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Bonjour tout le monde ! 

Alors… ça vous plait, le printemps ? Et ben profitez-en bien, parce que c’est fini demain, muhaha ! (Rôôô… la vilaine !)

Non, je ne me suis pas transformée en garce sournoise… si je prends ça à la rigolade c’est parce qu’il vaut mieux car en ce qui me concerne, c’est SYSTÉMATIQUE : la météo se montre assez clémente tant que je me cache dans ma maison ou dans mon atelier et il suffit que je programme un marché ou une expo et BAM ! Le ciel se met à pleurer… je vais finir par me vexer. 

Donc, évidemment, puisque les indicateurs sont unanimes, (il fait froid et gris demain) je serai en train de travailler à l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA). Ce week end de partage et de découvertes d’artisans et de créateurs en tous genres, a lieu tous les ans et se manifeste sous plusieurs formes possibles. Vous pourrez soit retrouver des artisans d’art regroupés en une manifestation commune par des structures régionales, soit entrer dans les ateliers particuliers des artisans qui préfèrent rester dans leur espace de travail et y ouvrir leurs portes au public. (Retrouvez toutes les manifestations autour de chez vous à l’occasion de ces 3 journées des JEMA en vous parcourant la programmation en ligne sur le site officiel)

N’étant pas artisan d’art, moi-même, j’ai été invitée par Catherine Duperchy à venir dans son atelier de tapissier-garnisseur (réfection complète de chaises, fauteuils, banquettes et autres) au joli nom de Faudesteuil afin d’y présenter mon travail.

La thématique de cette édition 2017 est : 

« SAVOIR(-)FAIRE DU LIEN »

Et oui, un jeu de mots, comment y résister ? Et ben on n’y résiste pas et avec Catherine, on a décidé de jouer le jeu et de prendre ce titre au pied de la lettre en collaborant à la création d’une pièce qui marie nos deux savoirs-faire. Je vous présente donc notre première (et pas dernière, j’espère) chaise : 

(Catherine va me gronder, j’ai pris des photos où on voit le dessous de l’assise qui n’est pas achevée… désolée, Catherine !)

C’est chouette, hein ? 

Elle sera en exposition tout le week end à l’atelier Faudesteuil (rue du taureau 39230 MANTRY)

Pour ma part, je serai présente à cet atelier VENDREDI 31 MARS de 14h00 à 20h00 pour y présenter mon travail en cours et y faire la démonstration d’une cane kaléidoscope complexe. J’espère que ceux d’entre vous qui sont dans les parages passeront nous voir. 

Catherine fera la démonstration, quant à elle, de la réfection d’un fauteuil et conservera les portes de l’atelier ouvertes durant tout le week end. 

En parlant d’atelier, j’en ai, des choses à vous raconter. 

Il y a presque deux semaines s’est déroulé l’atelier de La Perle Rouge autour des perles creuses et les filles se sont, encore une fois, débrouillées comme des chefs, voyez-vous-même : 

Du beau boulot pour une première de cet ordre, hein ? 

Continuons sur le thème des ateliers pour vous montrer ce qui a été réalisé lors de la journée d’inauguration de l’espace des Mouillères, (espace de la Maison Commune de Lons le Saunier dans lequel Les Ateliers de la Caravelle ont déjà animés les séances de création de sacs e de pochettes et dans lequel La Perle Rouge animera peut-être des ateliers pour les plus jeunes l’an prochain).

Durant tout le weekend, les diverses associations qui animent ce lieu tout au long de l’année ont proposé des ateliers gratuits à destination des enfants. Avec mon acolyte de peintre Urwana, nous avons fait travailler les enfants séparément à l’élaboration d’une immense toile qui viendra décorer les locaux de cette maison commune.

La naissance d’un dégradé de pâte polymère demeurant toujours autant fascinant, les enfants se sont succédé auprès de mes machines à pâte et de mon petit four durant plusieurs heures afin de réaliser des boutons à coudre sur la toile qui était peinte et recouverte de morceaux de tissus à côté. 

Cette toile doit d’ailleurs être terminées par les visiteurs d’Urwana à l’occasion des JEMA de ce week end. (pour plus d’infos sur cette anim : ici)

Cet après-midi d’inauguration a été une nouvelle et très chouette expérience pour moi car cela m’a demandé une organisation du tonnerre. En effet, les enfants (et quelque adultes tout de même) arrivaient les uns après les autres à n’importe-quel moment du fait de la progression de la visite des locaux par leurs familles et à chaque nouvel arrivant, je recommençais l’explication et la démonstration qui va avec. J’ai enfourné des boutons à peu près toutes les 20-25 minutes (oui, pour des cuissons de 30 !) et je suis extrêmement fière de vous dire que je n’ai raté AUCUNE cuisson ! (J’en étais la première surprise, à vrai dire… mais chuut)

Bref, un après-midi intensif ! Et tandis que le dernier participant passait la porte après avoir exploité l’ultime morceau de pâte polymère que j’avais apporté pour l’occasion, je me suis écroulée sur une chaise pour ne plus pouvoir m’en relever… mais genre, au sens premier du terme… genre « bonjour madame la sciatique, mais entrez-donc, bien sûr, il ne manquait plus que vous pour clôturer cette journée ! » Une horreur… Et oui, il parait que ce sont des choses qui arrivent assez souvent lorsqu’on est enceinte. Parce que OUI, vous avez bien lu, j’attends un deuxième petit chaton et j’avoue, la façon de vous présenter ça n’est certainement pas la plus « à croquer » mais enfin, il fallait bien que je vous le dise à un moment et à vrai dire, je me creuse la tête depuis un moment sans trouver de façon drolatique ou originale de vous en faire part.

Donc voilà, La Perle Rouge traversera cet été une période de « non-production » et de « non-présence aux marchés » puisque cette petite crevette a prévu de pointer son museau au tout début de l’été. Et maintenant je peux ENFIN vous expliquer pourquoi je m’affolais tant à fabriquer au début de l’année dans l’espoir de me constituer un petit stock, et pourquoi, j’ai tout aussi brutalement cessé de créer car j’ai été mise… disonsµ… au repos fortement conseillé. Cette grossesse explique aussi, je peux vous l’avouer, à présent, la période de mollesse et de manque de créativité dont je vous ai tant fait part avant Noël tandis que je vivais un premier trimestre de grossesse… mmmh comment dit-on, déjà ? Ah oui, « à gerber » (Diantre, Marie, quelle vulgarité !) (oui, mais quand on ajoute ce genre de commentaire entre parenthèse ensuite, ça passe mieux…non ?)

Enfin voilà, vous savez tout, et je profite de ce moment pour vous annoncer, et j’en suis désolée, l’annulation du dernier atelier de printemps autour des bagues qui était prévu le samedi 13 Mai. J’ai, malheureusement, déjà assez de mal à assurer en ce moment pour ne pas prendre le risque de m’engager pour toute une journée de patouille dans un mois et demi. 

Mais il me reste encore deux ou trois petites choses à faire avant de prendre un peu de distance avec ma petite entreprise. En effet, j’ai encore un atelier, deux expositions et surtout… mon premier weekend de stage en tant que participante ! Et oui !!! 

Il n’ y a pas de raison, moi aussi je veux mon bracelet articulé génialement inventé par la sublime Olga Nicolas !!! Alors pour ça, je participerai à son stage dans le Rhône durant tout le weekend. Je croise les doigts pour ne pas trop galérer avec mon dos… et mon ventre (pfff, la mamie !) et j’espère vous rapporter de jolies photos pour le prochain article ! (D’ailleurs, il me manque du matériel, alors je file !) 

D’ici là, prenez soin de vous !!! 

à tout bientôt ! 

Bizzzzzzz

MC

 

Bonjour bonjour tout le monde ! 

Aujourd’hui, je suis un petit peu en retard mais j’ai une EXCELLENTE raison à cela ! Je me devais de trouver des branches en bois et des petits œufs en chocolat emballés afin de terminer ce nouveau tutoriel concocté par mes soins juste à temps pour que vous puissiez réaliser cet arbre de Pâques ! 

Moui… j’ai bien sentit le peu d’emballement qu’a suscité le tutoriel à réaliser avec les enfants publié il y a peu. (Ben alors, c’était si moche que ça ou vous n’avez pas envie de patouiller avec es enfants ?) Alors, j’ai négligé la fabrication de nouveaux bijoux pour vous préparer ce tuto amusant et tellement archi simple que c’en est presque déconcertant. Le seul impératif est de posséder (ou d’emprunter à une copine) un clay gun (= pistolet extruder pour la pâte polymère)

Vous êtes prêts ? Alors c’est parti ! 

Matériel requis :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix (ici, turquoise, vert pomme, blanc, oranges)
  • Clay gun
  • Disque « spaghettis » (12 trous) pour le clay gun
  • Supports de cuisson arrondis. (Ici, supports maison réalisés avec des ampoules usées fixées sur de la pâte beurk (= pâte scrap))
  • Papier sulfurisé
  • Outil de lissage
  • 2 Petits emporte-pièces ronds (facultatifs)
  • Carreau de carrelage lisse (pour la cuisson)
  • Rubans ou fils de couleurs
  • Branches d’arbustes avec ramifications
  • vase


Réalisation des petits bols. 

(Oui, parce que vous ne l’avez pas vu sur la première photo, mais il y AUSSI des mignons petits bols posés sur la table…)

Photos  1 et 2 : Une fois vos couleurs choisies, modelez-les en boudins d’un diamètre plus petit que celui de votre clay gun. Coupez des tronçons et assemblez-les comme sur la photo 2.

Photos 3 et 4 : Insérez le tout dans le tube de clay gun sur lequel vous montez le disque « spaghettis ».

Photo 5 : Tournez la manivelle de votre clay gun jusqu’à faire sortir l’intégralité de la pâte sur votre plan de travail.

Photos 6, 7, 8 et 9 : Saisissez un premier spaghetti et roulez-le en une petite spirale très serrée. Arrêtez-vous à une spirale d’un diamètre de moins de 2 cm et lissez la légèrement afin qu’elle ne se défasse pas tandis que vous la manipulerez pour aller la poser sur le support-ampoule comme sur la photo 8. Utilisez au moins 3 spaghettis pour recouvrir une bonne surface de votre support mais ATTENTION, n’allez pas jusque en bas de la sphère de l’ampoule car vous ne parviendrez pas à l’en décoller après la cuisson. 

Photos 10 et 11 : À l’aide votre paume et de vos doigts, appuyez doucement sur l’ensemble du petit bol formé afin de souder les spaghettis les uns aux autres. Ajoutez un petit disque de pâte de la plus grosse épaisseur de votre MAP afin de constituer le pied. (astuce : une fois  le disque placé, retournez le petit bol sur la table comme il sera une fois la cuisson achevée afin qu’il soit bien droit et stable)


Réalisation des nids.

Photo 12 : Préparez-vous de nouveau un tas de spaghettis colorés.

Photos 13 et 14 : Commencez par former une petite spirale serrée sur le dessus de votre ampoule et élargissez rapidement la spirale jusqu’à utiliser l’ensemble du spaghetti. Cette première étape vous montre les dimensions finales de votre nid. 

Photos 15, 16, 17 et 18 : Saisissez les spaghettis suivants en commençant toujours par en fixer la première extrémité à un autre spaghetti. Croisez les fils autant que vous voulez afin de recouvrir la plus grande surface de votre ampoule mais SURTOUT assurez-vous bien d’appuyer le spaghetti que vous être en train de manipuler à CHAQUE intersection qu’il rencontre afin que l’ensemble de la structure se tienne correctement une fois que vous la séparerez de son support de cuisson. 


Réalisation des disques de décoration : 

Photos 19, 20, 21, 22 et 23 : Préparez-vous de nouveau des fils de couleurs et commencez à monter une spirale serrée autour d’un petit disque de la même couleur que l’extrémité du premier spaghetti utilisé. En fonction de la taille que vous cherchez à atteindre, utilisez 1, 2 ou 3 spaghettis. 

Photos 24, 25, 26 et 27 : Prenez un petit morceau de papier sulfurisé et lissez correctement la spirale achevée. Décollez la feuille du DESSOUS et venez placer votre disque sur un carreau de carrelage lisse. Faites bien adhérer et retirez le papier du DESSUS. À l’aide d’un petit emporte-pièce rond, vous pouvez découper le passage du ruban. Retirez le disque découpé en utilisant un cure-dent. 

Et voilà !!! Tous vos éléments sont prêts ! 

Après la cuisson (une trentaine de minutes à 110 °C environ : consultez les recommandations du fabricant sur le plastique d’emballage de votre pâte), munissez-vous d’un torchon pour ne pas vous brûler et ôter immédiatement les bols et les nids de leurs supports. Surtout N’ATTENDEZ PAS que la pâte ait refroidi car vous avez besoin que les fils des nids soient encore un peu souples afin de parvenir à les détacher correctement de leur ampoule.

Il ne vous reste plus qu’à les attacher comme vous voulez à des branches d’arbustes (et essayez d’en trouver des plus jolies que moi parce que je n’avais pas grand choix autour de ma maison…) et de décorer votre table.

Les petits nids peuvent être posés sur la table parmi les petits bols ou être suspendus avec les disques colorés.

Prenez une belle photo et montrez-la-moi ! 

 

Qu’est-ce que vous en pensez ? C’est facile, non ? 

Amusez-vous bien et passez de très joyeuses Pâques ! 

À tout bientôt ! 

Marie-Charlotte C.

Bonjour chers Vous !

J’espère que cette semaine empreinte de doux prémices printaniers s’est bien déroulée pour vous et que vous vous apprêtez à passer un tout aussi bon week end.

En ce qui me concerne, ces nouvelles journées dépourvues d’humidité m’ont fait renouer avec l’attrayante activité du… parc. N’y voyez pas là une mauvaise foi de mère, il est toujours très amusant d’aider son bambin à conquérir un nouveau toboggan, de le contempler tandis qu’il prépare une fabuleuse salade de cailloux ou de le déchausser pour la vingt-cinquième fois de l’heure afin d’enlever de son soulier incroyablement poreux « un cruc qui fait mal ». Toutefois, et je suis sûre que les mamans qui me lisent ici ne me contrediront pas (toutes) il arrive parfois qu’on trouve le temps un peu (beaucoup) long et qu’on regrette sincèrement de ne pas avoir de copine-maman assise sur le banc à côté de nous ou de copine tout court, d’ailleurs.

« – Ben oui mais elles travaillent, les autres.

-Ben et alors, moi aussi je travaille non ?

 – ben oui mais toi, c’est pas pareil…

– Ah bon ? Et comment est-ce qu’on appelle ça lorsqu’on essaie de faire fonctionner une entreprise individuelle de créations, de vente et d’ateliers ?

– Ben oui, non mais  faut pas le prendre comme ça… toi, si tu veux, tu peux décider de ne pas travailler une journée si t’en n’a pas envie.

– Oui, c’est vrai, d‘ailleurs je peux tout aussi bien décider d’arrêter de manger, aussi… de toute façon, ça me prenait un temps fou.

– Rôôô… mais tu vois ce que je veux dire. »

Oui, je vois. Un peu trop même. Sauf que dans ces cas-là, les journées où on ne travaille pas ne sont pas choisies mais subies. Et il y a véritablement une quantité effroyable de choses qui peuvent vous faire sauter le temps créatif dont vous auriez aimé disposer pour construire correctement vos projets. Ben oui, c’est normal, c’est ce qui va avec l’avantage d’avoir autant de souplesse dans ses disponibilités. C’est vrai que quand petit chat est malade, je ne me pose pas la question et je le garde avec moi et ça, c’est un vrai plus. Seulement en ce moment, c’est sa nounou qui est malade et comme j’exerce ce fabuleux métier aussi souple qu’un roseau, j’ai déserté mon espace de travail  pour remettre ma casquette de maman à temps plein.

Voilà, tout ce récit pour justifier le peu de pièces que j’ai pu réaliser cette quinzaine. (Et oui…)

Heureusement, petit chat a pu passer un petit peu de temps chez papi et mamie ( MERCI ! ) et de mon côté j’ai pu patouiller une journée et mettre en place une nouvelle expo.

J’ai donc le plaisir de vous annoncer un nouveau point de ventes des dernières créations de La Perle Rouge à Arbois, dans la boutique de chaussures Aux Pieds des vignes (70 grande rue 39600 ARBOIS).

( Est-il utile de préciser que rien que l’idée d’exposer dans la boutique de quelqu’un qui aime autant les jeux de mots que moi me fait plaisir ? Non, ne répondez pas, c’est rhétorique. )

J’avais pris quelques clichés des pièces en installation dans la  vitrine mais étant donné que les données de mon ordinateurs sont aussi bien rangées que mes vêtements dans mon armoire, vous êtes obligés de vous rendre sur place dans le magasin d’Aurélie pour voir de quoi il retourne. (hi hi)

Durant l’autre journée de libre, j’ai fabriqué trois nouvelles parures toupies dans des tons qui m’ont été commandés. Je ne travaille jamais mais alors JAMAIS les marrons, et je dois bien reconnaître qu’après avoir terminé ces pièces, je me demande bien pourquoi parce que le rendu me plait beaucoup. (merci Isabelle !)

Trois pièces pour trois tailles de perles. 

Le petit : 

Le moyen : 

Et le gros : 

Et bien sûr, les boucles d’oreilles montées sur argent qui les accompagnent : 

Et pour finir, j’avais commencé ( pfff, ça me fait toujours rire ce genre de paradoxe langagier ) une recherche avec le translucide mais pour l’instant, mes essais se sont stoppés… au premier. 

Retour sur mes colliers « triangles sur tranches » ( Moui… toujours pas trouvé de titre… dès que je demande à quelqu’un à quoi est-ce qu’il pense si je lui dit « triangle », après les pyramides j’obtiens une réponse en rapport avec le fromage ou les club-sandwichs…) 

Voilà… Il est bien tard tandis que termine ces lignes alors je ne vais pas m’éterniser et je vais vous poster ce article afin que vous puissiez lire tout ça durant votre pause du jeudi ! 

La semaine prochaine j’aurai des choses à vous montrer puisque ce samedi a lieu mon deuxième atelier autour des perles creuses. 

D’ailleurs, il reste une ou deux places. 

Passez une bonne fin de semaine ! 

Bises ! 

MC

PS : Désolée pour les titres pourris que je vous sers en ce moment, à ces heures tardives je n’ai pas l’once d’un iota d’un début d’inspiration… 

Bonjour tout le monde ! 

Parce que je sais que vous êtes tous incroyablement bien organisés et prévoyants… et parce que je sais aussi que cela ne dure jamais tout un mois ( muhaha ), cette année, je m’y suis prise bien à l’heure pour vous préparer un tuto de Pâques que vous pourrez prendre le temps de réaliser tranquillement d’ici la mi-avril. 

Ce tutoriel est spécialement destiné aux tout-débutants et ne demande que très peu de temps de fabrication pour un minimum de matériel. Il est idéal à réaliser avec des enfants. La machine elle-même n’est pas obligatoire si vous avez un bon rouleau et les poignets qui vont avec.

Je vous montre ? 

Allez, c’est parti ! 

Liste du matériel :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix. (Ici, jaune, blanc, turquoise clair et deux toutes petites crottes de noir pour les yeux)
  • Machine à pâte (ou rouleau !)
  • 2 emporte-pièces ronds (diamètres 3 et 4 cm)
  • 1 emporte-pièce amande d’une longueur de 5 cm (ou un grand rond)
  • 1 emporte-pièce carré (si vous désirez réaliser la seconde forme de coquille)
  • Une lame zig-zag
  • Un petit rectangle de papier Canson (5,5 cm x 3,5 cm)
  • Papier sulfurisé
  • Un outil de lissage (type outil de modelage)

.

Photos 1 et 2 : Réalisez la coquille du poussin dans les tons de votre choix. Pour cela, découpez deux ronds à l’emporte-pièce (diamètre 4 cm) dans une plaque obtenue à la machine à pâte (MAP) au cran 4. (Si vous ne possédez qu’un rouleau, travaillez votre pâte afin d’obtenir une plaque d’une épaisseur de 2 mm maximum.) Découpez les chapeaux à l’aide d’une lame zig-zag (appelée parfois lame dentelée ou lame striée).


Photos 3, 4 et 5 : Préparez le corps du poussin à l’aide d’un emporte-pièce rond de 3 cm de diamètre et d’un emporte-pièce en amande de 5 cm de long (si vous n’en possédez pas, utilisez un grand emporte-pièce rond afin de découper votre amande en deux fois). Découpez vos formes dans une plaque de jaune de la plus grande épaisseur de votre machine à pâte (2 à 3 mm pour les rouleaux) comme sur les photos.


Photos 6 et 7 : Assemblez les deux éléments du poussin comme sur la photo 6 et lissez la jonction en utilisant un outil de lissage à travers une feuille de papier sulfurisé.


Photo 8 : Placez la coquille du fond correctement par rapport à la taille de votre poussin et déposez le dit poussin dessus.


Photo 9 : Déposez à son tour la seconde coquille « chapeau » et venez placer le carton qui recevra le nom de votre convive en laissant bien de la pâte visible en bas. Le morceau de papier Canson découpé mesure ici, 5,5 cm de long sur 3,5 cm de large.


Photo 10 : Déposez le dernier morceau de coquille et lissez les deux morceaux de coquille visibles toujours à travers un morceau de papier sulfurisé afin de souder ensemble les éléments.


Photo 11 : Ajoutez enfin les yeux simplement réalisés avec deux petites boules blanches aplaties au doigt et deux mini-boules noires.


VARIANTE DE LA COQUILLE :

Si Vous désirez réaliser une coquille un petit peu plus réaliste, procédez comme suit :

Photos 1, 2 et 3 : Découpez 4 disques à l’emporte-pièce de 4 cm de diamètre. Munissez-vous d’un emporte-pièce carré ou de toute autre forme possédant un angle de découpe à peu près droit et découpez la cassure de votre coquille comme bon vous semble sur le premier de vos 4 disques.


Photo 4 et 5 : Déposez votre forme sur un deuxième disque et répétez l’opération afin d’obtenir exactement le même découpage.


Photos 6 et 7 : Tracez le contour de vos zig-zag sur un troisième disque à l’aide d’une aiguille puis retirez doucement le modèle et découpez l’autre moitié de la coquille.


Photos 8 et 9 : Répétez la même opération que pour les photos 4 et 5 et obtenez enfin deux coquilles identiquement découpées. 


Cuisez vos poussin avec le papier Canson ou bristol afin que les deux surface de pâte polymère ne se collent pas entre elle. ( Pour celles et ceux qui craignent cette étape, non, le papier ne brûlera pas durant la cuisson, soyez rassurés )

Et voilà ! 

N’hésitez pas à modifier la taille du corps de votre poussin en fonction de la taille du carton que vous voulez placer et bien sûr, laissez parler toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ! 

Ainsi que je l’ai dit, une petite déco simplement rigolote à ne pas hésiter à réaliser en famille durant les prochains weekends de pluie (bouhou…). 

Si vous êtes sages (enfin… surtout si je suis inspirée…) vous aurez peut-être droit à un tutoriel pour les petites mains un petit peu plus expérimentées dans la quinzaine à venir… ( ouh là, je me lance de ces challenges, moi ! )

En attendant, prenez soin de vous et à jeudi prochain ! 

Bises ! 

MC

 

Bonjour tout le monde ! 

C’est à peine sortie de mon atelier que j’entame la rédaction de cet article. 

J’ai les mains quelque peu crispées par la manipulation des pinces, la peau des doigts douce comme un bébé à cause des ponçages successifs et une légère douleur aux cervicales à cause des montages à la chaîne mais je suis satisfaite, et ça, c’est un confort qui rattrape tout le reste. 

Et oui, je suis parvenue, ces jours-ci encore à maintenir le rythme de fabrication de la semaine passée et j’ai autant de pièces à vous présenter que dans le dernier article c’est pourquoi je m’y atèle sans tarder. 

Le soleil ayant fait son timide durant la période où je pouvais prendre mes clichés et mon appareil photo n’ayant toujours pas été emmené chez un professionnel afin de le remettre sur pied… sans jeu de mots… j’ai du effectuer ma séance de prise d’images en intérieur et la qualité des photos s’en ressent tout de suite. Vous m’en voyez désolée mais croyez bien que ceci n’est pas une excuse pour le cas où mes créations vous paraîtrait fades. 

Pour commencer, voici quelques colliers dans l’esprits et les coloris des colliers-pétales de la semaine dernière. 

Une première pièce aux 7 pétales : 

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Une deuxième version aux pétales plus nombreux et au dégradé de couleur qui me plait davantage : 

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Une troisième pièce en testant une forme plus « pétale » que « feuille » mais qui me convainc moins car plus capricieuse à monter comme je le voulais : 

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Pour le dernier collier de cette série, les pétales se sont effacés devant des petites lunes dodues : 

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Quelques boucles assorties : 

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Et enfin, pour clôturer cette série trois petits bracelets : 

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Après tout ça, j’ai regardé d’un œil relativement satisfait les plateaux de ma mallette qui étaient, je vous le rappelle, intégralement vides il y a quinze jours et qui commençaient doucement à se remplir de nouvelles couleurs et je me suis exclamée  : « FICHTRE ! Mais où sont donc passés les torques signatures de la Perle Rouge ? » ou quelque chose dans le genre… parce que pour être honnête, j’ai beau être parfois un peu cérébralement éparpillée, je ne me parle pas encore à moi-même à la troisième personne. 

En tout cas, j’avais envie de réaliser des nouveaux torques mais je n’étais pas spécialement inspirée à l’idée d’exploiter de nouveau mes canes kaléidoscope (DAMNED ! Serait-ce le début d’un tragique désamour ?!?).

Les couleurs des créations de la semaine passées me plaisent toujours et j’avais envie de repartir dans la réalisation de trous-trous de grosse dentelle comme je le fais régulièrement alors je me suis appliquée à marier tout ça ensemble et voici les quatre colliers torques qui en sont sortis : 

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Je les aime vraiment beaucoup. 

Voici les boucles qui les accompagnent ; pour une fois, il s’agit d’uni : 

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Et enfin, pour clôturer cette semaine, je ne pouvais m’empêcher de réaliser mes petites toupies, mes perles favorites du moment. 

Et bien… j’ai la tête qui tourne un peu.

Je voulais obtenir un collier uniquement constitué de ces perles jusqu’au fermoir et je l’ai fait… sauf qu’il était un chouïa court et que j’ai du le démonter intégralement pour ajouter des petites perles qui ont cassé la ligne générale de ma pièce. 

Cela étant dit, j’aime vraiment beaucoup le contact et le rendu de ce collier tout simple : 

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On ne dirait pas comme ça, je trouve, mais il y a tout de même 66 perles tournées… N’y voyez aucune allusion semi-sataniques… j’aurais pu en avoir plus mais j’ai voulu faire les boucles… et maintenant que j’écris ça, je me dis que j’aurais pu faire mon collier complet en utilisant ces perles… mais bon. 

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Et voilà pour les bijoux. 

Et oui, vous avez bien lu « pour les bijoux » car comme je vous en faisais part jeudi dernier, Les Ateliers de la Caravelle dont je fais partie ont effectué leur toute première journée création de sacs et je suis plus que fière de vous montrer les réalisations des filles !!!! 

Parties des matières brutes que sont le jean, la peinture et la pâte polymère, ces débutantes sont, durant toute la journée, tour à tour passées entre les mains de Urwana, de Stéphanie et de moi-même afin de créer leur propre sac de A à Z : 

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Et……………………………………………………………………voilà le résultat : 

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Conséquence logique du retard de communication de notre part autour de cette journée créative, les participantes étaient peu nombreuses, cela dit, cela nous a permis d’ajuster notre manière de faire et également, de tester nos prototypes, enfin, pour moi, en tout cas.

Du coup, je suis très contente d’avoir cousu mon premier bouton (sans commentaire) et d’avoir enfin approché une machine à coudre car maintenant, je vais pouvoir faire la promotion de ces journées dans mon propre atelier grâce à mon super sac : 

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Oui, je sais, il y a peu de pâte polymère mais pour être franche, ça n’était pas l’atelier que j’étais le plus pressée de tester ! (hi hi).

Voilààààààààààààààà… je suis enfin parvenue au bout de cet article et je vais enfin pouvoir me reculer dans mon siège pour regarder… le générique de fin de mon émission… tant pis. Je m’y prendrai plus tôt la semaine prochaine… 

Allez, passez toutes et tous un excellent week end ! 

Pour ma part, il s’agira du premier atelier de La Perle Rouge de l’année. Il concerne ma façon de faire le hidden magic et il reste une petite place. 

Moi, je vais me reposer… jusqu’à demain ! 

Prenez soin de vous ! 

Bises

MC

Bonjour, bonjour, chers Vous ! 

Aujourd’hui, je m’abstiendrai de m’éterniser sur une trop longue (même si parfois désopilante) introduction météorologique car j’ai bien travaillé cette semaine, et j’ai pléthore de pièces à vous montrer. 

Après la mise en place de mon exposition-vente à Nozeroy la semaine passée, je vous avais fait part du profond « rien » qui peuplait désormais ma mallette de bijoux. Et quand, je dis « rien », ça n’est pas un effet de style, quand je dis « rien », c’est « nada, peau-de-balle, néant, walou, que tchi, que dalle, zéro »… j’en passe et sans doute des meilleurs. 

Et oui, heureuse, partis-je au matin de cette journée

et brequouille revins-je de la commune fortifiée…

( Quoi ?!? mon correcteur orthographique ne connaît pas « brequouille » ? Diantre ! Pas au point, ces machines. ) 

De quoi me motiver, donc, à me lancer dans quelques semaines de fabrications intensives.

Comme vous vous en doutez, vitesse de production ne rime pas avec expérimentation… enfin, si, pour le coup ça rime, d’un point de vue formel tout du moins mais enfin… ça ne va pas de paire, quoi… enfin vous m’avez comprise. Cette bafouille pour vous dire que les nouveautés de ces pièces résident plus dans le choix de leurs couleurs que dans leur concept. 

Mais assez parlé, laissez-moi vous présenter ce que le soleil de février m’a inspiré ces derniers jours. 

Commençons par une série printanière vitaminée dont vous allez vite reconnaître le style de mes colliers fleuris : 

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Des fleurs, du orange et du peps… ça sent que j’en ai assez de l’hiver, ou bien ? 

Les pièces en détails : 

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Deux bracelets breloques les accompagnent :

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Et enfin les boucles viennent achever le tableau : 

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Viennent ensuite deux colliers « pastilles » toujours dans le même principe, mais aux couleurs plus automnales pour… disons une transition plus douce vers le soleil ? 

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Et non, je n’ai tout de même pas laissé mes toupies de côté ! 

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Les deux voisins dans des tons plus tranchés : 

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Et enfin, la dernière série (ma préférée, bien sûr !), avec une nouvelle palette pour moi, également : 

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J’adore cette petite fleur jaune qui vient souligner la perle jaune d’à côté. 

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Une préférence, pour ma part, pour le collier de gauche aux pétales découpés. Et vous ? 

Un petit bracelet qui va bien avec les perles qui restent des montages : 

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Et enfin les boucles qui vont avec tout ça : 

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Ah ah ! Oui, je sais, la dernière paire de boucles n’a rien à faire ici mais je l’ai montée cette semaine alors je n’allais tout de même pas la priver de publicité sous prétexte qu’elle n’arbore pas les mêmes teintes que les autres, non ? 

Voilà ! Je ne vous avais pas menti lorsque je vous disais que j’avais pas chômé. Le plus dur, à présent, va être de maintenir ce rythme durant quelques semaines afin de me constituer un beau stock tout frais tout beau pour les expositions à venir. 

Je vous laisse ici. 

Tâchez de passer un chouette week end ! 

À jeudi prochain ! 

MC

Bonjour tout le monde ! 

Alors soyez tout de suite rassurés quant au titre de cet article, il est absolument hors de question d’évoquer ici quelque turpitude socio-économique, angoissante information planétaire ou tout autre nouvelle nauséabonde qui peuplent la déconcertante actualité de la presse, non.

Lorsque je parle d’actualités, je parle bien sûr de celles de La Perle Rouge ! 

Car oui, il se passe des choses et pas seulement à l’intérieur du bordel créatif de mon atelier… ni de celui de ma tête, d’ailleurs.  

Tout d’abord, je suis très heureuse de vous annoncer que mes bijoux ont été déposés cette semaine dans la boutique des artisans créateurs jurassiens qui se trouve sur la jolie petite commune médiévale fortifiée de Nozeroy (39250) et ce pour toute l’année à venir ! Alors n’hésitez pas à marier les plaisirs d’une ballade dans le coin avec un passage dans cette boutique ou plus de 15 artisans exposent leur travail. (Ouaouh, c’est bien, comme pub, ça, non ? )

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J’y ai été chaleureusement accueillie par Laurence qui m’ a aidé à installer mes pièces dans un espace de trois tables avec même une vitrine : 

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Vous retrouverez toutes les informations sur les ouvertures du magasin ici

Autant vous dire tout de suite que… JE N’AI PLUS RIEN !!!!! 

Et oui… n’ayant pu fabriquer avant Noël, autant qu’il aurait fallu, mon stock se trouva fort dépourvu lorsque février fut venu. 

Me voici donc transformée en lutin pour les semaines à venir. 

Mes pièces sont, pour l’instant, principalement en ponçage mais j’ai tout de même deux parures « plastron-toupies » (je cherche toujours… pas convaincue par toupistron…) à vous montrer : 

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Et oui, il fallait bien que j’en fasse une version en noir, gris, blanc et rouge ! 

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Les perles y sont plus petites que sur les précédents. 

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 L’autre actualité importante dont je voulais vous faire part est surtout adressée aux lecteurs résidant autour de mon chouette Jura puisque notre association des Ateliers de La Caravelle (dont je vous avais parlé l’automne dernier) propose une MÉGA JOURNÉE de triple création le SAMEDI 18 FÉVRIER sur Lons le Saunier ! (Maison Commune de la Marjorie, espace des Mouillères) 

Oui je sais, on s’y prend extrêmement « tôt » pour communiquer là-dessus mais je suis sûre que vous rêviez de vous échapper le premier samedi des vacances et Les Ateliers de La Caravelle l’ont fait pour vous ! (ouh… ça déteint, ces ambiances de campagne électorale… chuuuut ! on a dit aucune allusion à l’actualité !)

Venez, courez, hâtez-vous de vous inscrire afin de créer de A à Z votre sac personnalisé.

On commence par un atelier peinture encadré par Urwana Debouclans, puis on fabrique décors et boutons en pâte polymère avec votre serviteur… teuse… trice (? Ce pourrait-il que ce terme n’ait pas lieu d’être au féminin ? Muhaha !) en utilisant plusieurs techniques selon l’aisance de chacune et enfin, on procède au montage du tout avec la couturière Stéphanie Prudent

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Pour 60 euros la journée, l’intégralité du matériel est fourni. Toutefois, il préférable de se munir d’une machine à coudre si possible. 

Vous pouvez procéder à l’inscription par FaceBook, par mail, par téléphone, ou encore en me contactant. 

On vous attend nombreuses pour préparer dignement le retour du printemps ! (Ouh là… j’en fais un chouïa trop, là, non ? ) Enfin… on vous attend, quoi. 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les signaler en commentaire. 

Allez, je retourne en atelier (si si !)

Je vous souhaite une excellente fin de semaine et vous dit à la semaine prochaine ! 

MC

Un immense BONJOUR à ceux qui me lisent avant midi avec leur café durant leur pause matinale et un gigantesque BONSOIR à ceux qui parcourent ces lignes après avoir terminé le plus gros de leur journée.

Et enfin, excellente année à vous toutes et tous !

Qu’elle vous soit douce ou énergique à souhait, qu’elle vous soit tendre et rassurante ou parcourues de mille challenges nouveaux, qu’elle vous soit riche et colorée, bref, qu’elle soit aussi bien que vous le désirez.

Mes vœux vous arrivent tardivement et ma reprise du travail aussi. Après être enfin parvenue au terme de la longue course du dernier trimestre de l’année, (j’ai trouvé ça particulièrement difficile, cette année !) je me suis, je l’avoue, offerte deux semaines complètes à faire autre chose. Mais me voici de retour, prête à expérimenter de nouvelles créations polymères, à vivre de fimotesques interrogations et bien sûre, à vous en faire part ici même.

Cette fois-ci, mon premier article ne sera pas un bilan de l’année écoulée comme celui de l’an passé. Je me suis dit que je n’allais pas vous accabler de mes interminables listes de nombres de colliers, bracelets, boucles d’oreilles, bagues, vases et mobiles fabriqués, de jours de marchés et d’atelier, et de milliers de kilomètres de fils utilisés…

Mmmh… ça n’est pas tout à fait exact… en réalité, ces énumérations gratuites dont le seul but est de faire soulever un sourcil m’ont beaucoup amusée l’an dernier mais le fait est que je n’ai pas pris le temps de réitéré la chose. Et tandis que les jours du mois de janvier filent plus vite que les aiguilles du réveil un lundi matin, j’ai décidé de publier mon premier article comme ça, en fonçant, sans véritable travail d’investigation préalable.

De bilan, aucun, donc, de résolution, encore moins, mais de créations, quelques-unes que je vous montre à présent.

Pour commencer, voici trois colliers réglables dont le concept n’est pas complètement de mon invention puisque je me souviens avoir vu une fois quelque chose de semblable  réalisés avec des boutons. Je ne sais pas si le montage était le même mais en attendant, je cherche à réaliser des pièces ajustables dont l’effet change selon le réglage et peut s’adapter à la largeur du cou comme aux différents décolletés. Le principe est simplissime, on passe la boucle autour du bouton choisi et on bloque le tout en resserrant la petite perle. Voici donc mes trois essais : 

Pour le premier, j’ai réalisé des boutons plats à partir de mes canes iris : 

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Pour le deuxième, j’ai voulu utiliser des boutons courbés et complexifier légèrement l’ensemble en superposant deux boutons de tailles différentes : 

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J’ai préféré les multiples possibilités du premier collier et le ponçage des boutons courbes a été un enfer, donc pour le troisième, j’ai réalisés des boutons plats mais plus nombreux : 

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Reste à tester une de ces pièces sur une journée active pour vérifier si les boutons restent en place ou se retournent capricieusement. 

Il était ensuite plus qu’impératif d’utiliser mes canes de démonstration avant qu’elles soient irrémédiablement irrécupérables. Je vous présente donc les trois premières pièces de la collection PATCHWORK : 

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Voilà, ce sera tout pour ce premier article. 

Je vous souhaite une excellent week end bien au chaud avec votre bouillotte ! 

Prenez soin de vous et à bientôt ! 

Marie-Charlotte

Bonjour chers Vous ! 

Quel moment plus propice que celui-ci pour vous offrir un petit cadeau  ? (Ben… aucun en fait, tu ne connais pas les dates anniversaires de tout le monde… Ah, c’était rhétorique ?… au temps pour moi.) 

Voici un petit tutoriel assez simple de cane kaléidoscope. (Mouaih… tu dis toujours ça.) Ce motif a été exploité durant la session d’atelier d’automne de l’an passé et il a beaucoup plu, j’ai donc décidé de le partager aujourd’hui avec vous. 

Ce tutoriel avait été, au départ, réalisé par mes soins afin de l’enseigner dans mes ateliers créatifs. Étant donné que j’effectue la démonstration des manipulations lors de ces séances de patouille intensive, seules les photos étaient nécessaires. Je me suis donc attelée à la rédaction des étapes successives pour pouvoir partager avec vous tous un tutoriel complet. Oui mais voilà, au fur et à mesure que j’avançais dans ma rédaction, j’ai réalisé qu’il manquait parfois des clichés. Avant de vous lancer, prenez donc bien le temps de parcourir l’ensemble du travail réalisé ici afin d’avoir une bonne vue d’ensemble de son déroulement. Pour les plus à l’aise, la seule vision des images devrait suffire à vous donner des clés de construction d’une cane kaléidoscope de ce type.

Je n’ai pas trouvé de nom adéquat à ces canes, ( pour l’instant, seuls des évocations de têtes d’aliens et de toiles d’araignées me viennent à l’esprit… mmmh… je vous vends du rêve, là. ) donc si vous avez des suggestions, je suis preneuse !

Allez bonne patouille !

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Matériel requis :

  • Machine à pâte
  • Lame

Pâtes polymères :

  • Blanc
  • Noir
  • Gris foncé
  • Gris clair
  • Violet
  • Vert
  • Turquoise (désolée, pas de quantité précises sur ce tuto, il n’y a plus qu’à bien regarder les images !) 

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Photos 1 et 2 : Préparez 3 dégradés : du vert au blanc, du violet au blanc et du noir au blanc. (Pour savoir comment réaliser un dégradé avec la machine à pâte, rendez-vous ici.)

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ATTENTION ! N’utilisez pas toutes les pâtes, vous aurez encore besoin de blanc, de noir, de vert et de violet par la suite.

Rappel astuce : Pour un joli dégradé du noir au blanc, pensez à intercaler des nuances de gris.

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Photo 3 : Étirez le dégradé noir et blanc dans l’autre sens au réglage le plus fin possible de votre machine à pâte et coupez-le en deux morceaux égaux. 

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Photo 4 : Montez le premier dégradé noir et blanc en accordéon et utilisez le second pour entourer un boudin turquoise en commençant par le noir. 

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Photo 5 : Étirez également les deux autres dégradés et roulez les plaques sur elles-mêmes en plaçant la couleur au centre afin d’obtenir deux canes dégradées simples. (Oui, je sais, j’ai dit les DEUX plaques et il n’ y en a qu’une en photo, mais c’est bien DEUX canes dégradées qu’il faut préparer, la violette et la verte.) 

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Photo 6 : Prenez la cane formée du cœur turquoise et étirez-la en l’aplatissant grossièrement. Coupez les extrémités irrégulières de la cane et tranchez-en 4 tronçons pour les superposer comme sur la photo 7. Faites se rejoindre les tranches extérieures en un sommet commun comme on le fait habituellement pour réaliser le début d’une cane iris (résultat visible sur la photo 8). (Rappel cane iris ici.) 

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Il vous reste encore quelques éléments à préparer. 

Photo 8 : Préparez un colombin blanc cerclé d’une fine plaque noire et étirez-la jusqu’à pouvoir en couper 6 tronçons. (oui, je sais, sur la photo 8, il n’y en a que 5 mais je m’en sers d’un autre par la suite.)

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Photo 10 : (Oui, parce qu’en plus de ne pas avoir pris assez de photos de mes étapes, j’ai inversé deux numéros.. pfff… je vous jure, la fin d’année c’est pas ce qu’on croit !) Préparez deux plaques avec les couleurs violettes et vertes qui restent à l’épaisseur la plus large de la machine à pâte puis une plus grande plaque double noire et blanche (pour ce faire, collez deux plaques l’une sur l’autre et repassez le tout dans la machine au réglage le plus large.)

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Voilà, cette fois, je crois que j’ai mentionné tout ce qui manquait sur les photos… vous pouvez procéder au montage de votre cane. 

Photo 9 : Commencez par enroulez la cane triangulaire irisée autour de la cane dégradée violette.

 

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Venez couvrir ensuite la cane violette de 5 tronçons noirs et blancs. Placez la plaque verte puis le dégradé noir et blanc et la cane dégradée verte tous les deux grossièrement aplatis. Placez ensuite au-dessus de ces canes dégradées la plaque violette et terminez avec la double plaque noire et blanche. 

Retournez votre assemblage et retrouvez le montage de la photo 11.

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Photo 12 : Resserrez tous les éléments entre eux pour les souder correctement et chasser l’air entre chaque petite cane. Modelez l’ensemble en une cane à section triangulaire en vous aidant de votre plan de travail. En exerçant des pressions régulières sur chacune de ses faces, étirez la cane et coupez en deux tronçons. 

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METTEZ-EN UN MORCEAU DE CÔTÉ SI VOUS VOULEZ RÉALISER LES DEUX CANES DE CE TUTORIEL.

Photo 13 : Prenez un premier tronçon et recommencez l’opération : étirez la cane et coupez-la en deux. 

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Photo 14 : Assemblez-les comme sur la photo et ajoutez le dernier morceau de cane noire et blanche sur le sommet de ce nouveau triangle. 

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Photo 15 : Redressez l’ensemble en pressant les éléments entre eux et en vous aidant toujours de votre plan de travail afin de redresser l’ensemble en une cane à section carrée. 

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Photo 16 : Étirez cette cane carrée jusqu’à pouvoir la couper en 4 et de procéder à l’assemblage final. 

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Photo 14 bis : Saisissez-vous du tronçon laissé de côté et étirez-le pour le couper en deux morceaux. 

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Photos 15 bis, 16 bis et 17 : Assemblez-les comme sur la photo et étirez l’ensemble pour obtenir une grande cane comme sur la photo 16 bis afin de pouvoir en couper cette fois 6 morceaux.

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Photos 18 et 19 : Choisissez un assemblage qui vous séduit et soudez tous les éléments entre eux afin d’obtenir une cane ronde.

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Voilà, j’espère, que vous n’aurez pas eu trop de mal à suivre les étapes de ce tutoriel de cane kaléidoscope.

Le manque de clarté de l’enchaînement des images est hélas souvent ce qui se produit lorsque qu’on photographie la marche à suivre de la cane qu’on invente sans anticiper qu’on voudra alors la partager plus tard. J’avais envie de vous offrir un petit tuto pour Noël mais j’avoue ne pas avoir pu prendre le temps de créer quelques choses d’entièrement nouveau. 

Voici quelques de mes réalisations à partir de ces canes : 

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Et voilà… C’est fini ? …ET BEN NON !!!!

MUHAHA ! 

Allez, pour me faire pardonner d’avance de mon prochain et évident retard de publication, je vous donne de quoi vous occuper avec  ce second tuto !!! 

Cette fois-ci, juste des images, mais vous n’avez plus besoin d’explication, non ? La cane kaléidoscope n’a dorénavant plus de secret pour vous ! 

Petite précision, cette cane a été réalisée au départ dans le but de fabriquer un photophore, elle utilise donc de la pâte translucide mais vous pouvez, bien sûr l’adapter avec de la pâte opaque, comme je l’ai d’ailleurs déjà fait moi-même sur la parure de la dernière photo. 

Bonne patouille ! 

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Remarque importante : ( Oui, je sais, j’avais dit que ce serait un tutoriel muet mais que voulez-vous… c’est plus fort que moi.) Seules les deux couleurs violettes (5 et 6) de la première photo sont des pâtes opaques, toutes les autres sont des pâtes translucides, dont certaines couleurs ont été obtenues par mélange de translucides. Les pâtes FIMO et CERNIT ont été toutes les deux utilisées pour cette cane. La Fimo, pour ses pigments et la Cernit pour sa malléabilité. 

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Remarque : Les pâtes noires et blanches utilisées sur les photos 10 et 11 sont des pâtes opaques. L’opposition est importante pour un rendu final contrasté. 

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Voilà !… Cette fois-ci, c’est vraiment fini. 

J’espère que vous vous amuserez autant que moi et que vous me ferez part des créations qui naîtront de ces tutoriels ! 

Je vous de passer d’EXCELLENTES fêtes de fin d’année et je vous dit à très bientôt ! 

Prenez soin de vous ! 

Bises. 

Marie-Charlotte

Bonjour tout le monde ! 

Mode « lutin de Noël » activé… je répète, mode « lutin de Noël » activé ! 

Aujourd’hui, pas de pavé introductif conséquent, non, entre deux montages et trois crises de nerfs provoquées par mon appareil photo malade, je vous présente en rafale les créations de la semaine dernière qui sont venues agrémenter mon stand des marchés de Noël. D’ailleurs, à ce sujet, les deux dernières dates durant lesquelles je monterai mon stand et exposerai tout ça sont ce week end, vendredi à Poligny et samedi à Mesnay, toujours dans le Jura. 

Allons-y et commençons avec les éternels bracelets breloques qui plaisent tant qu’ils sont partis avant que je puisse vous les montrer…

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Et une autre parure que je n’ai pas su identifier comme faisant partie des « breloques »… 

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J’ai ensuite réitéré le recouvrement de mes petites boîtes en bois tourné. J’en aime beaucoup le résultat et j’avoue que cela me permet d’utiliser un certain nombre de tranches de canes ( toujours mon éternel challenge, conséquence de mes multiples démonstrations sur marchés. )

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Petit coffret à bijoux : 

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Ce genre de fabrication collée apprécie un peu moins la cuisson que les boîtes précédentes. Oui, j’apprécie l’ironie de ce matériau qui fait que c’est bien le bois tourné qui ne bouge pas. ( pfff )

Voyons… après ça, j’ai réalisé quelques sautoirs car je n’en avais plus aucun : 

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Le dernier est une commande en rappel d’une création de l’an passé avec des perles aux faces différentes : 

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Deux parures asymétriques : 

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( Celle-ci, j’aurais du la photographier sur buste, elle se serait montrée sous un jour moins « tordu » )

Quelques pièces en lamelles douces (douces au contact, hein, rien à voir avec la couleur… c’est juste une façon de souligner que j’ai poncé toutes les faces de ces pitites bandes et de mes doigts par la même occasion… )

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Bon… où en suis-je ?… ah oui, une parure perles creuses dont voici le collier : 

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Et une série de boucles d’oreilles dans les deux gammes : 

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Viennent ensuite les pendentifs en hidden magic orange que j’ai choisi de monter sur du fil mémoire épais histoire de faire quelques collier sans fermoir, je sais qu’ils plaisent toujours. 

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J’ai opté pour la même chose pour un pendentif prototype dont le concept me plait beaucoup : 

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Et enfin, un collier tout simple à perles boules iris qui est l’illustration de l’atelier du 22 avril, celui sans doute le plus adapté aux débutants complets. 

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Et voilà, en gros ce que j’ai fait durant la semaine passée. 

La saison des marchés de Noël touche à sa fin, ce qui signifie deux choses : d’une part, je vais enfin pouvoir remiser ma bouillotte, mon maxi-thermos et mes triples épaisseurs de pulls ( oui parce que quand même, il a fait un peu froid, dernièrement, j’ai trouvé, moi… non ? ) d’autre part cela veut dire que je suis suis officiellement à la bourre pour mes propres présents de fin d’année… 

Enfin… 

Oups, j’oubliais de vous faire part de ma tentative de démonstration de cane sur un marché d’hiver… Comment dire… ça n’est pas pour rien que je me contentais jusque-là de me prêter à ce jeu durant la période chaude. C’était la première et la dernière fois ! C’était une expérience à tenter… je l’ai fait. Je préfère cent fois suer dans mes gants avec une pâte toute molle sous le soleil que de me tordre les mains à essayer de compacter des lambeaux de pâte effritée dans une machine pourrie ( oui parce qu’en plus, ma machine fétiche a quelque peu rendu l’âme durant la critique période de lutin de Noël, snif, et celle de secours que j’ai du utiliser s’est montrée aussi décevante que je m’y attendais… re-snif. ) Difficile de faire la démonstration accélérée d’une cane complexe lorsqu’un simple dégradé met une plombe à se réaliser et qui plus est, tout de travers et tout craquelé… 

Enfin… en deux jours du marché de Bletterans, j’ai tout de même pu sortir ces kaléidoscopes : 

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Le bon côté, c’est que je me suis peut-être abîmée les mains mais il y a eu tout de même quelques minutes durant lesquelles ce pénible exercice m’a réchauffée… et ça n’était pas du luxe. 

Allez, je vous laisse ici. 

Prenez bien soin de vous d’ici la semaine prochaine et pensez bien à faire travailler les lutins près de chez vous pour les cadeaux qui vous manquent ! 

À tout bientôt ! 

Bises

MC