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Bon… Au moment où je commence à rédiger ce texte, cela fait une semaine que je suis rentrée… il serait temps que je partage avec vous ma fabuleuse expérience du Symposium Fimo de Nuremberg !

Déjà une semaine… chaque jours qui a suivi l’atterrissage de retour je me suis posée la même question  : « Par où, diable, vais-je commencer cet article fleuve ? » Et bien après mûre réflexion, je vais finalement entamer mon récit par son début (muhaha… et oui, je suis toujours aussi spirituelle !) 

Débutons donc cette narration par un bref rappel de la situation (pour ceux qui ne suivent pas encore mes fimotesques pérégrinations.) Cette année 2016 marque le 50ème anniversaire de la marque FIMO produite par l’entreprise allemande Staedtler. À cette occasion, le distributeur français Graine créative a organisé un concours sur le territoire en offrant des fabuleux premiers prix aux vainqueurs des quatre catégories (enfants, ados, amateurs et experts). J’ai eu l’immense bonheur de remporter la première place de la dernière catégorie ( le jour de mon anniversaire, même que ! ) et donc de gagner deux places pour participer au Symposium Fimo de cette année qui se tenait pour l’occasion à Nuremberg, lieu du siège de l’entreprise. 

Embarquant mon interprète de mari (Ben) dans mes valises, me voici donc en route pour l’événement. 

Le petit chat est sous bonne garde chez les mamies et les papis, ma valise d’atelier est aussi pleine qu’un cartable neuf une veille de rentrée des classes et mon anglais est toujours aussi approximatif… on peut y aller.

Tandis que je grimpai dans l’avion à Lyon, je m’interrogeais sur ce que j’allais bien pouvoir trouver en arrivant dans cette réunion annuelle de passionnés de tous les continents. J’étais impatiente, impressionnée et d’avance exaltée pourtant, ce fut encore plus incroyable que ce que j’aurais pu anticiper. Tout d’abord, une organisation du TONNERRE ! Durant quatre journées complètes, pas un temps mort ni une fausse note… de la précision allemande de pointe, quoi ! 

Allez, GO ! 

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Jour 1 : En Visite ! 

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Lorsque nous étions petits et qu’on se trouvait parfois en vacance avec la famille, une chose était unanimement redoutée : le moment fatidique de l’exclamation parentale enthousiaste : « Ah tient, cet après-midi, si on allait visiter… le trucmuche de machinchose … » oui, vous le savez bien, à cet âge-là, les oreilles se bouchaient à peine le mot « visite » prononcé. Heureusement pour moi, je ne suis plus une enfant ( enfin… physiquement, en tout cas ! ) et lorsque sur le programme du déroulement de la semaine j’avais lu « visite des usines de fabrication de la pâte Fimo » j’étais excitée comme une puce ( ça se dit encore cette expression ? ) et évidemment, je ne fus pas déçue ! 

Tout commença dans le bus lorsque, armés de nos badges nominatifs Staedtler, nous reçûmes la répartition des participants en trois groupes. Je consulte machinalement la liste du nôtre et plus je parcoure les lignes plus j’ouvre des yeux ahuris… Dan Cormier, Christine Dumont, Maggie Maggio, Izabela Nowak, Daniel Torres, Carol Blackburn… « TONNERRE DE BREST DE SACREBLEU ! » ( avec la surprise, je perds souvent ma créativité de jurons… ) « MAIS DITES MOI PAS QUE C’EST PAS POSSIBLE !!!  » ( oui, j’en perds également ma syntaxe… ) Bon, restons calme, la journée s’annonce parfaite. 

Parvenus aux usines Staedtler, une première photo de groupe est prise puis les trois groupes se séparent. Mmmh… comment vous décrire en une seule phrase la visite des ateliers de fabrication de la pâte polymère Fimo… voyons… ça y est : imaginez un groupe d’enfants lâché en plein cœur d’une usine de fabrication de bonbons ! Voir les ingrédients de départ, les machines de mélange ainsi que les multiples chaînes de montages automatisées jusqu’à la sortie tout au bout du petit paquet de Fimo Pro de 85 g était véritablement passionnant tant pour moi, ( petite fille dans l’atelier du Père Noël ) que pour les artistes ( j’ai bien cru qu’on allait perdre la grande spécialiste de la couleur Maggie Maggio dans la salle des pigments purs ! ) que pour mon ingé méca de mari ! Je n’ai, bien sûr, aucune photo à vous montrer de cette extraordinaire visite et vous le comprenez. Après la pâte polymère, nous avons pu suivre la fabrication des crayons de papiers, vous savez, les fameux jaunes et noirs à rayures et je dois bien avouer que c’était tout aussi fascinant. 

Une fois la visite achevée, retour en bus en direction du centre de Nuremberg où nous attendaient des guides pour une petite visite du cœur médiéval de la cité. Je ne sais pas si vous vous en rendez-compte mais à ce moment-là, je crois que j’avais déjà accumulé plus d’heures de concentration en anglais que je n’avais jamais eu à le faire jusque là dans ma vie… et ça n’était que le premier jour. 

Allez, après un petit tour au magasin Staedtler histoire de faire quelques emplettes ( moui… à ce moment-là, je ne savais pas encore que j’allais avoir un mal fou à boucler mes bagages… ) on achève cette ( exténuante ) journée dans une magnifique salle de réception au sein même du siège de Staetdler pour un premier dîner à … 18 h ! Bon, bah ça fait bizarre au début ( nous qui mangeons le plus souvent après le coucher de notre petit chat ) mais finalement, on mange, hein…

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De retour enfin à l’hôtel, nous découvrons que durant notre absence, l’entrée de l’établissement s’est garnie de quatre vitrines à l’intérieur desquelles nous pouvons contempler le travail des quatre artistes qui assureront les workshops à savoir Bettina Welker, Izabela Nowak, Maggie Maggio et Dan Cormier. Dans le coin, la dernière vitrine pose question aux gens qui la contemple alors je m’approche et qu’est-ce que je vois ? Mon petit carré 10 x 10 sous sa vitrine avec quelques créations des concours organisés en Italie et en Espagne. Evidemment, la cruche que je suis n’a pris aucune photo mais croyez-moi sur parole, c’était top classe ! En tout cas, je n’étais pas peu fière ! 

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(photo provenant de ce site)

À minuit passé… la fatigue pris finalement le pas sur toute cette effervescence et j’allai enfin me coucher pour attaquer en forme les ateliers du lendemain. 

Jour 2 

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07h30 : réveil mou… « Mon Dieu que ce lit est confortable… mmmh, où est-ce que je suis, là ?… AU SYMPOSIUM, C’EST VRAI ! C’est le début des ateliers ! «  Boum, je me dépêche tout excitée, je descends fébrilement avec ma valise de matériel prendre un méga p’tit dèj à l’allemande, c’est à dire avec TOUT et je me dirige vers la salle attribuée à notre groupe d’atelier. Je m’installe à une place, ni trop devant, ni trop au fond et je sors ma machine, attendant de voir comment se passent les choses. Un gros carton est posé sur la table, j’entreprends de l’ouvrir et y découvre une importante quantité de paquets de FIMO Professional ainsi que quelques accessoires comme des emporte-pièces, de la Fimo liquide etc… Je ne me pose pas plus de question et je me concentre, mon premier atelier en anglais vient de débuter. 

Premier workshop : Les Boucles d’oreilles de Bettina Welker 

Les craintes que j’éprouvais quant à la compréhension des ateliers en anglais se sont rapidement (partiellement) dissipées pour deux raisons. La première c’est que je ne m’étais même pas imaginée que le « prof » allait nous faire la démonstration en direct pas à pas ( oui ben ne vous moquez pas, je vous avais prévenu que les premiers ateliers que j’ai suivi étaient ceux de la journée de remise de prix au mois de juin et ils duraient 2h !) , et la seconde, c’est que je n’avais qu’une seule autre française dans mon groupe mais pas n’importe qui, Christine Dumont ! Muhaha, comme interprète personnelle, ça envoie, hein ? 

Allez, je me concentre, je suis toutes les étapes très bien, je fais les plus beaux dégradés de ma vie, je suis studieuse comme jamais et les quatre heures de cet atelier filent comme le vent. Il est temps de retrouver les autres pour une photo de groupe avant de poursuivre : 

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(photo provenant de ce site)

Elle vous plait, cette photo ? Ben j’espère ! Parce qu’elle m’a fait perdre la notion du temps et tandis que je posais en plein milieu avec un grand sourire niais il s’est passé exactement ce que vous imaginez… mes boucles ont brûlé dans le four… 

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Moui, parce qu’en fait, moi, le marron, c’est pas vraiment mon truc… c’était turquoise et violet, à l’origine… C’est dommage parce que j’avais réussi à les terminer : 

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Mais j’ai du avoir une bonne inspiration puisque juste avant la photo, j’en avais commencé une seconde paire : 

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On était sensé voir un dégradé complet qui passe d’une oreille à l’autre en partant du vert pomme pour arriver au violet mais j’ai du mettre trop d’épaisseur de la cane translucide… En tout cas j’ai poncé mes boucles comme jamais ! Même les brûlées brillent de mille feux  ! ( En même temps… ça se tient. Hi hi )

Ah oui, au fait… Il m’a fallu 4 heures et 3 confirmations de personnes différentes pour admettre que l’intégralité de ce que contient cette boîte en carton était pour moi et mes fébriles petites mains : 

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(oui oui, il y a quatre pains de Fimo pro dans chacune des petites boîtes !)

Pause déjeuner (express) et retour en salle pour le second atelier de la journée : 

Deuxième workshop : Le Bracelet magique d’Izabella Nowak

De la patience, de la régularité et de la délicatesse. Ce sont les trois qualités qui permettent de réaliser ce bracelet qui demande peu de connaissances en pâte polymère mais qui tient tout son secret à son astucieux montage, croisement entre une technique de tressage maya et les bijoux papier : 

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La première journée d’atelier en anglais s’achève et tout le monde se retrouve pour aller dîner dans un restaurant qu’on aurait cru alsacien. Je me précipite ( j’avoue ) vers mes deux acolytes françaises, Florence Babando et Béatrice Picq( j’avais cherché les voix françaises le tout premier matin et j’ai été plus qu’heureuse de les rencontrer !!! ) et avec mon mari ( Ben oui, vous aviez oublié qu’il était là ? C’est parce qu’il travaille depuis sa chambre d’hôtel mais ne vous inquiétez pas, on le verra quand même. ) nous avons donc passé la deuxième soirée anglaise en Allemagne. 

Retour à l’hôtel – vite vite on essaie de prendre une photo et de publier quelque chose sur FaceBook parce qu’on a promis de faire partager un peu les événements de cette semaine… vite vite…. la connection est leeeeeeeeente… vite viiite je veux aller au dodoooooo…. zzzzzzzzzzzzzzzzzz…….

Jour 3 : 50 nuances de vert ! (ou presque)

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6h30 : Aïe… J’ai les yeux qui piquent… aujourd’hui les ateliers commencent une heure plus tôt car ce soir, c’est soirée de gala et on aura bien besoin d’une petite heure en fin de journée pour prendre une douche et se transformer en princesse Fimo. 

Je l’ai déjà formulé sur Facebook le jour même de cet atelier mais celles et ceux qui pensent maîtriser leur approche de la couleur n’ont jamais vu la grande Maggie Maggio en action ! 

Troisième Workshop : Les Bracelets sauvages de Maggie Maggio !

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Les quatre premières heures de la journée ont été intégralement consacrées à la réalisation de 42 nuances de verts qui ne sont qu’une partie des verts à obtenir à partir de la Fimo profesionnal !!! ( ça calme, hein ? ). J’ai été énormément frustrée de cette matinée et ce pour une bonne raison : Je suis complètement fascinée par la couleur, par LES couleurs, par leur alchimie, leurs effets, leurs rendus, leur magie, c’est d’ailleurs ça qui m’a donné envie de patouiller au tout début : jouer avec des couleurs dans mes mains ! Et là, je me retrouve en face d’une conférencière internationale qui m’explique son approche et ses théorie sur le sujet et… je ne pige pas un broc ! J’avoue, mon niveau d’anglais est encore plus lamentable que je l’imaginais et c’est une des choses sur lesquelles il va falloir que je travaille dur à l’avenir… Bref, après des heures de frustration langagière, le moment est venu de réaliser le projet de Maggie Maggio : deux bracelets reptiliens aux verts changeants… Et bien mes zamis, je savais que je n’étais absolument pas douée pour le modelage et cela se confirme complètement. J’ai bien failli envoyer valser les heures de boulot à travers la pièce tant je suis gauche à modeler quoique ce soit ! Faites-moi faire des canes, de la géométrie et du ponçage mais le modelage demeurera un mystère pour moi ! 

Enfin… je vous montre tout de même ( n’hésitez pas à aller jeter un œil sur le travail de Maggie Maggio pour voir à quoi ressemble SES bracelets… je n’ai pas le cœur de mettre sa photo ici… ) : 

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À eux deux, les bracelets utilisent le dégradé complet. 

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Je le préfère comme ça mais ça risque d’être plus difficile à porter… 

Ah oui, j’oubliais…  Durant la matinée de cette troisième journée, j’ai vécu, au détail près, une situation qui m’angoissait et qui, selon mon adorable petit mari était « absolument improbable ! Arrête de flipper, Marie, ça va se passer tout seul ! » Je fais bien sûr référence à mon incapacité à communiquer en anglais… C’était déjà difficile le premier jour d’expliquer qui j’étais et d’où je venais ( surtout quand on n’habite ni à Paris ni à Lyon ni à Marseille mais là où il n’y a que des vaches et des vignes… je n’ai tenté les mimes qu’une seule fois, je vous rassure ) mais mon véritable moment de solitude s’est produit tandis que j’étais concentrée ( à mort ! ) sur mes mélanges précis de verts afin de confectionner mon nuancier et que Maggie Maggio déambulait entre les rangs tout en parlant. Ça n’est qu’après que j’ai compris sa question… juste après en fait, au moment où une vingtaine de participants a pointé son doigt sur moi en disant un grand « HER ! » ! Et oui, la question était quelque chose du style « Est-ce que quelqu’un parmi vous a des difficultés à comprendre tout ce que j’explique en anglais ? »… Bon, j’exagère peut-être un poil sur le nombre de doigts impliqués mais je vous jure que c’était vraiment très gênant d’être la seule. Le bon côté c’est que Maggie Maggio m’a assuré qu’il ne fallait pas que j’hésite à aller voir Christine Dumont… « yes, I know, thank you… she helps me for two days… » pfff ok, bon, ça… c’est fait… arrête de rougir et repars dans le vert. 

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Enfin… la journée s’acheva et la soirée commença ! 

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J’ai réalisé deux exploits en préparant cette soirée. Le premier est que je suis parvenue à rentrer dans la robe que ma mère m’avait cousue il y a une douzaine d’années et que j’avais porté à la remise de diplôme de Ben ! ( En revanche, elle limite un peu la quantité de nourriture qu’on peut ingurgiter… ) Le second c’est que je n’avais qu’un peu moins de deux heures pour me confectionner une parure assortie à la dite robe avant de boucler mes bagages : 

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Et c’est parti pour le show ! 

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Elle est pas belle la french team ? ! ( ah ah, c’est quasiment la seule chose que j’ai écrite en anglais dans cet article, un comble ! )

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La soirée s’est déroulée dans un immense bâtiment loué pour l’occasion et qui abritait quelques collections privées. Oh rien de très encombrant non, juste une collection de voitures… 

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…et de motos. ( si si tout là-haut, elles font le tour de l’espace de réception ! )

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Bref, jolies tables ( avec centres de tables en vraies fleurs, s’il vous plait ), scène avec groupe de musique, voiles tendus avec le logo qui tourne et tout :

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Et quelque chose qui m’intrigue tout au fond et qui, visiblement rend Ben aussi perplexe que moi : 

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Vous savez ce que c’est ? C’est une oeuvre du génial et complètement fou Georg Dinkel et c’est… sa TV ! ( le boitier en dessous de l’écran accueille la box et le socle, les télécommandes ) J’en vois qui se posent la question alors je vous réponds tout de suite, OUI, pour ceux qui, comme moi ne connaissaient pas le personnage, c’est une réalisation en pâte polymère !!! Tandis que j’ouvrais des billes comme des boules de pétanque ( je sais que c’est impossible mais rien que l’image cartoon me fait hurler de rire ), Mr Georg s’approche de moi et m’explique en toute simplicité : « I didn’t want just a black screen, you know… » ah bon, d’accord… pas de problème monsieur… je ne sais même pas comment vous parvenez à faire ça mais effectivement, c’est un peu plus original qu’un simple écran noir. J’adore ! 

Dîner brillamment orchestré par notre parfait duo Nils et Susanne ( qui a d’ailleurs splendidement rythmé toute la semaine …et dont je ne retrouve plus des noms, j’en suis toute désolée, ce sont juste des pointures Staedtler… ), tout ça tout ça… musique, tout ça tout ça… feux d’artifice tout ça tout ça ( Rôôô comment elle se la joue blasée, la fille ! ) et retour en salle pour la présentation des deux associations dans lesquelles Staedtler s’est investit, un centre pédiatrique américain ( Center for Pediatric Therapies in the USA) ainsi qu’une association de femmes népalaises. (Samunnat Community in Nepal ). Moments émotions… 

Mais au fait, qu’est-ce que c’est que ce gros cube blanc en plein milieu de la salle et en face de la scène depuis le début ? 

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C’est… rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ( non je n’ai pas quelque chose de coincé dans la gorge, c’est un roulement de tambour ! ) le GLOBE des 50 ans, bien entendu ! Dévoilé en toute modestie avec grande musique de ciné, extinction des lumières, brouillard énigmatique, éclairs rouges et autres effets spéciaux ! 

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J’étais toute déçue que le mien ne s’y trouve pas… en même temps, il était sous une vitrine dans le hall de l’hôtel… mais c’était sans compter la fabuleuse organisation de l’équipe allemande Staedtler et le regard aiguisé de Florence Babando qui le repéra rapidement pour mon plus grand bonheur ! 

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Bon d’accord, il est un peu coincé mais il a le mérite d’y être et j’en suis vraiment contente. L’équipe Staedtler a finalement décidé de conserver ce méga globe constitué d’environ 660 carrés de 10 cm sur 10 de pâte Fimo envoyés du monde entier dans le hall de l’entreprise et je les comprends. ( Retrouvez le petit film Staedtler ici)

La soirée s’est donc poursuivie en musique et en photos puisqu’un endroit un peu à l’écart y était dédié et permettait de garder une trace des rencontres ou/et des retrouvailles qui se sont faites durant le gala. Pour ma part, j’ai été plus qu’enchantée de retrouver Delphine Roth ( la dirigeante de Graine Créative ) ainsi qu’une responsable Staedtler avec qui j’ai sympathisée et dont je ne parviens pas à retrouver le nom, même sur internet ( Je voudrais retrouver son contact, donc si quelqu’un peut m’aider, je suis preneuse ! )  toutes deux rencontrées lors de la remise des prix du concours à Paris le 7 juin. 

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Ah oui au fait, j’allais oublier le détail qui tue : 

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Vers 1h ou 2h du matin, nous sommes rentrés à l’hôtel histoire de dormir quelques heures avant d’affronter la dernière journée d’atelier !

Jour 4 : La Précision dans toute sa splendeur. 

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Quatrième (et dernier) workshop : Le pendentif design de Dan Cormier ! 

Ouh lààààààààààààà… les paupières sont louuuuurdes le matin du dernier jour. Pourtant, pas le temps de rechigner car c’est le jour d’un atelier que j’attendais tout particulièrement, celui de Dan Cormier et de son fascinant perfectionnisme. Nous sommes samedi et Ben choisit donc de s’essayer ( quand même ! ) à la pâte Fimo en s’attaquant à ce workshop à côté de moi. La preuve en images : 

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Pas mal, hein ? pour une première patouille ! 

J’avais trouvé fascinant de voir Maggie Maggio manipuler les couleurs mais il était hypnotisant d’observer Dan Cormier procéder à la réalisation de son bijou avec autant de minutie, d’anticipation et de réflexion de chaque geste. On sent vraiment l’approche design de l’objet. 

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Mes blocs  : 

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Et les pendentifs achevés à la maison : 

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Pour ma part, c’était vraiment une belle rencontre ! 

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Et voilà, la journée touchait à sa fin et le symposium avec… 

Un dernier moment de partage fut organisé pour remettre à chaque participant son certificat de participation au symposium et les prendre en photo avec. ( Retour aux photos scolaires… vous savez, celles où on pose très « adroitement » et durant lesquelles on se mord les doigts d’avoir oublié, en s’habillant ce matin, que c’était justement LE jour de la photo…) Même Ben en a eu un ! Au grand dam de Christine Dumont ( parfaitement d’accord, non mais ! De nos jours on donne vraiment des diplômes à n’importe qui ! )

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Le dernier challenge à relever fut de parvenir à faire rentrer le contenu du carton d’atelier et les cadeaux Staedtler dans notre valise.

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(C’est la place qu’occupait le matériel Staedtler ramené une fois les vêtements enlevés… Noté l’indice échelle de mon pied en 40 !)

Et voilà… cet article touche lui aussi à sa fin. 

Quatre jours, quatre artiste, environ 75 participants et 26 heures d’ateliers réparties sur 3 journées…

C’était une incroyable expérience qui m’a permis de considérer mon propre travail d’une manière différente. J’y ai rencontré des personnalités très diverses ainsi que des multiples approches de la matière et je pense sérieusement que ces quelques jours me feront gagner au moins une voire deux années de réflexions personnelles sur certaines questions précises. 

Les quatre artistes intervenants m’ont chacun intéressée à leur façon et m’ont permis de comprendre que dans ce domaine, il existe autant de façon de travailler ce matériau qu’il existe de créateurs et ça, c’était sans doute la plus belle découverte de ce symposium.

J’ai donc envie de remercier très très chaleureusement Delphine Roth et toute l’équipe de Graine Créative qui a mis en place ce concours à l’occasion des 50 ans de Fimo ( et tous ceux qui ont voté pour ma pièce, bien entendu ! ) car c’était un véritable bonheur pour moi que de participer à cet événement !!! 

Et pour ne pas terminer ce texte sur un ton trop sérieux ( ça ne me ressemblerait pas ! ) voici quelques réflexions personnelle que je partage avec vous : 

ÊTRE UN BOULET, C’EST : 

  • Participer au 5ème Symposium Fimo, amener une valise de matériels demandés pour les ateliers et oublier l’intégralité de ses lames… ( oui… je me suis bien gardée de vous en faire part durant l’article de celle-là… d’ailleurs, un grand merci à Ariane Freisleben ! )
  • Répondre 3 fois de suite « no » à la question « Are you french ? » parce qu’on a compris « Have you friends who… » ( en l’occurrence, la question concernait le naturisme apparemment typiquement français… je trouvais plus prudent de rester sur le « no »… et à ma décharge, il y avait vraiment beaucoup de bruit !!! )
  • Croire naïvement, à 15h, que ce qui se trouve à côté de la cafetière sont des minis croissants nature alors qu’il s’agit de jambon et de fromage enroulés dans une pâte feuilletée. ( Et ben avec le café, c’est pas ce qu’on fait de mieux… )
  • Préparer sa valise tellement vite qu’on manque de vêtements et qu’on oblige son mari à faire de la lessive dans la chambre d’hôtel pendant qu’on patouille en bas ! 
  • … Et d’autres encore mais je tiens à ne pas vous présenter une image TROP affligeante de moi tout de même… 

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Notes personnelles à garder en mémoire pour une prochaine manifestation de ce type :

  • Préparer son sac de matériel AVANT la veille du départ.
  • Travailler son anglais de manière un peu plus constructive qu’en regardant des séries tv en vost…
  • Prendre des valises plus grandes !
  • Ne pas hésiter à bombarder sa carte de visite et à en pêcher un maximum. 
  • Se détendre, bon sang ! 

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Ça y est, vous êtes arrivés au bout ! Félicitations et merci à vous de m’avoir lue jusqu’ici ! 

Prenez soin de vous et à très bientôt ! 

Marie-Charlotte

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Bonjour tout le monde ! 

Je suis navrée pour celles et ceux qui attendaient leur jupitérienne lecture récréative matinale mais j’avais pris un chouïa de retard dans mon traitement photo car j’étais occupée à vous concocter un petit tutoriel ! Celui-ci m’a été demandé par plusieurs d’entre vous alors le voilà, tout frais tout neuf, au couleurs de l’été. C’est mon petit cadeau pour fêter dignement le début des vacances. (Je sais bien que tout le monde… (loin de là !) n’est pas en vacance mais pour ma part, j’ai décidé qu’à partir du moment où le soleil réchauffait mon jardin plus de 2 jours consécutifs il se répandait dans ma maison un véritable parfum de vacances !) 

Comme d’habitude à chaque article tutoriel, ne nous perdons dans mes habituelles tergiversations et rentrons tout de suite dans le vif du sujet. 

Je vous présente le TUTORIEL COMPLET pour réaliser un collier aux PERLES CREUSES : 

Matériel requis :

  • Machine à pâte
  • Pâtes des couleurs de votre choix. (Ici : turquoise, turquoise clair, vert pomme (une pointe de vert tropical dans beaucoup de jaune), vert pomme clair et blanc)
  • Une lame
  • Un outil de lissage
  • Deux emporte-pièces ronds : un de la taille finale de vos perles et un autre un peu plus grand.
  • Du papier sulfurisé
  • Un rouleau
  • De quoi percer (avant ou après la cuisson)
  • Du matériel de ponçage ou de vernissage (papier de carrossier, touret, vernis…)
  • Du matériel de montage (pinces rondes et pince coupante, fil câblé, 2 anneaux, deux perles cache-nœud, une chaîne, un fermoir, des perles intercalaires de votre choix).

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Réalisation du dégradé et de la cane à motif 

Photos 1 et 2 : Après avoir choisi vos couleurs, réalisez une plaque dégradée (si un voisinage de couleurs vous semble risqué, intercalez du blanc entre les deux). Préparez autant de colombins que vous voulez de couleurs dans votre plaque dégradée, soudez-les et aplatissez-les grossièrement au rouleau pour les faire passer dans la machine à pâte dans le sens des rayures au plus gros réglage.

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Photos 3, 4, 5 et 6 : Réalisez votre dégradé habituel en pliant la plaque rayée en deux et en repassant (le pli toujours en premier) votre pâte toujours au même réglage au moins une 15aine de fois. 

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Photos 7, 8 et 9 : Réservez un bon tiers de votre plaque et passez-la dans la machine à un réglage fin (n°2 sur mon imperia) et roulez la bande obtenue sur elle-même. Passez le grand morceau de plaque qui reste au réglage intermédiaire n°4 dans le sens des rayures pour ne pas élargir le dégradé.

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Photos 10 et 11 : Cerclez la cane dégradée d’une fine épaisseur de noir (n°1 ou 2) et d’une plaque plus épaisse de blanc (n°4). Étirez cette cane cible jusqu’à en couper 4 tronçons égaux. 

Photos 12 et 13 : Assemblez-les comme sur la photo 12 et formez des côtés en vous aidant de votre plan de travail afin d’obtenir une cane à section carrée.

Photo 14 : Étirez de nouveau cette cane et répétez l’opération. Allez placez votre cane au frigo sur un petit morceau de papier sulfurisé avant de continuer. 

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Réalisation des perles bombées

Vous avez besoin de deux emporte-pièces. Le premier doit être de la taille de vos perles et le second plus grand.

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Photos 15, 16, 17 et 18 : Utilisez le plus GROS emporte-pièce pour découper un disque dans la plaque dégradée. Placez-le ensuite du côté tranchant du plus petit emporte-pièce et faites-le rentrer dans le cercle afin de constituer un dôme en tapotant doucement pour ne pas déchirer la pâte. 

Photos 19, 20, 21 et 22 : Lorsque le bombage vous convient, placez le tout sur une plaque de la même épaisseur (n°4) que la plaque dégradée et découpez enfin votre demi-sphère. Si vous ne parvenez pas à l’extraire, soufflez d’un coup sur la partie bombée et recueillez la perle.

Photos 23, 24 et 25 : Pour réaliser des perles à motifs, préparez une plaque très fine (n°2 ou 1 si possible) et déposez vos tranches de cane très finement découpées à la lame les unes à côté des autres.

La pâte refroidie par son séjour au frigo se tranche plus facilement et par conséquent, le motif se déforme moins. Pour une jolie plaque, veillez à ce que vos tranches de canes aient toutes la même épaisseur.

Lissez le tout à l’aide d’un outil de lissage et d’un rouleau à travers un morceau de papier sulfurisé propre.

Veillez à décoller régulièrement votre plaque du plan de travail durant son lissage. 

Procédez de la même façon que pour les perles dégradées.

 

Vous pouvez vous préparer quelques perles intermédiaires pour votre montage. Ici, j’ai découpé des petits disques de fine épaisseur à l’emporte-pièce.

J’ai percé mes petits disques au cure-dent AVANT la cuisson. Cela permet d’économiser du temps (et des morceaux de doigts) au moment du perçage et c’est possible car mes perles seront montées sur un fil câblé de petit diamètre. 

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Après la cuisson 

Photos 26 et 27 : Marquez l’emplacement du perçage en prenant garde de vous situer sur la coque et non sur le fond (ici en bleu). Veillez également à percer votre perle en anticipant le trajet du fil de montage. Le fil câblé utilisé pour ce collier étant souple, vous risquez d’avoir du mal à le faire ressortir de votre perle si vous trous ne sont pas bien orientés. Bref, il risque de vous donner du fil à retordre (hi hi !)

Si vous souhaitez percer des trous dans la coque, utilisez des petites meules.

Après l’étape du perçage, accédez à la finition de votre choix. Pour ma part, j’ai poncé les perles au papier de carrossier du grain 400 au 1200 puis j’ai achevé leur lustrage au touret.

Si vous lustrez vos perles trouées au touret, prenez garde à ne pas déformer les trous réalisés avec les petites meules.

 Réalisez votre montage sur du fil câblé que vous terminerez à chaque extrémité par une perle cache-nœud à laquelle vous pourrez accrocher anneau, chaîne et fermoir. 

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Et voilà, un collier vitaminé plein de douceur estivale et extrêmement léger.

À vous ! 

Amusez-vous bien et à bientôt ! 

MC

Bonjour à tous ! 

Aujourd’hui, comme promis dans le dernier article, pas de blabla intempestif ni de trop grandes digressions mais des bijoux. 

D’ailleurs, afin de prouver ma bonne foi, je commence tout de suite ! 

Vous vous souvenez des deux jolies canes rose blanche et jaune que j’avais réalisées durant l’expo du CARCOM ? Et bien je n’ai toujours pas osé me lancer dans leur exploitation… elles ont plu à tout le monde, du coup… trop peur de les gâcher… En attendant, je me suis contentée d’utiliser leurs « chutes de confection » en les recouvrant de blanc et en en faisant deux plaques en hidden magic. 

Pour la première pièce, j’ai reproduit le découpage d’un collier que j’avais fabriqué pendant que préparais le tuto du collier articulé

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J’avais eu une très bonne idée pour les deux suivants, enfin, je trouvais… donc cette idée, je l’ai dessinée… par conséquent, comme d’habitude et comme vous vous en doutez, cela n’a pas du tout donné ce que je m’étais imaginé… Le principe était de réaliser un collier torque en deux morceaux très différents et de ne les assembler qu’avec un ou deux anneaux. Je creuserai encore la chose mais en attendant, je suis parvenue à faire tenir l’ensemble en utilisant du fil au lieu des discrète attaches comme je le prévoyais. Beaucoup de choses à revoir mais d’autres à retenir : 

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La présence (enfin !) du soleil m’a furieusement donné envie de voir voleter des petits papillons colorés au-dessus de fleurs fraîchement écloses… la nostalgie d’un printemps quelque peu bafoué, sans doute… Je me suis donc lancée dans mes premières ailes de papillon : 

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(Celle de droite comporte une majorité de pâte translucide)

Elles sont nées pour venir orner un mobile que j’ai fabriqué pour un tout petit bout d’chou adorable. Pas évident de prendre ce genre de pièce en photo… je vous présente toutefois un extrait de ciel printanier : 

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Voici des petites boucles qui sont ensuite nées : 

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La prochaine fois, je devrais peut-être courber un peu les ailes avant la cuisson, non ? 

Bon allez, on continue ! 

Après les volatiles, les odorantes (quel romantisme !) : 

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Une commande de parure cyclamen pour l’offrir à une femme qui soutenait sa thèse sur le sujet : 

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Pour la suite, je vous préviens tout de suite, cela risque de manquer d’originalité. Je suis actuellement en mode fabrication donc je m’INTERDIS de réaliser de nouvelles canes tant que je n’aurai pas exploiter au moins quelques unes de toutes celles qui envahissent mon plan de travail ! Et je déteste ça… seulement voilà, je ne vais pas multiplier les mini plats patchwork avec mes canes, il faut que je réalise tout de même des bijoux, et comme cela fait un certain nombre de petites canes rondes, les bracelets breloques sont de sortie ! (les canes, pour la plupart sont issues de mes récents essais sur les effets d’optique… essais non achevés, je vous l’accorde, mais pas délaissés non plus.)

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Je ne vous cache pas qu’après le ponçage de ces pitites perles plates, mes doigts sont tellement doux que je pourrais réaliser un braquage sans risquer de laisser une empreinte digitale (en même temps, ça fonctionnerait aussi si je mettais des gants… et de toute façon, il y aurait de grandes chances que je sème des cheveux alors… après réflexion je vais sans doute me cantonner à la polymère.) 

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Et enfin, l’utilisation de la cane que j’avais fait réaliser lors de mon dernier atelier : 

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Pour finir, voici une petite paire de boucles d’oreilles inspirées de la technique de sculpture de pâte de Céline Charuau : 

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J’ai failli laisser quelques morceaux de doigts sous le scalpel mais c’était assez amusant. 

Vous avez vu ? Je m’y suis tenue ! Une publication avec peu de blabla et des bijoux ! 

Allez, je vous laisse ici. Je vous réserve mes habituels jeux de mots pour le prochain article ! 

à très bientôt ! 

Profitez bien de ce nouveau contexte estival (météorologique, le contexte, météorologique, bien sûr…) 

Bises à tous ! 

MC

Bonjour chers Vous tous ! 

Aujourd’hui je n’ai pas de création à vous présenter, non, j’ai juste une histoire à vous raconter, l’histoire d’une escapade parisienne, d’une parenthèse délicieuse mais aussi d’un gros boulet. Alléchant, n’est-ce pas ? 

Je vous mets tout de suite en garde contre un éventuel risque d’abus des parenthèses et de leurs digressions toutefois je vous promets d’aérer ce texte autant que possible par des photos afin de le rendre moins indigeste à ceux que la perspective de ce récit pourrait effrayer. (néanmoins, si vous n’avez que peu temps devant vous, peut-être serait-il judicieux de morceler votre lecture en deux mouvements… j’dis ça comme ça…)

Si vous suivez mes publications depuis un certain temps, vous avez sans doute une idée assez précise  de la complexité de mon organisation mais également de mon incroyable gestion du timing. La semaine passée, j’ai du combiné les deux tandis que je devais me rendre à Paris afin d’y rencontrer l’équipe de Graine Créative ainsi que les autres gagnants du concours FIMO qui devaient, comme moi, recevoir leur prix. Entre grèves et inondations les événements semblaient se liguer contre moi mais… laissez-moi vous conter un peu le déroulement de ce séjour. 

Il était une fois une jeune femme (jusqu’à quel âge utilise-t-on ce terme ? (de jeune, hein, pas de femme !) Non, parce que moi j’en suis encore à dire « quand je s’rai grande » et je n’ai toujours pas l’impression que cela va s’arrêter.) une jeune femme donc je disais… (oh là là, ça commence mal…) qui devait se rendre au grand « bourg » pour y passer une journée. Face à l’incertitude ferroviaire en vigueur dans son royaume, elle privilégia un moyen de transport sûr qui l’amènerait à destination (j’entends par là, un p… d’autocar pour plus de 6 heures de voyage.) Prévoyante qu’elle était, elle prépara sa valise en fonction de la météo annoncée (c’est à dire PLUIE !), se chargea le moins possible mais s’équipa d’un ordinateur portable afin de faire passer le voyage un peu plus vite. Bon, euh… je ne vais pas la jouer conte de fée tout du long parce que sinon on risque d’être encore là la semaine prochaine et on a quand même tous des trucs à faire.

Donc, pour la faire courte (ou presque), j’ai commencé par prendre un peu de temps pour ne réfléchir à RIEN et j’ai trouvé ça absolument délicieux, puis j’ai tentée de lire quelques pages avant de (burp) vite reposer le livre parce que je n’y arrive pas comme dans un train… pour essayer de visionner un épisode de série sur mon (grand) ordinateur portable qui s’est révélé être bien trop grand pour tenir sur une tablette de bus… j’ai donc essayé de le posé à côté de moi et de lire les sous-titres comme je pouvais mais (burp) j’ai vite refermé l’écran avant que quelque chose de dramatique ne se produise et… et c’est tout… j’avais déjà épuisé mes possibilités d’occupation étant donné que mon carnet et mon stylo étaient bien rangés dans ma valise en soute. J’ai donc entamé une dissertation mentale sur la question de la manifestation de l’absurde nostalgie d’un âge d’or idéalisé à travers le fait que de nombreuses personnes portent le choix de leur sonnerie de téléphone sur des imitations de sonneries d’anciens appareils à fil (type DRING DRING !) et cela m’a finalement un peu occupée puisque mon dossier qui refusait obstinément de se baisser ne me permis pas vraiment de dormir. 

Bref, au bout d’un peu plus de six heures, j’étais arrivée sur Paris et je découvrais avec stupeur que le quartier qui menait à la porte Maillot avait vu fleurir d’étranges géants tout bleus sur ses façades… Ah oui, c’est vrai… l’euro de football débute dans peu de jours… en même temps, quoi de plus logique qu’un équipement sportif grande taille à porte Maillot (muhaha… non ? Bon, sans commentaire, alors…). J’entends une femme descendue du même car que moi parler au téléphone du métro qu’elle va prendre et je me mets en tête de la suivre. Bon sang elle bien failli me perdre une ou deux fois dans les dédales du palais des congrès mais j’ai tenu bon et je serais parvenue au métro en même temps qu’elle si je ne m’étais pas fait fouillée par un agent de sécurité. Gros moment de solitude, je réalise qu’à l’intérieur de ma valise se trouve tout un assortiment de lames et de scalpels que j’avais emporté pour les ateliers de pâte polymère… Pas de panique, affichons un grand sourire et adoptons l’air un peu niais de la bouseuse perdue dans la grande ville « excusez-moi, monsieur, pendant qu’on y est vous pourriez me renseigner parce que ça fait longtemps que je ne suis pas venue à Paris et je ne sais pas si les tickets de transport sont valables pour tous le réseau ou si… » « C’est bon, madame, vous pouvez circuler » ben voilà, c’est fastoche. Allez, une ligne de métro plus loin, je retrouve mon amie chez qui j’allais passer les deux jours et cette fois parti, les choses cool commencent ! 

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Mardi 7 juin au matin : Réveil un peu (beaucoup) difficile… après un coucher un peu… disons tard (ben je ne la vois pas toutes les semaines, Amélie, figurez-vous !), je me prépare (légèrement à l’arrache) à me rendre enfin à cette journée organisée par Graine Créative.

Persuadée que j’étais de traverser 3 nouvelles journées de pluie, j’avais choisi une tenue plutôt hivernale et j’avais armé mon sac de pull, foulard et autres collants… je m’étais même dit que j’achèterais un parapluie sur place… mauvaise pioche ! Du coup, le matin même, face à la température presqu’estivale mais néanmoins menaçante, j’ai du improvisé en combinant les affaires que j’avais apportée afin de me constituer une tenue à peu près appropriée…

Le résultat de tout ça, c’est que j’ai débarqué à l’événement pas vraiment coiffée ni maquillée, les cheveux sales, dans une tenue de collégienne avec des bottines qui m’ont tenue chaud toute la journée tandis que tout le monde était incroyablement classe… j’ai tenté une timide approche vers un groupe de filles en pleine forme avec des bijoux en pâte fimo, des appareils photo et des caméras (vous pourrez d’ailleurs constater par vous-même ma triste dégaine endormie sur le vlog de cassie minie) et au bout de quelques instants, nous sommes toutes rentrées au 16/18 rue Vulpian dans le 13ème arrondissement. Et alors là, c’est parti, vas-y Marie, prends-en plein les yeux et respire bien, parce que cela sera comme ça toute la journée ! 

Derrière cette grande porte en bois d’un banal absolu se cache un labyrinthe de verdure menant à un splendide intérieur constitué de murs de pierres blanches, de planchers verrières, de terrasses improbables, de bars prêts à vous servir ce que vous voulez quand vous le voulez, le tout à la décoration design. Je vous mets ici quelques unes de mes photos mais pour se faire une meilleur idée du lieu, suivez ce lien

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(désolée si mes photos ne sont pas très nettes, habituellement je rencontre déjà des difficultés avec mon appareil mais là, en plus, ça n’était pas mon matériel…)

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Autant dire qu’après le parfait accueil dont on a bénéficié, on a tous passé un peu de temps à juste se promener dans le bâtiment histoire de s’y sentir à l’aise, ce qui fut évidemment plutôt facile !

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Au rez-de-chaussée se trouve une grande salle avec tout au fond, un bar garni de mignardises et de mini-viennoiseries qu’on pouvait accompagner d’un café très agréablement servi par un mossieur en costume impeccable. (Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à regretter de ne pas m’être coiffée…). Je saisis l’occasion de me caféïner un peu les neurones et je déambule lentement dans l’espace tandis que beaucoup de gens semblent se reconnaître et se retrouver autour de moi. Devant moi une zone dédiée à un atelier est en place avec plus de machines à pâte, de pains de fimo, de lames et d’emporte-pièces que je n’avais vu rassemblés jusque-là et un peu plus loin, derrière le canapé design se trouve une vitrine entre deux tables. 

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Les tables présentent quelques carrés 10×10 de participants au concours mais ce qui m’intrigue c’est la vitrine, donc, terminant doucement mon café en me demandant dans quel endroit je suis tombée, je m’approche. 

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Et bien, le moins que l’on puisse dire c’est que nos carrés sont mis à l’honneur tout en haut de cette petite tour de verre ! Mais, pourquoi il y a-t-il des créations de Karine Barrera tout en bas ? Et puis… mais… on dirait des pièces de Céline Charuau, non ?… Je me retourne, les sourcils froncés… et je comprends enfin que ma toute première journée d’atelier de ma vie va être orchestrée par des artistes que je suis depuis longtemps et dont j’aime le travail ! La troisième intervenant que je ne connaissais pas est Madame Patachou ; elle réalise des gourmandises et des miniatures de toutes sortes. 

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Bon, et bien un deuxième café ne sera pas de trop ! 

Voici à présent les espaces de travail dans lesquels nous nous sommes toutes relayées afin de réaliser chacun des  trois ateliers qui étaient proposés : 

Le niveau du rez-de-chaussée accueillait l’atelier de Céline Charuau : 

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Voici le pendentif qui en est sorti : 

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(Selon ma mère, il s’agit d’un travail d’amateur… pfff ! Moi j’ai ADORÉ le réaliser ! Elle n’imagine ni le travail du scalpel ni les cuissons successives ! Je sais qu’elle me lit… elle va m’enguirlander…)

L’espace du premier étage regroupait les deux autres ateliers, celui de Madame Patachou  que vous pouvez apercevoir (floue) avec son chapeau :

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et celui de Karine Barrera :

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Si si, je suis là ! J’ai piqué cette photo à Graine Créative et c’est bien moi la deuxième en partant de la gauche ! 

Non, vous ne rêvez pas, il y a bien un second bar au fond de cet étage, un bar à smoothie, s’il vous plait ! Accessible n’importe quand avec un autre mossieur impeccable ! 

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Je n’ai pas de photo du petit porte-clefs de muffins que nous a fait faire Mme Patachou car je l’ai laissé en cadeau à mon amie avant de rentrer dans le jura et je n’ai pas achevé le montage de la décoration murale imitation bois flotté de Karine Barrera mais voici tout de même un aperçu des pièces qui la compose : 

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Ce que j’ai préféré durant ces trois ateliers aussi différents les uns que les autres, c’est qu’ils m’ont tous fait utiliser des techniques que je n’exploite absolument jamais  : du modelage pur à l’usage de la peinture, de la fimo liquide, de la poudre pearl ex en passant par de la sculpture de pâte semi-cuite !

J’ai réalisé durant cette journée qu’en apprenant à travailler ce matériau en autodidacte depuis toujours, je me suis imaginé ma petite chimie à moi et je me suis appropriée la pâte de manière complètement instinctive. Cela m’en apprend beaucoup sur mon approche de la matière et sur ce qu’il me reste à découvrir. En fait, cette découverte m’enchante complètement ! 

Après la première séance d’atelier arriva le moment de l’apéritif et donc de la remise des prix. Je vous laisse imaginer la scène ; Marie en train de se dépêcher de terminer le pendentif de Céline Charuau (parce que QUAND MEME c’est Céline Charuau !) du talc plein la robe noire, les lunettes opaques, qui entend dans son dos que les gens se rassemblent autour d’une femme (en l’occurence, Delphine Roth, directrice de Graine Créative) qui commence un discours… Bon, je me grouille, je laisse mon bazar sur la table, je vais me poster avec les autres et j’écoute. Le vidéo de Cassie-minie dont je parlais plus haut montrera encore une fois toute mon aisance à la réception de ce superbe chèque : 

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Pour vous rendre compte de l’échelle du chèque en carton plume, le voici mis en situation sur des petits clichés polaroïd que l’équipe de com a eu la très bonne idée de faire et de distribuer aux lauréats : 

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Chacun des premiers prix des quatre catégorie en a eu un similaire : 

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(photo issu de cette page web)

Bref, l’émotion passée (je croyais) les coupes de champagne furent distribuées et les plateaux de buffet amenés… puis amenés… puis apportés encore… (je ne vous en dis pas plus, je n’ai pas envie de vous faire plus de mal que ce que je vous en ai déjà fait…)  et la journée s’est poursuivie. 

En fait, pour être parfaitement honnête, je crois que je n’avais pas vraiment compris où j’allais, qui j’allais rencontrer ni ce que j’allais  faire durant cette journée… 

Lorsque je n’ai pas un clavier sous les doigts, ma communication est beaucoup moins fluide…  voire carrément gênée par une inutile timidité. C’était  là une occasion en or d’échanger, de parler un peu de mon travail, de comprendre celui des autres, bref, de revenir avec des nouveaux contacts… je dis bien « c’était une occasion »… parce qu’évidemment, je suis montée à Paris sans une seule carte de visite, j’ai eu un mal de chien à épeler l’adresse de ce blog sans bafouillage et je suis revenue avec le nom d’une seule connaissance que j’y ai faite… un boulet pareil ça a le mérite d’âtre rare ! (Parfois, je me fouttrais des claques !) Ça n’est pas comme si je m’étais trouvée durant une journée dans le même espace que l’équipe de Graine Créative, de Polymère and Co, de Staedler, de Fimo d’autres encore et puis de youtubeuses et de blogueuses et de créatrices en tout genre ben non, c’est pas comme si ! Non non, elle est restée très discrète, Marie… très à côté de la plaque un peu quand même aussi. 

(Est-ce que je vous ai dit que ce n’est que dans l’après-midi que j’ai compris que ce concours n’a pas lieu tous les ans dans plusieurs pays mais que c’était seulement cette fois-ci et seulement en France et que j’avais carrément bien fait d’y participer ? pfff !)

Bon bref, je viens de parcourir rapidement le texte déjà rédigé ici et étant donné le nombre de « coups d’roulette » que j’ai du donner à ma souris pour parvenir à la première ligne, je réalise que cet article est immensément long… Bravo à celles et ceux qui sont arrivés jusqu’ici ! 

Il ne me reste qu’à vous dire que cette magnifique et riche journée organisée par Graine Créative m’a vraiment donné envie de sortir un peu plus de mon atelier et de rencontrer d’autres passionnés. Un grand merci à eux, donc ! 

Je suis rentrée chez moi pleine d’idées et les bras chargés (quand je vous disais que ça avait été Noël toute la journée !)

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Intérieur des boîtes magiques :

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Ça y est, cette fois, je suis parvenue à la fin de ce récit. Vous avez été courageux, il n’y pas à dire. Et pour ceux qui ont triché, je ne vous en veux pas. Ceci ne relatait que 24 h ! Imaginez un peu le roman que je vais rédiger à l’occasion du symposium de septembre !!!!!!!!!!!!!!! 

MUHAHAHAHA (rire diabolique)

Allez, merci à vous tous, tout ça c’était quand même (beaucoup) grâce à vous ! 

Prenez soin de vous et à la semaine prochaine avec un tout petit article et beaucoup de bijoux, promis !

Bises

Marie-Charlotte

PS : Ah oui, au fait… si une parure en pâte polymère vous plait vraiment et que vous êtes heureuse parce que vous l’avez portée durant une grande journée… surtout, SURTOUT ne la placez pas dans votre valise à proximité de votre fer à lisser dernièrement débranché… c’est juste un conseil, je n’ai pas le cœur de vous mettre la photo… Bises quand même…

Bonjour chers Vous !

Ce monde dégouline…

Entre les gouttes de sueur de ceux qui martèlent le pavé, les progrès des dernières décennies qui tendent à fondre en flaque, les postillons de ceux qui se sentent obligés d’hurler qu’on n’est pas capable et les larmes que le ciel ne cesse de déverser sur nous, ce monde dégouline…

Oups ! Pardon, toutes mes excuses, ceci  n’est pas un blog personnel de confidences pseudo-dépressives sur un épuisant univers répétitif mais bel est bien un endroit où l’on parle de couleurs, de lumière, de recherche d’équilibre, de naissances de nouvelles formes et d’application de nouvelles techniques, en un mot de CRÉATION !

Donc créons, mes zamis ! Créons quelque chose de simple, de beau, de juste. Enfin tout du moins, essayons.

Pour ma part, j’ai décidé de protester contre la rigueur d’un monde qui voudrait m’empêcher de rêver en décidant concrètement de me faire des illusions ! Si si ! Des illusions en pâte polymère (Je vous vois d’ici, partagés que vous êtes à présent entre la déception de ne pas finalement lire un véritable coup de gueule social et le soulagement de voir qu’on va tout de même parler de polymère et que, par conséquent, on a une chance de rigoler)

Oui, je suis à la recherche d’extravagantes volutes, d’envoûtantes courbes et de sinueuses canes à effets d’optique.

Tout commença lorsqu’il y a une dizaine de jours, j’attendais (TRÈS patiemment) dans un magasin qu’un gentil bonhomme du personnel me descende une des 48 lampes qui se trouvaient en réserve afin d’apporter un nouvel éclairage à mon stand durant l’expo qui allait commencer le… lendemain (toujours en avance, Marie…). 

Ça ne devait (normalement) pas être trop long et tandis que j’arpentais d’un pas lent les allées de ce magasin, mon regard se portait sur toutes les choses que je n’étais pas sensée acheter. Cédant donc à mon ennui, je commençai à remplir mon panier d’un tas d’objets que subitement, il me fallait ABSOLUMENT ! Parmi ces affaires totalement essentielles, se trouvait un grand cahier de coloriage. Je DÉTESTE le coloriage. Je l’ai toujours détesté et je crois que cela restera ainsi. Alors pourquoi ai-je acheté ce cahier ? Ben d’abord parce que je m’ennuyais vraiment fermement dans ce rayon voisin des luminaires et ensuite parce que les dessins qu’il contient ne représentent que des illusions d’optique et autres fascinantes modulations géométriques dont je ne suis pas parvenue à détacher mes yeux jusqu’à ce que j’arrive en caisse (où, au passage, ma lampe m’attendais depuis un moment sans que je sois au courant… grrr)

J’y ai bien sûr tout de suite vu une inspiration à réaliser des canes. Je n’en suis qu’au tout tout début de mes expérimentations donc je n’en ai que trois petites à vous présenter mais je sens que ça sera loin d’être les dernières. 

Tout d’abord les deux images qui m’ont inspirées en premier (et je dis bien « inspirées » car on est très loin du résultat escompté…)

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Et les premières canes qui en sont nées : 

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Désolée pour la netteté de cette image, en même temps, quoi de plus cohérent que du flou en cette période trouble ? (et BIM !)

Je sais quelles modifications apporter pour que les prochaines soient plus hypnotisantes et j’ai hâte de m’y essayer. 

Avec celle de gauche, j’ai réalisé un sautoir aux perles simples : 

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Avec les autres, je voulais réitérer les perles creuses qui m’avaient tant plu dans l’avant-dernier article. J’ai ajouré quelques perles et j’ai travaillé les finitions pour fabriquer trois parures qui me plaisent énormément : 

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Les perles sont poncées et lustrées et j’aime beaucoup le rendu et le confort de ces collier tout légers. (Et au fait, sur les conseils de Corinne, j’ai moins mis de perles mini-disques pour que les colliers soient plus confortables.)

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Je suis tellement re-motivée que j’en ai enfin profité pour me refaire un nouveau type de perle signature. Depuis Noël, j’avais progressivement arrêté d’en mettre sur mes pièces dont je signais parfois une perles au dos. Voici donc ma nouvelle « Perle Rouge » : 

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Bon, on ne voit pas très bien mais c’est bien LPR. 

Et enfin le dernier est en orange !!!

Oui, je continue à me forcer d’utiliser des couleurs que je néglige habituellement. 

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Voilà, ma production n’est pas très impressionnante en nombre mais avec l’exposition du CARCOM et l’atelier de la semaine dernière, je n’ai eu que peu de temps pour fabriquer. 

Avant de vous laisser, je vous montre ici les canes que j’ai réalisées en démonstration improvisées durant l’expo et que j’ai pas encore exploitées : 

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Un petit air orientalisant, non ? 

Allez, je vous quitte sur ces couleurs chaudes. Qu’elles vous réchauffent durant la semaine un peu plus que le fait ce faux ciel de juin.  

Prenez soin de vous et à jeudi prochain ! 

Bises

MC

Si vous avez un penchant pour la création, une tendance à la fabrication maison, à la décoration, à la customisation, voire carrément une boulimie de perles de toutes sortes qui vous fait créer une ribambelle de bijoux originaux, vous connaissez forcément le site de Perles and Co.

En plus de présenter une boutique en ligne très variée, Perles and Co propose également à ses clients et aux curieux de passage sur leurs site, divers outils d’aide à la création destinés aux débutants et aux plus avertis.

La partie qui m’intéresse le plus se rapporte bien évidemment à la pâte polymère et j’ai décidé de regrouper dans cet article les quelques travaux que j’ai réalisés pour Perles ans Co.

Ils se déclinent en deux types, les tutoriels de création et les fiches techniques théoriques.

J’ai, pour l’instant, conçu trois tutoriels : 

Une parure pendentif + boucles d’oreilles utilisant la cane que j’appelle la cane « iris » 

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Pour réaliser ces pièces, suivez le lien du tutoriel complet : Parure lilas


Une parure collier et boucles « tranches de cane dégradée » destinée aux débutants : 

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En voici une version colorée : 

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Voici le lien du tutoriel complet pour réaliser une parure « tranches de dégradés« 


Une cane kaléidoscope colorée : 

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Pour réaliser cette cane, suivez le lien


Une série de fiches techniques sont en cours de réalisation.

Vous pouvez d’ores et déjà en retrouver deux : 

1 : Le KIT complet du débutant en pâte polymère (axé bijoux, surtout) à retrouver dans la boîte à outils.

2 : Ce qu’il faut savoir autour de la cane (réalisation, réduction, exploitation, conservation). 

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D’autres suivront bien évidemment et cet article sera d’ailleurs mis à jour régulièrement. 

Bonne patouille à tous et à toutes et à très bientôt par ici ! 

MC

Bonjour tout le monde !

Ça y est ! C’est repartiiiiiiiiii !

J’imagine, je patouille, je fimote, je fabrique, je perce, je ponce, je monte, je me rate… et j’ai une autre idée, et je re-patouille, et je recuis, et je re-lustre, et…caetera…

Bref, la machine a créer est de nouveau lancée ! La seule chose qui me fait défaut pour l’instant, c’est le temps (pfff… jamais contente, celle-là !)

Après les « errances » des semaines passées et une pause revigorante, ma machine à pâte a remis sa manivelle en mouvement, mon bras droit retrouve ses crampes (rôô, comme t’y vas !) et mes doigts leur douceur par ponçage. 

La fabrication est donc repartie et c’est tant mieux car il faut ré-approvisionner un peu le stock ! Je viens en effet de mettre en place ma vitrine d’expo-vente à la fruitière 1900 de Thoiria (39130) qui restera jusqu’à cet automne et je prépare en ce moment même l’exposition de l’association artisanale Créa’sillon qui se tiendra durant 5 jours à partir de vendredi matin (20 mai) à 10 h jusqu’au 25 à 18h30. Une autre grande expo aura lieu durant tout le mois de juillet mais chuut… je vous en parlerai plus tard. 

Je fais très peu de communication autour de mes ateliers (en tout cas ailleurs qu’ici) et je tenais à signaler qu’il reste des places pour la journée patouille du 28 mai. N’hésitez pas à me questionner par mail ou par le biais des commentaires. 

Bon, c’est bien beau de raconter qu’on s’est remis à fabriquer, mais où sont-elles ces nouvelles pièces ? 

Commençons tout d’abord parce qu’on connaît bien ici, à savoir deux parures colliers torque + boucles : 

La première parure a été réalisée avec la cane kaléidoscope dont j’ai réalisé le tutoriel pour Perles and Co (bientôt un article qui se concentrera sur mon travail pour Perles and Co). Vous pouvez d’ailleurs le retrouver ici.

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C’est vitaminé, hein ? 

La seconde parure est née de ma contemplation d’un tas de chutes de pâte qui m’a réellement fait de la peine… J’ai donc passé le tout dans ma machine à pâte au cran le plus large, j’ai recouvert d’une fine plaque de blanc, j’ai texturé le tout avec une plaque (effet « lainage », il me semble… enfin, heureusement que c’était marqué dessus…) et j’ai scalpé le tout. (Bon, bah tu as réalisé un hidden, quoi ? Moui… en quelques sorte.) J’intitule donc cette parure « L’art d’accommoder les restes » (en hommage au blog photo du même nom que fait une amie)

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boucles récup

J’ai ensuite effectué le montage de deux petits sautoirs… oui, je sais, c’est un poil paradoxal comme expression mais je ne sais pas comment le dire autrement… Y-a-t-il seulement une longueur minimale pour prétendre au titre de « sautoir » ? J’ai pensé pendant des années que cela désignait un collier qui pouvait faire plusieurs fois le tour du cou… à présent je ne sais plus trop.

Bref, du noir et blanc, ça plait tout le temps : 

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Faisons à présent une petite pause. Je vous invite dans une maison. Je vous invite à entrer, certes, mais pas vraiment à poser vos valises, ni même à prendre le thé. D’abord parce que ça n’est pas chez moi (mais chez mes beaux-parents) ensuite parce que je vais vous arrêter dès l’entrée. Celle-ci a récemment vu ses murs changer de couleurs, ses escaliers modernisés et son mobilier transformé. Il ne manquait qu’une petite touche de détails pour achever le tableau ; un petit mouvement décoratif assorti à l’ensemble qui prendrait place à un endroit qui ne sert à rien comme le montant de l’escalier. Et bien c’est chose faite : 

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Voici les couleurs de l’espace : 

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Plusieurs nuances de gris (juste 2 ou 3, hein… on se détend), du noir, une sorte de bordeaux et un vert… que je ne saurais associer à quelque chose que je connais. Qu’on soit bien d’accord, ces lacunes langagières ne signifient absolument pas que je n’apprécie pas ces teintes, (l’ensemble est très harmonieux et moderne avec la touche de couleur qui fait souvent défaut, je trouve, aux aménagements « contemporains ») non, cela témoigne seulement de ma méconnaissance absolue de la palette de couleurs… Un comble pour quelqu’un qui essaie justement d’en vivre, vous ne trouvez pas ? 

J’ai donc repris ces coloris et j’ai créé des formes simples sur le principe de la Fimo-pendule que j’avais réalisée il y a déjà longtemps : Des petits éléments faciles à cuire individuellement, qu’on disposent comme on veut et qui s’adaptent donc à n’importe quel espace. 

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Afin de rappeler le cadre du grand miroir, j’ai seulement ajouté à certaines formes des rayures noires et argentées lustrées. 

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Pas évident à prendre en photo… 

Qu’est ce que vous en pensez ? Les éléments sont collés… Espérons que les commanditaires ne s’en lassent pas tout de suite… 

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Bien… retournons à présent aux bijoux. 

Avant d’en arriver à ce que j’avais très envie de vous montrer (ben oui, je garde mes préférés pour la fin), voici quelques boucles d’oreilles en passant : 

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Je vous en dirai un peu plus sur ces petites fleurs dans un prochain article… (Rôôô… comment j’arrête pas de faire du teasing !) 

Nous voici enfin à la dernière partie de mon article, celle que je préfère, celle qui parle de mes essais car oui, comme tout créateur (tient ! Je crois bien que c’est la première fois que j’utilise ce mot à la place de « fabricant » ! intéressant…) la pièce que je préfère bien au-dessus de toutes les autres est, sans conteste, la dernière réalisée ! Son succès est donc le plus souvent de courte durée en fonction de ma capacité à produire des nouvelles créations ! 

J’ai enfin testé les perles creuses et j’adooooooore ça ! 

Pour l’instant, je me suis contentée des formes les plus simples, en rond. 

Je continue de me forcer à exploiter le orange que je laisse bien trop souvent de côté et ça a donné ça : 

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Durant la manipulation du cru, je suis allée d’ahurissements en froncements de sourcils pour finalement arriver à un joli sourire débile de l’enfant qui a compris qu’en fait, ça n’est pas sorcier. 

J’ai ressorti le fil câblé que je boudais depuis un moment au profit des liens de cuirs synthétiques en me demandant bien comment j’allais faire pour parvenir à le faire ressortir de l’autre côté de cette perle dans laquelle j’avais percé deux tout petits trous. Au bout de quelques minutes, je chope enfin le coup de main, je monte fièrement mes grosses perles, j’enchaîne avec mes mini disques que j’avais (heureusement !) percés avant la cuisson histoire de garder encore un peu intacts mes 10 doigts et je place mes perles cache-nœuds pour accrocher enfin mon fermoir.

Je lève mon bras triomphant à la face de mon mari, premier témoin de mon travail, qui lève à son tour ses sourcils en arborant un grand sourire, le tout, s’accompagnant d’un commentaire critique appuyé : « Cooool ! ».

Bref, je suis heureuse, les perles ont un super tombant, le collier est léger, mes disques sont réguliers, je saisi ma pièce des deux mains et je la porte à mon cou… AAAAAARRRRGH… Ah ben oui… c’est vrai… c’est un montage en fil câblé… il faut bien vérifier la longueur du collier avant de le fermer… Bon… deux solutions pour corriger cette erreur de débutante, soit on re-démonte tout, soit on triche… Je vous l’avoue, la seule idée de devoir me prendre de nouveau la tête avec les grosses perles et le fil câblé m’a poussé à aller chercher un petit morceau de chaîne… 

Bon, je ne suis pas fière mais la bonne nouvelle c’est que je n’ai pas réitéré la chose : 

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J’en suis fan ! Enfin… jusqu’aux prochains ! 

Allez, bonne fin de semaine à vous tous ! 

À bientôt avec de nouvelles couleurs ! 

Bises ! 

Bonjour chers Vous ! 

Savez-vous quelle est la meilleure résolution que j’avais prise en début d’année 2016 ? Ne pas prendre de résolution. Et bien, c’est avec une émotion teintée d’une pointe de fierté que je vous annonce que cette exigence est entièrement satisfaite ! Il me semble même que cela pourrait se révéler la meilleure décision que j’ai prise en un début d’année habituellement lourd de promesses ou tout du moins de fragiles intentions. Résultat, trio gagnant sur toute la ligne : je ne publie pas mes articles de façon très régulière, je n’ai testé aucune nouvelle technique et ma boutique en ligne dort bien tranquillement au fond de mon ordinateur. C’est incroyable tout ce qu’on parvient à ne pas faire avec un minimum de volonté. De quoi donner à réfléchir aux travailleurs les plus acharnés, pour sûr. 

Mon temps effectif de travail n’est pas très conséquent et m’oblige à être extrêmement organisée afin de produire des pièces chaque semaine… autant dire que cet aspect-là pourrait largement être optimisé… D’un autre côté, ma créativité s’est trouvée entachée, freinée et engluée dans des préoccupations personnelles durant ces derniers temps et j’ai décidé de la laisser se détendre un peu, de la laisser libre et de voir ce qu’elle serait capable de m’offrir alors. Toutes ces lignes et toutes ces tergiversations pour vous dire que je suis désolée de ne pas vous avoir livré ma bafouille hebdomadaire jeudi dernier et pour vous avertir qu’il en sera de même la semaine prochaine. 

Voilà… maintenant que tout est dit (pfff… comme si tout pouvait être dit en deux petits paragraphes…) j’ai tout de même quelques bijoux à vous montrer.

Ainsi que je vous l’ai annoncé, rien de nouveau sous les nuages (moui… l’astre roi se montrant extrêmement capricieux, j’ai, par conséquent, décidé de l’exclure temporairement de mon discours ! Et paf ! Et ça n’est pas sa timide présence de ce matin qui suffira à me faire changer d’avis.). J’ai fabriqué de l’efficace avec ce que j’avais sous la main, et il faut dire que vu l’étendue bordélique de matériel sur mon plan de travail, j’ai TOUJOURS quelque chose sous la main, au premier sens du terme, en tout cas. 

Voici donc, entre récupération de canes et de chutes de plaques rayées, la maigre production de la dernière quinzaine : 

Ne sachant pas du tout vers où me diriger, j’ai commencer à regrouper des tranches de canes pour réaliser une plaque : 

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C’est sans doute la chose que j’ai trouvée la plus attrayante de la semaine (ah ben tu sais vendre du rêve, toi, y a pas à dire !)

Voici le premier collier qui en est né, les deux autres auront un montage légèrement différents mais ils ne sont pas encore présentables : 

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Voici ensuite quelques boucles simples (simples dans le sens où le boulot avait été réalisé auparavant, bien sûr !)

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J’ai tout de même un chouïa exagéré puisque j’ai tout de même fabriqué deux canes kaléidoscopes qui présentaient un défi de taille ; elles devaient posséder du orange afin de répondre aux demandes des clientes à la recherche d’un peu de vitalité printanière. J’ai du mal à exploiter cette couleur et à vrai dire, je serais bien incapable de vous expliquer pourquoi. Toujours est-il que je travaille à pallier ce manque. Voici la première, la seconde fera l’objet d’un autre article (muhaha !)

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Et pour finir, trois parures simples de bracelets breloques avec leurs boucles : 

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Je m’arrête ici et je m’en vais faire ma petite valise afin de m’enfuir vers les montagnes voir si j’y trouve un peu d’air nouveau. 

Prenez bien soin de vous et à très bientôt ! 

Marie-Charlotte

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Bonjour chers Vous !

 

Il est des semaines douces, pleines de fraîcheur printanière et de nouveaux chants d’oiseaux…

Des semaines où chaque jour et chaque heure semble apporter un éclairage nouveau.

 

Il est des semaines si densément sombres qu’un brin de créativité ne parvient pas à se faufiler…

Que la notion même de couleur en devient compliquée…

Comme un obscur concept qu’on peine à dévoiler tandis que les nuages lourds cherchent à passer.

 

Et il est des semaines étranges où tout est mélangé,

Où un génial éveil s’essouffle avant midi

Se délite peu à peu et meurt avant la nuit.

Pour renaître soudain

Un peu plus lumineux

Le lendemain matin

Et me rouvrir les yeux.

 

Voici une quinzaine de jours que je navigue entre ces différents états… et je dois bien vous avouer que je commence un tantinet à avoir le mal de mer… Mais comme cette situation ne saurait durer plus longtemps, j’ai finalement décidé de dédaigner mon mal au cœur pour le mettre à l’ouvrage (muhaha…) 

C’est donc accompagnée d’un timide soleil matinal que je vais vous présenter les pièces réalisées au goutte à goutte durant ces deux dernières semaines chaotiques. 

Vous n’y trouverez ni thématique cohérente, ni fil rouge intelligent. (Que cela ne vous empêche tout de même pas d’aller jusqu’à la fin de cette lecture !) Aujourd’hui, c’est la diversité qui prime ! Alors allons-y, déballons le travail et portons un avis. 

Commençons tout d’abord par trois parures réalisées à partir d’une cane kaléidoscope que je vous ai montrée il y a quelques temps et qui avait la particularité de posséder du jaune, chose extrêmement rare pour moi. Peu de prise de risque pour ces pièces qui font partie de ma (à présent) traditionnelle série des colliers asymétriques montés sur cuir noir de 2 mm.

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Tandis que je rangeais… enfin, déplaçais… enfin fouillais frénétiquement et sans organisation aucune mon bazar d’atelier à la recherche d’un petit emporte-pièce qui avait insidieusement sauté de ma table de travail pour plonger dans un sac de sacs, je suis tombée sur quelque chose que je n’avais pas utilisé depuis une éternité ; mes plaques en verre qui me servaient à réaliser des perles « swirls » (Avant, je me contentais de parler des perles spirales « effets galaxie » mais maintenant, peuh ! Je suis une grande !…) Je me suis contentée de former des perles toupies régulières mais je les aime bien. 

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Je vous ai prévenue qu’aujourd’hui cela risquait d’être décousu ? Oui ? Bon. Tant mieux parce que je n’ai aucune inspiration pour rédiger une transition digne de ce nom entre ces trois parures colorées et la pièce suivante.

Il s’agit d’un vase que j’avais commencé il y a déjà un certain temps et qui m’a donné un peu fil à retordre… (je ne crois pas qu’il y ait pire expression pour parler d’un vase m’enfin…)

Je vous présente l’oeuvre ôriginâââle :

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Un vrai modèle de légèreté printanière totalement à la mode… des années… 70 ? (1970, hein… faut pas abuser, tout de même…)

J’ai tout d’abord commencé par lui modifier sa forme générale avec une première cuisson : 

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Et j’ai eu la désagréable surprise de voir mes trois « triangles » se décoller immédiatement après la fin de la cuisson. 

N’étant pas en manque de pâte beurk, j’ai donc réitéré la chose en ajoutant, cette fois, des renforts au niveau du « ventre » du vase : 

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Le sommet du vase s’est tout de même légèrement écarté à la cuisson… Mais qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de tester ce que j’avais en tête et j’ai recouvert une première face. Le résultat me plaisait assez mais relativement agacée par les contraintes que cette pièce présentait, je l’ai longtemps délaissée dans un coin de la pièce. Ce n’est que la semaine dernière que je l’ai enfin achevé à l’aide de deux cuissons supplémentaires. En voici le résultat : 

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Il aurait été intelligent de le photographier devant un miroir… En tout cas, à présent que l’intégralité de la surface du vase est recouverte de pâte, ça ne bouge plus. 

Poursuivons.

La pièce que je voudrais vous montrer à présent me laisse un tantinet (tient ? ça fait deux fois aujourd’hui…) perplexe et j’aurais bien besoin de vos avis éclairés quant au résultat esthétique. Il s’agit, cette fois d’un mobile que j’ai fabriqué parce que je tenais à tester une idée que j’avais couchée sur le papier et qui consistait à réaliser des boules au cœur léger (et non, je ne parle pas de Maltesers…oups ! Un vieux relent de Pâques…toutes mes excuses.) en plaçant deux fleurs autour d’une boule de pâte emprisonnant une grosse boule de papier. L’idée générale était de faire des éléments aérés et d’utiliser par conséquent, quelques estampes. 

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Je me suis arrachée les cheveux à le photographier dans de nombreux endroits avec des éclairages différents pour finalement ne pas parvenir à choisir un cliché, alors je vous en met trois… Comme ça, ce sera le leitmotiv du jour ! (Ouaouh !… « leitmotiv »! Après « swirl », on peut dire que je m’enflamme !)

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Et pour finir cette hétéroclite présentation, voici deux colliers (accompagnés de leurs pitites boucles) que j’ai fabriqué en exploitant les tests de textures que j’avais fait lorsque je cherchais un joli hidden magic pour mon carré 10 x 10 à l’occasion du concours des 50 ans de FIMO. 

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Je n’ai pas encore tout utilisé parce que je poursuis des essais… 

Voici une première version assez simple :

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…je ne sais pas si je vais laisser la perle asymétrique de gauche… Je ne suis pas du tout convaincue… 

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(ah ah ! on voit ma silhouette tandis que je prends la photo !)

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Le second collier (oui, j’ai bien dit « second », parce que en tout cas pour l’instant, il n’y en a pas de troisième.) a un montage un peu plus original et si vous avez l’impression qu’il brille plus, c’est parce que j’ai recouvert la surface de mon hidden par une fine plaque de pâte translucide. Je m’étais déjà fait avoir une fois avec mon ponçage trop violent qui avait en partie détruit mon hidden alors j’ai eu envie de le protéger et de voir ce que cela donne. 

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Cela éclairci tout de même beaucoup les couleurs de la plaque mais j’aime assez le rendu de très près (va falloir me faire confiance !). 

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J’ai sans doute été inspirée par les estampes de mon mobile qui se balançaient sous mes yeux tandis que j’effectuais ces derniers montages. 

Voilà. J’aurai bientôt d’autres projets à vous présenter puisque je travaille en ce moment à plusieurs choses pour Perles and Co et que je réfléchis à ouvrir des dates d’ateliers avant et après l’été qui occuperaient cette fois une journée complète, histoire de profiter un peu plus et de moins courir sur le montage ! 

Avant de vous laisser je vous présente l’affiche de la prochaine exposition dans laquelle vous pourrez retrouver mon travail ainsi que celui de tous les artisans qui font partie de l’association Créa’Sillon : 

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Passez une excellente fin de semaine. 

Prenez soin de vous ! 

à bientôt ! 

MC

Bonjour à vous !!! 

Entre les fleurs écloses et les giboulées, 

La météo ne sait plus sur quel pied danser

Si bien, et c’est un comble vous en conviendrez, 

Que le ciel lui-même, s’en retrouve perturbé. 

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Mon « petit » sac à main, typiquement rangé

Comme seule une femme sait l’organiser, 

Est rempli d’un bonnet, de gants et de mouchoirs

Mais compte aussi de l’eau  et des lunettes noires  !

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Comment s’y retrouver ? Moi, je vous le demande ! 

Vouloir se projeter, est-ce être trop gourmande ? 

Face à cette folle désorganisation, 

J’en perdrais mon latin et mon inspiration ! 

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Une bafouille météorologique en rythme, ça faisait longtemps, non ? Ce qui est sûr, c’est qu’en ce qui concerne l’inspiration, le climat et les températures ne sont pas prêtes de me lasser… y a pas à dire, c’est grandiosement artistique… 

Bon, je vais être tout de suite honnête avec vous (de toute façon, vous allez vite vous en rendre compte… genre dans… 5 lignes) je ne viens pas de passer la semaine la plus productive de ma vie. Je n’ai malheureusement que trois parures à vous présenter mais cela n’est en rien ma faute. Des petits soucis de santé (qui ne devraient pas s’installer trop longtemps, je l’espère ! ) m’ont poussé, depuis 6 jours à préférer le lit et la bouillotte à la table de travail. Heureusement, j’avais commencé des canes quelques jours auparavant. 

Voici donc tout d’abord mes deux canes ; je les voulais kaléidoscopes et surtout lumineuses à l’image d’une cane en noir, blanc, gris et rouge que j’avais réalisée en improvisation publique l’été dernier. J’ai donc effectué une lecture du morceau restant de cette cane qui me plaisait tant afin d’identifier la raison de sa luminosité. Réponse simple : l’alignement d’extrémités blanches de dégradés en accordéon. 

Voici ma première tentative :

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Elle me plaisait mais pas assez pour ce que je voulais en faire (et le but premier de cette recherche de cane, je vous le montrerai dans un prochain article !). J’ai donc repris mes couleurs et j’ai recommencé en enlevant ce qui me dérangeait le plus (la grande croix rayée qui divise l’espace en 4 zones) et en ajoutant ce qui, à mon sens, faisait défaut (plus d’effets géométriques en noir et blanc). Et voilà mon second exercice qui m’a tout à fait convenu, si bien que je me suis arrêtée là : 

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J’ai donc tout de même exploité quelques tranches de ces deux nouvelles canes pour réaliser deux parures de colliers torques avec leurs boucles : 

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Il rend mieux porté que posé à plat, il me manque un mannequin ! 

Je préfère la cane du premier, en revanche les formes du second qui rappellent la parure noire et blanche qui vous avait tant plu : 

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Après ça, j’ai réitéré l’exercice du bracelet rigide fermé mais en optant, cette fois, pour une canette de soda en guise de support histoire de ne pas me faire avoir comme pour le premier et de ne pas me retrouver avec un bracelet pour poupée… Et bien c’est mieux, je parviens à le mettre et à l’ôter mais au prix de quelques efforts… donc je continue à chercher un support un chouïa plus large.

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Voilà… je retourne sous ma couette afin d’être opérationnelle pour l’atelier kaléidoscope de samedi ! (Ne vous inquiétez pas, j’ai une super pharmacie, je vais me blinder et en plus, je ne suis pas contagieuse ! )

Je vous embrasse (ben oui, chuis comme ça !)

Passez un bon week end et à bientôt ! 

MC