ArtizanArt

Bonjour chers Vous !

Pardonnez mon irrégularité de publication, elle est due à la curieuse distorsion temporelle que permet la période estivale… un peu vacance… un peu boulot… je ne sais plus trop… Lorsque, comme moi, on travaille à la maison et que les vraies vacances sont finies, tous les prétextes sont bons pour se donner l’illusion de prolonger un peu le délice férié. Suite logique ; étant donné le temps maussadement canin qui dégouline sur nos épaules fraîchement bronzées, je reprends mon clavier. Non, ça n’est pas tout à fait exact… Surtout, n’y voyez pas là une contrainte vécue par ma part de vous adresser mon billet hebdomadaire. Maintenant qu’on se connait un peu mieux, je peux vous l’avouer, vous m’avez manqué… et j’ai bien l’impression que le gros des troupes ne se se reformera pas avant la rentrée, mais c’est bien normal, savourez donc la déconnexion totale tant que vous pouvez vous le permettre ! (était-il vraiment utile d’adresser un message à ceux qui ne liront pas ? mmmh… paradoxe interrogatif inéluctable : l’histoire de ma vie…). Mais laissons de côté pour l’instant ces considérations extrafimotesques et re-concentrons-nous un peu sur le sujet polymériste (comment ça, mon logiciel ne reconnaît pas encore ce substantif ? Fichtre !) 

Les marchés se suivent… et ne se ressemblent pas. Un coup cane-icule (pfff, désolée…obligée de la faire…), un coup inondation du stand, un coup foule, un coup désert, un coup jour, un coup nuit… La seule chose qui ne change pas vraiment, c’est mon stand et moi en train de faire des démonstrations de canes, car je dois le reconnaître, je me demande bien pourquoi je ne faisais pas systématiquement ça avant ! (mmm… peut-être parce que c’est la première année que je fais des marchés d’été et que le reste du temps je montais mon stand sous la neige pour des marchés de noël ?) Cela fait réellement passer le temps lorsque la journée est trop longue ; cela passionne ceux qui s’arrêtent, visiblement connaisseurs du matériau mais pas de ce qu’on peut en faire, cela m’avance pour les fabrications de la semaine suivante et cela réchauffe un max. Ah pardon, le dernier point était tout à fait inutile tant j’ai eu chaud dans mes gants par ces atmosphères éternellement orageuses. 

BREF ! (pfff… navrée pour vous mais je dois sans doute combler mon manque de blabla de la semaine passée…) Aujourd’hui, je n’ai donc aucun bijou à vous présenter (QUOI ?! COMMENT ?! QUOI-QU’EST-CE ?! TOUT ÇA POUR ÇA ?!) Woh woh… on reste calme ! Je n’ai pas de bijoux mais du coup, j’ai… des canes ! ben oui… Allez : 

Sans plus tarder (pfff, tu parles…) je vous montre ma favorite : l’alliance magique du rouge, turquoise, noir et blanc :

 La suivante est double ; il s’agissait de l’exemple de différents assemblages d’une même cane de départ. Ce sont des très (très) jeunes filles qui ont choisi les couleurs. Les même jeunes filles qui m’ont gentiment appris à faire un bonhomme en pâte à partir de ma pâte beurk parce que vu mes créations, visiblement, je ne savais pas faire de bonhomme. (Moment magique !) 

(Excusez le flou… toujours pas pu identifier le soucis dans mon matériel.) 

La cane suivant a été réalisée alors que je n’avais plus de blanc (DAMNED !!!) : 

Et bizarrement, c’est celle-ci qui a été la plus imposante : (t’as vu, Hélène, on peut se rendre compte de la taille de la cane !!! Avant réduction, évidemment… elle sera assez grande au final.) 

La semaine suivante, j’ai eu envie de re-tester l’alliance magique des couleurs du marché précédent sauf que je n’avais pas repassé de commande et que je n’avais retrouvé qu’un tout petit peu de blanc sec (pas à boire… même si ça aurait pu être l’heure…) Je me suis dit, ça n’est pas grave, on va se servir du blanc en brut et on on va mêler du nid d’abeille rapide avec du noir au lieu des dégradés habituels… résultat, y a comme un effet Spider-man qui me saute aux yeux et qui ne me lâche pas…

 

Enfin, à bout de couleurs qui me plaisaient et profitant de la chaleur qui a ramolli une partie de mes pâtes, j’ai fini par n’utiliser que des translucides cerclées de noir pour faire une cane simple :

Alors, riez, ne riez pas, faites comme vous le sentez mais c’est au moment où j’avais l’impression que je ne savais plus quoi proposer en démo que je me suis rendue compte je n’avais réalisé que des canes complexes et que je n’avais même pas montré de canes « iris » simple ou « roses » tout de même beaucoup plus rapides !!! Tant pis, j’ai fait un peu travailler mes avant-bras… 

Une fois revenue à la maison avec ces mètres de canes (faut toujours que tu exagères ! C’est vrai, cela dit, si je parle de centimètres, c’est nettement moins impressionnant ! Pourtant, on en fait des choses avec quelques cm de cane… sans commentaire…) et peu de temps pour les exploiter puisque mon petit chat ne retourne pas chez nounou avant plusieurs semaines… je ne savais quoi faire. D’autant plus que je n’avais pas assez réfléchi à mes préparations et que, par conséquent, je ne savais pas vraiment comment les utiliser. Je n’ai pas l’habitude de travailler dans cet ordre.

Du coup, groupement magique : beaucoup de canes + peu de temps = objet recouvert. Et c’est à ce moment précis que vous saisissez enfin le sens du titre de cet article incroyablement bavard : j’ai recouvert  UN BOL !!! (Rôôôô… j’adore… j’imagine vos sourcils qui se soulèvent et votre sourire qui fait une moue vers le bas, genre tout ça pour en arriver à un seul stupide bol ?… ) Et ben moi, j’ai adoré le résultat ! du coup, j’ai prévu d’aller en vide-grenier vite-fait pour récupérer d’autres supports adéquats, histoire de me débarrasser un peu de mes canes ! 

En revanche, j’ai voulu me précipiter à en faire un second tandis que petit chat dormait encore mais je n’avais pas d’autres bol lisse… J’ai donc recouvert un bol structuré (enfin avec des creux, quoi…) et c’est une erreur ; impossible de lisser convenablement la surface, encore moins de poncer ou de lustrer comme j’avais pu le faire sur le premier. De plus, le rendu est nettement moins joli puisque le récipient n’est pas assez transparent depuis l’intérieur : 

 Il y aurait peut-être un effet à faire en jouant justement avec ces creux mais pour une couverture totale, c’est décevant. 

J’arrive à la fin de cet article. Je ne sais pas ce que je ferai sur mes prochains marchés, d’autant plus que je n’ai toujours pas repassé commande de matériel… On verra bien, l’impro me réussi assez bien, généralement. 

Prenez soin de vous ! 

à bientôt ! 

Bizzz !!!