Archives de la catégorie ‘TUTOS Polymère’

Tutoriel cane « Les Toiles de mer »

Publié: 30 septembre 2015 dans cane "Les toiles de mer", Pâte Fimo, TUTOS Polymère
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(article anciennement intitulé « Les Toiles d’eau »)

Bonjour à tous ! 

Aujourd’hui, mon habituel pavé d’introduction sera réduit à un brefficace petit mot de présentation (Vous connaissiez mes jeux de mots, je vous avoue que je suis également archi-fan des mots-valises ! Ne prenez pas peur et je prendrai garde à ne point en abuser… promis.). Vous avez été nombreux à apprécier les canes que j’ai réalisées en démonstration sur mon stand durant tout cet été, c’est pourquoi  cette semaine, je vous ai concocté un petit tuto rien que pour vos mains. Allez, je vous montre : 

Matériel requis :

  • Pâtes polymères (noir, gris, blanc, turquoise, vert pomme, autre vert)
  • Machine à pâte 
  • Lame
  • Papier sulfurisé pour recouvrir le plan de travail
  • Avant-bras solides et poignets souples… 
  • Un peu de temps… 

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Photos 1 à 4 : Il s’agit de commencer une cane iris sans aller jusqu’au bout. Préparez une cane cible simple composée d’un cœur turquoise cerclé de blanc et d’une fine épaisseur de noir. Étirez-la et aplatissez-la légèrement avant de la couper en 4 tronçons. Superposez-les, et faites pivoter le tout d’un quart de tour afin de rapprocher les deux extrémités sur un côté pour obtenir l’image de la photo 4. 

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Photos 5 à 8 : Réalisez un dégradé noir et blanc. N’oubliez pas que pour un joli fondu, des intermédiaires de gris sont nécessaires dès le départ. (Si besoin de la marche à suivre, suivez ce lien). Une fois votre dégradé satisfaisant, repassez la plaque (dans l’autre sens) dans la machine à pâte à un réglage plus fin (avant-dernier) afin d’étirer au maximum le dégradé sans pour autant le déchirer. Une fois que c’est fait, pliez le tout en accordéon sur une largeur d’un centimètre environ. 

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Photos 9 et 10 : Préparez un colombin blanc cerclé de noir fin (pas le chocolat, hein) ainsi que trois couleurs et réservez le tout. (ça fait très recette de cuisine, tout de même…) 

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 Photo 11 : Modelez l’accordéon dégradé en resserrant l’extrémité blanche jusqu’à obtenir un boudin à section triangulaire (ou un prisme droit de base triangle pour ceux à qui ça fait plaisir). 

Photo 12 : Préparez une cane cible simple composée d’un cœur vert pomme cerclé d’une fine plaque de noir puis de blanc.

Tous les éléments de votre cane sont prêts. (La cane dégradée doit être coupée en deux, le colombin blanc cerclé de noir très étiré pour en avoir 5 ou 6 tronçons au moins et chacun de tous les morceaux préparés doivent être de la même longueur.)

Vous pouvez à présent passer à l’assemblage du motif. 

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 Photos 13 et 14 : Déformez le morceau de cane iris que vous avez fait en tout premier, de façon à épouser la dernière cane cible réalisée comme sur la photo 13. Assemblez tous les éléments comme sur la photo 14.

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Photos 15 et 16 : Modelez le tout en resserrant la matière au centre afin de chasser l’air des interstices. Aidez-vous de votre plan de travail afin de lisser chacune des trois faces de votre cane et étirez-la pour en couper deux tronçons.

METTEZ UN DES DEUX TRONÇONS DE CÔTE AVANT DE POURSUIVRE. (sauf, évidemment si vous ne voulez réaliser que la première cane…) 

AVEC LE PREMIER TRONÇON :

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Photos 17 et 18 : Prenez un des deux tronçons et coupez-le de nouveau en deux. Assemblez-les comme sur la photo puis redressez le tout en exerçant des pressions sur chaque face en appuyant sur la table afin d’obtenir une cane à section carrée. 

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Photo 19 : Étirez cette cane carrée jusqu’à pouvoir en couper cette fois quatre tronçons et assemblez de nouveau pour obtenir la cane de la photo 19. (oui, c’est bien la photo 19, ça n’est ni un 10 ni un 18…) 

AVEC LE SECOND TRONÇON :

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Photos 20 et 21 : Coupez-le également en deux et assemblez les morceaux comme pour la première version. En revanche, au lieu de redresser l’assemblage en carré, déformez ces morceaux afin de former de nouveau un triangle. 

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Photos 22 et 23 : Étirez cette cane triangulaire en vous servant de la surface de votre table jusqu’à pouvoir en couper six tronçons. 

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Photos 24 et 25 : Assemblez le tout de façon à obtenir une cane à section ronde. 

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Et voilà, deux assemblages de canes à partir du même motif.

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Il est bien sûr toujours possible de re-modeler une cane ronde en une cane carrée et vice-versa. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait pour réaliser le bracelet du dessus sur cette photo que j’ai publié la semaine dernière : 

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Quelques exploitations de cette cane : 

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J’espère que cela vous a plu ! Maintenant c’est à vous ! 

Bonne séance de patouille, excellente fin de semaine à vous et à bientôt ! 

Biz !!! 

Décos de table et piti tuto

Publié: 9 juillet 2015 dans Brico-fimo (modelage, objets divers...), Pâte Fimo, TUTOS Polymère
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Bonjour tout le monde ! 

Veuillez tout d’abord me pardonner : ramollie, engourdie, complètement « amorphisée » par la chape de plomb qui s’est très autoritairement abattue sur nos épaules, je suis rentrée dans un état quelque peu larvaire interdisant tout processus de création, et rendant par conséquent impossible toute publication digne de ce nom. Et ben ça, c’était une bien longue phrase pour dire « pardon de ne pas vous avoir écrit la semaine passée ». 

Bon, ça, c’est fait. 

J’ai, à présent, deux choses qui me font plaisir à partager avec vous.

La première, c’est que mon blog vient de voir l’inscription de son 300ème follower, et ça me rend un p’tit peu toute émue. Alors j’ai envie de dire un TRÈS TRÈS GRAND MERCI à vous toutes et tous qui suivez mes pérégrinations fimotesques hebdomadaires. Je suis devenue complètement addict des statistiques de fréquentation d’Artizanart et encore plu accro aux commentaires (Si si, c’est vrai, lorsqu’une publication reçoit beaucoup moins de commentaires que la précédente, je psychote pendant 3 jours quant à la qualité de ce que j’ai proposé… ). Bref, merci à vous, c’est extrêmement motivant et ça stimule énormément mes pulsions créatives. 

La seconde chose dont je voulais vous faire part c’est de la création d’un tutoriel simple pour débutants que j’ai fabriqué pour le site de matériel de création Perles & Co : (et ne mentez pas, je sais que vous ADOREZ les tutos, ce sont mes stats qui le disent !)

Parure lilas

 

Vous pouvez le retrouver sur le site de ce fournisseur dans la rubrique tutoriels, sous l’icône Pâte polymère, ou bien en suivant ce lien. Il y a de grandes chances pour que je leur en fasse d’autres à l’avenir, je vous tiendrai bien sûr au courant. 

En attendant, je dois bien vous avouer que je n’ai pas grand chose d’autre à vous montrer cette semaine. 

Cette période a été peuplée d’anniversaires et de communions et j’ai délaissé le poste de montage de bijoux pour le bricolage de décorations de table. 

Voici une série de ramequins pour dragées et de zigouigouis décoratifs pour une table en rouge et blanc. J’ai fait des ramequins similaires 2 semaines plus tard pour une table bleue et blanche. (polis et lustrés, hein, quand même !)

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Et puis à la fin du mois, c’était le premier anniversaire de mon petit chat. Alors vous pouvez imaginer tout ce que j’avais prévu de faire, les milliers d’idées qui sont entrées puis ressorties de ma tête… pour laisser la place à de nouvelles, encore mieux, mille fois plus chouettes et rigolotes, et animées et tout et tout ! Et pour finir, ben j’ai fait comme tout le monde (ou presque…) j’ai fait ce que le temps qui était à ma disposition me permettait de faire… c’est à dire…. à peu près 1 dixième de ce qu’avais en tête… du coup, ben… j’ai même pas fait le gâteau… c’est pas grave, hein? je le ferai quand il pourra en manger !

 Voici ma somptueuse déco de table en bouteilles de lait, carton ondulé et ruban à pois : 

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Je n’ai même pas pris toutes les couleurs en photos… 

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Ah si, il y a de la pâte polymère! les petites pastilles sur les couvercles et les cœurs des moulins avec leur petite perle. Moulins qui tournent, bien entendu ! 

Voilà… Ce sera tout pour aujourd’hui. La semaine prochaine, je devrais vous présenter quelques petits parures. 

Passez une excellente fin de semaine, profitez (si possible) de la parenthèse de fraîcheur pour aérer votre tête autant que votre maison et prenez soin de vous ! 

à bientôt ! 

Biz

 

Festival de canes !

Publié: 20 Mai 2015 dans Pâte Fimo, Pendentif et boucles "Peps de Printemps", TUTOS Polymère
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Hi hi ! J’avais très envie de faire ce titre-blague mais en réalité, il est plutôt mensonger puisque je ne vais pas vous offrir une multitude de canes aujourd’hui mais « une », mais que voulez-vous, cela me démangeait… si je ne le faisais pas cette semaine, il fallait attendre de nouveau 1 an…  

Alors je suis désolée pour Carole qui attend un tuto pour réaliser un tableau, je te promets d’en faire un bientôt ! Pour l’heure, je vous propose le tutoriel le plus détaillé que je n’ai jamais fait. Ceux et celles d’entre-vous qui sont à l’aise avec la patouille vont sans doute faire glisser la molette de leur souris jusqu’en bas de l’article pour voir les bijoux réalisés et je ne leur en veux pas ; cet article va être assez long puisqu’il s’adresse en particulier aux débutants et à ceux qui ne parlent pas français et qui visitent très régulièrement mon blog pour suivre les tutos en images. 

Il s’agit de réaliser un pendentif et ses boucles assorties mais je ne vous montre pas les photos tout de suite, il faudra patienter… 

Vous avez dégagé du temps et de la place dans votre boîte à bijoux ? Vous avez un petit fond sonore et votre table est recouverte de papier sulfurisé ? Alors c’est parti : 

Matériel requis :

Avant cuisson :

  • Pâtes polymères vert pomme, violet, blanc, un peu de fushia, de rose pâle et de noir. Sans oublier un uni pour le dos (ici, mélanges de chutes de canes noires et de couleurs pâles qui ont donné du gris foncé)
  • Une machine à pâte (tout est toujours possible au rouleau mais vous risquez juste de mettre un mois…)
  • Une lame affûtée
  • Un rouleau
  • Des emporte-pièces ronds (le plus grand et le plus petit que possédez)
  • Un outil de lissage
  • Du papier sulfurisé
  • Des cure-dents

Après cuisson :

  • Une perceuse (sauf si vous avez réussi à percer les boucles au préalable avec un cure-dent sans tout déformer)
  • Un petit foret
  • Un disque de lustrage
  • Du papier de carrossier grain 1000 environ
  • Et pis tout ce qu’il vous faut pour réaliser le montage qui vous plait (lien de cuir, anneaux ouverts, attaches de boucles d’oreilles, petits clous… tout ça tout ça…)

Pfffff… ça fait beaucoup de choses, en fait, lorsqu’on détaille tout… on ne s’en rend pas forcément compte quand on fimote à notre table…

Allez, go !

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Photos 1, 2 et 3 : Réalisez deux canes dégradées (rappel pour la cane dégradée ici) violette et verte en plaçant la couleur au centre. Étirez et aplatissez-les.

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Photos 4 et 5 : Courbez les deux canes dégradées en vous aidant d’un rouleau. (Pensez à le recouvrir de papier sulfurisé afin de pouvoir le retirer sans serrer les dents). Préparez une cane-cible simple avec une couleur un peu plus flashi au cœur, ici, du fushia.

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Photos 6, 7 et 8 : Assemblez vos trois petites canes (canettes ?… bof) en plaçant la cane-cible au centre. J’ai essayé de faire se superposer les canes dégradées mais l’effet n’est pas assez marqué, donc ne vous prenez pas la tête et mettez-les l’une contre l’autre. Modelez cet assemblage en une cane à section carrée.

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Photos 9, 10 et 11 : Étirez proprement votre cane et coupez-en quatre tronçons. Assemblez-les en situant les couleurs du même côté. Modelez un peu tout ça et coupez en deux pour faire une deuxième rangée.

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Photos 12 et 13 : Superposez en respectant les voisinages de couleurs et recommencez l’opération afin d’avoir en tout quatre rangs.

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Photos 14 et 15 : Mettez votre bôôôôté de cane de côté et préparez un bloc rayé. Pour ce faire, comme je l’ai déjà mentionné dans l’article précédent, sélectionnez vos couleurs et faites-en des plaques dans lesquelles vous découperez des carrés à l’emporte-pièce. Superposez ces plaques dans l’ordre qui vous plait en prenant garde de ne pas mettre les mêmes couleurs au-dessus et au-dessous pour le cas où vous auriez besoin de dupliquer votre bloc. 

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Photos 16 et 17 : Découpez à l’aide de votre lame une bande qui n’est pas nécessairement fine et passez-la dans la machine dans le sens des rayures. Vous obtiendrez une bande de rayures régulières.

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Photos 18, 19 et 20 : Il est temps d’exploiter tout ça afin de réaliser votre pendentif. Découpez proprement des tranches de la cane à motifs de la même épaisseur si possible que celle des bandes rayées. (Ne passez SURTOUT pas une tranche de cane à motifs dans la machine pour faire comme avec les rayures et obtenir une épaisseur régulière !!! ) Assemblez vos tranches comme sur la photo 19. J’ai choisi d’aérer le pendentif en insérant une petite bande dégradée que j’avais mis de côté au tout début mais c’est vous qui voyez. Lissez le tout à travers du papier sulfurisé afin de gommer les jointures.

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Photos 21 et 22 : Simple rappel (j’avais dit que je détaillais, hein ? Ben du coup… je détaille…) Il est TOUJOURS préférable de retirer le papier de la pâte plutôt que l’inverse ! Pour ma part, je commence systématiquement par ôter le papier du dessous pour ne pas salir le dessus. 

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Photos 23, 24 et 25 : Saisissez-vous du plus gros des emporte-pièces ronds et découpez votre pendentifs. Pour vous aider, n’hésitez pas à schématiser le résultat que vous recherchez au crayon à côté.

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Photos 26 et 27 : Préparez une plaque unie de la même couleur que le dos et découpez la même forme que votre pendentif.

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Photos 28, 29 et 30 : Pour cela, n’appuyez pas la forme découpée sur le fond pour ne pas qu’elle s’y colle mais contentez-vous de refaire les mêmes gestes à l’aide de l’emporte-pièce en vous servant de la découpe existante. 

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Photos 31 et 32 : Pfffffffff, on en est déjà à la photo 32 ? ! ! ! Je vous préviens, je ne ferai pas de tutos aussi détaillés très souvent… Bref, décollez vos deux formes et retournez celle qui a les motifs. Placez un cure-dent là où passera le cordon et recouvrez le tout avec la seconde forme que vous ferez bien adhérer.

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Photos 33 et 34 : Travaillez les finitions de la tranche du bijou en recoupant s’il est nécessaire et en lissant la jonction.

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Photos 35 et 36 : Pour ma part, j’ai pris l’habitude de placer un second cure-dent sous le pendentif pour la cuisson. Il me permet d’appuyer un peu aux extrémités pour donner à ma pièce une forme légèrement courbe.

Voilà voilà voilà…. Ça….. c’est fait. Bon, les boucles, maintenant. Par contre, on va repartir le compte des images à 0 parce que sinon, je vais avoir mal au crâne. Allez, on respire un bon coup, et on y va.

Une fois que nous avons réalisé une pièce, il reste toujours des morceaux de canes et des chutes de couleurs pour faire les boucles assorties. En voici plusieurs exemples simples :

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Photos 1, 2 et 3 : Coupez deux tranches de la cane à motifs. Lissez-les bien à travers du papier sulfu pour obtenir une surface propre et régulière et utilisez de nouveau l’emporte-pièce rond afin de donner la forme de la photo n°3.

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Photo 4 : À présent, préparez des petites perles toutes simples. Afin qu’elles soient exactement de la même taille, préparez une plaque unie en la passant dans la machine et utilisez un emporte-pièce de votre choix ; ainsi vous aurez la même quantité de matière à former en petites boules. Pour voir à quoi elles vont servir et contempler le résultat, il faudra attendre la fin de l’article. 

Autre paire de boucles : 

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Photos 5, 6 et 7 : Utilisez deux tranches de cane à motifs et deux bandes à rayures. Collez-les l’une contre l’autre en lissant bien à travers du papier sulfurisé (ne les repasser pas dans la machine) et procédez de nouveau à une découpe à l’emporte-pièce.

Et voilà… Comment ? Il vous reste un peu de rayures ? Pas de soucis, faites-vous des boucles en amandes comme sur les photos 8, 9 et 10 que vous pourrez ajourer à la perceuse après cuisson afin de les rendre un peu plus originales :

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Bon, tout est prêt ? Ceux qui n’ont pas de perceuses doivent penser à trouer leurs perles au cure-dent maintenant si ça n’est pas déjà fait. (Allez voir les photos des bijoux terminés si vous avez des doutes sur où percer) C’est bon ? Alors cuisson !

Le temps de cuisson diffère légèrement d’un four à l’autre mais en général, si vous respectez les conseils du fabricant sur l’emballage de votre pâte il n’y a pas de problème. Pour ma part, c’est 28 à 29 minutes avec le thermostat entre 3 et 4 (sachant qu’un n° de thermostat équivaut à 30 degrés, ça me fait une cuisson un petit peu en-dessous de 110 degrés). 

Une fois cuites, j’aime bien passer les perles encore chaudes sous l’eau froide afin de provoquer un choc thermique qui va les durcir un peu. Toutefois prenez garde à ce que le choc ne soit pas trop violent sous peine de voir votre pâte se fendiller.

Il est à présent temps de percer et de poncer. J’ai laissé de côté l’application de couches successives de vernis pour privilégier le polissage et le lustrage qui offrent de plus belles finitions pour une meilleure tenue dans le temps. 

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Étape 1 : PONCEZ à l’aide de papier de carrossier grain 1000 environ et d’eau. (mouillez le papier et rincez régulièrement votre pièce durant le ponçage) Je commence directement au grain 1000 car la surface de mes pièces a été lissée le plus possible avant la cuisson.

Étape 2 : Si vous avez du papier au grain plus fin (1200… 2500) vous pouvez procéder au POLISSAGE.

Étape 3 : Utilisez un disque monté sur le flexible de votre perceuse afin de LUSTRER la surface de votre bijou et de lui donner l’aspect brillant qui rehaussera les couleurs. (Tenez votre flexible comme un stylo et passez le plat du disque sans appuyer et sans faire d’à-coups) Pour ceux qui ne possèdent pas de perceuse, il est possible de lustrer à la main en frottant énergiquement la pièce contre un morceau de jean (pas trop usé pour qu’il reste un peu de texture…) Le résultat ne sera pas aussi brillant mais il sera néanmoins assez satisfaisant et très doux. 

J’ai ensuite ENFIN procédé au montage. Je ne détaillerai pas cette partie, d’abord parce que je trouve que cet article est déjà immensément long, et ensuite parce que les photos parlent d’elles-mêmes :  

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Et enfin les boucles recto-verso : 

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Et voilà ! Cela vous plait ? J’espère que vous avez trouvé ce tuto assez explicite et que vous me montrerez vos réalisations ! 

Je vous souhaite à tous et à toutes une excellente fin de semaine ! 

Bizzz ! 

Petite inspiration colorée

Publié: 8 Mai 2015 dans Collier "Petite inspiration colorée", Pâte Fimo, TUTOS Polymère
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Un grand Bonjour chers Vous ! 

Cette semaine, je n’ai pas beaucoup été à ma table de travail (ah bon ? Tu t’es enfin mise à bosser sur ta boutique en ligne ? – Euh…non. chut.) Mon petit chat était en vacance, et par conséquent, La Perle Rouge aussi. Enfin, la nounou était en vacance, parce que pour être honnête, je ne crois pas que mon chaton ait bien assimilé le concept de « congé »… Bref, j’ai préféré faire des courses de ventre-à-terre et manger des chaussures plutôt que de patasser la polymère pour fabriquer des parures. (ouaouh…. ça rime… mais ça n’veut rien dire… mais ça rime…)

J’ai tout de même réussi à trouver quelques heures afin de m’installer devant mes petits tas de couleurs, et tandis que je cherchais l’inspiration tout en mélangeant des restes de ma précédente séance de fimotage pour voir quelle nouvelle teinte ça donnera, mon regard est tombé sur un des jouets de petit chat qui traînait par là. J’adore cette espèce de « boule » aux associations de couleurs improbables, elle me fascine (beaucoup plus que lui, je suis obligée de l’admettre !) et j’ai donc décidé de réaliser un collier uniquement à partir de ces couleurs. Ce que je vous montre n’est pas un tuto à proprement parlé mais juste quelques coups d’œil jeté sur le plan de travail durant la fabrication. (Ben oui, je n’ai qu’une seule pièce à vous présenter, aujourd’hui, il faut bien que je trouve des photos à poster, sinon, vous allez être déçu(e)s…) 

Allez, en premier lieu, je vous présente La Boule magique : 

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Première étape, réalisation des couleurs : 

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La forme du collier que j’avais en tête était très simple, je n’avais qu’à me préparer des plaques unies ou rayées, les découper en triangle rectangle et les superposer proprement (habituellement je fais l’inverse ; je superpose mes plaque puis je découpe les formes qui me plaisent mais il est difficile de re-décoller ensuite les couleurs et je me retrouve souvent avec beaucoup de chutes). 

La seule chose à penser est de se préparer des petits patrons de triangles à la taille voulue : 

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Bon d’accord, ce ne sont pas des triangles rectangles… disons qu’esthétiquement, ils s’en rapprochent… (ça c’est tout à fait le genre de phrase que je ne pensais pas écrire un jour.)

Donc me voilà en train de découper mes p’tits triangles dans mes plaques unies et mes plaques rayées. 

(Rappel : pour réaliser une plaque rayée régulière : préparez au préalable un bloc rayé en superposant des carrés de plaques unies découpés à l’emporte-pièce. Coupez des tranches de votre bloc et passez-les dans la machine dans le sens des rayures : vous obtiendrez une bande rayée d’épaisseur régulière. Collez ensuite vos bandes rayées l’une en dessous de l’autre et lissez le tout à travers du papier sulfurisé. )

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Les petits pois rouges sur fond jaune du jouet me faisaient de l’œil mais je n’avais pas envie de faire des pois. Comme mes perles allaient présenter leur tranches (Hein, quoi ? Ben… vous comprendrez…) j’ai décidé de faire ce que j’utilise habituellement pour mes Hidden Magic, le dégradé en moins. C’est à dire qu’une fois mes petits boudins coupés et collés, j’ai passé le tout dans la machine à pâte au réglage n°1 : 

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Et puis j’ai poursuivi mon affaire. 

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Bref…….. Au final, avec mes trois gabarits, j’ai préparé ça : 

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Une fois cuites, percées, poncées, polies, lustrées et montées, elles ont donné ce collier que j’aime beaucoup ! Il correspond (une fois n’est pas coutume) à ce que j’avais en tête. 

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Et bien sûr, les pitites boucles qui vont avec : 

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Voilà, je vais garder ce principe, il me plait bien. La prochaine fois, j’ajouterai du noir et blanc. 

Juste pour l’anecdote, ça n’est pas la première fois que les jouets de petit chat m’inspirent. Maintenant je peux vous le dire, mes pendentifs fraisés sont, en partie, nés de ce livre : 

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(Les œufs sont découpés de plus en plus petits à chaque page, je ne sais pas si on le voit bien sur la photo)

Bonne fin de week end à vous  ! (puisque la plupart d’entre nous le sont déjà !!!) 

à très bientôt ! 

Bizzzzzz

Quand ça ne veut pas… ça ne veut pas !

Publié: 22 avril 2015 dans Brico-fimo (modelage, objets divers...), Labyrinthes, Pâte Fimo
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Bonjour tout le monde ! 

Il y a des jours où nos tests se révèlent très positifs et ouvrent la porte à d’autres idées et d’autres fois où nos « fim’expériences » se révèlent être une magistrale perte de temps… Cette semaine, j’ai, en effet, enchaîné les désastres et les résultats décevants en matière de création… et pourtant, mon intention était bonne puisque je m’étais dit que cela faisait très longtemps que je ne vous avais pas concocté de tuto… Et bien pour un joli tuto inédit, on repassera. J’espère avoir l’inspiration pour vous en préparer un vrai dans les semaines à venir.

En attendant, voici ce que j’ai pu tirer de mon essai infructueux… En court de modelage, j’ai complètement bifurqué de mon idée et j’ai opté pour une récupération d’un tutoriel que j’ai réalisé en mai de l’année dernière. Du coup, je vais me passer de commentaires et je vais me contenter d’enchaîner les images. Beaucoup d’étapes se révèlent inutiles pour le rendu du motif (notamment les dégradés) mais bon… tant pis… vous verrez, l’application finale n’est pas si mal. 

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Cette cane, dans la version originale, est dupliquée 4 fois. 

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Bon…. voilà, j’ai 1/4 de cane labyrinthe… des bandes zig zag à découper et des couleurs unies éparpillées tout autour de mon plan de travail… Vous voyez où je veux en venir ? Je vais….. recouvrir un vase ! (Je vous préviens, il risque d’y en avoir d’autres dans les semaines à venir car ce week end, je suis allée faire un tour avec ma p’tite famille au premier vide-grenier de l’année et j’ai récupéré quelques pièces de toute bôôôôté !)

Avant : 

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Après : 

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Voilà, bien que ça ne correspond en RIEN à ce que je voulais réaliser au départ, je ne suis pas mécontente du résultat. 

Lorsque je me suis rendue compte que ce que je cherchais à faire ne fonctionnerait pas, je me suis mise un morceau de la cane de base de côté au cas où une idée fulgurante traverserait mon esprit sans prévenir… et bien je ne sais pas si c’est la chaleur nouvellement installée qui a ramolli mon cerveau mais aucun mouvement de ce côté n’est à rapporter. C’était même étrangement calme sous mon p’tit crâne.

Du coup, je me suis dit « Et bien, puisque l’inspiration fait défaut, tâchons de réfléchir à une géométrie simple et pour une fois, DESSINONS une cane. Cela doit être plus évident à réaliser par la suite si tout est pensé au préalable, non ?… et bien… NON ! Enfin, en tout cas, pas pour moi… je suis largement plus à l’aise avec les improvisations de canes. Reproduire mon dessin m’a pris un TEMPS FOU, pour un RENDU MINABLE et je me retrouve, en prime avec une QUANTITÉ FOLLE DE PÂTE BEURK !!! Grrrrrrrrr…….. 

Allez, je vous montre tout de même la chose… 

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Jusque là, j’étais hyper fière de moi ! ça correspondait à peu près à l’idée que j’avais portée sur le papier (mmmh… sans commentaire… je ne suis pas dessinatrice pour deux sous… ni même pour un, d’ailleurs.). L’espèce de flocon de neige de la gauche étant l’idée approximative que je m’étais faite de la cane finie. ( j’ai négligé les serpentins, ils avait servi sur le vase.)

C’est à la réduction que cela se gâte… 

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Snif… et je vous épargne le tas de pâte beurk… 

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Bon, encore une fois on est bien loin de l’idée de base mais disons que c’est utilisable. Euh, attendez, je vais les réduire encore un peu… 

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Ah ben c’était vraiment pas une bonne idée, ça… 

(note personnelle : ne plus rester aussi longtemps sans procéder à des réductions de canes… on perd vite la main! ) 

Bon… me voilà avec deux canes ridiculement petites et très irrégulières… de mécontentement je les ai jetée au fond de mon plan de travail. A mon avis, je ne suis pas prête de les utiliser… va falloir d’abord que je digère ce gaspillage. 

Après tout ça, j’ai décidé de retourner à ma perceuse et à mes p’tits trous-trous… au moins, je sais que ça, ça marche en ce moment. Cela dit, je ne baisse pas les bras (JAMAIS !) et je m’attelle déjà à réfléchir à un tuto (que je ne dessinerai pas ! ) pour vous… 

Bonne fin de semaine à tout le monde et à très bientôt ! 

Fabriquer son moule à perle.

Publié: 12 février 2015 dans Fabriquer son moule, Pâte Fimo, TUTOS Polymère
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Bonjour tout le monde !

Je suis toujours plongée dans ma série d’expérimentations et vous en verrez bientôt les premiers résultats mais pour l’heure, je vous propose un petit tuto très simple et très pratique : comment reproduire des perles, c’est-à-dire, comment réaliser un moule.

Matériel :

  • Les perles métalliques (ou autres… mais les métalliques sont souvent les plus chères… donc celles qu’on préfère refaire…) que vous souhaitez reproduire en couleur.
  • De la pâte beurk (ça n’est pas si souvent !)
  • Du talc ! (peu importe la marque…)
  • Et pis….. ben, c’est tout.

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Photo 1 : Préparez une boule de pâte beurk plus grande que la taille de la perle que vous souhaitez reproduire.

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Photos 2, 3 et 4 : Coupez-la en deux  et talquez les surfaces lisses. Placez votre perle entre les deux demi-sphères.

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Photos 5 et 6 : Refermez soigneusement votre boule en prenant soin de ne pas faire bouger la perle au cœur. Veillez bien à ce que tous les bords se touchent correctement. Une fois que c’est fait, marquez un endroit de façon à pouvoir repositionner correctement vos deux hémisphères lorsque vous voudrez vous en servir pour fabriquer une perle.

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Photos 7 et 8 : Ouvrez votre moule et ôtez la perle modèle. Pour ne pas déformer le marquage du moule, utilisez un cure-dent que vous insérerez dans le trou de la perle et retirez-la doucement.

Votre moule est prêt à cuire.

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Photos 9 et 10 : À présent, vous pouvez procéder à la réalisation de vos perles. Il s’agit tout d’abord de trouver la bonne dose de matière pour que l’usage de votre moule soit optimisé (j’entends par là, que le motif soit suffisamment marqué mais que ça ne déborde pas de tous les côtés.). Il faudra peut-être vous y reprendre à deux fois pour trouver la bonne dimension de boule. N’oubliez jamais de talquer votre petite boule de pâte crue, sans quoi vous risquez de galérer pour la retirer du moule sans la déformer. Pensez à bien aligner vos deux hémisphères à l’aide des signes que vous avez marqués.

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Photos 11 et 12 : Utilisez de nouveau un cure-dent à l’endroit où il y aura le trou afin de l’extraire du moule. Si vous vous sentez suffisamment précautionneux, tentez de percer votre perle avant cuisson. Personnellement, je préfère percer post-cuisson à la perceuse, quitte à percer une ou deux perles de travers.

Une fois que votre perle est moulée, cuite et percée, vous pouvez, soit la laisser brute, soit la vernir, soit encore la peindre. Étant donné son relief, si vous poncez légèrement après avoir mis une couche de peinture, vous révélerez la couleur de la pâte par endroits.

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Voici un bracelet réalisé avec cette technique (il y a déjà un moment… si je devais le refaire aujourd’hui, j’essaierais d’être plus précise au moment du ponçage…). J’ai mêlé quelques perles originales en métal aux perles fabriquées grâce à mon moule « maison ».

Qu’est-ce que vous en dites ?

Allez, à bientôt !!!!

Tuto PHOTOPHORE pour des fêtes en lumières !

Publié: 18 décembre 2014 dans Pâte Fimo, photophores, TUTOS Polymère
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Bonjour tout le monde !

C’est la course, c’est la course ! Les marchés de Noël fonctionnent très bien pour La Perle Rouge, j’ai du faire du montage derrière mon stand tout le week end dernier et je n’ai pas eu le temps de prendre en photo les pièces qui se vendaient à peine finies d’être montées (non, je ne me plains pas, rassurez-vous !). Maintenant, je dois fabriquer vitesse grand V pour les derniers qui auront lieu ce week end (Poligny et Lons le Saunier). Je me suis retrouvée à court de cure-dents ! Si c’est pas triste… 

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Cependant, dans ma grande générosité (muhaha), je vous offre un dernier tuto avant Noël. Celui-ci est très simple et certaine fimoteuses vont peut-être trouver ça trop fastoche mais si je ne le publie pas au moment des fêtes, ce sera dommage. Voici donc comment réaliser des petits photophores qui embelliront tables et cheminées pour les fêtes !

Matériel requis :

  • De la pâte polymère TRANSLUCIDE  et quelques petites crottes des couleurs de votre choix.
  • Un ou plusieurs pots en verre (j’ai récemment traversé une période crème dessert au chocolat et je me retrouve avec une quantité incroyable de petits pots en verre…)
  • Des emporte-pièces ronds
  • Du papier sulfurisé
  • Une lame affûtée

GO !

Il existe évidemment des pâtes polymères translucides colorées qui sont très bien. Oui mais voilà, moi, je ne sais jamais en avance quelle couleur je veux et quand j’ai décidé, c’est que j’en veux PLEIN ! Du coup, j’achète de la pâte translucide neutre et je la colore. ATTENTION à ne mettre qu’un TOUT PETIT PEU de pâte colorée dans votre mélange sous peine de voir votre pâte s’opacifier complètement…

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Photos 3, 4, 5 et 6 : Une fois que mes couleurs sont prêtes, j’en fais des plaques en les passant à la machine au réglage 1 (le plus épais).

J’ai choisi ici d’avoir la majorité de mon photophore en bleu donc j’ai commencé par faire une large bande régulière de ce bleu translucide. VEILLEZ à ce que la longueur soit au moins égale à la circonférence de votre pot en verre.

Je commence par découper à l’emporte-pièce rond des disques bleus de tailles différentes que je remplace par d’autres couleurs. Pas besoin d’être régulier, au contraire !

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Photos 7 et 8 : Une fois que j’ai un certain nombre de ronds de couleur, je prends l’emporte-pièce le plus gros et je découpe une zone entre plusieurs couleurs. SANS RELEVER l’emporte-pièce, je le fais PIVOTER d’au moins un quart de tour et je le retire enfin en laissant la pâte décalée. (rmq : Cette technique rend encore mieux lorsqu’à la place du bleu uni, on utilise une plaque dégradée, dans ce cas, inutile de prévoir d’autre couleurs mais contentez-vous d’inverser les zones comme je l’ai fait sur ce tableau.)

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Photos 9, 10 et 11 : Répétez l’opération autant de fois que vous le désirez et avec autant d’emporte-pièce ronds que vous le voulez. Une fois que l’ensemble vous satisfait, faites comme d’habitude, c’est-à-dire posez une feuille de papier sulfurisé propre et lissez le tout à l’aide d’une spatule de modelage. Découpez votre bande de la longueur et de la hauteur nécessaire à recouvrir votre pot et appliquez-la dessus. Il ne vous reste qu’à  lisser proprement la jonction et éventuellement ajouter un tour au niveau du col.

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Une fois mon petit photophore terminé, j’ai eu envie d’en faire un plus régulier avec comme fond de la pâte opaque, cette fois. Je l’ai choisie blanche et j’aime beaucoup le résultat, en revanche, lorsqu’on décide de faire un motif régulier comme la succession de petits ronds ici, il est difficile de prévoir pile-poil la répartition des ronds pour être sûr que cela soit harmonieux une fois appliqué sur le pot. En tout cas, j’aime assez.

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Les + : Assez rapide à faire pour un effet vraiment sympa tout en ré-exploitant des pots qui allaient partir au bac à verre !

Les – : Je vous conseille d’utiliser des pots plus hauts que les miens (type yaourt) car la flamme est un peu trop visible et pour qu’ils soient vraiment jolis, je les ai posés en hauteur, sur le rebord de la cheminée.

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Voilà ! À l’année prochaine !!!! Passez des bonnes fêtes de fin d’année et gros bisous !

 

Cane « fleur-soleil »

Publié: 3 décembre 2014 dans cane "fleur de soleil", Pâte Fimo, TUTOS Polymère
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Bonjour tout le monde !!!

J’ai un peu de retard pour mon post de la semaine mais j’ai une excellente excuse : Je voulais achever mon p’tit tuto.

 Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais il y a quelques mois, au moment où je cherchais à réaliser une cane « soleil », j’ai échoué et je me suis retrouvée avec des canes « étoiles ». On restait dans la thématique céleste, m’enfin… c’était loin de donner ce que je voulais. Et bien figurez-vous que cette semaine, tandis que je cherchais à réaliser une cane « fleur » avec la technique de la cane triangulaire dupliquée (histoire de simplifier la chose), je me suis retrouvée avec quelque chose qui ressemble à… un soleil. (les couleurs en moins, bien sûr). Bref, je vous montre :

Matériel requis :

  • Pâtes polymère blanche, noire, fuchsia, turquoise (et vert pomme pour la variante de la fin mais je ne suis pas hyper fan du résultat),
  • Machine à pâte,
  • Lame affûtée,
  • Papier sulfurisé.

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Photos 1 à 8 : Réalisez deux canes dégradées comme celle du dernier tuto, c’est-à dire qu’au lieu de rouler la fine plaque dégradée sur elle-même, pliez-la en un accordéon régulier. (N’oubliez pas d’intercaler du gris entre le noir et le blanc pour obtenir un joli dégradé.) Le dégradé noir et blanc doit représenter quasiment le double du coloré.

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Photos 9 à 12 : Modelez votre dégradé coloré en une cane amande comme si vous alliez faire une cane « pétale de fleur » et cerclez-la de noir fin (réglage le plus petit) puis de blanc un tout petit peu plus épais et de nouveau d’une fine plaque de noir.

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Photos 13 à 16 : Occupez-vous à présent de l’autre dégradé. Modelez-le en cane à section triangulaire et coupez-la en deux morceaux. (rmq : si vous avez pris la même quantité de pâte pour les deux dégradés, il va vous rester du dégradé coloré que vous pourrez, bien sûr, réutiliser pour autre chose). Modelez légèrement ces triangles afin qu’ils viennent épouser la cane amande de couleur sans trop l’écraser et assemblez le tout. Étirez la nouvelle cane triangulaire et coupez-en deux morceaux que vous ré-assemblez aussitôt.

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Photos 17 à 19 : À présent, étirez de nouveau cette cane jusqu’à pouvoir en couper 6 tronçons que vous regrouperez 3 par 3. Saisissez-vous d’un objet cylindrique fin comme un stylo ou une aiguille à tricoter et marquez le centre de vos deux assemblages à l’endroit où vous aller placer le cœur.

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Photos 20 à 23 : Réalisez un cœur en faisant une toute petite cane simple composée d’une couleur de votre choix (ici fuchsia) cerclée de fin noir. Placez-la au centre de votre future cane et assemblez le tout. Aplatissez légèrement les arêtes afin d’obtenir une cane ronde que vous cerclerez d’une plaque de noir épaisse (au plus gros réglage de la map). Et voilà : Une cane fleur qui ressemble à s’y méprendre à un soleil ! La prochaine fois que je la fait, je la teste en orangé pour voir… Qu’est-ce que vous en pensez ?

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Une fois que je me suis retrouvée avec ça, j’étais assez contente mais je trouvais que les pétales étaient un peu trop fins et qu’il manquait quelque chose, alors comme je me garde toujours des morceaux de cane de côté lorsque je fais des tests, j’ai fait une petite variante.

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Les pétales sont effectivement plus gros car j’ai affiné les triangles noirs et blancs, en revanche, j’ai été moins précise au moment de marquer l’emplacement du cœur et mes pétales se sont écrasés au centre…

Zut, on m’a demandé de montrer l’échelle de mes canes quand je prends mes photos et j’ai encore oublié ! La prochaine fois, j’y pense, promis.

Alors du coup, c’est une cane « fleur » ou une cane « soleil » ??? 

À vous !

À très bientôt !

Tuto cane kaléïdoscope 3

Publié: 28 octobre 2014 dans Canes kaléidoscopes 1,2 et 3, Pâte Fimo, TUTOS Polymère
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Bonjour à tous !

L’automne s’est complètement installé et avec lui démarre la série des marchés de Noël et autres expositions-ventes. La Perle Rouge commence d’ailleurs ce week end (1 et 2 novembre) par un salon à Lons le Saunier (39) dans la grande salle de Juraparc : avis à ceux qui seraient dans le coin…

Chaque année je me motive à commencer mes cadeaux de Noël assez tôt pour ne pas être prise au dépourvu… et chaque année je cours. Mais peut-être êtes-vous un peu plus rigoureux que moi, et dans ce cas, le tuto d’aujourd’hui va vous plaire.

Cette semaine, je vous montre une déclinaison en turquoise, violet, noir et blanc de la cane mosaïque que j’avais déjà réalisée l’an passé ; avec un assemblage différent et d’autres couleurs, on a du mal à la reconnaître ! Allez, c’est parti !

Matériel nécessaire :

  • Pâtes polymères de votre choix, ici, BLANC, noir, turquoise et violet.
  • Machine à pâte (le dégradé étiré au max risque d’être TRÈS difficile à réaliser au rouleau ! )
  • Lame affûtée
  • Papier sulfurisé

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Photos 1 à 4 : Pour ne pas changer, commençons par réaliser des canes dégradées !

La première sera noire et blanche. Lorsque je fais un dégradé du noir au blanc, j’ai pris l’habitude de commencer par faire au moins un gris à intercaler entre les deux dès le début. En effet, si on prend la même quantité de noir que de blanc ; soit le blanc disparait très vite pour laisser une plaque dégradée du noir au gris, soit on se retrouve avec une plaque bicolore noir/blanc avec seulement une fine frontière grise au centre.

Une fois votre plaque assez dégradée à votre goût, passez-la à un réglage beaucoup plus fin dans la machine à pâte afin d’étirer au maximum le dégradé (sans pour autant déchirer la plaque dégradée qu’on vient d’obtenir en je ne sais combien de passages !). Coupez proprement les bords et pliez-la en accordéon assez serré (faire des bandes d’1 cm, maximum) comme sur la photo 4.

 

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Photos 5 et 6 : Préparez deux autres canes dégradées de couleur, cette fois, en roulant simplement les plaques dégradées sur elles-mêmes comme nous avons l’habitude de le faire en début de tuto.

 

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Photo 7 : Voici les canes utilisées pour ce tuto ; j’ai ajouté à nos dégradés une cane cible noire et blanche. Attention, cette photo est légèrement trompeuse, la seule cane que j’ai utilisée en totalité est la dégradée noire et blanche. Je n’ai pris que la moitié des autres canes pour réaliser l’assemblage qui suivra sur la photo 10.

 

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Photos 8 et 9 : Coupez la cane dégradée noire et blanche en deux et modelez-la en deux canes à section triangulaire (ou modelez la cane en triangle et coupez-là en deux, cela revient évidemment au même… cela permet peut-être même d’être plus régulier). Il ne faut pas que le triangle de la cane soit équilatéral mais isocèle avec une petite base.

 

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Photos 10 et 11 : Procédez à l’assemblage : Pour ma part, j’ai commencé par former un triangle grossier avec la cane dégradée violette et les deux morceaux de dégradés noirs et blancs. Dans un deuxième temps j’ai ajouté les deux morceaux de cane turquoise et j’ai bouché les trous avec la cane cible noire et blanche préalablement coupé en 3 morceaux. J’ai modelé un peu plus précisément en triangle l’ensemble de la cane et j’ai fini par recouvrir le sommet d’une fine plaque de noir puis d’une turquoise un chouia plus épaisse. (Ces deux fines plaques dessineront la croix centrale du motif, vous pouvez choisir de changer de couleur pour qu’elle ressorte).

 

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Photos 12 et 13 : Étirez votre cane triangle jusqu’à pouvoir en couper deux morceaux assez grands pour permettre une manipulation aisée. (Durant cet étirement, veillez à former un triangle le plus équilatéral possible, cela facilitera la suite.) Assemblez vos deux morceaux comme sur la photo 13 et redressez le tout avec vos paumes en vous aidant du plan de travail (recouvert de papier sulfurisé !). Plus le triangle de la cane est équilatéral, plus vite vous arriverez à une cane carrée comme sur la photo 14.

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Photo 15 : Étirez la cane carrée jusqu’à en couper 4 tronçons égaux. (astuce : avant de couper les 4 morceaux, pensez d’abord à couper proprement les deux extrémités). Assemblez-les comme vous le voulez ; pour ma part, j’aime lorsque le dégradé est au cœur et que les autres canes dessinent un carré « dans le carré ».

 

Et voilà ! La cane mainte fois manipulée et, par conséquent chauffée, est prête à passer un moment au frigo (toujours sur du papier sulfu ! Et au moins 30 minutes).

À partir de là, vous pouvez en couper des tranches épaisses pour en faire des pendentifs, en coupez des tranches fines et les placer sur une plaque unie pour faire une grande mosaïque dans laquelle vous découperez des motifs à l’emporte-pièce, continuer à dupliquer le motif en recoupant de nouveau 4 tronçons (attention, par excès de zèle, on arrive parfois à un motif trop petit pour qu’on voit encore correctement les détails des canes dégradées), ou encore transformer cette cane carrée en une cane ronde.

Pour ma part, j’en ai fait des petites perles plates carrées, j’ai également recouvert des petites boules de pâte crue pour faire des boucles, j’en ai assemblé plusieurs tranches pour en faire un bracelet rigide (vous admirerez encore mon superbe support de cuisson, cet un pot d’asperges, je crois…) et je me suis gardée quelques grandes tranches pour finir la décoration d’un nouveau vase :

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Qu’est-ce que vous en pensez ?

À vous !

À bientôt !!!

Pendentifs bombés : rayures et pois carrés !

Publié: 8 octobre 2014 dans Pâte Fimo, Pendentifs bombés : rayures et pois carrés, TUTOS Polymère
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Bonjour tout le monde !!!

Cette semaine, j’ai décidé de vous montrer comment je réalisais des perles que je fabrique depuis longtemps mais dont je n’avais jamais pris le temps de détailler les étapes de création. Le procédé est évidemment déclinable à tous les motifs qui vous plaisent, le plus compliqué étant de réaliser les canes de départ. Pour les perles d’aujourd’hui, je vais faire des canes à petits carrés dégradés (je crois qu’on en a déjà fait d’ailleurs…) et un bloc rayé. Allez, c’est parti !

 

Matériel nécessaire :

  • Pâtes polymères des couleurs de votre choix, ici, blanc, noir, fushia et violet.
  • Une machine à pâte
  • Du papier sulfurisé
  • Des emporte-pièces ronds
  • Un outil de modelage pour lisser
  • Un support arrondi pour la cuisson (vous verrez les miens, fabrication maison : un coût réduit pour une efficacité garantie !)

 

Photos 1 et 2 : Commencez, comme souvent, par réaliser une cane dégradée ; ici, avec du blanc et du fushia (toujours plus de blanc que de n’importe quelle autre couleur!).

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Photos 3, 4, 5 et 6 : Après l’avoir passée à la machine à pâte à un réglage plus petit afin d’étirer le dégradé, enroulez votre plaque dégradée de façon à obtenir une cane dégradée au cœur fushia. Cerclez cette cane d’une FINE plaque de noir (photo 4). À partir de là, vous pouvez choisir la couleur de fond ; ici, j’ai séparé ma cane en 2 et j’ai entouré la première du même fushia que son cœur et la seconde de blanc.

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Photos 7 et 8 : Allez savoir pourquoi je n’ai pas conservé ma cane en blanc, je suis sûre que ça aurait été plus joli, mais enfin, j’avais sélectionné du violet au départ et je ne savais sans doute plus ou le mettre alors j’ai encore ajouté une couche à la seconde cane. Bref, peu importe, poursuivons.

À présent que nos canes cibles (on appelle de cette façon les canes rondes constituées d’une superposition de plaques autour d’un boudin central) au cœur dégradé sont faites, il s’agit simplement de les modeler à l’aide de la surface du plan de travail pour en faire des canes à section carrée.

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Photos 9, 10, 11 et 12 : Coupez chaque cane en 4 tronçons, assemblez-les, étirez de nouveau votre cane jusqu’à pouvoir répéter l’opération une fois.

Pour l’occasion, j’avais aussi réalisé une cane dégradée noire et blanche mais je ne vais pas tout montrer, vous avez compris le principe.

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Photos 13 et 14 : à présent, astuce simple pour réaliser un bloc rayé RÉGULIER !!! Faites des plaques unies (ici d’épaisseurs différentes), saisissez-vous d’un emporte-pièce carré et découpez dans chaque couleur. Superposez vos carrés les uns sur les autres et aplatissez un peu pour maintenir le tout bien serré.

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Photo 15 : Voilà : un bloc rayé sans les habituelles chutes inutiles qui viennent grossir le tas de pâte beurk inutilisable.

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Photos 16, 17, 18, 19 et 20 : Il est maintenant temps de réaliser vos perles à proprement parler. Enfin, pour le coup, là, il s’agit d’un pendentif, m’enfin… c’est la même chose. Préparez une plaque unie qui sera le dos de vos perles. Sur cette plaque (pensez à mettre le côté le plus régulier contre la table… du coup), déposez des tranches de vos différentes canes.

Astuce : Il n’y a rien de plus rageant que de réaliser un beau bloc rayé régulier, d’en couper une tranche à l’épaisseur inégale et de déformer complètement ses rayures en aplatissant la tranche avec son outil de lissage. Pour éviter ça, coupes une tranche assez épaisse (c’est plus facile d’être régulier quand il y a plus d’épaisseur), et passez-la doucement dans la machine à pâte DANS LE SENS DES RAYURES. Vous obtiendrez une bande un peu plus longue mais surtout régulière. Attention, ça ne fonctionne qu’avec les rayures, les autres motifs se faisant évidemment tragiquement étirer.

Photos 21, 22 et 23 : Bref, assemblez comme bon vous semble, lissez le tout en vous aidant de papier sulfurisé et d’un outil de modelage (vous pouvez finir au rouleau) et découpez les perles ou pendentifs de votre choix.

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Pour la cuisson de mes pendentifs, je voulais quelque chose de lisse et de très arrondi qui supporte bien les passages au four et qui ne modifie pas les couleurs de la pâte comme peut parfois le faire le papier sulfurisé ; je me suis donc fabriqué des supports à partir d’ampoules qui allaient partir à la poubelle que j’ai fixées sur de la pâte beurk dont je ne savais pas quoi faire, et voilà, des parfaits supports de cuisson pour des pendentifs tout ronds !

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Pour un effet moins courbe, je continue d’utiliser mon petit aquarium.

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Je vous montrerai bientôt les bijoux réalisés à partir de ce tutoriel.

Fimotez bien !

Retrouvez les bijoux ici !

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