Pourquoi ces murs ? Pourquoi ces yeux ? Pourquoi ces couleurs ?
Ben… à vrai dire, ce n’est pas très compliqué. L’intégralité de notre monde est toujours enfermée à l’intérieur de hautes murailles ; qu’elles soient matérielles ou métaphoriques, elles demeurent. Aujourd’hui, nous avons l’habitude d’émettre ponctuellement le genre de déclaration qui met en avant notre liberté de penser et nos consciences libres. (Quoi que…) Pourtant, ici, les yeux, évoluant abandonnés des autres parties du visage, témoignent de la déchirure éprouvée lorsque notre esprit se libère tandis que notre carcasse reste collée à son espace clos et bassement nécessaire. Ces yeux, miroirs de la conscience visent un idéal apparemment inaccessible et tristement indéfini. Notre capacité à constamment nous figer face aux barrières que nous cherchons en même temps à surmonter constitue notre force la plus capricieuse et la plus méritante. Pourvu que l’on ne se perde jamais au cœur de ce jeu éternel… Et pourvu qu’on le poursuive toujours…