Bonjour tout le monde ! Les quelques rayons de soleil qui sont venus chatouiller ma peau ces derniers jours m’ont donné envie de me lover dans un fauteuil derrière une vitre et de fermer les yeux… De me laisser aller à une rêverie tranquille peuplée de nouvelles couleurs et de textures toutes molles tout en rechargeant mes accus. Aaaaah l’extase… si seulement j’avais une baie-vitrée… et un fauteuil… et du temps pour rêvasser… Du coup, j’ai fermé les yeux cinq minutes derrière ma fenêtre mais c’était bien quand même ! Et de votre côté ? Comment se passe la douce arrivée du printemps ?
Une nouvelle saison qui s’annonce, ça me donne envie de créer de nouvelles choses et plein d’idées se bousculent de nouveau dans ma tête. Pourtant, il va falloir que je refrène mes pulsions artisanales car il faut à tout prix que je consacre mon temps à achever ma boutique en ligne. C’est pourquoi, durant les semaines à venir, mes publications ne seront peut-être pas aussi originales que ce que j’aurais pu espérer… enfin, on verra bien.
En attendant, aujourd’hui, je vous montre les essais des colliers qui me font rêver depuis que je les ai vu passer sur Facebook, les fameux colliers de Carol Blackburn. Je n’ai pas fait de recherches et du coup, je ne sais pas si c’est effectivement elle qui a initié ce montage mais la photo des deux colliers est tellement connue que je les appelles ainsi : les colliers « à la Carol Blackburn ». Et ben, j’en ai démonté de la lamelle de fimo…. J’en ai cuit des trop larges, des trop fines, des trop longues, des « pas assez dégradées »… Et évidemment, quand je fais un essai, je ne me contente pas d’en cuire un p’tit peu pour voir… Du coup, j’ai quand même tout monté et je vous montre tout ça (sauf les VRAIMENT très grandes, je les utiliseraient peut-être dans une sculpture ou un mobile mais il faudrait mesurer près de 4 mètres pour que cela soit joli sur un cou…) maintenant :
Après avoir monté, re-démonté, calculé, re-calculé… ah ben non, c’est pas possible, comme ça… ça peut pas tenir… si, ça y est, ça pivote comme je veux, ah non… ah si, j’ai trouvé, ah… zut, j’ai oublié une lamelle, il faut que je re-démonte… Bref, après tout ça, (et je vous épargne la description détaillée de l’explosion du bocal support à cause d’un choc thermique) j’ai enfin compris et j’ai fait ce collier :

Mon verdict :
1 : Le dégradé noir et blanc ne se voit pas, mais alors pas du tout… il faut la jouer autrement.
2 : Le collier est un peu court, il faudrait faire… genre… le double de lamelles…
3 : Il est aussi raide que la justice, il faudrait faire des lamelles plus fines…

Je sais ce que vous allez me dire : Ben il est encore plus court, non ? et il n’est pas plus fin… Soit ! Je vous l’accorde. En revanche, il y a du mieux dans le dégradé de couleur, non ? Allez, troisième essai :

« Ah ben au niveau de la longueur et de la souplesse, on y est ! Par contre, pourquoi t’as craqué avec le côté bicolore ? » Ben, j’sais pô…. ça m’a fait rire. Au moment où je le faisais, j’imaginais sans doute que la transition serait plus douce… Faudrait lui faire une boucle de chaque couleur.
En tout cas, à ce moment, je tenais bon, du coup, mon dernier est, forcément, mon préféré :

Et bien sûr, chaque étape des colliers a eu sa paire de boucles « test » !

(C’est en voyant cette photo des 4 boucles que je me dis que mon collier turquoise et fushia aurait du être plus long… )

Cela ne se voit pas forcément, mais celles-ci sont plus fines que les précédentes.
J’ai eu envie de les monter avec une perle de rocaille métallique entre chaque lamelle et ça donne ça :

J’aime bien, elles sont complètement asymétriques par rapport aux autres car elles utilisent beaucoup moins de lamelles mais elles ont un côté « coquillage » qui, avec le soleil qui se pointe, me plaît beaucoup !
En bicolore, elles font penser à une glace… (je ne m’en étais pas rendue compte mais je crois que j’attends vraiment l’été…) :

Voilà, ça m’a vraiment donné envie d’en refaire des plus longs ; du coup, on a mangé pas mal d’asperges en bocal, dernièrement… parce que pour un collier comme le dernier, il faut une centaine de lamelles, et de la place sur une surface courbe pour toutes les cuire, donc pour en faire un long comme j’en ai envie… je ne sais pas si je les compterai…
Après la dernière série sur les pendentifs fraisés, ce sont de nouveau des pièces qui demandent plus de temps après la cuisson qu’avant, ça change.
Ah ben, tient ! elle n’est pas mal, celle-là ! J’ai oublié une photo ! Je corrige donc cette omission alors que mon article est déjà publié et je montre le dernier essai de bracelet :

Voilà, oubli réparé…
Dites les créatrices, vous avez fait des tests de ce type ?
Biz à tous et à bientôt !!!
Je vous souhaite une bonne semaine !