Il y a plusieurs signes précurseurs de l’hiver et de son froid qui, jour après jour va poser ses sabots glacés juste sur notre paillasson. Sans qu’on n’y prenne spécialement garde, la couette remonte doucement vers nos oreilles, les vitres se couvrent de la buée du matin, la chaudière s’est discrètement (ou pas…) remise en route et, sur notre table, les repas chauds ont définitivement remplacé les salades de tomates à la mozzarella…
Pour ma part, un signe supplémentaire marque le début de cette période « glaciaire », il s’agit la GRANDE difficulté que je rencontre à prendre mes photos. Cela fait déjà plusieurs jours que je guette le ciel dans l’attente d’une éclaircie temporaire apportant le brin de luminosité nécessaire à mes clichés et cela fait plusieurs soirs que je ferme mon atelier en contemplant mon appareil photo sagement posé à côté de mes créations de la semaine. Car en piètre photographe que je suis, je suis une adepte de la prise de clichés en extérieur. Je ne suis JAMAIS parvenue à réaliser une jolie image d’un bijou en intérieur. Entre les supports qui ne me plaisent pas, et les caprices de l’éclairage (Sans flash, c’est flou… avec flash, il y a ce satané reflet…) j’ai privilégié, il y a longtemps la promenade en jardin afin de trouver un endroit où poser mes pièces. Rien ne vaut un emplacement en lumière naturelle mais pas en plein soleil, sur un support végétal ou (le plus souvent) en pierre afin de mettre les couleurs de la polymère en valeur. Mais en ce moment, de lumière, point… et lorsque je penche ma frileuse frimousse par la fenêtre, c’est pour constater que mon balcon, mes escaliers en pierre et mon jardin ne sont qu’une gigantesque éponge fraîche et sombre… Oui mais voilà, nous sommes jeudi matin, ma bafouille hebdomadaire aurait dû être publiée depuis un certain nombre d’heures déjà et jusqu’à il y une petite heure je n’avais toujours aucun cliché digne de ce nom à vous présenter… J’ai bien tenté (après avoir enfilé un blouson) de photographier colliers et boucles d’oreilles sur le rebord de la fenêtre de ma chambre mais soyons honnêtes, ça ne rend pas grand chose. Les vestiges en marbre des seuils de cheminées sont bien trop tachetés pour offrir un fond approprié et mes parquets ne présentent aucun intérêt. Me voilà donc partie dans l’exploration de mon foutoir, euh pardon… « armoire » à la recherche de quelque chose… je ne savais pas quoi mais j’allais bien trouver… Ainsi, après une déambulation à l’étage et histoire de changer un peu, voici une présentation des surfaces sur lesquelles j’ai disposé mes dernières fabrications (avec, accessoirement, des bijoux dessus…) :
Tout d’abord, les essais sur bord de fenêtre :
De mes farfouilles au fond de mon armoire sont sorties deux robes, l’une en lin :
L’autre en fin tissu blanc (à la précision de mon qualificatif textile, vous sentez tout de suite que vous avez affaire à une grande connaisseuse de couture…)
Peu satisfaite tout de même, j’ai poursuivi ma promenade et comme souvent, j’ai trouvé mon bonheur dans l’univers de petit chat.
Voici donc son tapis de jeu, de couleur à peu près unie et à poils très raz, il est idéal comme fond neutre et évite les reflets :
Variante avec le petit lit à barreaux :
Le coussin assorti au tapis :
Le livre de contes :
Et enfin, le montage du pic-vert entre deux livres d’histoires :

Voilà, je vous épargne les tests sur les tiroirs de commode, les jouets multicolores (même si, à mon avis, il y a quelque chose à creuser de ce côté…) et autres montages abracadabrants…
J’espère que que les bijoux vous auront tout de même plu… j’ai commandé un tout petit peu de soleil pour la semaine prochaine… on verra bien. En attendant, je vous souhaite un excellent week end ; pour ma part, je passerai toute la journée du samedi à Montmorot (39570) pour le premier marché frisquet de la saison.
Ne tombez pas malades et à bientôt !
Bizzz !




























