y déposer votre aimant.

Lissez de nouveau légèrement histoire de vous assurer que l’aimant est bien au bon niveau de surface et redécoupez si nécessaire votre forme en réutilisant le gabarit en papier :

Une fois toutes vos pièces au même stade, cuisez-les sur une plaque la tête en bas. (le papier sulfurisé a tendance à faire jaunir ou brunir les couleurs, privilégiez un bête carreaux de carrelage bien lisse sur lequel vous pourrez coller vos formes).

Une fois vos pièces refroidies, il est temps de procéder au ponçage. Cette partie est nécessaire pour deux raisons. La première, c’est que vous avez envie de réaliser un bel objet et la seconde, c’est que les pièces d’un tangram doivent pouvoir parfaitement s’aligner les unes contre les autres pour que cela soit agréable à manipuler.

Vous aurez donc besoin de notre classique et très adoré papier de carrossier.

Et pour celles et ceux que cette étape gonfle au plus haut point, je vous suggère de chanter en rythme pendant que vous travailler :

Pour une manucure soignée,

vive le papier de carrossier !

Le 400 fait grincer des dents

et au final,

plus d’empreinte digitale !

Un petit bol d’eau froide agrémenté de quelques gouttes de liquide vaisselle, un plan de travail dégagé, un torchon sur les genoux pour ne pas complètement se crader, un peu d’huile de coude et c’est partit !

On attaque toujours au grain le plus gros (donc le nombre le plus petit, puisqu’il désigne le nombre de grains sur une surface d’1 cm2) ici le 400, puis dans l’ordre, 600, 800 et 1000. On veille à ce qu’il y ait toujours de l’eau et on frotte consciencieusement chaque côté ainsi que la surface.

Une fois que c’est terminé et pour ceux qui ne possèdent ni outil du type Dremel ni touret à polir, utilisez un morceau de jean denim et frottez énergiquement votre pièce avec. Si vos précédent ponçages ont été minutieux, le rendu du jean va vous surprendre.

Et voilà !

Un bien chouette tangram (très classique ici dans ses couleurs mais faites-vous plaisir en variant tons et motifs) testé aussitôt fini et directement adopté par mes loupiots (reste plus qu’à fabriquer autre chose pour Noël…)

Voici les modèles que j’ai utilisés :

Vous pouvez retrouver ce tutoriel en vidéo sur la chaîne You tube de La Perle Rouge. En plus, cette fois-ci, j’ai veillé à ce que cela ne soit pas trop long.

Allez, amusez-vous bien et à bientôt !

MC

     Bonjour chers vous ! 

     Aujourd’hui, au grand désespoir des fidèles amateurs de mes absurdo-phylosophico-normales tergiversations, je serai brève de commentaires mais généreuse en images. 

     Et d’ailleurs, je commence tout de suite par vous en montrer quelques unes de cette très très très agréable journée des portes ouvertes de l’Atelier des doigts de fée qui s’est tenue le 14 octobre dernier dans l’atelier de couture de mon amie Stéphanie Prudent à Plainoiseau. 

     Au programme, de la couture, de la polymère, de la peinture, de la photographie et de la musique. Le tout sous un insolent soleil automnal avec buffet à grignoter… tout ce qui faut, quoi ! 

Couture : Stéphanie Prudent

Peinture : Urwana Debouclans

Photographie : Serge Reverchon

Polymère : Votre serviteuse ? servitrice ? euh… enfin, moi, quoi. 

     Il me manque une photo de Serge Reverchon (un comble pour un écrivain-photographe !) et j’en suis désolée. 

     Tandis que, confortablement installée dans l’atelier de couture réaménagé pour l’occasion en une véritable boutique, je manipulais… ou plutôt tripatouillais quelques morceaux de pâte en m’interrogeant sur les couleurs de mes démonstrations du jour, mon regard balaya les portants installés devant moi. Une tunique attira mon attention par son motif, d’abord, qui m’a fait largement pensé aux jolies canes à l’irréprochable régularité que donne un extrudeur aux disques appropriés et par ses couleurs ensuite, couleurs qui me forceraient à sortir de ma zone de confort. 

     Ma décision était prise, cette jolie tunique serait mon inspiration du matin et le challenge était double : utiliser du rose ! Et l’utiliser avant que cette pièce ne soit vendue ! 

     En voici mon interprétation simple : 

     Finalement, travailler ces couleurs n’était pas si désagréable…

     Mes petites démonstrations de canes se poursuivirent et pour mon kaléidoscope final, je décidai donc de conserver ces teintes en les associant à des turquoises grisés et là… et bien, vous jugerez pas vous-même mais en ce qui me concerne, je trouve que ce sont les plus jolies canes que j’ai montées depuis longtemps. J’ai tellement aimé ces couleurs et ces motifs que je ne suis pas parvenue à me décider sur l’assemblage final et que j’ai opté pour une doublette de kaléidoscopes : 

     Alors ? 

     À présent, il va falloir les exploiter… parce que c’est bien là mon gros problème… Lorsqu’une cane me plait vraiment, j’hésite mille fois à en extraire une tranche par peur de la gâcher… si bien qu’entre crainte de me tromper et excitation à attendre une meilleure idée, elle finit par sécher tristement sous mes yeux comme une sorte de lent supplice à la beauté… snif. 

     Mais une période de productivité s’est récemment ouverte à moi et elles devraient être prochainement utilisées. 

     Et bien oui ! Quoi, vous n’avez pas vu les rayons de Noël qui ont explosé dans les supermarchés bien avant qu’Halloween ne soit passé ? Mais si voyons, entre les galettes des rois et les chocolats de Pâques de 2020… 

     Et bien moi aussi, j’ai basculé dans la préparation des marchés de Noël. Sauf qu’à la différence des magasins qui me foutent le cafard en étant tant en avance, mes clients ne seront en contact avec mes créations qu’en contexte cohérent. 

     Profitant des dernières vacances scolaires pour confier mes loulous à des grands-parents motivés, je me suis littéralement enfermée durant trois jours dans mon atelier et j’ai imaginé/fabriqué/créé/poncé/monté… pfff… de quoi foutre en l’air tout le boulot que mon ostéopathe avait réalisé la veille de ce marathon créatif et de me coller un torticolis dont à ce jour, je ne suis pas parvenue à me défaire. Mais… disons que ça valait le coup. 

     Je vous présente mes premières décorations de Noël (mieux vaut tard que jamais pour comprendre le concept du marché de Noël, non ?…)

     C’est beau, hein ? J’avais envie de les laisser comme ça ; un tas de constellations régulières sur un ciel profondément noir… et puis… il a fallu qu’on mange alors j’ai libéré la table de la salle à manger. 

     Bref, un petit lien et ça devient des décorations de sapin. 

     J’avais en tête un second modèle de boules de Noël… (pour autant qu’on puisse appeler ça des boules… appelons ça des ornements à suspendre) directement inspiré de mes dernières fleurs sur mes vases et ma foi… je les aime beaucoup ! 

     J’en ai réalisé d’autres que je monterai en mobile. 

     J’ai eu également envie de fabriquer des belles boules de Noël en m’inspirant, cette fois,  des boules de papier en bandes qu’on a tous fait un jour. Oui, mais voilà, la pâte polymère, même utilisée à un réglage fin de la machine présente une épaisseur incomparable à une feuille de papier. D’autant que le nombre de bandes nécessaire à fermer la sphère engendre une torsade à la façon de… Carol Blackburn et BAM. Bon… tant pis… je n’ai pas eu envie de démonter celle qui correspond tout à fait à une ÉNORME boucle d’oreille de Carol Blackburn mais j’ai modifié le montage des autres façon La Perle Rouge. J’aime beaucoup ces demi-coquilles parce que je trouve que l’intérieur est aussi beau que l’extérieur. 

     Et voila ! Que pensez-vous de mes décorations sapinales (?) sapinesques (?!) Bref, qu’est-ce que vous en pensez ? Je n’ai travaillé que trois types de couleurs qui peuvent s’assortir ou se marier avec les couleurs plus classiques des cartons déchirés de déco qu’on a tous dans notre grenier. 

     Durant ces trois journées intensives j’ai, bien sûr, fabriqué un certain nombre de bijoux et ils feront l’objet d’un article tout entier consacré à eux et promis, je ne ferai mon possible pour le publier rapidement. (Pfff, on n’y crois même plus, marie…) Si ! Même que c’est vrai, d’abord ! (OUh là… trop de temps avec des zenfants pour mon langage…)

     Je vous laisse donc ici et je m’en retourne faire le ménage dans mon atelier pour recevoir les stagiaires de demain. 

     Vous pourrez me retrouver la semaine prochaine, dimanche 17 novembre pour le premier marché de Noël de ma saison qui se tiendra sur la commune de Plainoiseau

     D’ici là, prenez soin de vous ! 

     MC

Bonjour à tous.

Alors, où en êtes-vous ; vos décorations de Noël sont-elles en place ? Les boules scintillent-elles autant que les yeux de vos tout-petits ? Les guirlandes sont-elles aussi longues que votre liste au Père-Noël ?

Je vous demande ça sans être personnellement au point. Disons que… mon petit garçon ayant sa conception personnelle de la décoration d’intérieur (qui consiste à recouvrir chaque centimètre carré de carrelage disponible d’affaires à lui), j’ai choisi de demeurer soft et de me contenter du conifère  minimum.

Un grand merci à ceux qui sont venus me rendre visite au marché de Baume-les-Messieurs. Je confirme que le stand en intérieur revêt des atouts qui ne permettent aucun retour en arrière possible quand à une éventuelle remise au froid de La Perle Rouge.

Durant ce weekend de marché de Noël, je me suis rendue compte qu’être au chaud ne faisait pas tout. Pour que le public présent soit parfaitement intéressé par mes pièces, il ne suffit pas d’avoir une jolie nappe… (C’est ironiquement que je formule cette phrase, étant donné l’état de mes nappes… mon mari, lui-même a tenu à  m’expliquer qu’il existait une formidable invention qui avait été nommée le « fer à repasser »… et que même s’il ne s’agit pas d’un outil quotidiennement utilisé chez nous, il pouvait parfois faire preuve d’intérêt… j’ai poussé un « Peuh » dans un haussement d’épaules et je suis retournée à la très prenante activité de pose de boucles d’oreilles sur leur portant.) ou ben, c’était une très longue parenthèse, ça… je ne sais plus où j’en suis dans ma phrase, à présent… ah oui. Donc, il ne suffit pas d’avoir une jolie nappe, des éclairages efficaces et un bol de papillotes pour sortir du lot des autres exposants c’est pourquoi, samedi soir, après une première journée mitigée, j’ai décidé de faire un saut jusqu’à mon atelier et de prendre le nécessaire à démo. Une machine à pâte, une boîte de lame, un rouleau de papier sulfu, des gants, de la pâte et c’est parti.

Après une bonne séance de réchauffage de ma pâte dimanche matin et de moi aussi, par la même occasion, (oui parce que prévoyante et organisée comme je suis, j’avais tranquillement laissé dormir ma pâte dans le coffre de ma voiture… et il semblerait, je dis bien il « semblerait » qu’elle a eu un peu froid.) j’ai lancé ma séance de démo pour la journée. Mon programme classique : présentation de la plaque dégradée, base de tous mes motifs, puis exploitations simples et diverses de cette plaque. Préparation de différents éléments afin d’improviser une cane kaléidoscope complexe sous les yeux extrêmement intrigués de tous ceux qui « connaissent cette pâte parce que leur fille en fait mais… pas comme ça, en fait. » 

Ben oui, les gestes et le visuel servent parfois bien plus que les explications orales et comme d’habitude, le succès de ce genre de spectacle fut au rendez-vous. 

Petite parenthèse sur le magique moment où une cliente m’a demandé une tranche de cette dernière cane pour en faire un bouton à la maison et qu’avec toute mon élégance et mon raffinement de charcutière, j’ai saisi ma lame en lui montrant différentes épaisseur de tranche en lui demandant « Pas de soucis, j’vous en met combien ? »… 

Y a pas… on est poète ou on ne l’est pas. 

Bref, tandis que la dernière ligne droite de la course aux fêtes de fin d’année est entamée, La Perle Rouge effectuera deux ultimes passages aux stands durant le weekend à venir.

Alors retrouvez-moi vendredi après-midi et en début de soirée dans la salle de la Séquanaise à Poligny (champ de foire) ainsi que dimanche jusqu’à 17h dans la salle des fêtes de Conliège (près de Lons le Saunier). 

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D’ici-là je vous souhaite une excellente fin de semaine et je pense que je peux également tout de suite vous souhaiter de magnifiques fêtes de fin d’année car je doute avoir le temps de publier encore un article en 2017. 

Je vous adresserai mes vœux de façon plus recherchée en janvier, promis ! 

Prenez soin de vous et à très vite ! 

Marie-Charlotte

 

(Pfff ! Pardonnez-moi, je me gausse à cause du titre plus que moyen… Ah ah ah !)

Bonjour, chers Vous ! 

Ce matin, j’avais 3 ans. 

Je me réveille, je prépare le biberon de mon garçon, nous descendons au salon nous emmitoufler sur le canapé pour le boire et puis nous nous dirigeons vers la cuisine pour déjeuner. Et là, dans un coin de ma vision périphérique, mon regard accroche quelque chose de « pas comme d’habitude »… Je tourne la tête et mes yeux s’ouvrent enfin tout à fait en grand dans un très sonore « Oooh ! ».

Soulèvement perplexe des sourcils de mon fils qui me considère d’un air mi-étonné, mi « elle est vraiment pas toute nette, ma mère » en me voyant courir vers la porte vitrée de l’entrée, là-bas, au fond du couloir.

« Qu’est-ce qui se passe, maman ? 

– Viens voir, chaton ! »

Cavalcade de petits pas pour arriver à mon niveau, regard au-dehors et enfin

« Ooooh ! Il a neigé cette nuit !!! C’est trop bien ! »

Et voilà. Deux enfants émerveillés devant un peu d’eau figé sur les toits, il n’en faut pas plus pour lancer correctement une journée. Cette passagère magie sera très rapidement mise à mal par un « Pétard, c’est tout gadouillou, le trottoir et ces p… de camions nous en collent pleins les pattes en passant » sur le chemin de l’école un peu plus tard mais disons que le temps d’un petit déjeuner, c’était comme si le monde avait changé en un claquement de doigts pour quelque chose de nouveau, de tout doux et de tout blanc. 

J’ai tout de même du refréner un tantinet l’excitation de mon ouistiti qui se voyait déjà faire un bonhomme de neige dans le jardin et une bataille de boules à l’école… « Euh… tu sais mon chou, ça risque de fondre assez vite ici, on n’est pas sur le plateau, tout de même… mais ça reste joli, non ? »

Bref, il a neigé et quelque jours avant un weekend de marché de Noël, moi, je trouve que c’est parfaitement contextuel. 

D’ailleurs, (transition parfaite !) vous pourrez me retrouver au marché de Noël qui se tient dans la jolie abbaye de Baume-les-Messieurs, où pour la première fois, je serai en INTÉRIEUR !!! Ceux d’entre vous qui ont l’habitude de ce genre de manifestation comprennent toute l’ampleur de cette information.

Cette année, j’ai pris la grande décision d’arrêter de monter mon chapiteau en hiver et de ne participer qu’à des marchés et des expositions en intérieur… et ça me fait un bien fou, vous ne pouvez pas imaginer ! (Enfin, si, je me doute que c’est le genre d’abstraction dont vous êtes tout à fait capables mais je ne sais pas comment formuler autrement mon propos afin de rendre véritablement compte du changement et du bonheur que cela représente pour moi !)

FINI le brouillard givrant qui vient glacer mes oreilles et mon nez ! FINI les gants à ôter et remettre 300 fois dans la journée en prenant bien garde de ne SURTOUT PAS les mouiller sinon… et ben on est fichu jusqu’au soir… TERMINÉ de piétiner comme un enfant qui a une envie pressante de pipi uniquement pour sentir ses douloureux orteils tétanisés dans des chaussures pas assez chaudes ! Et puis vous auriez envie, vous ? de vous déshabillez, pour essayer un collier en plein blizzard ? Pas franchement vendeur le collier glacé, même si certaines couleurs ressortent très bien sur le bleu, je le reconnais…

Non, ça n’était plus possible. J’ai fait mon compte de stands givrés et je suis parvenue au bout de ma résistance au froid. 

Bref, j’ai hâte d’aller m’installer samedi matin ! Et de vous y retrouver BIEN SÛR ! 

Je vous attendrai donc au sec dans la salle départementale qui se trouve à l’étage au fond de la seconde cour (oui, comme ça, ça fait un peu caché mais ceux qui connaissent un peu le site savent qu’on visite jusqu’au bout). 

Je vous attendrai avec ma nouvelle copine (qui a failli s’appeler Thérèse parce que mon fils est très interloqué par le fait qu’elle n’ait pas d’yeux… (euh quel rapport ? Ben attends, j’explique !) ce qui m’a fait pensé à mes cours de fac et à l’aveugle devin grec Tirésias… (Oui ben oui, bien sûr…) de là, Thérèse s’est imposé… et puis non. Donc elle attendra encore avant de se faire baptiser, tant pis.) …je disais donc que « pas-Thérèse » et moi nous vous attendrons avec nos nouveaux mini-compagnons : 

Et oui, voilà les prototypes suivants de lutins. Ceux-ci sont accrochés à leur chaînette par le bras. Ils sont moins clownesques que les premiers mais plus gracieux, qu’en dites-vous ? 

Ils sont accompagnés par des touts-petits qui ont été fabriqués pour venir s’accrocher dans le sapin : 

Quelques bracelets breloques montés durant l’expo de la semaine passée sont venus également s’ajouter aux autres : 

Et c’est tout en ce qui concerne les nouvelles créations. 

Je voulais vous dire également que le programme des ateliers de printemps 2018 a été mis à jour : 

24 Mars : 

 

28 avril : 

 

et 19 mai : 

N’oubliez pas que vous pouvez commander des cartes-cadeaux  d’une journée à l’atelier au choix à offrir pour Noël. (toutes les infos ici)

Voilà. Il ne me reste plus qu’à retourner préparer de nouveau mon bazar de stand et à vous souhaiter une excellente fin de semaine ! 

à tout bientôt ! 

Bises fraîches, 

MC